26 avril 2014

Dupuy de Lome Mission 2014.1 FASM Dupleix BSP ALIZE

Dupuy de Lome Mission 2014.1
FASM Dupleix Médor
BSP Alizé en mer noire

Fin mars, plusieurs médias turcs signalèrent, vidéo à l’appui, le passage en plein jour du Bâtiment de soutien de plongée (BSP) Alizé dans le détroit des Dardanelles. Alors que la Crimée tombait dans l’escarcelle russe, cela n’alla pas sans susciter quelques émois étant donné que ce navire est régulièrement utilisé par les plongeurs du service Action de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).


L'Alizé photo Bernard Hily

photo Marine nationale

« Le passage des Dardanelles s’est fait de jour et un préavis diplomatique a été déposé. Il n’y a aucune activité ni secrète, ni guerrière », avait précisé le Sirpa Marine, sollicité par l’hebdomadaire spécialisé « Le Marin« . En fait, l’Alizé devait participer à un exercice conjoint avec la marine bulgare.






La France, comme tous les grands pays occidentaux, suit de très près l’évolution de la situation en Ukraine, où le gouvernement provisoire de Kiev fait face aux velléités séparatistes dans des provinces pro-russes de l’Est du pays. Dans cette perspective, Paris a déployé différents moyens de surveillance, dont le Dupuy de Lôme. Mis en service en 2006 au profit de la Direction du renseignement militaire (DRM), ce navire, pudiquement appelé « bâtiment d’expérimentation et de mesures », est spécialisé dans la collecte de renseignements et la recherche électromagnétique. Il dispose notamment, à cet effet, de puissantes antennes, dont des intercepteurs de transmissions, permettant d’intercepter et de traiter différents types de signaux (écoute, goniométrie, analyse électromagnétique).

photo Bernard Hily


Le Dupuy de Lôme est entré en mer Noire le 10 avril, franchissant le détroit des Dardanelles en compagnie du destroyer américain USS Donald Cook, l’une des unités du type Arleigh Burke dotées de moyens de défense antimissile balistique basées depuis peu à Rota, en Espagne. L’arrivée de ce destroyer de l’US Navy en mer Noire a, d’ailleurs, été marquée le 12 avril par une rencontre du bâtiment avec un avion de combat russe Su-24, qui l’a survolé à plusieurs reprises durant une heure et demi. 


photo Bernard Hily

photo Bernard Hily


Des passages à basse altitude qui n’ont pas été du goût des Américains, le Pentagone évoquant une « provocation russe », le Sukhoï n’ayant « pas répondu à plusieurs requêtes et avertissements du Donald Cook ». Une protestation à visée surtout politique et destinée à l’opinion publique puisqu’en fait, ce type de manœuvre, dans le contexte actuel, est parfaitement courant, les « adversaires » venant se titiller afin de marquer leur présence et au passage recueillir éventuellement des renseignements (le Su-24 était, par exemple, peut être doté de moyens de guerre électronique).

photo Bernard Hily






Pour en revenir au Dupuy de Lôme, sa présence en mer Noire, où il navigue dans les eaux internationales, est logique. Comme en océan Indien, en Libye ou en Syrie précédemment, le bâtiment, qui se déplace généralement avec la plus grande discrétion (ce qui ne pouvait être ici le cas en raison du franchissement des Dardanelles), est systématiquement déployé dans les zones de crise et d’intérêt stratégique. En complément d’autres moyens, comme les satellites de surveillance, il contribue, en effet, à permettre au gouvernement de suivre au plus près l’évolution d’une situation et de disposer en toute autonomie de renseignements fiables. On rappellera par ailleurs qu’il ne s'agit pas à proprement parler d'un bâtiment de combat mais d’un navire construit aux normes civiles, peint en blanc et seulement doté de quelques armes pour son autodéfense


