04 juillet 2018

CIN Querqueville Marine nationale centre instruction navale caserne Dixmude rade Cherbourg fort

CIN Querqueville 

La rade de Cherbourg est la seconde plus grande rade artificielle du monde après celle de Ras Laffan (Qatar), avec une superficie d'environ 1 500 hectares.
Elle a été commencée en 1783 ; la digue centrale a été achevée en 1853, et elle est pourvue de trois forts en 1860. La digue de l'Est a été commencée en 1890 et achevée en 1895. Elle est construite à 4 km de la côte, la digue du large mesure 3 640 m, avec une largeur moyenne de 100 m à sa base et 12 m à son sommet, et une hauteur de 27 m. L'ensemble des trois digues fait plus de 6 kilomètres.
L'ouverture de la passe de l'Est est de 700 mètres, celle de la passe de l'Ouest de 1,1 km. Sa profondeur maximale est de 13 mètres à marée basse.



Elle est bordée au Nord par la mer, à l'Est par le fort de Querqueville et la rade de Cherbourg, au Sud par le village de Querqueville et à l'Ouest par des terrains herbeux.



Situé au couchant du musoir Ouest de la digue, sa construction est décidée en 1786 et il est commencé en 1787. On peut évaluer à 3 000 000 francs la dépense totale que cet ouvrage aura occasionnée. Élément important du système défensif de la rade, il devait défendre la passe Ouest, point de passage principal des navires.À l'origine, il devait avoir trois étages de feux, comme l'Ile-Pelée, mais tout s'est borné à une batterie circulaire voûtée et casematée, pouvant recevoir 50 canons. Cette batterie est surmontée d'une batterie à ciel ouvert, destinée surtout à recevoir des mortiers de gros calibre.Seul l'hémicycle à 53 casemates fut achevé en 1795 selon les plans d'origine. Chaque emplacement devait recevoir un canon tirant à boulets rouges des projectiles de 48 livres (environ 22,5 kg). Un four à boulets était initialement prévu, mais il semble n'avoir jamais été construit. Le fort n'a pas été achevé car il s'est avéré qu'à la suite de la découverte tardive de hauts fonds jusqu'à environ 1 km du rivage, les navires étaient obligés de passer à distance du fort hors de portée des canons de l'époque. 
Ultime vestige de l'armement du fort, une tourelle de char Renault R35 fut installée en 1940 par les Allemands à l'extrémité de l'aile Ouest du fort pour battre l'anse de Nacqueville. C'est l'une des rares encore en place sur le grand nombre dont était doté le Mur de l'Atlantique. Le site du fort est vendu en septembre 2013 à des investisseurs privés pour la somme de 50 000 €, la commune de Querqueville n'ayant pas les moyens pour exercer son droit de préemption. Un montant de 20 000 000 € est annoncé pour la réhabilitation et la transformation du site.

La caserne Dixmude 

est une ancienne caserne de Querqueville à proximité du fort.

Elle est d'abord connue comme la « caserne du Polygone de Querqueville ».




Sa construction commence en 1895, sur ordre du ministère de la Guerre, pour accueillir les troupes coloniales.

Elle est composée d'une trentaine de petits bâtiments formant un rectangle autour d'une cour centrale.



Pendant la Première Guerre mondiale, elle sert d'hôpital complémentaire.

En 1920, elle est cédée à la Marine nationale afin de recevoir les recrues du Premier dépôt et prend le nom de « Caserne Dixmude ».



En 1940, elle est un des derniers bastions à résister à l'avancée des troupes allemandes.

En 1943, la caserne est utilisée comme « camp d'israélites » pour des prisonniers en attente de transfert vers Aurigny. 

Le 12 août, 300 juifs y séjournent, dont l'avocat Moro de Giafferi et un membre de la famille Rothschild. Le camp cesse d'exister en octobre 1943.




À partir de fin 1945, elle abrite l'École des marins-électriciens et de sécurité de Cherbourg.


Elle s'étend sur environ 40 hectares.

Le Centre d'Instruction Naval Querqueville

La décision de la créer est prise en Conseil des ministres en 1970.



