15 juillet 2018

RHM TENACE désarmement Brest 6 juillet 2018

RHM TENACE désarmement Brest 

6 juillet 2018

En service depuis 1973 et vivant ses derniers mois d’activité, le remorqueur de haute mer Tenace a accueilli vendredi 6 avril, dans la rade de Brest, son successeur. Il s’agit du Rhône, second des quatre nouveaux bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH), qui arrivait du chantier Piriou de Concarneau, où il a été construit, et doit être réceptionné en juillet par la Marine nationale . Cette livraison entrainera le retrait du service actif du Tenace, qui tirera sa révérence dans le courant de l’été après quasiment 45 ans de carrière. Le désarmement de son sistership, le Malabar, opérationnel depuis 1976, interviendra quant à lui après la livraison du quatrième BSAH, la Garonne, prévue en 2019.


20 missions Grand Nord, 200 remorquages


Construits à Hambourg, en Allemagne, les deux vieux RHM de la flotte française mesurent 51 mètres de long pour 11.5 mètres de large et affichent un déplacement de 1440 tonnes en charge. Armés par une trentaine de marins, ils sont équipés de deux moteurs diesels MaK d’une puissance totale de 4600 cv, avec un propulseur en tuyère orientable. Leur capacité de traction est de 60 tonnes.

Capables d’atteindre un peu plus de 13 nœuds, les Tenace et Malabar offrent une autonomie importante, de 9500 milles, avec la possibilité théorique d’opérer jusqu’à 40 jours sans ravitaillement. Leur coque, renforcée pour la navigation dans les glaces, leur permet d’évoluer en zones polaires et explique notamment qu'ils ont été mobilisés par le passé pour des missions « Grand Nord ».

Capables d’atteindre un peu plus de 13 nœuds, les Tenace et Malabar offrent une autonomie importante, de 9500 milles, avec la possibilité théorique d’opérer jusqu’à 40 jours sans ravitaillement. Leur coque, renforcée pour la navigation dans les glaces, leur permet d’évoluer en zones polaires et explique notamment qu'ils ont été mobilisés par le passé pour des missions « Grand Nord ».

Humour dans le carré par Donec 1962 : Terreur à Oran


1962 : Terreur à Oran


‌Bonjour à tous,

La colonisation française fut à bien des égards un aimable apartheid. A l’inverse des Anglo-Saxons qui méprisaient absolument les « natives », les Français aimaient la population musulmane. Ils pensaient l’avoir sortie de la barbarie et de l’obscurantisme en lui apportant un vernis civilisateur.

Malheureusement cet amour n’était pas réciproque et beaucoup cachaient une haine inextinguible amplifiée par « l’injuste colonisation ».




Comme la violence est accoucheuse de l’Histoire toute une jeunesse algérienne allait se jeter dans une guerre révolutionnaire où les plus malins allaient se tailler des empires et les autres une place à la droite d’Allah.

Le général de Gaulle tout à ses rêves de modernisation du pays se désintéressa de l’affaire, laissant les Pieds Noirs à leur misère et leur vie brisée.

Le « printemps de l’indépendance » fut particulièrement douloureux pour les « Européens d’Algérie », les exactions du FLN annonçant des lendemains difficiles.




L’ultime explosion se produisit le 5 juillet 1962 à Oran quand la populace déchaînée, mêlée aux « libérateurs » laissa libre cours à sa folie meurtrière. Ce n’était au demeurant que l’expression traditionnelle de l’optimisme révolutionnaire. Nous avons tous connu ça.

Dans cette atmosphère de fin du monde, la garnison resta l’arme au pied. Le général Katz responsable du secteur d’Oran se moquant comme d’une guigne de ce qui se passait sous ses fenêtres. Il attendait les ordres.

