10 mars 2015

Centre d'expériences de FREJUS-SAINT-RAPHAËL

Centre d'expériences de FREJUS-SAINT-RAPHAËL



Cette base a été le support d'un Centre d'expérimentation, dont le nom a varié selon les époques, et dont les règles et le mode de fonctionnement découlaient de l'état d'esprit qui animait les pilotes, les mécaniciens, les ingénieurs, les constructeurs, les militaires et les civils, état d'esprit fait de rigueur et d'enthousiasme, qui se concrétisait par la mise en commun des idées, des moyens, des réalisations, au service de l'aéronautique. 

Le Centre principal est chargé des expérimentations, de l'entrainement, de l'instruction et des approvisionnements. Maintenant La FOUDRE lui est rattachée.
Fin 1916, apparait le sigle CEPA, qui existe encore, et qui résulte d'une nouvelle organisation du commandement né sous la pression des évènements de la guerre : la Commission d'Etudes Pratiques de l'Aéronautique Navale est créée à la base de Fréjus - Saint-Raphaël.
En 1921, 1924 et 1927, Le Service central de l'Aéronautique est réorganisé, mais la C.E.P.A. reste en place et les essais, les expérimentations, la formation du personnel sont toujours assurés sur la base.




En 1977, enfin, la C.E.P.A. devient " LE " C.E.P.A., Centre d'Expérimentations pratiques de l'Aéronautique navale, toujours implanté sur la base de Fréjus - Saint-Raphaël.
En 1995, à la fermeture de la base, le C.E.P.A. va s'installer sur la base d'Aéronautique navale de Hyères


Le rôle de la C.E.P.A. est d'essayer et d'établir les procédures d'emploi des nouveaux matériels. Dès lors, le parc aérien de l'escadrille d'essai de la C.E.P.A., qui deviendra la 10S en 1946, est fort disparate : il se compose de tous les avions en essais ou expérimentations dont certains ne feront pas l'objet de réalisations en série car ils ne remplissent pas les conditions exigées par la Marine, et de quelques avions servant de support à des essais ou des expérimentations d'équipements aéroportés : le N 2504, unique en son genre, qui a sillonné longtemps le ciel de la base en est un exemple remarquable.
Roland Garros n'est pas un joueur de tennis mais un aviateur qui le premier traversa la Méditerranée de Fréjus à Bizerte 


http://forum-julii.pagesperso-orange.fr/BAN-HISTOIRE%20de%20la%20BAN.htm





En avril 1910 le VA Boné de Lapeyrère (Ministre de la Marine) propose de créer un CAM. Un Farman est acheté pour 25 000 FF. En février 1911, le VA Marin-Darbel fait aménager la Foudre pour pouvoir accueillir des aéronefs. En juin 1911, le CV Daveluy commence à chercher un site ; le 20 octobre 1911 Saint-Raphaël est sélectionné. Les dimensions de l'aérodrome sont alors de 500 m de largeur et 1 200 ou 900 m de long environ. Le 9 décembre un budget de 1 150 000 FF est débloqué :
-400 000 pour les terrains, la piste, etc
-200 000 pour les locaux,
-250 000 pour les avions.





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Blanchard 


Tous les meilleurs appareils de la Marine Française sont regroupés au CAM. Au 1er janvier 1919, 179 hydravions sont utilisés.
Le CAM regroupe :
-AC1 sur Hanriot HD2-C1,
-AR2 sur Salmon 2A2 à moteur de 260 ch et Hanriot HD3-C2.
Des essais de décollages courts sont effectués depuis le pont duBapaume avec des Hanriot et des Nieuport. Le 20 octobre 1920, le 1er appontage est effectué par Teste avec son Hanriot sur le cuirassé Béarn. La 3ème escadrille est constituée de la T10 crée le 1er juin 1924 ; qui sera par la suite (1er mars 1925) rebaptisée 7B1. Cette escadrille est équipée alors de Farman F-65 Goliath. L'aviation d'escadre (AC1, AR2 et 7B1) est transférée à Hyères en mai 1925 sauf la 7B1 qui va à Berre en janvier 1927. Extension de 14,8 hectares du centre.



La BN301 est crée le 1er mars 1923, commandée par le LV Montrelay. D'autres formations comme l'escadrille 5B1 et l'École de pilotage sur Hydravions y sont basées. Pendant les années 30 de nombreux hydravions sont testés et évalués.

