Le BAP Jules Verne aux TAAF AMSTERDAM juillet 1983
Le BAP Jules Verne n'est venu qu'une fois aux Terres Australes en 1983 pour une évacuation sanitaire sur l'Ile d'Amsterdam. Il s'agissait d'évacuer le médecin...
Sur chacun des quatre districts est installé un petit hôpital bien équipé (appareils de radiographie, pharmacie, télétransmission....). Un médecin est affecté sur Crozet, Amsterdam et Terre Adélie. Kerguelen, du fait du nombre d’hivernants, dispose soit d’un deuxième médecin soit d’un personnel infirmier.
Crozet l'hôpital photo JM Bergougniou
L'hôpital Saint-Yves Amsterdam Photo JM Bergougnio |
Chaque année, les médecins soignent nombre de pathologies peu graves des hivernants, ils interviennent aussi quelquefois au profit des marins des bateaux en pêche dans la Zone économique exclusive, souvent pour de petites blessures. Bien entendu dans les cas plus graves, passé les premiers gestes de secours et de diagnostic, l’évacuation s’impose. Celle-ci ne peut être menée que par la mer avec des délais qui ne peuvent être guère inférieurs à six jours.
1983 - Après une escale à Port Victoria (11 au 15 janvier), le Jules Verne est de retour de sa mission Croix du Sud le 20 janvier, il stationne à Djibouti jusqu'au 20 avril, puis effectue un petit carénage à Mombasa (26 avril au 5 mai) qui se poursuit à Mayotte (8 au 26 mai).
Le BAP Jules Verne est à quai sur ce billet de 10 000 francs djiboutien |
L'évolution de situation dans le nord de l'océan Indien permet de rééquilibrer l'activité de soutien entre le nord et le sud de la zone. Le 30 mai, le Jules Verne s'amarre au poste 7 de Port-des-Galets pour une période de 2 mois et demi de soutien à La Réunion, où il n'était pas venu depuis maintenant 3 ans.
Le dimanche 3 juillet, une évacuation sanitaire depuis l'île d'Amsterdam, située à près de 1600 nautiques de La Réunion, contraint le bâtiment à appareiller en urgence le lendemain, en ayant laissé à terre une partie de l'équipage du soutien pour continuer les travaux en cours. Mission accomplie, il revient neuf jours plus tard.
Souvenir de marin
Jules Verne - campagne 83/84 - Evacuation sanitaire aux Terres Australes du médecin de l'ile d'Amsterdam avec une triple fracture ouverte de la cheville Nous étions en escale à la Réunion, rapatriement du personnel sur le bord par message de la radio locale et par des patrouilles de gendarmes. Nous sommes partis avec seulement 2/3 de l'équipage.
Le Bâtiment atelier Polyvalent
Il a pour mission principale le soutien opérationnel d'une force aéronavale et/ou amphibie engagée dans une opération de projection; il s'agit d'accompagner une force navale et d'en assurer à la mer ou dans un point d'appui à proximité du théâtre des opérations, le soutien technique ( maintenance, assistance en cas d'avarie de combat ) ainsi que le ravitaillement en pièces de rechange et en munitions.
Il possède donc une organisation spécifique qui répond à ces exigences et qui associe aux services traditionnels nécessaires à la mise en oeuvre d'un bâtiment de cette importance ( 135 personnes réparties en 6 services ) un groupement soutien qui rassemble toutes les capacités techniques à mettre au service de la force à soutenir ( 132 personnes réparties en 3 services et 11 ateliers ).
A l'heure où la mobilité opérationnelle est plus que jamais d'actualité, le Jules Verne est capable d'apporter une très importante capacité de soutien mobile, qui fait de lui un élément essentiel de l'endurance d'une force navale sur un théâtre d'opération maritime.
Capacités de soutien logistique et humanitaire
Production et distribution d'eau distillée
Production d'énergie électrique et pneumatique
Ravitaillement en munitions et gazole
Soins aux personnes ( blocs opératoire, radiologie, cabinet dentaire, caisson de recompression, hôpital de 16 lits)
Accueil d'hélicoptères : possibilité de recevoir tout type d'hélicoptère en service dans la marine
L'installation d'une Station météorologique française sur l'île de la Nouvelle-Amsterdam avait été décidée en 1949.
