09 février 2014

La Marine en Algérie : ALGER le vieil alger

La Marine en Algérie :
BAN Alger Maison Blanche
Unité Marine Alger


e


La grande poste d'Alger
Si les pierres pouvaient parler...
C'est pas tous les jours Noël… je vais ouvrir mes soutes de cartes postales d'Algérie pour illustrer les propos sur la BAN Alger Maison Blanche et l'Unité Marine.

Le film de Julien Duvivier se déroule dans la casbah d'Alger. 
Les principaux acteurs en sont Jean Gabin, Mireille Balin


La Consulaire Brest
photo JM Bergougniou
Nous commencerons par des vues du vieil Alger. Les cartes postales ont été réalisées à partir de gravures faites dans les premiers mois de la conquête.







Nos relations avec l'Algérie sont anciennes et tumultueuses en témoigne la Consulaire dans l'arsenal de Brest.


Le nom français, ALGER, tire son origine des premières transcriptions de EL DJAZAIR par les navigateurs Catalan, pisans et génois qui commerçaient avec le pays. Les plus anciens documents cartogra-phiques connus, sur lesquels figure une transcription d’EL DJAZAIR sont : Une carte du 13e siècle conservée à Gènes, et une carte pisane de la bibliothèque Nationale de Paris datant des années 1300. 

Ces deux cartes portent deux dénominations différentes : ALGUER (forme catalane) et ALGEZIRA. C’est dès le 14e siècle que l’on trouve à partir des documents de la même provenance la forme actuelle d’Alger que l’on prononçait d’ailleurs ALDJÈRE. Ce nom figure déjà sur la célèbre carte catalane, dite de Charles X en 1375. [ D’après René Léspes – revue Africaine n°67 – 1926.


Le port se creusait entre les îlots d’où El Djazaïr (devenu Alger) tira son nom. Sur les plus important, une grosse tour ronde, munie d’un fanal, occupait la place de l’ancien Penon. « Cette épine plantée au coeur des Algériens », d’où Kheir-ed-Dine eut tant de peine à chasser les Espagnols en 1529. Bâties sur des rochers à pic contre lesquels déferlait les vagues, les mosquées trempaient leurs pieds dans l’eau. Puis, en forme de voile de perroquet s’amincissant par le haut, les maisons s’étageaient les unes au-dessus des autres, toutes cubiques, comme les loges d’un amphithéatre, et par-dessus leur masse immaculée, au sommet de la voie, s’élevait l’ensemble de murs d’édifices qu’on nomme la Citadelle, ou Kasbah, et qui ont pris la couleur modérée d’un gateau de miel.




L’Etat algérien plus connu sous l’appelation« Régence Turque » fut , dans les faits, dirigé pendant trois siècles par les janissaires, milice turque installée à Alger après l’arrivée des frères Barberousse. La réalité du pouvoir était détenue par cette corporation qu’on appelait « l’odjak » ou Taïfa et qui a « enfanté » presque tous les Beyler Beys,les Aghas et les Deys jusqu’à l’occupation de l’Algérie par la France



La population d’Alger se composait d’habitants d’origine berbère et d’Arabes venus de l’Orient avec les grandes tribus des Béni Hilal au 11èm siècle et Béni-Soleim au 12èm siècle. A cela s’ajoutent les maures, c’est à dire les réfugiés andalous chassés d’Espagne aprés la reconquête chrétienne.










TAD ALGER-NAVAL 10-10-39 sur enveloppe du cabinet du Gouverneur général



TAD POSTE NAVALE muet 20-1-1961


L'expéditeur est à l'Amirauté d'Alger





















“Renforts pour l’Algérie”.


Afin d’intensifier les opérations de pacification en Algérie, les différentes armées se renforcent en personnel et en matériel.
Tout d’abord, les soldats de la 7e Division mécanique rapide embarquent à Marseille. Matériels de transport (camions GMC et Dodge) et matériels de combat (Engins blindés de reconnaissance) sont également chargés sur un cargo. A Alger, les unités sont accueillies par Robert Lacoste, ministre résident, et Jacques Chevallier, maire de la ville.


http://www.ecpad.fr/magazine-des-armees-n101





Le nom Dar El Beïda vient de l'arabe « dar : دار » (maison) et « bayda'u : بَيْضاءُ » (blanche) que la francisation traduit en « Maison blanche » et l'hispanisation en « Casa blanca » à l'instar de la grande ville marocaine homonyme par son nom arabe.





