01 décembre 2012

EML SAKALA M314 chasse aux mines OTAN 2012

EML SAKALA M314 Chasse aux mines en Manche OTAN NATO





Le chasseur de Mine SAKALA est un chasseur de mine estonien. De la classe SANDOWN, il a été lancé en Grande-Bretagne sous le nom de HMS INVERNESS (M102). 




Construit au chantier Vosper Thornycroft, il est lancé le 27 février 1990. Il est désarmé en 2005 puis vendu à l'Estonie en 2006 et livré en 2008

Il porte le nom d'une ancienne province de l'Estonie.
















La conscription existe toujours, les appelés effectuent 11 mois de service.













La mitrailleuse MG3 est la version modernisée de la MG42 par Rheinmetall et chambrée en 7,62 OTAN.

La Maschinengewehr 42 allemande, plus connue sous son code de nomenclature MG42, est considérée comme l'une des meilleures mitrailleuses de la Seconde Guerre mondiale. Les premières armes arrivèrent dans les unités au cours de l'année 1942. Elle fut largement utilisée par l'infanterie de la Wehrmacht pendant la deuxième moitié de la Seconde Guerre mondiale et ses dérivés modernes comme la MG3, la M53 ou la MG42/59, chambrés en 7,62 OTAN, sont encore en service dans de nombreux pays.






Passerelle




Canon affut double ZU-23-2

Le canon ZU-23-2 aussi connu sous le nom de Serguey est un canon de 23 mm jumelé contre avions. ZU sont les initiales de Zenitnaya Ustanovska (Зенитная Установка)

Après le tir d'une centaine de munitions, le canon devient trop chaud et doit être remplacé par un canon de rechange . Chaque arme était fourni avec 2 canons de remplacement.



Sakala Plage avant


La passerelle



La Browning M2 est une mitrailleuse lourde chambrée en 12,7 x 99 mm, une munition également connue sous le nom de .50 BMG. La conception de la M2 remonte à la fin de la Première Guerre mondiale. Elle est le fruit du travail de John Moses Browning et montre une longévité peu commune. Elle connaît un grand nombre de désignation et constitue la principale arme chambrant la puissante munition de 12,7mm qui est un standard de l’OTAN. Tout au long de sa carrière, elle a connu l'épreuve du feu à de nombreuses reprises, notamment lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle est encore en activité de nos jours dans de nombreuses armées.







Mat et antennes


Mine d'exercice



La version 5000 V2 est un sonar latéral mono-fréquence (455KHz) qui génère 5 faisceaux, dédié aux applications hydrographiques, militaires et commerciales nécessitant des images à haute résolution des fonds marins et de tout élément remarquable. Les opérations sont désormais possibles à des vitesses de 10 nœuds, tout en conservant une couverture d'acquisition de 300 mètres de large.


Il s’agit d’un système très robuste (70kg dans l’air), pour une immersion maximale de 300m en standard et une fauchée maximale en acquisition de 300m.


Seafox


En 2010 le groupe allemand annonçait que son usine de Brême allait bientôt livrer son 2000ème SeaFox. 



Ce robot sous-marin, du type Remote Operated Vehicle (ROV), est destiné à la marine allemande, qui l'utilise sur ses chasseurs de mines. 

Développé à la fin des années 90, ce système, qui vise à identifier et neutraliser des mines à distance de sécurité pour les navires et équipages, a évolué avec le temps. Actuellement, Atlas Electronik propose deux types d'engins : le SeaFox I (Intelligence) réutilisable et destiné à l'identification de mines, et le SeaFox C (Combat), un ROV consommable doté d'une ogive intégrée et se faisant exploser avec la mine. 

Une troisième version, dédiée à l'entrainement, est également commercialisée. En plus de la marine allemande, ce système a été retenu par la Belgique, l'Estonie, les Etats-Unis, la Finlande, la Grande-Bretagne, le Japon, les Pays-Bas et la Suède. Actuellement, l'usine de Brême produit une dizaine de SeaFox par semaine. Certains pays le fabriquent localement sous licence. 

On notera que le SeaFox fait partie de l'Integrated Mine Countermeasures System (IMCMS), système de guerre des mines développé par Atlas et intégrant différents senseurs, comme des sonars, ainsi que des ROV et des drones de surface ou sous-marins.