Les travaux commencent en 1973. La première pierre est posée le 5 mai.




Le Centre accueille ses premiers élèves le 1er septembre 1975.





L'inauguration officielle n'a lieu que le 27 avril 1976 par le général Marcel Bigeard, secrétaire d'État à la Défense.





Ce centre regroupe alors, outre le Centre de formation maritime (CFM), l’École des électrotechniciens et l’École de sécurité (anciennement École des marins-électriciens et de sécurité), ainsi que le Centre de formation du personnel féminin de la Marine (CFPFM).





Le CIN ferme définitivement ses portes le 1er septembre 2002. L’École des fourriers prend sa place et ouvre le lendemain.






















03 juillet 2018

Goélette Etoile Fécamp 40 ans de parrainage

Goélette Etoile : Fécamp 40 ans de parrainage 



La goélette Étoile retrouve ce matin sa ville natale Fécamp. Elle accostera, vers 11 h, quai Bérigny ! Le navire école revient pour y être célébré, et pour le 40e anniversaire de l’Acte de parrainage la liant à Fécamp, acte signé le 11 juin 1978

Flambant neuve, la goélette vient de passer dans les mains expertes des charpentiers de marine. Dans l’ancienne base sous-marine de Brest, l’Étoile, bâtiment de la Marine Nationale, a été en arrêt technique de novembre 2017 à mai dernier, pour un chantier d’une ampleur jamais vue depuis 1975. Le remplacement de différentes pièces de charpente du voilier (dont ses préceintes et bordés renforcés composant la ceinture extérieure de la coque longue de 37,50 m, et large de 7,40m), a constitué le plus gros du travail.

Petit rappel. 


L’Étoile et son sister-ship la Belle Pouleont été construites à Fécamp en 1932, aux chantiers navals de Normandie, deux unités identiques sur la base des goélettes du type « paimpolaise » pratiquant la pêche à la morue sur les bancs de Terre-Neuve jusqu’en 1935. 

Quinzième bâtiment ce nom l’Étoile (A 649) a été lancée peu après la Belle Poule (A 650), 4e du nom. Basées à Brest, les deux goélettes participent à la formation et à l’entraînement des officiers et officiers mariniers chefs du quart, des élèves des différentes écoles d’équipage de la Marine Nationale. À ce titre, elles sont aussi au rendez-vous des différentes manifestations nautiques, en France ou à l’étranger. Surtout, elles sont la fierté de Fécamp, port qui les a vues naître !



Arrivée vendredi dernier dans le port qui l’a vu naître, Fécamp, pour y célébrer les quarante années de son parrainage par la Ville. La goélette Étoile et son équipage, commandé par le lieutenant de vaisseau Levrel, ont été fêtés par la cité des Terre-Neuvas. C’était aussi l’occasion pour Patrick Pollet, président de l’Afage (Association Fécampoise des Amis des Goélettes Éole), de souffler les dix bougies de l’association. L’Afage, qui œuvre au maintien des amitiés entre la Marine nationale et la Ville de Fécamp ! Le navire école repart cet après-midi à 15 h, prenant la mer en direction de Boulogne-sur-Mer avec à son bord cinq élèves, invités, du lycée maritime Anita-Conti.


Hier midi, militaires, élus, représentants d’associations maritimes, et amis de L’Étoile, et Belle Poule, son sistership, se sont retrouvés à l’hôtel de ville pour le traditionnel échange de cadeaux, précédé de quelques mots de chacun des protagonistes. Marie-Agnès Poussier-Winsback, maire de Fécamp, et Dimitri Levrel, commandant de L’Étoile, ont clos cette réunion en apposant leur signature sur une charte marquant le 40e anniversaire du parrainage.

sources :


30 juin 2018

HAO Pacifique CEP Tuamotu atoll Polynésie

HAO Direction du port Polynésie 

Vue aérienne de l’atoll de Hao et des installations du CEP.
Été 1966, photographe Antoine, copyright ECPAD