Guides Bleus 1955 

À 19 km d'Alger, commune de 3 250 hab à proximité de l'aéroport d'Alger
L'aéroport de Maison-Blanche (Alger) créé en 1924 pour les activités de l'armée de l'air et de l'Aéro- Club d'Alger, commença à se développer en 1940, mais surtout en 1942. Il est maintenant du type A et s'étend sur une superficie de 415 hectares ; lorsque les aménagements prévus seront terminés, il atteindra une superficie totale de 1150 hectares.










Il comprend une piste est-ouest de 2420 mètres, une piste nord - sud-ouest de 1450 mètres avec balise de nuit et de brume ; aérogare (Buffet -- restaurant), hangars, tour de contrôle, radiophares circulaires et d'alignement, etc.




Les résultats du trafic le placent en tête des aérodromes nord-africains, à la deuxième place des aérodromes métropolitains après Paris et à la quatrième place des aérodromes occidentaux après Londres, Paris et Bruxelles.











Permis de circuler dans le port d'Alger pour un canot à rames 18 novembre 1940








TOUR DE CONTRÔLE MAISON BLANCHE (ATTENTAT AU PLASTIC)

Près d'un mois après la signature des accords d'Evian, attentat de l'OAS contre la tour de contrôle de l'aéroport d'Alger, à Maison Blanche.


http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/CAF94073301/tour-de-controle-maison-blanche-attentat-au-plastic.fr.html


sources  :


http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichecitoyennete.php?idLang=fr&idCitoyen=38


INA


ECPAD


DECREUS

http://www.anciens-cols-bleus.net/t18163p30-alger-maison-blanche

Jacques MOULIN


M. Doucelin et autres


http://avions-de-la-guerre-d-algerie.over-blog.com/article-27275989.html

La Marine en Algérie : BAN ARZEW

La Marine en Algérie  

BAN ARZEW CIOA et école des nageurs de combat



Arzew était le port de l'ancienne ville antique "Portus Magnus" fondée par les Romains dans l'Antiquité et qui s'étendait de l'actuelle Arzew jusqu'à Bethioua en passant par Ain-el-Bia.

Quand Arzew fut occupée par les Français le 4 juillet 1833, ils appelèrent la ville antique le Vieil Arzeu, puis Saint-Leu lorsque le centre de population se forma à l'ouest près des ruines de la cité romaine, à partir de 1846.
Ue ordonnance du 12 août 1845 décide qu’il serait créé à Arzew un centre de population de 200 familles



La base navale d'ARZEW est crée en avril 1939. La Flottile HB1 est équipée de Latécoère 298.



Les éléments présents à Arzew sont envoyés à ALEP en Syrie. 
Sous les ordres du LV Cassé, équipée de Dewoitine 520, elle participera dans les rangs de l'armée de Vichy aux combats de la guerre Franco-anglaise. 






La flottile est reconstituée le 12-12-1942 Nommée 4S1 elle devient rapidement 4S sous les ordres du LV Baron. D'abord équipée de LAT 298, elle est ensuite équipée de Walrus amphibie.


Son rôle est de surveiller le détroit de Gibraltar et d'assurer la sécurité le long des côtes algériennes.

Elle fournira matériel et personnel à la création de la 2S à Saint-Mandrier le 1er novembre 1944




Durant la Seconde Guerre mondiale, la marine alliée débarqua à Arzew en novembre 1942 au cours de l'opération Torch, s'ensuivit la bataille d'Arzew face aux troupes vichystes.


http://www.texasmilitaryforcesmuseum.org/ang111p6.htm

Fichier:Inhabitants of Arzeu.jpg
la population d'Arzew à la rencontre des troupes américaines
C'est à ARZEW que naît l'école des nageurs de combat ENC à compter du 1er janvier 1952. 
Inspirée des nageurs de combat italiens de La Spezia, les premiers membres  marins ou non, après des formations en Italie, en Angleterre et aux Etats-Unis, sont devenus les spécialistes de ces techniques si particulières.