Production et distribution d'eau distillée
Production d'énergie électrique et pneumatique
Ravitaillement en munitions et gazole
Soins aux personnes ( blocs opératoire, radiologie, cabinet dentaire, caisson de recompression, hôpital de 16 lits)
Accueil d'hélicoptères : possibilité de recevoir tout type d'hélicoptère en service dans la marine
Amsterdam
Missions Météorologiques françaises à l'Ile de la Nouvelle-Amsterdam.Implantation de la base Amsterdam Photo JM Bergougniou |
Le commandement en fut confié à un Ingénieur de la Météorologie, M. DE MARTIN DE VIVIES, assisté de quatre météorologistes, MM. TREUSSART, FAURE, SAHY et COURTOIS. Embarqués à bord du Sapmer qui se rendait pour la pêche à Saint-Paul d'Amsterdam, la mission, renforcée d'aides malgaches pour la période d'installation du camp, quittait La Réunion au début de décembre, arrivait fin décembre 1949 en vue de l'île et commençait aussitôt un débarquement périlleux des hommes et du matériel.
En trois mois, elle aménageait à force d'explosifs un quai de débarquement ; une route était taillée dans la falaise et construite dans des coulées de lave sur plusieurs centaines de mètres, jusqu'au camp proprement dit ; celui-ci, vaste et bien ordonnancé, a été érigé sur un plateau rocheux à 50 m d'altitude ; il se compose de six grandes baraques métalliques dont les aménagements intérieurs sont très confortables.
Dès la première période du débarquement, une station météorologique de campagne fut installée, assurant quatre observations synoptiques principales quotidiennes et une veille continue du temps, consignées sur les imprimés climatologiques habituels.
En février, le contact radio était assuré avec la Station des Kerguelen qui servait de relais.
Le 1er avril 1950, la Station météorologique permanente d'Amsterdam effectue un travail comparable à celui de l'île des Kerguelen et reprend l'élaboration dés cartes synoptiques provisoirement assurée par Kerguelen.
Après la seconde guerre mondiale, de nombreux pays cherchent à implanter des stations radio-météo.
« Ces points délaissés, perdus dans les immensités des mers australes, ne vont pas tarder, à cause même de leur isolement, à être l’objet d’un intérêt international ».
Martin de Viviès
« A une époque où les besoins sans cesse croissants des utilisateurs de la météorologie obligent certains pays, dont la France, à entretenir à gros frais, des stations flottantes (frégates météorologiques de l’Atlantique), une île située à des distances sensiblement égales (de l’ordre de 3 500 km) de l’Antarctique, de l’Australie et de Madagascar, devait nécessairement recevoir une station météorologique permanente. Il devenait non moins nécessaire de confirmer, par la présence, des droits que le défaut d’occupation et l’évolution du droit international auraient pu rendre contestable. »
Martin de Viviès
sources:
La météorologie juillet - septembre 1952
Netmarine
Marine nationale
Base Martin de Viviès Amsterdam Photo JM Bergougniou |
En trois mois, elle aménageait à force d'explosifs un quai de débarquement ; une route était taillée dans la falaise et construite dans des coulées de lave sur plusieurs centaines de mètres, jusqu'au camp proprement dit ; celui-ci, vaste et bien ordonnancé, a été érigé sur un plateau rocheux à 50 m d'altitude ; il se compose de six grandes baraques métalliques dont les aménagements intérieurs sont très confortables.
l'ancienne station météo surnommée La Mosquée Photo JM Bergougniou |
Dès la première période du débarquement, une station météorologique de campagne fut installée, assurant quatre observations synoptiques principales quotidiennes et une veille continue du temps, consignées sur les imprimés climatologiques habituels.
En février, le contact radio était assuré avec la Station des Kerguelen qui servait de relais.
anciens aménagements Amsterdam Photo JM Bergougniou |
Le 1er avril 1950, la Station météorologique permanente d'Amsterdam effectue un travail comparable à celui de l'île des Kerguelen et reprend l'élaboration dés cartes synoptiques provisoirement assurée par Kerguelen.
ballon sonde Photo JM Bergougniou |
Après la seconde guerre mondiale, de nombreux pays cherchent à implanter des stations radio-météo.
« Ces points délaissés, perdus dans les immensités des mers australes, ne vont pas tarder, à cause même de leur isolement, à être l’objet d’un intérêt international ».
Martin de Viviès
paysages d'Amsterdam Photo JM Bergougniou |
« A une époque où les besoins sans cesse croissants des utilisateurs de la météorologie obligent certains pays, dont la France, à entretenir à gros frais, des stations flottantes (frégates météorologiques de l’Atlantique), une île située à des distances sensiblement égales (de l’ordre de 3 500 km) de l’Antarctique, de l’Australie et de Madagascar, devait nécessairement recevoir une station météorologique permanente. Il devenait non moins nécessaire de confirmer, par la présence, des droits que le défaut d’occupation et l’évolution du droit international auraient pu rendre contestable. »
Martin de Viviès
sources:
La météorologie juillet - septembre 1952
Netmarine
Marine nationale