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Début 1940, les essais du LN-10, du Farman NC-410 et Bloch-480 sont conduits. Le 15 septembre la base est mise en gardiennage. Une école de chasse est crée en février 1940 ; équipée avec des MS-230/ -406, Potez-25/ -26, Dewoitine 376/ -510 et LN-401. Le 22 et 23 mai 1940, évacuation vers Hourtin et création de l'escadrille de chasse AC5. Le réarmement en septembre 1941 comprend :
-L'Ecole de Chasse : Morane-230, NAA-57, Caudron-449 Goëland, Morane-406 et Potez-63.
-Une division hydravion de cette dernière : CAMS-37 et Laté-298.
-L'Ecole du Personnel Volant (mitrailleur...) : 5 LeO H-257 bis.
Début 1942, 34 appareils sont affectés aux écoles. En mai de violentes inondations ravagent le site. Et en novembre 1942 la zone libre est envahie, la base est de nouveau fermée le 27 novembre. Fin décembre 1942, 20 bombardiers Allemands s'installent. Le 14 septembre 1943, les Italiens se retirent de Fréjus. Durant le débarquement Allié de Provence, la base subit de nombreux dommages.



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Le 1er janvier 1946, la base est réarmée sous le commandement du CC Hamel. Le C.E.P.A. est reconstitué le 1er juillet 1946 ; l'aérodrome du Luc est désormais placé sous son autorité.
Les essais suivants sont conduits :
-Torpilles F5,
-Bombes BT,
-Torpilles planantes L50,
-Autogire FA-8-330,
-Bombes FX-1400 et HS-293,
-1er vol du Bloch 175 en juin 1946.



L'escadrille s'établit sur la base fin décembre 1946 avec 26 appareils mais un détachement est toujours au Luc avec des Junkers-88, Ju-188, Bloch-175 et Wellington. Au 31 décembre 1947, 48 études étaient conduites dont 8 pour le Bloch-175 avec 5 Bloch-175 de la 10.S.
Les essais du MS-474 sont conduits de 1947 à 1948. En janvier 1954, au Luc deux hangars s'écroulent ; un Lancaster et un MD.312 Flamant sont endommagés. Les essais suivants sont effectués :
-Lancaster, avion destiné à la PATMAR,
-Nord-1400 Noroît,
-Radars, transmissions...etc




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En 1956, le Br.965 sert de banc volant des équipements du Br.1050 Alizé à Istres. En 1957, le pilote automatique SFENA est testé sur TBM ainsi que les radars ASM DRAA-1A & DRAA-2A et le détecteur radar ARAR-1.
En 1958, arrivée des avions de présérie No 01, 02, 03 et 05 ; 600 appontages sont réalisés au 1er semestre 1958.

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Barrage de Malpasset

Chargement sur une barge dans le port de Saint-Raphaël du Corsair BuAer 133706/10.S-27.



En 1959, le fameux Nord 2504 No 01 qui servira jusqu'en 1987 est délivré à la 10.S. Le 2 décembre, la rupture du barrage de Malpasset entraine la mort de 433 personnes et 45 aéronefs sont touchés (sur 47 !!!)

Évacuation sur un chaland des H-19 de la 58.S dans le port de Saint-Raphaël

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En 1977, les appareils de présérie No 01 et 02 sont testés. Les premiers appontages sur le Foch ont lieu en janvier 1978. Cinq pilotes sont entraînés et différents essais armements (AN-52, AM-39 et Magic 1) ont lieu en juillet 1978. Le 17 juillet 1980, le détachement est dissous. De nouveaux équipements tels que l'ARAR-12 et le système de navigation Omega Equinox sont adaptés pour l'Alizé en 1981.
Le 7 septembre 1981, le détachement Xingu est en place ; le 26 mai 1982 le 1er appareil est délivré. Le 1er janvier 1983, l'unité est dissoute puis devient SIT à Lann-Bihoué.



Fermeture de la BAN Fréjus Saint-Raphaël 30-6-1995




pour en savoir plus consultez le site ci-dessous :



07 mars 2015

Lettre de Syrie

Lettre de Syrie 
IDLEB ou IDLIB


Il m'arrive souvent, quand des conflits éclatent dans une zone ou quand la situation intérieure dans un pays risquent de perturber les circulations postales, de m'envoyer des plis à des adresses fictives dans des villes où le service de la Poste risque d'être inopérant. 
C'était le cas en 2013. J'ai envoyé des plis à Alep, Homs et Idleb.