En dehors du Dupuy de Lôme, la présence en mer Noire du bâtiment de soutien à la plongée Alizé (utilisé notamment par les commandos marine) est évoquée, mais n’a pas été confirmée par le ministère de la Défense. Quant à la frégate anti-sous-marine Dupleix, elle se trouve selon les militaires en Méditerranée orientale, où elle assure la permanence du dispositif de surveillance déployé depuis plus de trois ans au large de la Syrie.


http://meretmarine.com/fr/content/le-dupuy-de-lome-en-mer-noire


http://le.cos.free.fr/services%20secret.htm




Un autre navire français, la frégate anti-sous-marine (FASM) Dupleix n’est pas très loin. Le 3 avril dernier, la Marine nationale a diffusé une photo de ce bâtiment alors qu’il était en train de franchir le canal de Corinthe, lequel relie la mer Ionienne à la mer Egée, avant d’entamer une « mission en Méditerranée Orientale ».

FASM DUPLEIX  photo JM Bergougniou


Cela étant, la présence de ces navires, qu’ils soient français, américains, ou, plus généralement, appartenant à un pays non riverain de la mer Noire, est réglementée par la Convention de Montreux, adoptée en 1936 et reconduite tacitement tous les 20 ans. Son article 18 limite en effet le déploiement de bâtiment de guerre à 21 jours.
http://unionrepublicaine.fr/un-batiment-dedie-au-renseignement/


Rugby et Poisson d'avril

Rugby et Poisson d'avril

Suite à la chronique de Donec d'hier et aux nombreuses demandes de places pour cet événement, je dois malheureusement dire aux non lecteurs de Nice-Matin et aux gens du nord et de l'ouest que ce projet ne verra jamais le jour, le journal était daté du 1er avril...

Ils en rêvaient, ils l’ont fait : le 26 juillet, les joueurs du RCT doivent disputer une rencontre d’exception sur le bâtiment militaire contre une sélection anglaise.Les détails en exclusivité

Plus c'est grand, mieux c'est. Le samedi 26 juillet, le quinze du stade Mayol va trouver un terrain de jeu hors du commun pour « The Match », une rencontre-exhibition du RCT contre une sélection d'internationaux anglais. Il s'agit du porte-avions Charles-de-Gaulle.

Dans le plus grand secret, la team du club varois a multiplié les démarches auprès de la Marine nationale pour implanter une zone de jeu avec le soutien financier d'un riche équipementier.

Contacté hier, le président Mourad Boudjellal s'est abstenu de tout commentaire. Par crainte, peut-être, que les fuites dans les médias ne fasse tomber le projet à l'eau. Ce qui est peu probable, vu les études techniques réalisées pour donner vie à « The match ».

Pelouse et filets

Pour cet événement, l'organisation profite d'une période d'entretien du porte-avions dans le port de Toulon, entre mai et juillet. Selon Alain d'Issoir, ingénieur conseil à Event International Organisation (EIO), en charge du dossier technique, « rien n'est impossible. Une pelouse en rouleaux sera installée deux jours avant le match. Des filets seront accrochés à l'avant du navire pour éviter les pertes de ballon et des tests ont été effectués pour la résistance des poteaux», explique-t-il. « Les volatiles n'auront pas le loisir de déranger : des fauconniers ont été recrutés. »

Quant aux deux équipes - le RCT et une sélection d'internationaux anglais -, elles ont voulu prendre leur envol dans cette aventure dès le début. «Il faudra faire attention avec David Smith. Il court tellement vite qu'il ne faudrait pas qu'il plonge », plaisante M. d'Issoir.

Mais comment cette idée a germé ? Yvon Hurlet, le p.-d. g. américain d'EIO se souvient d'avoir vu courir Nâdiya, une championne de France d'athlétisme sur la piste d'envol. « C'était dans un petit film(1)entièrement tourné sur le porte-avions. Je me suis dit : il faut organiser un match de rugby. Et ensuite, le nom du RCT m'est venu à l'esprit. » Au total, 1 200 spectateurs, tirés au sort, seront embarqués.

De son côté, le président Boudjellal aurait déjà averti : « l'équipe qui perd sera catapultée...»

