Mali Tombouctou Barkhane cartes postales anciennes
Ces derniers temps, le Mali fait souvent les titres de la presse qui relatent la mission Barkhane et les attaques terroristes contre l'armée malienne.Elles répondent à la mentalité, à la vision de l'époque. Elles ont le mérite d'avoir conservé les images de lieux aujourd'hui disparus, d'une architecture en terre soumise aux intempéries, aux destructions, des rites et traditions remplacés par des vêtements à l'occidentale, par le téléphone portable et une vision plus humanitaire
Le Soudan
Le mythe de Tombouctou et la volonté de conquête
Samory Touré
Né vers 1830 à Miniambaladougou (actuellement au sud-est de la Guinée), ce fils de marchand dyula (Koniaké-malinké) grandit dans une Afrique de l’Ouest en pleine mutation du fait du nombre croissant de contacts avec les européens. Le commerce avec l’Europe avait rendu riches certains États africains, pendant qu’une utilisation croissante des armes à feu modifie la guerre traditionnelle. Ses parents avaient abjuré l’islam pour se convertir au paganisme.
En 1848, la mère de Samory, Sokhona Camara, est capturée pendant un raid mené par Sory Bourama, du clan Cissé, et réduite en esclavage. Ne disposant pas de l'argent nécessaire pour la racheter, il doit, pour obtenir la libération à terme de sa mère, se mettre au service des Cissé auprès desquels il apprend le maniement des armes. D'après la tradition, il reste à leur service « sept ans, sept mois, sept jours ».
Il s'engage ensuite pour deux ans dans l'armée de Saransware-Mori, faama (dirigeant militaire) des Bérété, ennemis des Cissé, avant de rejoindre son propre peuple, les Camara. Nommé kélétigui (chef de guerre) à Dyala en 1861, Samory prononce le serment de protéger son peuple contre les Bérété et les Cissé. Il crée une armée professionnelle et nomme ses proches, notamment ses frères et des amis d'enfance, à des postes de commandement.
à suivre...
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