19 septembre 2010

Un clin d'oeil à la 50S

Les classes préparatoires
 : l'escadrille 50S


je leur avais promis leur photo sur le site ... je m'en acquitte avec plaisir



L'année 1945 voit l'implantation de l'École navale sur le site de l'hydrobase de Lanvéoc-Poulmic ainsi que l'arrivée de la 50 S, unité d'instruction des élèves.
Elle comporte un effectif de 130 hommes et de 24 avions, bénéficiant d'une piste en dur dont la particularité est d'être située à 90 mètres au-dessus du plan d'eau en contrebas.



De part ses fonctions, elle est équipée d'appareils divers tel que :
l' Avro Anso Mk 1 qui a la particularité d'avoir la rentrée du train principal s'effectuant manuellement grâce à 128 tours de manivelle ! Les mécaniciens étaient à rude épreuve.
le Stinson 105 : monomoteur léger utilisé à l'initiation au pilotage.
le Junker 52 : pour l'instruction de la navigation aérienne aux liaisons, bombardement et photographie aérienne.

En 1947 l'escadrille reçoit 6 planeurs Caudron C 800 , 4 Castel 301 S et 3 Morane 502équipés du moteur en étoile SALMSON 9 pour le remorquage.





En 1949 se développe l'Aéro-club, doté d'une vingtaine de Stampe SV 4 C réservés à l'École navale.

Le fait que certains avions ont un statut civil et d'autres un statut militaire permet aux futurs officiers de Marine d'obtenir les qualifications correspondant au 1er et 2ème dégré de l'Aviation civile.

En 1950, les bimoteurs S 095 relevant les Anson , le parc comprend 8 S 095 , 2 Morane 502, 5 JU 52 et 14 Stampe .

En 1954, les S 095 permettent aux élèves de faire 25 heures de vol d'entraînement à la navigation aérienne. L'instruction radar est assurée par les PBY 5A Catalina de l'escadrille 2S.

En 1956, 758 heures seront accomplies sur les 10 Stampe affectés à l'aéro-club.

Dans la promotion 54/56, sept élèves obtiennent le brevet de pilote 1er degré, 6 le second degré et 5 sont lâchés en vol.

En 1958, la 50 S se transforme et passe sur hydravions Sunderland , quadrimoteurs amphibies de construction britannique dont 2 arrivent en juillet, 2 en octobre et 1 en janvier 1959. Equipés dans un premier temps de moteurs Pegasus de 900 CV et par la suite dePratt&Wittney de 1800 CV.

Bien adaptés aux missions de navigation et à l'obtention de la mention "Pilote d'Hydravion", ils effectuent en 1959, 1680 heures de vol dont 410 pour former 10 pilotes.




Le centre d'activité de la formation se déplace et permet de réactiver l'hydrobase de Poulmic. Le plan d'eau est excellent, toujours en deçà des limitations courantes des hydravions lourds en ce qui concerne le clapot.

En cas de déroutement pour raisons météorologiques, les hydravions pouvaient être déroutés sur Biscarosse, Cherbourg ou même Quiberon, plans d'eaux homologuées pour les besoins de la 50 S.

En 1961 l'escadrille reprend donc possession de l'aérodrome de Lanvéoc en assurant les missions d'instruction des élèves et de soutien de la II ème Région Maritime jusqu'au 1er avril 1964, date où intervient sa dissolution (décision du 5 mars 1964).




Les avions sont alors dispersés et disparaît l'insigne caractéristique: "Le voilier Borda qui donne le nom célèbre des "bordaches" aux élèves de l'École navale; le poussin sortant de sa coquille représentant ces élèves au contact de leur vie et battant des ailes, ce qui est normal pour des Aéros".



La complexité croissante des avions d'armes modernes exige une infrastructure qu'il est à l'époque impossible de réaliser à Lanvéoc-Poulmic. La base ne répond plus aux critères définis lors de sa création. Elle abritera 2 formations d'hélicoptères, la 32 F, la 22 S et l'aéroclub, lequel disparaît a son tour pour faire place à la "section vol sportif"(SVS).
La SVS est équipée de Stampe puis Morane 733 Alcyon puis Morane Rallye .