>> L'annonce, parue le 1er avril, était bien entendu un poisson d'avril...

25 avril 2014

humour dans le carré par Donec

Tout s'arrange par Donec

Bonjour à tous,

Il y a un mois un de mes lecteurs nous proposait de baptiser notre second porte avions afin de faciliter l’organisation d’un match de rugby pour glorifier et conforter l’amitié franco-britannique.






Notre état major a entendu cette suggestion et a décidé sans attendre le second porte aéronef d’installer le terrain de sport sur le pont d’envol du Charles de Gaulle en vue de la rencontre.




Il n’était que temps. Les Anglais ne prirent pas de gant pour brûler Jeanne d’Arc ou détruire notre flotte à Mers el Kébir. Ce sont des crimes impardonnables. Ce n’est pas l’aide qu’ils ont apporté à la résistance française ou l’hébergement du général de Gaulle pendant cinq ans qui peut nous faire oublier tout ça.




Mais ce match de rugby disputé sur le pont d’une unité telle que le Charles de Gaulle peut changer le court de l’histoire. Saluons les organisateurs.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine



Donec

23 avril 2014

Grand prix de l'école navale 2014

Grand prix de l'école navale 2014



Depuis plusieurs années la Marcophilie navale est présente au côté de l'Ecole navale pour le Grand Prix de l'Ecole navale. L'édition 2014 se déroulera du 29 mai au 1er Juin.





Ce mardi 22 avril en fin de matinée, à la résidence du Préfet maritime à Brest, l’amiral Jean-Pierre Labonne, Préfet maritime de l’Atlantique, le contre-amiral Philippe Hello, Commandant et Directeur de l’Ecole navale et Président de l’association Grand Prix Ecole Navale puis Henri Bacchini, vice-Président de le Fédération Française de Voile, ont présenté à la presse la 13e édition du Grand Prix de l’Ecole Navale qui s’ouvrira le 29 mai prochain.

Lors de cette conférence, à laquelle de très nombreux partenaires de l’épreuve ont également assisté, une vacation spéciale a été réalisée avec le quartier-maître Fabien Delahaye. Actuellement en course dans la Transat AG2R – La Mondiale, le jeune skipper, membre de l’équipe de France Militaire de Voile, a ainsi raconté son quotidien en mer, sa belle bagarre pour la première place, le choix de sa trajectoire très au sud mais aussi toute sa fierté d’être le parrain du Grand Prix.

Ils ont dit

Amiral Jean-Pierre Labonne : « Une nouvelle fois cette année, le Grand Prix de l’Ecole Navale offrira à tous un spectacle unique et de qualité. Près de 200 bateaux sont attendus dès le 29 mai sur les différents sites de course. Cela n’a rien d’étonnant puisque la voile est un sport prioritaire au sein de la Marine nationale qui s’implique tant dans le soutien de l’équipe de France militaire de Voile et de la course au large que dans l’organisation de ce Grand Prix. Ce dernier est une occasion unique pour tous les compétiteurs et les invités de découvrir le groupe des écoles du Poulmic, grande école de la mer, pôle d’excellence de la formation de la Marine nationale et gardienne de son savoir-faire maritime multiséculaire, mais aussi l’Ecole Navale, qui accueille de nouveau avec grand plaisir cette 13e édition. »






Contre-amiral Philippe Hello : « Le Grand prix de l’Ecole Navale, évènement référencé au sein de la voile sportive, traduit notre volonté de faire de l’Ecole navale un espacecroissant d’échanges et d’ouverture sur le monde maritime. De grands sportifs viennent de toute l’Europe et des équipages de renom sont inscrits. Nous mettons actuellement tout en œuvre pour faire de cette édition 2014 un succès. Les concurrents régateront sur quatre sites : Lanvéoc-Poulmic, Crozon-Morgat, Caramet-sur-Mer et Brest. Fidèles à nos habitudes, nous proposons des innovations parmi lesquelles le championnat d’Europe de la classe des J22 et l’arrivée des les rangs des Diam 24 et des J70. La voile radio commandée fêtera ses 50 ans lors du régate à l’Ecole Navale tandis que l’association AD Augura nous fera la joie et l’honneur de recevoir un équipage de blessés de la défense sur notre site. Du côté de Brest, il ne faudra pas manquer l’épreuve d’aviron en yole de mer, les voiliers de traditions ou les courses de Stand Up Paddle. Je remercie tous nos partenaires et souligne l’investissement de nos formidables et innombrables bénévoles militaires et civils sans qui rien ne serait possible. »