Hao, encore appelée « île de l’Arc » ou « île de la Harpe » est un atoll situé au centre-est de l'archipel des Tuamotu en Polynésie française. Il constitue le quatrième plus grand atoll de Polynésie, après Rangiroa, Fakarava et Makemo et son lagon couvre une surface de 720 km2.

se doter de l’arme atomique afin de dissuader les ennemis d’une attaque éventuelle,


Au cœur de cette course, la France lance de nombreux travaux de recherche afin de maîtriser au plus vite l’énergie atomique dans les domaines militaire et civil. En 1954 débutent les travaux du premier centre de recherche établi en Algérie, alors territoire français, et plus particulièrement dans le Sahara, sur les sites de Reggane (le premier tir, « Gerboise bleue » est lancé le 13 février 1960) et d’In Ecker (premier essai souterrain en novembre 1961). Dès 1958, une alternative au site d’expérimentation du Sahara est recherchée et, en 1961, trois possibilités s’offrent aux ministères concernés : la Polynésie, la Réunion et la Nouvelle-Calédonie. Le début de l’année 1962 sonnant la fin du conflit de décolonisation et de l’Algérie française, il devient urgent de choisir un site d’expérimentation et en juillet 1962, le conseil de défense décide de l’établir en Polynésie française.


La réalisation du projet débute en mai 1963, par le débarquement du premier détachement du génie à Mururoa (ou Moruroa), suivi trois mois plus tard des légionnaires du 5e GMP (groupement mixte de Polynésie). En trois ans, ces militaires participent à l’érection d’un gigantesque centre d’expérimentation, permettant d’abriter des centres de recherche et des laboratoires de pointe, mais aussi capable d’accueillir toute une nouvelle population de travailleurs civils et militaires. Ces travaux colossaux sont soutenus par la contribution essentielle de la Marine nationale qui envoie cent bâtiments assurer la logistique et l’intendance dans les différents sites. La création en mai 1966 du GOEN, le groupement opérationnel des essais nucléaires, marque officiellement la mise en service du CEP (Centre d’expérimentation du Pacifique). Parallèlement, les essais de poursuivent dans la région saharienne du Hoggar jusqu’en 1966, suite à une clause secrète prévue dans les accords d’Evian instaurant l’indépendance de l’Algérie (1962).

 Hoa Base avancée 


À 900 km à l’est de Tahiti se trouve l’atoll de Hao, appelé également « l’île de l’Arc » en raison de sa forme : une couronne de 130 km de long pour une largeur allant de 10 à 140 mètres. Au cœur de cet arc, un lagon, accessible par une passe. L’atoll a été choisi par la DirCEN pour servir de base avancée aux sites de lancement de Mururoa et Fangataufa.





Les travaux sur cet atoll débutent en septembre 1964 par l’infrastructure aéronautique, c'est- à-dire les quais de débarquement et la piste d’aviation de 3 420 mètres, puis quelques pavillons de la base vie pour accueillir les personnels. Des lieux d’habitation sont construits pour 2 500 personnes, civiles et militaires, sur une bande de 17 km recouverte de cocotiers. Enfin, de nombreux laboratoires, des ateliers et également un hôpital sont installés.



L’unique village de Hao, Otepa, est alors habité par 194 Polynésiens. Ils seront rejoints par 2 500 employés du CEP sur cette base.



La base avancée d’Hao constitue le lien entre Tahiti et les sites de tir et permet également d’assurer plus de sécurité à Papeete en évitant le transfert et les manipulations de matériels et d’engins nucléaires.





Pour assurer la construction du CEP, la participation de la Marine nationale fut essentielle. Plus de cent bâtiments sont mobilisés en Polynésie dans la première moitié des années soixante pour de nombreuses réalisations d’infrastructures : le quartier général de Papeete, la base aérienne 185 avancée de Hao et les chantiers sur les atolls de Mururoa et Fangataufa. Le bâtiment emblématique du CEP demeure le croiseur anti-aérien De Grasse. Des travaux d’aménagement sont effectués sur le bâtiment afin d’en réduire l’armement et d’en augmenter la capacité d’accueil : cent-vingt logements y sont réalisés pour l’état-major du GOEN (groupement opérationnel des expérimentations nucléaires).







sources :

http://archives.ecpad.fr/wp-content/uploads/2013/08/2013_CEP_Dossier.pdf


https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/hao-derniers-militaires-sont-partis-411091.html

BULLETIN N°25 en date du 25 juin 2018 union des officiers de réserve de l'Océan Indien

UNION DES OFFICIERS DE RESERVE DE L’OCÉAN INDIEN pout tout savoir et rien payer...

