Y743 PALANGRIN Bâtiment de Surveillance radiologique
La Marine nationale est le deuxième exploitant du nucléaire en France. Elle utilise l’énergie nucléaire depuis plus de 35 ans à deux titres : d’une part, dans le cadre de la dissuasion nucléaire et, d’autre part, pour la production d’énergie de certains de ses navires (tous les sous-marins et le porte-avions "Charles de Gaulle").
Le Palangrin, navire construit en 1969, était basé à Brest et affecté au service de la surveillance Radiologie
Le SSR (Service de Surveillance Radiologique) est chargé de détecter toute présence anormale de produits radioactifs dans l'environnement en effectuant des prélèvements d'eau de mer, de faune, de flore et de sédiments marins.
Acteur engagé dans la protection de l’environnement notamment dans les domaines de la prévention et de la lutte contre les pollutions, la marine nationale s’inscrit également dans une démarche de développement durable se traduisant par une participation proactive au « contrat de baie » de la rade de Brest depuis 1998.
Enfin expert agrée auprès des autorités indépendantes de sûreté et de protection de l’environnement , le laboratoire d’analyse, de surveillance et d’expertise de la marine (LASEM) effectue une surveillance constante de l’environnement atmosphérique, terrestre et marin dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres autour de Brest et de l’Ile Longue.
Les installations nucléaires de la Défense de Brest et de l'Île Longue font l'objet d'un plan particulier d'intervention (P.P.I.).
Le PPI, qui s'inscrit dans la logique du plan ORSEC, définit l'organisation et l'intervention des secours pour assurer la sauvegarde des populations et la protection de l'environnement en cas d'accident à caractère radiologique dont les conséquences s'étendraient à l'extérieur des installations militaires.
La zone d'application de ce PPI concerne une partie des territoires des communes de Brest d'une part et de Crozon et Lanvéoc d'autre part.
Compte-tenu de la nature des activités nucléaires conduites sur les sites de Brest et de l’Ile Longue, le Préfet du Finistère peut être confronté à deux situations accidentelles bien différentes.
En effet, selon la cinétique envisagée, un accident à caractère radiologique n’aurait potentiellement ni le même impact, ni les mêmes conséquences sur des populations riveraines directement exposées.
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