Le 16 septembre 2013 j'écrivais donc à un correspondant fictif sensé résider à l'hôtel Carlton à IDLEB. Cette localité est au sud ouest d'Alep.

TAD manuel  16-9-2013  CTC Rennes 


Ce pli m'est revenu aujourd'hui 7 mars 2015 avec un tampon humide "Return to sender" retour à l'envoyeur. 
Aucune empreinte de timbre à date.


J'attends le retour des autres plis.

Mission Jeanne d'Arc 2015 le départ

Mission Jeanne d'Arc 2015 
Toulon  le départ



Le mot de l'amiral ***

Bonsoir

La mission JdA (Dixmude-Aconit) a appareillé cet après-midi à 16h30. J'étais rentré, après avoir oblitéré à la Poste Liberté, avec Egret, les enveloppes du départ et j'ai pu faire ces quelques photos de chez moi. 

Mais c'est, malgré tout , assez loin et je n'ai qu'un modeste petit appareil de poche..donc de l'indulgence …

C.A.




Au premier plan,  au quai d'honneur, le BPC Mistral au fond le Dixmude Photo © Claude Arata
Merci beaucoup pour cet envoi et le soin pris pour la Marcophilie navale 

Le BPC Dixmude a quitté les appontements Milhaud et sort de la rade Photo © Claude Arata






Ce jeudi 5 mars, le groupe amphibie, formé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude (photo marine nationale) et la frégate de type La Fayette (FLF) Aconit, quittent la base navale de Toulon pour la mission " Jeanne-d'Arc 2015 " qui symbolise le premier déploiement des officiers-élèves de la promotion 2012 de l'Ecole navale.

Ce groupe amphibie sera déployé vers l'océan indien, en mer de Chine méridionale et jusqu'en mer du Japon. Il participera à différentes missions : soutiens aux opérations dans les zones traversées (lutte contre la piraterie et contre le terrorisme), connaissance et anticipation, coopération régionale et bilatérale, soutien aux exportations, aide humanitaire et évacuation de ressortissants le cas échéant.
Il reprend là la mission de formation du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, désarmé en 2010, qui conduisait le Groupe école d'application des officiers de marine depuis 1964. Depuis, un BPC et une frégate se relaient pour assurer cette mission de façon plus opérationnelle. Sur la photo ci-dessus, on voit d'ailleurs le BPC Dixmude de retour à Brest de sa mission JDA en 2012.




Photo © Claude Arata



Du 9 au 29 janvier 2015, l’équipage du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a effectué un stage de mise en condition opérationnelle (MECO) pour recouvrer ses qualifications à la veille de la prochaine mission « Jeanne d’Arc », laquelle verra le bâtiment accueillir jusqu’à 149 officiers-élèves.


Photo © Claude Arata
Sous l’œil attentif des entraîneurs de la Force d’action navale, le bord a enchaîné les épreuves : préparation physique et mentale du combattant, exercice d’intrusion, postes de combat, exercices de sécurité, de tirs, opération d’évacuation de ressortissants, ravitaillements à la mer et visite d’un bâtiment suspecté de trafic.

Photo © Claude Arata

Une journée complète aura été consacrée aux ravitaillements à la mer menée avec le concours du bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne. 300 mètres cubes de gasoil ont ainsi été délivrés. Sur la plate-forme, 1 hélicoptère Puma et 2 hélicoptères Gazelle du 3e RHC de l’aviation légère de l’armée de Terre ont multiplié les exercices de jour et de nuit.

Photo © Claude Arata
Le programme d’entraînement a également associé le 519e GTM et la flottille amphibie pour embarquer de nombreux véhicules, deux chalands de transport de matériel et un engin de débarquement amphibie rapide. Ces derniers ont notamment été sollicités pour effectuer l’évacuation de ressortissants. L’exercice a été conduit avec réalisme grâce à la participation de 100 jeunes issus de différentes Préparation Militaire et Marine.

Enfin, les entraînements au tir 12,7 et 20 mm ont été l’occasion pour le bord d’éprouver avec réussite les tirs sur cible remorquée, une première pour le bâtiment.


Photo Claude Arata

sources



http://rpdefense.over-blog.com/tag/bpc%20dixmude/

06 mars 2015

Mer Outre-Mer Novembre décembre 1948

Mer Outre-Mer  
Novembre décembre 1948



En fréquentant les bouquinistes (coucou Pascal) et en feuilletant de vieilles revues, on a parfois d'heureuses surprises.