BULLETIN N°25 en date du 25 juin 2018

je viens de découvrir ce site vraiment interessant et traitant les informations inter-armes. Vous pouvez en avoir pour la soirée...

https://www.anocr73.org/images/Site/Documents/2018-26/Bulletin_n25_2018.pdf



Mayotte Pamanzi brigade nautique photo JM Bergougniou



Bougainvilliers photo JM Bergougniou

Déba Mayotte  photo JM Bergougniou

Cimetière Saint-Denis La Réunion photo JM Bergougniou

Mayotte Pamanzi base navale photo JM Bergougniou

Mahé de la Bourdonnais Saint-Denis La Réunion  photo JM Bergougniou

29 juin 2018

L'ASTROLABE admission au service actif juin 2018 Marine nationale TAAF

L'ASTROLABE admission au service actif 25 juin 2018

L’admission au service actif marque, dans la vie d’un bâtiment, la fin d’une longue phase de vérifications. Après la phase de réalisation, pour laquelle l’ensemble des acteurs se met d’accord sur les modalités techniques, financières et calendaires, la DGA prononce la réception du bâtiment. Il est pris en charge par la marine. Débute alors une période de vérification des capacités militaires, en deux temps : le premier permet à la commission permanente des programmes et des essais (CPPE) de s’assurer que le bâtiment répond aux besoins militaires, tandis que le second consiste en une mise en condition de l’équipement (interaction avec des marines étrangères, résistance à des températures extrêmes…).
TàD Dumont D'Urville TAAF 16-11-2017

IMO 0797539 photo JM Bergougniou
Pour L’Astrolabe, la prise en charge par la marine avait eu lieu le 11 septembre 2017, à La Réunion. L’amiral Prazuck avait ensuite signé sa mise en service opérationnelle le 19 octobre 2017. Le 25 juin 2018, le chef d’état-major de la marine a admis ce patrouilleur polaire au service actif, validant ainsi l’acquisition d’une compétence nouvelle pour la marine, la navigation dans les glaces.
L’Astrolabe a effectué, au cours de ces derniers mois, sa première mission de soutien à la logistique antarctique (MSLA), mission de transport de fret et de passagers entre l’Australie et la base scientifique française en Terre Adélie. Il est en effet le résultat d’un partenariat entre d’une part, la collectivité des TAAF et l’Institut polaire français Paul-Emile Victor et, d’autre part, la marine nationale. De retour à La Réunion, il effectuera également des missions de souveraineté dans le sud de l’océan Indien. Il s'apprête à débuter sa
 patrouille dans les ZEE des Terres Australes Françaises (Amsterdam, Crozet, Kerguelen...).

L'Astrolabe la machine photo JM Bergougniou

Mer et Marine 

L'admission au service actif du patrouilleur polaire L'Astrolabe a été officiellement prononcée par le chef d'état-major de la Marine nationale le 25 juin. Cela, alors que le bâtiment était déjà parti pour sa première mission vers les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

Avant de quitter La Réunion, L’Astrolabe a bénéficié d’un arrêt technique au cours duquel il a été militarisé. Son équipage d’une vingtaine de marins a par ailleurs été renforcé d’une dizaine de militaires afin de déployer des équipes de visite et d’intervention sur des navires contrôlés ou arraisonnés.

L'Astrolabe Cabine photo JM Bergougniou
Dans le cadre des missions TAAF, L’Astrolabe est chargé de la surveillance et de la lutte contre la pêche illicite dans les zones économiques exclusives de Saint-Paul et Amsterdam, Crozet et Kerguelen. Il remplace dans ce rôle l’ancien patrouilleur Albatros, désarmé en 2016.

