Le débarquement 6 juin 1944
D-Day les préparatifs
Utah Beach photo JM Bergougniou |
Donc pour cause de météo, le débarquement est retardé d'un jour. 24 heures de plus pour ces hommes qui attendent depuis des jours, des mois le moment de prendre pied sur la terre de France. Les conditions dans les ports anglais ne sont pas des meilleures. Les hommes sont entassés dans les bateaux, dans des baraquements avec la pluie, le vent. Mais tous savent que l'heure est proche.
photo JM Bergougniou |
Les différentes phases de mise en place du dispositif se succèdent.
Les alliés s'attaquent aux défenses littorales, système sous-marin de "dents de dragon", pieux tronconiques de béton, mines de toutes sortes, barbelés.
Hérissons tchèques Utah photo JM Bergougniou |
Navires de guerre et aviation (7500 tonnes de bombes le 6 par 2219 bombardiers) neutralisent les batteries de gros calibres sur les flancs du secteur : Le Havre (4 canons de 400, 2 de 275) et Cotentin dont le flanc est moins bien défendu, puis les défenses rapprochés : fortins, nids de mitrailleuses, enfin les destroyers arrosent les plages suivant un minutage remarquable.
Type de défenses allemandes à Longues sur Mer
Batterie de Longues photo JM Bergougniou |
La batterie de Longues-sur-Mer est l'une des batteries de tir du mur de l'Atlantique, située sur la commune littorale de Longues-sur-Mer dans le Calvados. Le site comprenait 4 canons de marine de 150 mm de longue portée, chacun protégé par une casemate en béton armé, et différentes installations pour les servir et les défendre. Située dans la zone du débarquement allié en Normandie, entre les plages d'Omaha Beach et de Gold Beach, la batterie fut soumise à d'intenses bombardements aériens puis navals l'empêchant d'entrer pleinement en action le jour J et fut prise dès le lendemain par les troupes britanniques. Dans un bon état de conservation et sur un site aménagé, elle est un lieu de passage fréquenté lors des visites des sites du débarquement.
Batteries de longues canon de 150 mm photo JM Bergougniou |
Le MKB de Longues-sur-Mer (code WN 48) se tient au sommet d'une légère crête, à 450 mètres environ du rivage, à mi-chemin entre Port-en-Bessin à l'ouest et Arromanches à l'est et à huit kilomètres au nord de Bayeux.
Construite à partir de septembre 1943 pour la Kriegsmarine, elle est typique des batteries de défense côtière allemande, elle comprend 4 casemates type Regelbau M2723 avec mur et plafond en béton armé de 2 m d'épaisseur, installées 300 mètres en arrière du haut de la petite la falaise littorale. Chacune abrite une pièce de marine de 150 mm TK C/363(Torpedobootkanone - canon pour destroyers, construit par Škoda à Pilsen) sur affût à pivot central (Mittelpivotlafette - MPL) TL C/36 (Torpedolafette - affût pour destroyer, sorte de tourelle ouverte sur l'arrière). Ces canons de marine avaient une portée qui avoisinait les 20 000 mètres. À l'arrière de chacune des 4 salles de tir se trouvaient deux chambres à munitions, l'une contenant la poudre pour le tir, l'autre les obus.
Batteries de longues canon de 150 mm photo JM Bergougniou |
La Marineküstenbatterie ou MKB de Longues-Sur-Mer était l'une des douze batteries de ce type susceptibles d'atteindre, le jour J, les plages de débarquement ou les navires alliés au large. En revanche, la riposte des forces adverses sera décisive. Vers 6h45, les croiseurs Ajax (Royal Navy) et Georges Leygues (Forces Françaises Libres) ouvrent le feu et détruisent un canon puis en endommagent deux autres. Le personnel (184 officiers et hommes de troupe) se rendra le 7 juin 1944 aux Britanniques.
Utah beach Hérisson tchèque photo JM Bergougniou |
A l'ouest du secteur, les forces navales sont surtout américaines et françaises : Nevada, Texas, Arkensas, Montcalm, Georges Leygues; à l'est les bâtiments britanniques : Warsite, Ramillies...
trois divisions aéroportées sont lancées (missions protection des flancs des armées alliées pendant leur débarquement, attaque à revers des défenses littorales, attaque des communications ennemies) : ces dernières opérations aéroportées furent effectuées par 2395 avions de transport et 867 planeurs américains ou britanniques.
Ste-Mère Eglise planeur Waco photo JM Bergougniou |
Le Waco CG-4 (aussi nommé Hadrian dans la Royal Air Force) fut le planeur militaire le plus utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale. Les essais en vol commencèrent en mai 1942. Par la suite, plus de 13 900 CG-4A furent livrés. Le constructeur aéronautique était la Waco (Weaver Aircraft Company of Ohio).
l'intérieur du planeur Waco photo JM Bergougniou |
Les CG-4A opérèrent en juillet 1943 durant l’invasion de la Sicile (Opération Ladbroke). Ils participèrent aussi aux opérations Albany et Boston lors du débarquement Allié en Normandie (Opération Neptune) le 6 juin 1944. Après que les premiers parachutistes des 82e et 101e divisions furent largués derrière les lignes allemandes, d'autre "para" atterrirent avec ces avions silencieux pour garantir l'effet de surprise et prendre rapidement les objectifs principaux, tels les ponts.
Ste-Mère Eglise C47 photo JM Bergougniou |
Douglas C-47 Skytrain est la désignation officielle donnée par l'United States Army Air Forces à l'une des versions militaires du DC-3. Ce fut le modèle le plus construit. Avion de transport polyvalent, robuste et d'entretien aisé, il fut utilisé sur tous les fronts durant la Seconde Guerre mondiale. Baptisé Dakota par la Royal Air Force, qui avait utilisé des DC-3 avant les premières commandes militaires américaines, il fut affectueusement surnommé Gooney Bird par ses équipages américains.
Ste Mère Eglise musée de l'Airborne photo JM Bergougniou |
Le C-47 a été construit dans deux usines spécialement créées pour en assurer la production, à Long Beach, Californie, et Oklahoma City, Oklahoma, la chaîne de production étant indiquée dans la désignation complète des appareils par les lettres 'DL' (Long Beach) et 'DK' (Oklahoma City).
Ste Mère Eglise musée de l'Airborne photo JM Bergougniou |
l'équipage du C47 Ste-Mère Eglise musée Airborne photo JM Bergougniou |
Pointe du Hoc photo JM Bergougniou |
Vue sur la mer Pointe du Hoc photo JM Bergougniou |
Pointe du Hoc Tobrouk photo JM Bergougniou |
Le tobrouk (Ringstand) est un emplacement de combat bétonné muni sur son dessus d'une ouverture circulaire (ou octogonale) permettant un champ de tir de 360° . Il existait plusieurs modèles utilisant mitrailleuse , mortier , canon antichars , tourelle de char , lance-flamme , binoculaire , projecteur .
Pointe du Hoc Tobrouk photo JM Bergougniou |
La voie de la Liberté
Utah beach KM 00 de la voie de la Liberté |
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