Dans la revue de la Ligue Maritime et Coloniale Française des mois de novembre et décembre 1948, page 7, se trouve une annonce pour les philatélistes.



La France décide de reprendre  de possession de la Terre Adélie. Par ses connaissances et appuis  Paul-Emile Victor 
pousse l'administration des Postes
à émettre un timbre poste marquant cet événement. 





Il obtient partiellement satisfaction et un timbre de Madagascar (le 100 F. "Zéphyr") est surchargé en rouge de la mention "TERRE ADELIE - DUMONT D'URVILLE - 1840". 



200.000 timbres seront surchargés, et mis en vente à l'Agence des Timbres-Poste d'Outre-Mer à partir du 26 octobre 1948, au prix de 200 francs. Ironie de l'histoire, le bureau de poste de Terre Adélie ne sera officiellement créé que le 24 novembre suivant…


Bien entendu, cette nouvelle aventure ne laisse pas les philatélistes indifférents. Le principal artisan de la réalisation des premiers plis philatéliques de Terre Adélie est M. Arthur Lafon, directeur du mensuel philatélique "Le Timbre", qui apprend la nouvelle de l'émission de ce timbre aux collectionneurs.



En accord avec Paul-Émile Victor, le mensuel organise même une souscription de plis, qui seront libellés par le journal et renvoyés en recommandé directement aux souscripteurs. Cette souscription propose deux plis :

- une enveloppe affranchie du timbre "Zéphyr" surchargé, oblitérée de la date d'arrivée du "Commandant Charcot" en Terre Adélie avec le nouveau cachet à date créé pour la circonstance. Un cachet spécial à l'effigie de Dumont d'Urville sera apposé sur ces enveloppes. Ces plis doivent rentrer en France dès la fin de la première expédition. Le prix est de 1000 francs.

- une enveloppe identique, mais uniquement oblitérée du seul cachet à date lors de la deuxième rotation du bateau. Ces plis doivent rentrer en France lors de la deuxième rotation du bateau. Prix : 500 francs.

La plupart de ces enveloppes portent un en-tête intitulé "EXPEDITION ANTARCTIQUE FRANÇAISE - TERRE ADÉLIE - 1948-1950". Celle qui ne portent pas cet en-tête seront revêtues du cachet des E.P.F. "Expéditions Arctiques - Expéditions Antarctiques".

Les adresses sur ces enveloppes ont été rédigées manuellement par M. Lafon lui-même, et, contrairement à ce qu'on aurait pu craindre, au vu de la date tardive de cette souscription, elle se passera très bien et 1348 plis au total sont partis le 12 janvier 1948 pour Hobart (943 plis n°1 et 405 n°2). D'autres plis réalisés en envoyés par des philatélistes individuels seront également acheminés sur Hobart et embarqués sur le "Commandant Charcot".

Sources :



Des Tortues pour Marie Île Juan de Nova TAAF

Chelonia mydas ou tortue verte 
Île Juan de Nova iles éparses TAAF

Tortue verte TAAF premier jour Juan de Nova 9-10-2014


L'attente fut longue et Marie se désespérait de voir arriver ses tortues... Les Eparses sont lointaines et la tortue n'a pas forcément envie de remonter vers les eaux de l'Iroise.



Timbre TAAF hors-programme 2014 - Disponible à partir du 9 octobre 2014, à l’occasion des 6èmes Rencontres Philatéliques de l’Océan Indien à La Réunion - Prix de vente du timbre 1.05 €


Parfaitement adaptée à la vie aquatique, la tortue verte est une excellente nageuse. Elle évolue parmi les plantes aquatiques et sur les récifs coralliens entre 1 et 40 m de profondeur. Elle doit son nom à la couleur de sa graisse. Sa carapace est brun olivâtre, marbrée de jaune. Elle est reconnaissable à sa grosse tête arrondie, à son bec émoussé et aux deux grandes écailles préfrontales entre ses yeux. La tortue verte n’a pas de dents, mais un bec corné qui lui permet de broyer, couper et brouter. Sa carapace est une boîte osseuse en 2 parties qui enferme et protège tous les organes du corps : la dossière et le plastron. 