Henri Bacchini, vice Président de la Fédération Française de Voile : « Le Championnat de France Promotion Monotypes Habitables est, pour la FFVoile, une épreuve incontournable. Elle est aujourd’hui devenue « une classique » dans le calendrier de nos licenciés. Je remercie la Marine nationale qui est à l’initiative de cet évènement réputé par sa qualité d’accueil. Cette organisation nécessite un vrai savoir-faire. L’Ecole Navale y consacre des moyens importants. Aucune autre organisation, quelle que soit la pratique n’est en mesure de proposer des prestations de ce niveau. Sur l’eau, l’organisation est à l’image de la Marine : millimétrée. Le plan d’eau est magnifique, les conditions de vents et de courants sont variées. De quoi satisfaire nos régatiers les plus exigeants ! J’ajoute que la Fédération et la Marine nationale collaborent ensemble depuis de nombreuses années et que nous échanges ont toujours été constructifs pour le développement de notre sport. »

Quartier-maître Fabien Delahaye, parrain du Grand Prix de l’Ecole Navale :« C’est un grand honneur pour moi d’être le parrain du Grand Prix. Je l’ai couru plusieurs fois. Il est aujourd’hui un évènement référence dans notre sport et a toute sa place dans le calendrier fédéral. Il rassemble énormément de monde et des équipages de qualité. J’éprouve beaucoup de fierté à y associer mon nom mais aussi à faire partie de l’Equipe de France Militaire. »





Téléchargez dès à présent le dossier de presse du Grand Prix de l'Ecole Navale 2014 en cliquant ici.









http://media.rivacom.fr/event/gpen/pressbook/DP.pdf



22 avril 2014

Mission Corymbe escale à Lomé


Mission Corymbe escale à Lomé
Le Togo, l'UE et la piraterie




1er avril 2014 Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, participe mardi à Bruxelles à une réunion des ministres européens et africains consacrée à la paix et à la sécurité.

Mais c’est surtout de la piraterie maritime dont il sera question.

Les pays du Golfe de Guinée, y compris le Togo, sont la proie des pirates.






Contrairement à la Somalie, les navires et les équipages ne sont pas pris en otage en échange d’une rançon, les assaillants s’intéressent bien davantage à ce qu’il y a dans les soutes ; généralement du pétrole raffiné.

Ce phénomène a pris de l’ampleur depuis plusieurs années à tel point que les pays de la région se sont dotés d’une stratégie de lutte commune. L’Union européenne et les Etats-Unis fournissent une assistance technique et du renseignement.



Les collines d'Atakpamé


Le Togo a renforcé la surveillance de ses eaux territoriales. Deux vedettes patrouillent nuit et jour et deux supplémentaires ont été commandées à un chantier naval français.

En déplacement en Bretagne en novembre dernier, le président Faure Gnassingbé avait visité le Centre opérationnel de la Marine française (COM) situé à Brest. 



Atakpamé l'école normale supérieure

Implanté dans des locaux ultra-sécurisés dans les sous-sols de la préfecture maritime, le COM est un service discret et peu connu. Pourtant, du fond de son souterrain, il exerce une surveillance vigilante sur une vaste portion de l'océan atlantique. Le littoral français bien sûr, de la frontière espagnole au nord de la Bretagne, mais aussi les approches des côtes occidentales de l'Afrique. Le COM fournit régulièrement des informations à la Marine togolaise.