Cela n’empêchera pas ce personnage controversé, parti de rien, de poursuivre une carrière brillante qui le verra accéder aux plus hautes distinctions.
Pour la petite histoire, il avait mis aux « arrêts de rigueur », le 11 juillet 1962, le lieutenant Rabah KHELIFF coupable d’avoir fait libérer des geôles FLN des centaines de prisonniers européens.

A la semaine prochaine

DONEC

14 juillet 2018

L'HERMIONE de retour à Rochefort juin 2018 Maroc Sète Bordeaux

L'HERMIONE de retour à Rochefort

17 juin 2018



En janvier dernier, L’Hermione quittait Rochefort, son port d’attache, pour mettre le cap sur son Voyage 2018 « Libres Ensembles de l'Atlantique à la Méditerranée », en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie. 

L'Hermione photo (c) JM Bergougniou

Pendant quatre mois et demi, la réplique de la frégate de La Fayette a navigué entre Atlantique et Méditerranée, faisant escale à La Rochelle, Tanger, Sète, Toulon, Marseille, Nice, Port-Vendres, Bastia, Portimao, Pasaia, Saint-Jean-de-Luz et Bordeaux. 

à boulets rouges photo (c) JM Bergougniou

Dimanche 17 juin, le navire fera son retour dans son port d’attache. Des retrouvailles qui donneront lieu à une grande fête populaire.


Bras, grelins, bitord, drisses, merlin, luzin, photo (c) JM Bergougniou
  • L'Hermione sera au mouillage à l'île d'Aix dès le 15 juin. 
  • Le dimanche 17 juin à 5h : l'Hermione quitte son mouillage pour se diriger vers Rochefort. 
  • 5h30 : Passage devant Fouras et Port des Barques.
  • 6h15 : Le navire longe Port neuf. Quartier des pêcheurs d'Islande, Rochefort.
  • 6h30 : L'Hermione se présente devant Soubise
  • 7h : La frégate entre dans la forme de radoub Napoléon IIII, arsenal maritime de Rochefort.


aux bancs (des accusés?) photo (c) JM Bergougniou

Les flancs joufflus sont bordés par les joncs et les pâturages où batifolent chevaux et vaches. Le jour n’est pas encore levé que l’imposante étrave de L’Hermione s’est déjà engouffrée dans l’estuaire de la Charente. Ce dimanche matin, la réplique de la frégate qui emmena Lafayette en Amérique quitte le mouillage de l’île d’Aix pour rentrer au bercail. Poussé par la marée haute, le navire propulsé au moteur chemine dans les méandres du fleuve, cap sur son port d’attache Rochefort(Charente-Maritime).

Peu ou proue photo (c) JM Bergougniou
Ambiance fin de croisière pépère à bord du trois-mâts – le plus complexe à manœuvrer au monde – sous les ordres du commandant en second en grand uniforme d’apparat XVIIIe. Service minimum pour les quatre-vingts gabiers plus ou moins barbus, professionnels et amateurs, dont certains bouclent une aventure de cinq mois dans la Méditerranée, via Tanger (Maroc), Barcelone (Espagne) Marseille, Bastia, puis le Portugal, dans des conditions parfois très rudes.
merci à René

sources 

https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/l-hermione-a-bon-port


13 juillet 2018

ALFOST KERLOUAN station radio-électrique basse fréquence

ALFOST KERLOUAN


Le spectre des fréquences radio a été découpé en bandes par l'ITU. Les Très Basses Fréquences (VLF, Very Low Frequency en anglais) correspondent à la bande qui s'étend de 3 kHz à 30 kHz (longueurs d'ondes entre 100 et 10 km). Ces fréquences sont beaucoup plus basses que celles utilisées pour les radios en modulation d'amplitude (AM) par exemple (OL, OM, OC).

La transmission VLF est utilisée pour des signaux horaires et la radio navigation (par exemple, le système de radionavigation hyperbolique Russe RSDN-20). Ces ondes peuvent parcourir des grandes distances et pénétrer l'eau de mer sur plusieurs mètres, elles sont donc utilisées par les militaires pour la communication avec les sous-marins. Les émetteurs ont une puissance de quelques centaines de kW.