Le CIOA d'Arzew (Centre d’Intervention par Opérations Amphibies sera le lieu du Centre d'Instruction à la Pacification et à la Contre-Guérilla (CIPCG) de Marcel Bigeard, créé en 1957), commandé par André Patou, est choisi comme base d'entraînement pour cette nouvelle unité amphibie






Il faut préciser qu'en plus du centre d'instruction des opérations amphibies (CIOA), Arzew accueillait également la base arrière de la demi-brigade de fusiliers marins (DBFM).




La baie abritait, LCT BDC EDIC CTM et offrait aux unités les moyens de s'exercer au débarquement.






Cachet hexagonal CIAO Marine en date du 5 juin 1961




Le phare

La décision de créer le CIOA est prise en 1948 suite à l'abandon de la base par l'aéronavale qui abandonne ses hydravions et laisse libre les bâtiments. La Légion est présente au fort du nord avec son centre de convalescence.





l'entrée de la base
Enfin cette information trouvée dans la liste des métiers pratiqués à Arzew (http://www.arzew.fr/)  qui ne manquera pas de réveiller de vieux souvenirs parfois cuisants pour certains ...
LE REPOS DU GUERRIER
Après avoir passé en revue tous les secteurs actifs de la cité, il ne faudrait pas oublier pour finir en beauté.......je me demande si c’est bien raisonnable, mais après tout ne s’agit-il pas du plus vieux métier du monde !!!
Situé avenue de la Libération, face aux remparts, une entreprise de plaisirs charnels, qui avait échappé à la vindicte de Marthe Richard, et avec la jolie enseigne du “Perroquet Vert” offrait ses services aux citoyens en mal de câlins.
Etablissement discret, indispensable au défoulement de la gent masculine et tout particulièrement des nombreux militaires en garnison à Arzew, il participait à sa façon à l’équilibre social de la ville.
La vierge et l'entrée du fort du nord
sources

http://www.arzew.fr/


http://www.anciens-cols-bleus.net


http://commandohubert.free.fr/CHnaissance.htm



Coup de foudre sur le Corcovado Rio de Janeiro Brésil Brasil christ

Coup de foudre sur le Corcovado Escale à rio PH Jeanne d'Arc



La statue du Christ aux bras ouverts qui surplombe Rio de Janeiro, la principale attraction touristique du Brésil, a été touchée par la foudre lors d'un violent orage jeudi soir et a perdu une partie d'un doigt.


Ouest-France O Globo

Le père Osmar Raposo, responsable du sanctuaire qui est aussi l'une des sept merveilles du monde moderne, a indiqué vendredi que la statue haute de 38 mètres, perchée au sommet du mont Corcovado à 710 mètres au-dessus des célèbres plages de Rio, sera restaurée début février, selon le site G1 de Globo.






En parlant du monument aux morts de la ville d'Alger, monument où les marins avaient été oubliés, j'ai évoqué le sculpteur Paul Landowski

Son oeuvre la plus connue est certainement le Christ Rédempteur qui domine du haut de ses 710 mètres la baie de Rio de Janeiro au sommet du Corcovado (le bossu en portugais).





Inaugurée en 1931, la statue du Christ Rédempteur, haute de 38 mètres, est l'un des endroits touristiques les plus fréquentés de Rio avec 600 000 visiteurs par an.





 Au pied de la statue, le pic offre une vue panoramique sur le centre-ville, avec notamment le Pain de Sucre, le lac Rodrigo de Freitas, les plages de Copacabana et Ipanema, ainsi que plusieurs favelas de la ville. 





Universellement connue et admirée, la statue du Christ du Corcovado s’inscrit dans le projet de temple que poursuit Landowski toute sa vie. Il la réalise isolée à la demande de Heitor da Silva, l’ingénieur brésilien qui consacra toute sa vie à la réalisation de ce projet grandiose (30 mètres). Il fabrique dans ses ateliers de Boulogne une maquette en plâtre de 4 mètres de haut, et sculpte la tête (3,75 mètres) et les mains (3,20 mètres). 



Il avait également prévu des bas-reliefs représentant certains épisodes de la vie du Christ afin de les placer sur la base de la statue et dans la chapelle intérieure. La maquette fut agrandie et recouverte de plaques de stéatite posées sur de longues bandes d’étoffe, cousues par les dames de la société brésilienne. La structure interne en béton armé de cette statue fut conçue par Albert Caquot (1881-1976), l’un des plus grands ingénieurs français du 20e siècle.