Outre la piraterie, le Togo doit aussi lutter contre le trafic de drogue et d’armes qui emprunte les routes maritimes d’Afrique de l’Ouest.

La réunion de Bruxelles devrait permettre d’harmoniser les stratégies afin de lutter plus efficacement contre ces menaces qui risquent de déstabiliser toute la région.




01/04/2014

Pétrel et Albatros aux Kerguelen

Mission PETREL aux Kerguelen





Escale à Crozet le 23/1/2014



Le projet en bref:

DIX COMMANDOS-120 KM EN 10 JOURS-ARCHIPEL DES KERGUELEN DU 1er AU 11 FEVRIER 2014



Le PA ALBATROS est à Port-aux-Français le 28/1/2014


-PARTIE MER:

Le GAM reliera la Réunion à l'Archipel sur l'Albatros, bâtiment de la marine nationale.




-PARTIE TERRE:

L'objectif est de franchir en dix jours maximum la grande terre de Kerguelen. Il s'agit après une dépose à Port-Couvreux de rejoindre le Val Travers, passer le mont de l'Iseran, le mont Marion Dufresnes et le Mont de Cabernay pour traverser de part en part le massif Galliéni et enfin rejoindre la presqu'île Jeanne d'Arc et son port, point de récupération du groupe.


Kerguelen 28/1/2014



En autonomie complète, le groupe parcourra 120 km environ. Chaque équipier aura donc un sac chargé entre 35 et 40 kg.






Vous retrouverez tous les détails de cette mission sur la page FACEBOOK de la mission Pétrel. Nous ne donnerons donc que quelques extraits.



Voilà enfin nous y sommes !




Étape 1: Port Couvreux-Mont de la solitude
Marchant dans les traces des premiers colons venues foulés cette île de la désolation, Port Couvreux nous a accueilli cordialement sous le soleil et le vent. Ne nous retenant pas beaucoup pour quelques adieux vers l'Albatros, nous avons bien progressé aujourd'hui pour atteindre notre cota de pierriers et de tourbe. Suffit pour aujourd'hui, l'heure du repos bien mérité sonne ou plutôt siffle. Le vent occupe pas mal l'espace.





Une soupe, un bon repas lyophilisé car l'eau ne manquera pas. Un dernier regard pour le soleil qui nous quitte jusqu'à demain et hop au lit tel le fakir sur des pointes, nous sur les pierres.


L’ALBATROS a jeté l’ancre devant Port Aux Français le 28 janvier 2014 à 8h00.
Initialement prévue, la visite du Commandant n’a pu se faire à cause d’un vent assez fort, nécessitant sa présence à bord. Seuls 13 passagers ont débarqué à partir de 8h30. Parmi ces permissionnaires se trouvaient 11 militaires du 2ème RPIMa, un officier de l’ALBATROS et l’agent philatélique du navire.


avec signature du Cne Hervieux


Le protocole de bio sécurité a été respecté par les débarquants.
Ils ont été accueillis sur le quai par le Disker et l’équipe médicale. Après un café servi à Totoche les parachutistes ont été pris en charge par l’équipe médicale, pour une visite de la base.

Le Capitaine HERVIEUX a été reçu à la résidence en présence de deux agents de la réserve naturelle. Le Capitaine nous a présenté un diaporama sur le raid Pétrel et nous avons pu à la suite de son intervention, échanger sur cette marche. Des consignes et des conseils, concernant la sécurité, la réserve naturelle, le patrimoine ont pu être ainsi donnés. Comme convenu les militaires ont récupéré le matériel de pêche à l’Apport.


avec signature du Cne Hervieux

La matinée s’est terminée par un pot de l’amitié, préparé par la cuisine et servi à la résidence. À l’issue et dans une ambiance détendue, une photo de groupe devant la résidence a été réalisée.

Le Capitaine HERVIEUX et l’ensemble des permissionnaires nous ont remerciés pour l’accueil et ont promis de repasser nous voir à la fin de leur raid.