La version 5000 V2 est un sonar latéral mono-fréquence (455KHz) qui génère 5 faisceaux, dédié aux applications hydrographiques, militaires et commerciales nécessitant des images à haute résolution des fonds marins et de tout élément remarquable. Les opérations sont désormais possibles à des vitesses de 10 nœuds, tout en conservant une couverture d'acquisition de 300 mètres de large.
Il s’agit d’un système très robuste (70kg dans l’air), pour une immersion maximale de 300m en standard et une fauchée maximale en acquisition de 300m.




Et bien entendu OSKAP en cyrillique ce qui donne OSCAR


toutes les photos JM Bergougniou

Escale à Saint-Malo pour le Groupe OTAN de chasse aux Mines

La guerre des mines reprend au large



Six chasseurs de mines sont intervenus à quelques miles nautiques de nos côtes, au large de la baie de Somme, entre Le Tréport et Cayeux. Leur mission? Rechercher et détruire «des engins explosifs historiques».

Le Godetia, le Sakala et le Narcis sous les remparts de saint-Malo (photo JMB)













Ces engins sont le plus souvent des mines allemandes, parfois aussi des bombes anglaises de 500 ou 1000 livres: des armes qui datent de la Seconde Guerre mondiale, mais qui représentent toujours une menace pour les usagers de la mer. «Nous n'avons pas de statistiques, mais il arrive régulièrement que des pêcheurs en remontent dans leurs filets », explique le lieutenant de vaisseau Alexis Edme, chargé de communication à la préfecture maritime. Qui poursuit: «Il y avait des mines par centaines, voire par milliers. En fait, on n'a qu'une vague idée de ce qu'il y a eu.»

Le Godetia (photo JMB)




Cette opération de déminage est menée par les forces de l'Otan, plus précisément son « groupe permanent de guerre des mines», qui fait escale à Saint-Malo aujourd'hui. 

Placé sous le commandement du capitaine de frégate belge Yvo Jaenen et son état-major, embarqué à bord du Godetia - un bâtiment de soutien de la marine belge -ce groupe était composé de quatre chasseurs de mines: le Narcis (belge), le Fulda (allemand), le Sakala(estonien), le Willemstad (néerlandais). 
Seulement deux de ces bâtiments escalent à Saint-Malo accompagnés du bâtiment base GODETIA




«Chaque navire se verra attribuer une "boîte", ou zone, qu'il quadrillera pour rechercher, voire détruire, le cas échéant, des engins explosifs historiques», précise l'officier. Grâce à leur sonar, ils tenteront de repérer et localiser leur cible. Puis, enverront un robot sous-marin ou une équipe de plongeurs-démineurs pour préparer la bombe et la faire sauter. Il faut près de 900kg d'explosifs pour détruire une mine d'une tonne. Ils essaient donc de placer celle-ci «entre deux eaux pour limiter l'onde de choc» et les conséquences sur l'environnement. Le périmètre de sécurité est généralement de 1500 mètres mais peut être étendu jusqu'à 3 kilomètres, si nécessaire. L'information doit être relayée auprès des professionnels par les Affaires maritimes. Sur place, l'alerte est également donnée par radio. Et un système de police des eaux est mis en place.


Le SAKALA (Estonie) (photo JMB)

Avec cette opération, qu'elles avaient déjà menée dans le secteur il y a quelques années, les forces navales de l'OTAN réalisent un exercice grandeur nature. Mais elles participent en même temps à «l'effort d'assainissement des fonds marins et de sécurisation des activités maritimes, fourni tout au long de l'année» par les unités spécialisées de la Marine nationale: chasseurs de mine, basés à Brest et Toulon, et plongeurs-démineurs, dont l'un des trois groupes se trouve à Cherbourg. 




Le NARCIS (Belgique) (photo JMB)


Ils traitent en priorité les zones de pêche et les accès aux grands ports, civils et militaires. Ils interviennent aussi sur l'estran, où les découvertes de munitions ne sont pas rares. Mais le travail est continuel, d'autant que les engins, y compris les mines malgré leur poids, bougent, changent de position. D'où l'intérêt d'inspecter un secteur plusieurs fois.