Ainsi renaît l'escadrille 50S le 1er novembre 1984. Cette unité répond alors à la nécessité de donner aux officiers de Marine une formation aéronautique.

L'escadrille 50S prend donc un nouveau départ et à coup sûr grâce à elle naîtront de nombreuses vocations pour l'aéronautique navale.




photos JMBergougniou


Un siècle de Marins du ciel

Un énorme succès pour la Marine, pour l'Aéro et la Marcophilie Navale



Étaient-ils 20 000 ? Sûrement beaucoup plus. La base aéronavale de Lann-Bihoué près de Lorient a réussi son pari en attirant des milliers de visiteurs sur son site, ce samedi. Les portes se sont refermées à 18 h. La manifestation a entraîné d’importants bouchons sur la RN 165, mais aussi sur toutes les routes d’accès à la base. Jeunes, en familles, personnes âgées… L’affluence a démontré la fascination qu’exercent les avions, du vieux Blériot au Rafale.



une partie de l'équipe de la Marcophilie Navale 


Deux expositions présentées : le PAN Charles De Gaulle et Lann-Bihoué, chacune de neuf cadres


avec vue directe sur l'ATLANTIQUE II


Ajouter une légendela foule en route vers le hangar H1 dans le fond, un vieux Dakota


Des ventes réussis avec épuisement rapide des stocks

inutile de parler des machines à distribuer les LISA... cohue et grognements à cause des files d'attente et rupture de stock en fin de soirée








Même les gonflables étaient de sortie...


en fond du hangar deux ATL en entretien

une vue du moteur

Un siècle de Marins du Ciel

LANN-BIHOUE   18 septembre 2010




Un grand merci à la Marine, à la BAN de Lann-Bihoué pour la qualité de l'accueil et la disponibilité
















Sous le haut patronage d'Olivier Laudrin, Président de la section Aéronautique Navale de la Marcophilie Navale, le "tamponnage" s'est déroulé le 17-09-2010 au bureau de La Poste à Ploëmeur.






Coller, tamponner il faut s'y prendre une bonne journée à l'avance. Rendez-vous est donc pris le 17 à La Poste de Ploëmeur




assisté du secrétaire nationale stoppé dans son mouvement



A la limite d'un trouble musculo-squelettique




le hangar H1 




Le hangar H1 au s'est tenu la présentation






au coeur de l'atelier






Jean-Claude Leniaud, Patrick Le Bihan, Patrick Le Pestipont et Claude Belec




Publication du SIRPA Marine présentant les bases (cliquez sur la photo pour agrandir)


Mité et Jacqueline préparent la vente des souvenirs


Enveloppe souvenir avec Lisa


Le stand de vente de la Marcophilie Navale


Réglage de la machine


Le responsable du bureau de Ploëmeur et JMB devant la machine
avant l'arrivée du public, un testeur de distributeur de LISA se sacrifie pour les derniers souvenirs avant le rush des collectionneurs étrangers

13 septembre 2010

Bagad de Lann-Bihoué sur le PH Jeanne d'Arc biniou cornemuse bombarde Bretagne musique traditionnelle

Les Marins du ciel jouent aussi de la musique 2010

La bannière déployée du bagad photo (c) JM Bergougniou


Le Bagad de la marine nationale est né du hasard et non de la nécessité. Tout commence en 1952, fin Août, au poste des Maîtres de la BAN Lann-Bihoué, à l’heure de l’apéritif. Le maître principal Pierre Roumegou aperçoit, sortant de la poche d’un visiteur, une bombarde. Il n’en a pas joué depuis 1924 ! Il la porte à ses lèvres. La bombarde est neuve, réticente donc. Il faut la courtiser, l’apprivoiser.… En quelques minutes, Roumegou la séduit. la mélodie s’envole alors légère, aérienne malgré une certaine maladresse.




