24 juillet 2018

Centre d'administration des Roches Douvres CARD Marine nationale Brest

Centre d'administration des Roches Douvres  CARD Marine Brest





Le phare des Roches-Douvres est situé en Manche à mi-route des îles de Bréhat et Guernesey. C’est le phare européen le plus éloigné des côtes.
Historique

Le premier phare

En 1866, la tour, une colonne métallique de 57 mètres de hauteur, fut montée à Paris pour l’exposition universelle de 1867 puis démontée et envoyée à Bréhat dans les Côtes d’Armor afin d’être remontée sur le plateau des Roches Douvres.
La construction dura 2 ans.

Il était équipé d’un feu dioptrique à éclats blancs toutes les quatre secondes, fonctionnant à l’huile végétale dans un premier temps puis à l’huile minérale à partir de 1875, une cloche servait de signal sonore par temps de brume.

En 1903, l’optique est installée sur une cuve à mercure et le feu fonctionne aux vapeurs de pétrole.

En août 1944 le phare est détruit par les troupes allemandes.



Le second phare

Après la seconde guerre mondiale, André Le Bras, ingénieur de la subdivision des phares et balises à Lézardrieux, est chargé de reconstruire les phares du secteur. Pour les Roches Douvres, la construction métallique est abandonnée pour un bâtiment en granite rose.
Il sera le dernier phare en mer construit sur les côtes françaises.
Les travaux débutent en 1947. Monsieur Le Marié, chef de chantier et Pierre Renault, chef des tailleurs de pierre, tentent de trouver des solutions pour simplifier les travaux. Deux cales sont construites de part et d’autre du plateau rocheux pour permettre le déchargement des matériaux. L’éloignement et l’utilisation de granite ne facilitent pas le chantier. Le granite est puisé dans un stock constitué par les allemands, à Ploumanac’h. Les pierres sont taillées puis numérotées sur le continent avant d’être transportées sur le chantier. Les blocs de granite sont ensuite assemblés pour former l’un des phares les plus imposants de France. Par beau temps il faut trois heures pour se rendre aux Roches Douvres mais si la météo est défavorable le temps de trajet peut doubler. 


Durant la construction, la cinquantaine d’ouvriers est logée à bord du Titan, un navire de 42 mètres de long. Dès que la mer devient mauvaise, les ouvriers se réfugient sur le navire.
En 1950, le deuxième étage est atteint et le personnel peut loger dans le phare. Il faudra attendre novembre 1951 pour que le bâtiment principal soit achevé.
Avec ses cinq étages habitables et ses 75 fenêtres en bois exotique, le phare des Roches Douvres offre une vie agréable aux gardiens qui ont connu l’austérité du phare métallique.
Deux types de granite sont utilisés pour constituer la tour qui culmine à plus de 60 mètres.
On alterne le granite rose avec un granite gris d’une carrière de Trégastel.
Pour détacher la tour du ciel, son sommet est peint en vert.
L’achèvement des travaux marque la fin de la période de reconstruction des 135 phares détruits pendant la seconde guerre mondiale.
Pour saluer l’évènement, le feu sera allumé dans la nuit du 13 au 14 juillet 1954. Les travaux auront duré 7 ans, 11 000 tonnes de matériaux acheminés et plusieurs centaines d’ouvriers auront participé au chantier.
Le nouveau faisceau lumineux, produit par deux optiques de 70 watts chacune, a une portée de 24 milles. L’alimentation électrique est produite par deux groupes électrogènes, des panneaux solaires et deux éoliennes de type Superwind.

Automatisé, les derniers gardiens ont quitté le phare des Roches Douvres le 6 octobre 2000.

Centre Administratif des Roches Douvres à Brest 


L’ordonnance du 29 novembre 1815 place sous les ordres du commandant de la marine, outre plusieurs directeurs dont celui du port, un major général de la marine chargé de désigner les officiers des états-majors des bâtiments de guerre et responsable de la sûreté militaire du port. Le major général voit ses attributions étendues lors du rétablissement des préfectures maritimes en 1826 :commandement et instruction de l’ensemble du personnel militaire, garde militaire et sûreté du port, inspection des bâtiments.
Le décret du 25 août 1861 met à côté du major général, un officier chargé spécialement des bâtiments en réserve : le major de la flotte dont le décret du 20 janvier 1880 élargit les attributions (service des bâtiments à flot et en réserve, école des mécaniciens, défenses sous-marines), lui donnant autorité sur le directeur des mouvements du port.L’organisation du 10 novembre 1894 donne au major général autorité sur l’ensemble des bâtiments, l’école des mécaniciens et les bâtiments école (à l’exception du Borda), le dépôt et des les services d’incendie et lui laisse la responsabilité d’assurer la garde, la sûreté et la police générale du port.



Le CAF (Centre administratif flottilles de Brest) devient CARD (Centre administratif de Roches- Douvres)

Sources


SHD Brest 

TàD Laninon Marine 29240 BREST

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