L'ASTROLABE oblitération mécanique HOBART Australie 12 mars 2018
L'Astrolabe TàD Dumont d'Urville TAAF 26-2-2018 Signature de Mme Cécile Pozzo di Borgo Préfet des TAAF et de Monsieur Pascal Piriou 

Pascal Piriou Concarneau photo JM Bergougniou

En dehors de ses activités au profit de la Marine nationale, qui l'occuperont 245 jours par an, L’Astrolabe, armé par la Marine nationale mais appartenant à l’administration des TAAF, est employé au moment de l’été austral (120 jours d’octobre à mars) pour le ravitaillement des bases scientifiques Dumont d’Urville et Concordia, en Antarctique. Cela, pour le compte de l’Institut polaire Paul-Emile Victor (IPEV).


L'Astrolabe TàD Dumont d'Urville TAAF 26-2-2018 Signature de Mme Cécile Pozzo di Borgo Préfet des TAAF et de Monsieur Pascal Piriou 
L'Astrolabe quitte Concarneau photo JM Bergougniou
C’est avec cette mission de soutien à la logistique antarctique (MSLA) que le bâtiment, livré en 2017 par le chantier Piriou de Concarneau, a débuté sa carrière. Il sera de retour cet automne en Tasmanie où, après un nouvel arrêt technique, il reprendra ses allers-retours entre Hobart et Dumont d’Urville. Cinq rotations, d'une durée de 21 à 30 jours chacune, sont prévues pour la campagne 2018/2019, entre début novembre et fin février.

Sources :




28 juin 2018

Humour dans le carré par Donec 28 juin 2018 Perfide Albion

La Perfide Albion 

‌Salut la compagnie,

Dans quelques jours nous commémorerons un évènement pour lequel le cœur de la Marine saigne depuis soixante dix-huit ans : Mers el Kébir.

Les Français sont des adeptes de la guerre en dentelles, de la politesse et du fair-play sur le champ de bataille. Erreur insigne quand on fait la route avec des Anglais. Si l’occasion se présente, ils ne manqueront pas de vous égorger au nom de la seule chose qui vaille : leur intérêt.

Si les Français poussent de hauts cris il n’est pourtant pas un pays qui sacrifierait son intérêt à l’amitié d’un voisin.

Au début de l’été 1940 Churchill n’était pas devenu l’homme d’Etat que nous connaîtrons plus tard. Dans le gouvernement britannique son autorité n’était pas assurée. Pour l’heure il doit frapper un grand coup, étonner le Monde et engager son pays dans la guerre totale. En plus il doit écarter les pacifistes Halifax et Beutler.

Naturellement CHURCHILL voyait loin. Si les hommes politiques français, DARLAN, PETAIN, BAUDOIN étaient absolument sincères lorsqu’ils affirmaient que notre Flotte n’irait pas à l’Allemagne, le Lion savait bien que de renoncements en renoncements ce serait l’issue inéluctable. C’est d’ailleurs bien ce qui faillit arriver.

Nous ajouterons cependant qu’après cet acte assez ignoble, la Grande-Bretagne allait porter à bout de bras la résistance française pendant toute la guerre. Là encore c’était son intérêt ben compris.



Pourtant preuve qu’une justice existe : la plus lourde croix que porta CHURCHILL fut la Croix de Lorraine.

Bien fait et à la semaine prochaine

DONEC

PS : avec les vacances qui approchent certains embarquerons. Je ne manque pas de leur prodiguer quelques conseils indispensables à leur survie.

Lucie et Raymond AUBRAC

Lucie et Raymond AUBRAC



Les portraits de Lucie et Raymond Aubrac gravés par Yves Beaujard sont imprimés en taille-douce. En arrière-plan, le verbe RÉSISTER répété à l'infini caractérise leur engagement dans la résistance et leurs actions héroïques.




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Commando Hubert Saint-Mandrier Var Port Canier

Commando Hubert




Le commando Hubert est l'un des sept commandos marine de la Marine nationale française.