premier jour du timbre bagad à Lorient


Les officiers mariniers, qui ont pour la plupart commencé à dîner, quittent aussitôt leurs tables, se prennent par le petit doigt et dansent ! « Quelle rigolade, ce soir là », s’étonne le maître principal. Il ne sait pas encore qu’il vient de porter sur les fonds baptismaux le bagad de Lann-Bihoué. Car peu à peu, cornemuseux et talabarder entrent dans ce petit cercle de la famille celtique. En quelques jours ils se comptent quatorze.  Des amoureux de la musique bretonne. Des matelots qui, pour la plupart, jouent dans des formations civiles




Portrait de France le bagad de Lann-Bihoué



Quelle émotion quand le maître principal Delcuze envoie le fameux « War-raok kit »… En avant marche ! Ce jour-là, le Bagad de Lann-Bihoué ignore encore qu’il part à la conquête du monde.


Les Pompons rouges sont alors de toutes les fêtes. 

En 1957, le bagad embarque sur le porte-avions « Bois-Belleau » et direction New-York  après escale à Casablanca et à Fort-de-France. Pendant un mois, les marins bretons vont séduire les Américains et la forte colonie irlandaise. Deux ans plus tard, ils jouent à Orléans devant le général de Gaulle.


Brest quai Malbert à l'arrivée de la Jeanne photo (c) JM Bergougniou
Pierre Roumegou est un penn-bagad heureux. Son carnet de rendez-vous est plein chaque année. Peu à peu, toutefois, l’enthousiasme des pionniers retombe. Le recrutement des musiciens, qui ne se fait qu’à l’intérieur de la base aéronavale, est de plus en plus difficile à assurer. La Marine décide en 1962 d’élargir son recrutement aux appelés du contingent. 

Fine mouche,elle confie cette tache à son conseil Polig Montjarret président de BODADEG AR SONERION ( L’assemblée des Sonneurs de Bretagne ) à charge pour lui de proposer les meilleurs sonneurs bretons en âge d’accomplir leur service militaire. 


Échauffement avant le concert photo (c) JM Bergougniou
Depuis 2001 et la fin du service militaire, ce sont des musiciens professionnels qui, par contrat d’une année, renouvelable trois fois, représentent notre Marine Nationale. Ils sont une trentaine de pompons rouges et tricornes ! Les filles  n'ayant pas le droit au pompon rouge. Ils votent tous les ans pour désigner leur penn-sonner. 

Au bâtiment 23 appelé Kerbagad, dans une clairière magnifique, ils s’entraînent tous les jours dans la bonne humeur. Ils n’ont guère plus de vingt ans et se baignent dans la musique, dans toutes les musiques. 


sur le pont du PH Jeanne d'Arc photo (c) JM Bergougniou


le talabarder photo (c) JM Bergougniou
Les cornemuses photo (c) JM Bergougniou
ça va souffler! photo (c) JM Bergougniou


Percussions photo (c) JM Bergougniou
Bombardes photo (c) JM Bergougniou




Le bagad " 2010"

Cornemuses : Jérémy Le Garff (Penn),
  Tiffen Cadic, Ronan Lebret , Matthieu Le Faucheur, Baptiste Le Gall,
Thomas Quéré, Corentin Chotard, François Kervadec,
Fabrice Malarde.
Bombardes :
 Gwenaël Lamour (Penn),
Yoann Bouroullec, Youenn Cottenot, Ludovic, Foucher, Cédric Jeanmaire,
David Le Nay, Yves Nedellec, Julien Vaillant, Jean-Paul Constantin,
Camille Le Flohic, Cyril Le Gall.
Caisses claires :
Damien Cossec (Penn),
Julian Le Follic, Guillaume Le Cunff,  Anna Renault,
Gaël Tanguy, Riwan Le Roux.
Percussions :
Gwenaël Bellec, Kevin Ruelle, Maella Crèze. 
Penn sonneurs :
Christophe Le Govic.
Porte-Bannière :
Maëlik Attaf.
Adjudant :
Premier maître Guy Bouvet.
Penn Bagad :
Major Philippe Renard.  




photos (C) Jean-Michel Bergougniou

Charles de Gaulle reportage

Sur le Charles

Envoyé par Francis Jamesse qui a fait suivre

http://marcbrecy.perso.neuf.fr/rafale.html

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