En moyenne, estime le lieutenant de vaisseau Alexis Edme, 20 tonnes d'engins explosifs sont détruits chaque année en Manche et mer du Nord: une zone particulièrement riche en ce domaine.

Sources : 


XAVIER TOGNI Le courrier Picard


30 novembre 2012

Humour dans le Carré par Donec

Humour dans le Carré par Donec



Bonjour à tous,
Donec souffre de ne pas avoir atteint le sommet de la hiérarchie et imagine mille stratagèmes pour y parvenir. Pendant ce temps, les amiraux ont une vue réaliste de la situation financière.
A la semaine prochaine
Donec



RPC TAUNOA

RPC TAUNOA







Du nom d'un village de Polynésie française (Ile de la Société). Construit aux chantiers SOCARENAM, mis en service le 9 mars 1996. Basé à Brest. Ce RPC12 Brestois s'appelle Taunoa, alors que la règle est d'attribuer des noms locaux, car à l'origine, il était prévu, avant la fermeture de Mururoa d'affecter un RPC12 à Papeete. Maroa et Manini étant réaffecté en Polynésie, ce n'était plus nécessaire. Le Taunoa conservera tout de même son nom.































photos JM Bergougniou

Lisez Cols Bleus

Le numéro 3003 de Cols Bleus est sorti
vous pouvez le lire en cliquant sur le lien ci-dessous




SIRPA Marine Nationale semaine du 22 au 29 novembre 2012


Semaine du 22 au 29 novembre 2012




Opération Atalante (lutte contre la piraterie)
 La frégate Dupleix a apporté son aide à un boutre yéménite
Dans la nuit du 21 au 22 novembre, le Dupleix, dans le cadre de l’opération Atalante, a porté assistance à un boutre en avarie moteur.

 Premiers entraînements à bord de la FREMM Aquitaine
Après sa prise en charge par la Marine nationale le 23 novembre 2012, le programme s’intensifie pour la FREMM Aquitaine. Une mise en condition d’opérationnelle de 3 semaines pendant lesquelles la FREMM et son équipage vont enchaîner les entraînements : homme à la mer, exercice de sécurité, hélitreuillage, exercice de lutte anti-sous-marine, le tout sous le regard vigilant des entraîneurs de la force d’Action navale.
La Marine a réceptionné la FREMM Aquitaine
Le 23 novembre 2012, le chef d’état-major de la Marine nationale a accepté de prendre en charge la frégate Aquitaine, tête de série du programme des frégates multimissions (FREMM).




 Un détachement aéronautique britannique à bord de la frégate Surcouf 
Un détachement aéronautique britannique de douze personnes est actuellement à bord de la frégate légère furtive Surcouf avec son hélicoptère Lynx. Retrouvez les vidéos de certains membres de l'équipage sur la page Facebook de la Marine nationale.
 Un quatrième engin de débarquement amphibie rapide pour la Marine nationale
Le 26 novembre 2012, le quatrième engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) a été remis à la Flottille amphibie basée à Toulon.


 Remise du prix du chef d’état-major de la marine aux Assises de la mer
Le 20 novembre 2012, à Biarritz, le sénateur André Trillard a reçu le prix du chef d’état-major de la Marine.



Le n° 3003 de Cols Bleus est paru 
Dans le magazine du 1er décembre 2012, vous retrouverez un dossier complet sur les 40 ans de permanence de la dissuasion nucléaire et la participation permanente de la Marine à cette posture, mais aussi toute l'actualité de la Marine.


Conférence-débat «les Mardis de la Mer»
Mardi 4 décembre à 17h30, conférence sur « Les nouveaux métiers de la mer : grands fonds » à l'institut catholique de Paris.

Journées d’entraide de la Marine
Du vendredi 30 novembre au dimanche 2 décembre, à Paris, Cherbourg, Brest et Toulon, auront lieu les journées d’entraide de la Marine organisées par l’Association pour le développement des œuvres sociales de la Marine (ADOSM). Demandez le programme ! 

Sète
L'aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet sera ouvert au public samedi 1er et dimanche 2 décembre de 14h à 17h
 Nantes
Amarré au quai Wilson, le Remorqueur de Haute Mer (RHM) Malabar sera ouvert au public samedi 1er et le dimanche 2 décembre de 10h à 12h et de 14h à 17h.

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...