La station radio-électrique de basse fréquence est située à 35 km de Brest, soit 3,5 km environ de la côte et son antenne haute comme la tour Eiffel font partie du paysage.





Selon un article du Télégramme la station serait tenu par un nouveau commerçant...

"Le centre de transmission marine implanté géographiquement sur deux communes, Kerlouan et Plounéour-Trez a, depuis mardi, un nouveau commerçant, le major Jean-François Guiziou."


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20020912&article=4973641&type=ar#BmzjOG8akrFhGfLZ.99


On espère qu'il a lié le système D au système U...







JORF n°107 du 8 mai 1990

Décret du 2 mai 1990 fixant l'étendue de la zone spéciale de dégagement et les servitudes de protection contre les obstacles applicables sur le parcours du faisceau hertzien de la station Roland Morillot à la station de Kerlouan (Finistère) traversant le département du Finistère

NOR: DEFD9001405D
ELI: Non disponible

Par décret en date du 2 mai 1990, sont approuvés le plan et le mémoire explicatif annexés audit décret (1) fixant les limites de la zone spéciale de dégagement instituée au bénéfice du faisceau hertzien sur son parcours entre les stations de Roland Morillot (Finistère) (no C.C.T.: 02906035) à Kerlouan (Finistère) (no C.C.T.: 02906020).
La zone spéciale de dégagement est définie sur le plan par le tracé en vert. Les servitudes applicables à cette zone sont celles fixées par l'article R. 24 du code des postes et télécommunications.
Elles grèvent le territoire des communes de:
Département du Finistère: Brest, Gouesnou, Plabennec, Plouvien,
Loc-Brévalaire, Lanarvily, Kernilis, Saint-Frégant, Guisseny, Kerlouan,
Plounéour-Trez.
La partie la plus haute des obstacles créés dans cette zone ne devra pas dépasser les cotes fixées sur le plan.

(1) Ce plan et ce mémoire explicatif peuvent être consultés à la direction des travaux maritimes de Brest, château de Brest, 29240 BREST NAVAL.


12 juillet 2018

PATRA TRIDENT CANOPUS patrouilleur rapide Marine nationale Antilles Gendarmerie maritime Fort de France Martinique

PATRA TRIDENT CANOPUS

Gendarmerie Maritime

Martinique Fort de France




« Gendarme par vocation, marin par passion ».

La devise de la gendarmerie maritime prend tout son sens lorsque l'on évoque les missions des unités navigantes. Au nombre de 30, de différentes dimensions et déployées en métropole et en outre-mer, elles sont l'une des grandes forces de cette gendarmerie spécialisée.Les missions, sur le littoral ou en pleine mer, sont multiples et variées.
Les plus emblématiques sont : la sauvegarde maritime, grâce aux contrôles des navires et aux différents sauvetages ; la salubrité des produits de la mer tout au long de la filière pêche ; la préservation de la ressource halieutique, grâce à ses prérogatives en matière de police des pêches ; la lutte contre les trafics illicites et l'immigration clandestine par voie de mer (Nouvelle-Calédonie et Mayotte) ; la surveillance des approches maritimes et portuaires lors des grands événements ou encore les enquêtes sur les différentes pollutions qui peuvent avoir un impact médiatique fort.


Les onze brigades de surveillance du littoral complètent ce dispositif de sauvegarde maritime. 

La classe Trident est une classe de patrouilleurs rapides construite :
  • aux chantiers navals Auroux à Arcachon (Trident et Glaive),
  • aux Constructions Mécaniques de Normandie à Cherbourg (Épèe et Pertuisane).