Les rotations zodiac ont débuté à 11h15 et le navire a alors appareillé pour sa destination suivante à 12h00.



Ligne d’arrivée !
Etape 9 Anse du Volage- Port Jeanne D’Arc
9 jours plus tard, nous y sommes. Tourmentés sur les 12 derniers kilomètres de l’étape, c’est sous un vent violent d’Ouest que nous franchissons les derniers mètres qui nous amènent à Port Jeanne D’Arc. La dépression nous a rattrapée cette nuit et nous a harcelée jusqu’aux baraques de PJDA. C’est au chaud, que nous vous envoyons l’un des derniers souvenirs de notre expédition. L’Albatros envoi déjà ses zodiacs pour nous récupérer. Un dernier regard vers la côte et ça y est nous abandonnons déjà cette terre inhospitalière qui nous a accueillie pourtant pendant cette magnifique traversée.





Mission Jeanne d'Arc au Bénin

Mission Jeanne d'Arc au Bénin
Escale à Cotonou









https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=1o0tlSc_kHs#t=25


HPS Editions Cotonou Emile Hazoumé Lionel Hazoumé


Le port de Cotonou a accueilli du 29 mars au 1er avril 2014 la frégate Légère Furtive « LA FAYETTE ».



Arrivée dans le port de Cotonou de la FLF « LA FAYETTE » le 29 mars 2014 (MDD Cotonou).

Cette escale, résolument orientée autour d’échanges entre jeunes officiers élèves béninois de toutes armes et jeunes officiers de marine français et étrangers (dont deux élèves béninois), embarqués à bord de ce bâtiment dans le cadre de sa mission du Groupe Ecole d’Application des Officiers de Marine (GEAOM), fut une réussite.



L’attaché de défense et le commandant de la frégate "La Fayette" avec quatre officiers élèves béninois

Une centaine d’officiers élèves de l’école de formation initiale de Toffo, du centre de préparation à l’Ecole de Guerre et de l’école d’état-major purent visiter le bâtiment ; cela permit à chacun d’échanger ses expériences respectives avec les officiers élèves embarqués à bord.
Jeunes officiers élèves béninois (MDD Cotonou)

Sur invitation du Capitaine de Vaisseau Serge BORDARIER, commandant la FLF « LA FAYETTE », un cocktail a réuni bon nombre d’Ambassadeurs en poste à Cotonou, des autorités militaires béninoises, des délégations d’élèves officiers de chaque école militaire béninoise, des volontaires internationaux et des représentants de la société civile.
Son Excellence Madame Aline KUSTER-MENAGER, Ambassadrice de France, le Capitaine de Vaisseau Serge BORDARIER, commandant la FLF « LA FAYETTE » et le Colonel Christian DEUWEL, Attaché de défense (MDD Cotonou)

La présence remarquée de Miss Bénin et de ses dauphines fut grandement appréciée.


Le Contre-amiral Denis Hounsou GBESSEMEHLAN, chef d’Etat-major Général des Forces Armées Béninoises, et le Colonel Christian DEUWEL, attaché de défense, en compagnie de Miss Bénin et ses dauphines (MDD Cotonou)

Tandis que certains membres de l’équipage partaient à la découverte de Ganvié ou de Ouidah, d’autres participaient à une action civilo-militaire à l’institut médico-éducatif pour enfants handicapés « Saint François d’Assise ». Treize marins se sont investis dans des travaux de réfection des locaux du nouveau centre d’accueil de jour. Un spectacle de chants et de danses vint remercier les participants. 



Cette escale fut également mise à profit pour mener une action de coopération opérationnelle avec la marine béninoise. L’expertise de l’équipage du « LA FAYETTE » a profité aux Forces Navales Béninoises dans le domaine de la plongée sous-marine, des techniques d’abordage et d’investigation de navires. Ces instructions ont permis de préparer l’exercice NEMO 14.2 qui devait se dérouler dès l’appareillage de la frégate


Sources 

Ambassade de France à Cotonou

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...