Seules sortent les pattes, la tête et la queue. Les pattes postérieures courtes et palmées ont une fonction propulsive, alors que les pattes antérieures longues et profilées sont utilisées comme gouvernail. La tortue verte peut atteindre une vitesse de 35 km/h. On reconnaît le mâle adulte à sa longue queue, qui dépasse de 30 cm de la carapace. La tortue verte n’a pas une bonne ouïe, mais sa vision semble très bonne et son odorat est excellent. Elle doit revenir régulièrement respirer à la surface et évacue l’excès de sel et le sable présents dans l’eau de mer dans ses larmes.


Maturité sexuelle : 20 ans. L’accouplement se déroule en pleine eau. Le mâle s’accroche aux épaules de sa partenaire qui doit le porter ainsi pendant des heures. Parcourant des milliers de kilomètres chaque année, les tortues vertes reviennent toujours pondre sur la plage où elles sont nées, semble-t-il guidées par les champs magnétiques.
La femelle se hisse de nuit sur la plage pour creuser dans le sable une cuvette de 2 m de large et d’1 m de profondeur où elle dépose des centaines d’œufs. Elle repart à l’eau avant le lever du soleil après avoir soigneusement rebouché le tout. Elle recommence plusieurs fois par saison, mais ne pond que tous les 2 ou 3 ans. Durant deux mois, les embryons se développent sous l’effet de la chaleur du sable qui déterminera le sexe des petits (mâles si 28-29°C, femelles si 30°C ou plus). Les jeunes tortues émergent du nid toutes ensembles et se dirigent immédiatement vers la mer. Elles sont alors la convoitise de nombreux oiseaux de mer, poissons et requins. Mesurant 5 cm pour 25g à la naissance, 1 bébé tortue sur 1 000 atteint l’âge adulte (20 ans).



Jeune, la tortue verte est carnivore : elle se nourrit de vers marins, de mollusques et d’œufs de poissons. Adulte, elle devient strictement végétarienne et broute les algues et les plantes aquatiques qui poussent à faible profondeur le long des côtes.
La tortue verte figure dans la liste rouge des espèces menacées de l’UICN dans la catégorie « espèce en danger ». 

En France, elle est concernée par un plan de restauration des tortues marines des Antilles françaises. Selon une étude internationale portant sur les lieux de ponte au Japon, Etats-Unis, Australie et Costa Rica, les tortues vertes ne seraient plus en voie d’extinction globale grâce aux mesures de protection dont elles ont fait l’objet. La pêche industrielle, avec ses immenses filets, est le principal danger pour les tortues en mer. Depuis longtemps, l’homme tue les tortues pour manger leur viande et leur graisse. 



Premier jour Paris 




Il récupère aussi leurs œufs et fait de la soupe avec leurs cartilages et de l’engrais avec leurs os. Les écailles de leur carapace servent à faire des lunettes et des peignes. Leur habitat est également menacé : les herbiers et les coraux sont détruits par le développement des activités humaines (destruction ou occupation des lieux de ponte). Les océans deviennent des poubelles et beaucoup de tortues meurent en ayant avalé des sacs plastique qu’elles ont confondus avec des méduses. Elles sont aussi vicitimes des pollutions côtières et fluviales.





premier jour Saint-Leu
Sources :

http://www.citedelamer.com 


http://mediatheque.citedelamer.com

http://www.reseau-tortues-marines.org/les-especes/tortue-verte/

Journée Porte Ouverte CIN Brest 14 mars 2015

Journée Portes Ouvertes Ecoles Militaires Mousses et Maistrance 
Brest




Le samedi 14 mars 2015, de 10h à 16h00, au Centre d’instruction naval de Brest, l’École de maistrance et l’École des mousses ouvrent leurs portes pour une journée d’information et de présentation.

Cette manifestation permettra aux visiteurs et aux futurs candidats de découvrir le site et les écoles, en prévision d’une éventuelle intégration.

Ils rencontreront également les professeurs, les élèves mousses, les élèves maistranciers, ainsi que les membres de l’encadrement.




Au programme :

Simulateur de détecteur de sous-marins, conférences, visites de salles de classe, démonstration de techniques d’interventions opérationnelles rapprochées (TIOR), concert avec les musiciens de la marine… 

À noter la présence exceptionnelle d’un Caïman (hélicoptère de l’aéronautique navale) sur l’esplanade du CIN.


Patrouilleur Outre-Mer Auguste Techer Essais à la mer

Patrouilleur Outre-Mer Auguste Techer Essais à la mer Nommé en hommage au sergent Auguste Techer, Compagnon de la Libération et natif de La ...