La Direction Technique des Constructions Navales (DTCN) doit remplacer les vieux escorteurs côtiers par une nouvelle catégorie de navires dénommée PATRA (PATrouilleur RApide) devant assurer, en première mission, la surveillance et le contrôle des eaux territoriales en Métropole et Outre-Mer.

Des missions secondaires lui sont aussi attribuées (sauvetage en mer, lutte contre la pollution, transport des commandos de marine,...).

Armement
L'armement d'origine comprenait : 1 mitrailleuse de 12,7 mm sur la plage arrière, 1 canon Bofors 40 mm sur la plage avant et 6 rampes lance-missiles de chaque côté du rouf (l'officier de tir étant en passerelle).
Dans les années 1980, les lance-missiles sont débarquées et une 2e mitrailleuse de 12,7 mm est installée.

Lors du transfert des unités à la Gendarmerie maritime les 2 mitrailleuses sont remplacées par deux autres de 7,5 mm, puis de 7,62 mm.










Drôme
La Drôme d'origine est constituée d'une embarcation pneumatique de 6 places (moteur hors-bord de 20 cv).



Une 2e embarcation pneumatique de 10 places (moteur hors-bord de 40 cv) est ensuite installée. Deux potences électriques sont disposées en plage arrière pour une mise à l'eau rapide.






Premier patrouilleur rapide commandé aux chantiers Auroux à Arcachon, Trident est mis sur cale en avril 1975, lancé le 15 avril 1976 et admis au service actif le 17 décembre 1976. Destiné à servir outre-mer, il arrive à Fort-De-France dans les Antilles françaises le 7 février 1977. Placé sous l'autorité du commandant de la marine aux Antilles, il est stationné au pied du Fort Saint Louis.

Ce patrouilleur rejoint Canopus et Arcturus, deux anciens dragueurs type D transformés en stationnaire outre-mer. Ces derniers ayant dépassé les vingt ans de service actif, l'arrivée de Trident est très appréciée. Le navire commence ses missions de surveillance générale du trafic maritime. La lutte contre le trafic de drogue et le contrôle de l'immigration clandestine en provenance des îles pauvres des Caraïbes viennent s'ajouter aux missions habituelles.


Canopus et Trident doivent être remplacés en 1986 par La Moqueuse et La Railleuse, deux patrouilleurs type P400 en construction. Si l'ancien dragueur doit être désarmé, le PATRA (patrouilleur rapide) doit être reversé comme les autres navires de la série à la gendarmerie maritime. Après de multiples difficultés de mise au point de l'appareil propulsif, c'est finalement La Capricieuse et La Fougueuse qui rallient Fort-De-France au premier semestre 1987. Enradié dans l'Orageen provenance du Pacifique, Trident quitte définitivement les Caraïbes le 7 février 1987 pour rallier Brest qu'il atteint le 19 février 1987.



Le navire est remis au Groupement de Gendarmerie Maritime de l'Atlantique le 26 juin 1987 après un grand carénage. Affecté à Lorient, Trident remplace numériquement Violette, un dragueur de petits fonds reconverti en patrouilleur et basé à Rochefort-sur-Mer. Accompagné par Epée, il assure ses missions de contrôle maritime dans un espace très fréquenté se situant du Mont Saint Michel à la frontière espagnole.

TRIDENT et CANOPUS




11 juillet 2018

Commandant L'Herminier : terminé Barre et Machine

Commandant L'Herminier : terminé Barre et Machine 



Mise sur cale le 29 mai 1979
Lancement le 7 mars 1981
Mise en service le 19 janvier 1986

Ajaccio est la ville marraine du patrouilleur de haute-mer Commandant L'Herminier depuis le 9 octobre 1987




L'Aviso Commandant L'Herminier a participé à de nombreuses missions Corymbe 




1992 Corymbe 6
1995 Corymbe 22
1998 Corymbe 40
2000 Corymbe 53
2004 Corymbe 77
2001 Corymbe 88
2012 Corymbe 114




10 juillet 2018

carte réponse Colis Fusilier Marin guerre 1914 1918 colis nourriture

carte réponse 1918 accusé réception Colis Fusilier Marin

Le Conseil général de la Loire-Inférieure envoyait aux militaires prisonniers en Allemagne des colis. Une carte-réponse permettait au prisonnier d'accuser réception du colis. C'est un fusilier du 1er régiment de fusiliers marins qui accusent réception de son colis.