Paul Landowski naît à Paris le 1 juin 1875. Il effectue ses études secondaires au collège Rollin. Elles lui donnent l’occasion de se donner une large culture littéraire. Il découvre les auteurs qui ne cesseront d’être ses références héroïques, Eschyle, Shakespeare, Hugo, mais aussi Plutarque, Longus, l’autre visage, fantaisiste et sensuel, de l’antiquité, et encore Flaubert, qui incarnera dans son panthéon personnel l’acharnement au travail qui constitue à ses yeux la morale de l’artiste. Il excelle en philosophie. Il projette d’écrire des drames en vers. En hypokhâgne, en 1892, il rencontre Henri Barbusse, dont il restera l’ami et dont il partagera, sinon l’engagement politique, du moins l’humanisme militant. Il dessine aussi, sans aucun doute, de plus en plus à mesure que sa vocation se précise. C’est chose faite en 1893, quand il entre à l’Académie Jullian et suit les cours de Jules Lefebvre, peintre savant et professeur exigeant auquel Paul devra peut-être en partie sa maîtrise particulière des portraits et des nus. Parallèlement, chargé par le professeur Faraboeuf de dessiner les planches anatomiques qu’il utilise pour son cours à l’École de médecine, il assiste quotidiennement aux dissections.


Ces études n’absorbent pourtant toute l’énergie de ce jeune homme fasciné par la puissance de la vie. C’est à la boxe qu’il voue l’intérêt passionné qui se coulera plus tard dans le bronze, avec Le pugiliste ou boxeur tombé. Il entre en 1895 à l’École des beaux-arts, dont il sera l’élève jusqu’en 1900, avec le sculpteur Barrias pour maître. Les honneurs débutent tôt pour Landowski.



En 1900, un David combattant lui vaut le Premier Grand Prix de Rome de sculpture et quatre années italiennes à la villa Médicis, qui le confirment dans son option classicisante. Dans cette œuvre d’un jeune homme de vingt cinq ans se trouvent déjà des traits qui jalonneront l’œuvre sculpté : l’image du héros où s’exprime la légende des siècles, ici imprégnée de la tendresse qu’inspire la fragilité apparente de la jeunesse et proche d’Aymeri de Narbonne de la Légende des siècles, « David frondeur dans tous les sens du mot » écrit Jules Romains, « et qui apparaît déjà comme un défi de jeunesse ».




Puis c’est la guerre. Landowski en revient et témoigne à sa façon : une longue suite de monuments aux morts dont la sobriété écarte toute grandiloquence. Dans l’Aisne, sur la butte de Chalmont, il taille dans le granit huit géants hauts de 8 mètres, Les Fantômes , qui se redressent de la plaine mortifère. Jalons de l’Histoire aussi que le Monument aux morts érigé à Alger et celui de La Victoire, à Casablanca, les trois allégories en pierre pour le palais Piratini à Porto Alegre, au Brésil, dont la réussite lui vaudra, vingt ans plus tard, la commande du Christ de Rio de Janeiro, Les artistes dont le nom s’est perdu pour le Panthéon, à Paris.



Après la statue de Sun Yat-Sen pour son mausolée des Monts pourpres près de Nankin qu’il avait sculptée en 1928 à la demande du comité exécutif du Kouo-Min-Tang, il sculpte, à la demande du Brésil et de Silva Costa, auteur de la structure architecturale, le Christ rédempteur, qui est sans doute son œuvre la plus célèbre. Il occupe des fonctions officielles : nommé directeur de l’Académie de France à Rome en 1933, puis directeur de l’Ecole des Beaux-Arts en 1937 , il y institue l’enseignement simultané des trois arts, mesure qui répond aux besoins contemporains d’une sculpture monumentale.





En 1941, il participe à un voyage en Allemagne qui lui vaudra, en 1944, de comparaître devant la commission d’épuration de la Société des artistes français. La commission établira que ce voyage avait pour but d’obtenir la libération d’élèves de l’École des beaux-arts prisonniers et sa culpabilité ne sera pas retenue.


A noter que Rio de Janeiro a perdu le I de Janeiro

Sculpture testament, un Michel-Ange, haut de trois mètres, incarne tout son rêve de lutte avec la matière Il meurt dans sa maison de Boulogne-Billancourt le 31 mars 1961, à l’âge de quatre-vingt cinq ans.







PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...