En 1914, le Département de Loire-Inférieure montre son engagement auprès du gouvernement par un vœu patriotique d’Union sacrée. À la session du 17 août 1914, le président du conseil général Léon Jamin affirme :

« toutes nos volontés sont unies dans une pensée commune : le salut de la patrie. L’heure du danger a sonné. La France seule demeure entourée de tous ses enfants, unis dans un amour commun qu’aucune force ne saurait rompre ».

À l’arrière du front, le département participe à l’effort de guerre : des souscriptions locales et nationales sont organisées pour lever des fonds (le 28 février 1915, la « journée du 75 » permit de collecter 19000 francs, soit l’équivalent de 5 millions d’euros) et de nombreuses usines se reconvertissent en industries de guerre. Les chantiers navals notamment deviennent des usines d’armement où les prisonniers militaires et les femmes prennent le relais des hommes partis combattre.





Léon Jamin appartenait à une vieille famille d'industriels. Après son passage à l'Ecole centrale, il participe à la guerre de 1870 comme capitaine, puis se consacre à l'entreprise familiale et prend bientôt part à la vie politique locale : conseiller municipal de Nantes de 1888 à 1908, puis de 1912 à 1919, il fut aussi adjoint au maire. Conseiller général de son département pendant trente ans, président du Conseil général, il fut élu au Sénat par 688 voix sur 965, le 11 janvier 1920




M. Hubert Rouger, député, a demandé à M. le Ministre de la Guerre s'il ne pourrait pas donner des ordres pour que les dépôts fournissent directement aux prisonniers de guerre en Allemagne, par l'intermédiaire de la Croix-Rouge, les vêtements, tuniques, pantalons, souliers et autres effets militaires qui doivent être à la charge de la Nation (Question du 8 octobre 1915).

Cassel tri des colis

RÉPONSE : Les prisonniers français en Allemagne reçoivent des uniformes par l'intermédiaire des Sociétés de Secours créées dans tous les départements.

L'envoi direct par les dépôts aux prisonniers, d'ailleurs contraire aux règlements militaires, n'a pas paru pratique parce que, d'une part, il était difficile de trouver dans chaque dépôt la main-d'œuvre nécessaire à la réparation et à la mise en état d'uniformes déjà usagés ; et parce que, d'autre part, les ressources de chaque dépôt en effets usagés pourraient ne pas correspondre aux besoins de l'effectif des prisonniers leur ressortistissant, (Journal Officiel du 20 octobre 1915).







M. Angles, député, a demandé à M. le Ministre des Affaires étrangères, comme suite à sa réponse à la question écrite n° 4398, de bien vouloir indiquer en grammes : 
1° les taux officiels des rations des prisonniers de guerre en Allemagne d'après le règle- ment adopté par le Ministre de la Guerre de Berlin le 4 mai 1915 
2° les taux moyens qui, à la connaissance du Ministre des Affaires étrangères, sont réellement attribués aux prisonniers français internés dans les hôpitaux d'Allemagne, à ceux occupés à des travaux extérieurs, et enfin à ceux conservés dans les dépôts. (Question du 12. octobre 1915).

camp de Cassel 1ère compagnie 


RÉPONSE : La réponse à cette question se trouve déjà en partie dans les réponses aux questions 4099 et 4098. Comme l'indique la réponse à la question 4099, d'après le règlement allemand le plus récent sur la nourriture des prisonniers de guerre, qui a été édicté à la suite des premières mesures de rétorsion prises par le Gouvernement français, la ration journalière moyenne des prisonniers doit comporter 85 grammes d'albuminoïdes, 40 grammes de matières grasses et 475 grammes d'hydrates de carbone, le tout correspondant à 2.700 calories; plus une augmentation de 10 p. 100 pour les prisonniers qui sont occupés à des travaux fatigants. Le règlement allemand ne fixe aucun nombre de grammes pour la ration journalière de viande. 


Il dit, d'autre part, qu'en règle générale, il convient de donner aux prisonniers, le matin, une soupe contenant 100 grammes de substances solides; au repas de midi; un mélange contenant de 500 à 600 grammes de pommes de terre auxquels s'ajouteront, soit 90 à 120 grammes de viande, soit 150 à 200 grammes de poisson, soit 150 grammes de soja ou de féveroles ; outre des assaisonnements et 500 grammes de légumes verts ou une proportion équivalente de légumes conservés. Comme repas du soir, le règlement allemand recommande : 
500 grammes de pommes de terre en robe de chambre et 40 grammes de margarine, ou un hareng saur, ou encore du thé avec 5o grammes de sucre et un hareng ou un morceau de fromage de 100 à 150 grammes, ou enfin des soupes ou des bouillies, se composant par exemple de 150 grammes de riz avec 5o grammes de sucre, 

Le règlement allemand donne à titre d'exemple plusieurs menus journaliers, composés conformément à ces principes et destinés à montrer que cette alimentation fournit en moyenne 85 grammes d'albuminoïdes, 40 grammes de matières grasses et 475grammes d'hydrates de carbone, avec de légères différences en plus ou en moins qui se compensent sur une durée d'une semaine. (Suivent deux exemples).



Ce règlement, comme il a été indiqué dans les réponses à la question 4099, a provoqué de la part du Gouvernement de la République des observations concernant le taux des rations de pain et l'absence de toute précision relative à la ration journalière de viande. Il a provoqué, en outre, des réclamations au sujet de l'insuffisance manifeste du repas du soir, tel qu'il est officiellement fixé par le gouvernement allemand.






Quant à la nourriture qui est effectivement allouée aux prisonniers français en Allemagne, les renseignements fournis par les médecins et les infirmiers rapatriés, les grands blessés et les rapports officiels des délégués de l'ambassade d'Espagne, établissent, comme l'indique la réponse à la question 4398, qu'elle varie dans une large mesure, non seulement suivant la situation des prisonniers (malades ou blessés, travailleurs, prisonniers inoccupés), mais encore suivant les camps dans lesquels ils sont internés.

Ces renseignements établissent d'autre part, que les prisonniers malades ou blessés paraissent recevoir une nourriture, variable sans doute, suivant leur état, mais habituellement appropriée à celui-ci, tandis qu'en règle générale la nourriture allouée aux prisonniers français dans les hôpitaux allemands est insuffisante

en quantité comme en qualité. En particulier, le taux moyen des rations de viande et de pain ne dépasse pas respectivement 5o grammes et 300 grammes par jour. C'est ce qui justifie pleinement la réclamation que le Ministère des Affaires étrangères a adressée aux autorités impériales, en l'appuyant de l'annonce que les rations de viande et de pain seront réduites aux mêmes taux pour la catégorie correspondante des prisonniers allemands en France, à partir du 15 novembre prochain, si, d'ici là, le gouvernement impérial ne garantit pas une meilleure nourriture aux prisonniers français en Allemagne.


Ce document est très intéressant car il permet de connaître la composition du colis expédié par le département de Loire Inférieure :
  • du riz,
  • une bouteille de lait,
  • une boite de pâté,
  • une boite de confiture,
  • chocolat 
  • et tabac 

Comme le colis est arrivé en bon état, on peut supposé que le contenu à l'arrivée correspond au contenu au départ.
Sources :

Sénat
Archives départementales Loire Atlantiques 
BNF Gallica

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

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