Basé dans le port du Canier sur la presqu'île de Saint-Mandrier (Var), le Commando d'Action Sous-Marine (CASM) Hubert est spécialisé dans l'action sous-marine. Héritier des unités de la France libre créées pendant la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom du lieutenant Augustin Hubert, tué le 6 juin 1944, au cours des opérations de débarquement en Normandie à Ouistreham..







Fort de 100 hommes, tous chuteurs opérationnels, le commando Hubert est placé sous le commandement d'un capitaine de corvette. Il est articulé en 2 compagnies2.

La 1re compagnie est composée d'une cinquantaine de nageurs et se divise en 4 sections (ou escouades) :
La section A, cellule de commandement et de contrôle, s'occupe du soutien opérationnel de la compagnie et aligne les équipages des embarcations semi-rigides (15 membres environ).
La section B a pour mission le contre-terrorisme maritime. Escouade ayant une capacité à opérer sous l'eau, elle constitue l'équivalent du Groupe de combat en milieu clos (GCMC) de Lorient. Elle travaille en étroite collaboration avec le GIGN.
La section C se compose des équipages de PSM (Propulseurs sous-marins). Elle a pour mission d'amener à partir d'un bâtiment de surface ou d'un sous-marin les équipes de nageurs de combat devant l'objectif.
La section D est chargée de la reconnaissance et de l'appui. Ils ont pour mission les reconnaissances sous-marines de chenal et de plage.

La 2e compagnie sert d'unité d'appui et travaille comme une base arrière. Composée de 30 personnes dont la plus grande partie ne sont pas brevetés nageurs, elle est organisée en plusieurs "divisions" :
  • Transmissions.
  • Énergie/propulsion.
  • Commissariat.
  • Entretien.
  • Conduite des navires.

TàD Saint-Mandrier Marine 83800  10-12-1990

Sources :

https://www.defense.gouv.fr/marine/operations/forces/fusiliers-marins-et-commandos/force-maritime-des-fusiliers-marins-et-commandos

http://www.lepoint.fr/montres/magazine-14-07-2014-2001889_2648.php

https://www.lci.fr/france/au-coeur-du-commando-hubert-le-plus-secret-de-larmee-francaise-1138723.html

https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/archives/nageurs-de-combat-l-ecole-du-silence

http://cdojaubert.canalblog.com/archives/2007/03/21/10035748.html


Aviso Escorteur Victor Schoelcher Panthéon aviso Escorteur

Aviso Escorteur Victor Schoelcher 


A la veille de l'entrée au Panthéon de Madame Simone Veil, il me plait d'évoquer Victor Schoelcher qui l'a précédé en ces lieux.


Le 20 mai 1949, sur une initiative du sénateur Gaston Monnerville, métis originaire de Guyane, la République française transfère au Panthéon les cendres de Victor Schoelcher, en reconnaissance de son action en faveur des esclaves, ainsi que du Guyanais de race noire Félix Éboué, gouverneur du Tchad rallié à la France libre de De Gaulle.
Le 21 mai 1981, le septennat de François Mitterrand s'ouvre par une cérémonie au Panthéon, durant laquelle le nouveau président rend hommage à Jean Jaurès, Jean Moulin et Victor Schœlcher, en déposant des roses rouges

Jean Moulin, Jean Jaurès et Victor Schoelcher 


L'aviso-escorteur Victor Schoelcher a été mis à flot le 11 octobre 1958 à l'arsenal de Lorient. Admis au service actif le 15 octobre 1962, il est affecté à l'Ecole d'application des enseignes de vaisseau, comme conserve de la Jeanne d'Arc pendant onze campagnes d'application, au cours desquelles il montrera le pavillon français dans toutes les parties du monde, et effectuera des escales dans plus de 70 villes aux noms prestigieux.




Après un bref passage au Centre d'expérimentation du Pacifique (1973), il sert au sein des Forces maritimes de l'océan Indien de 1973 à 1988 et participe notamment à l'évacuation de la base de Diego Suarez, après l'indépendance de Madagascar.





Il effectuera par la suite de nombreuses missions d'assistance au cours des années 80 : Seychelles ravagées par le cyclone Andry (décembre 1983), sauvetage de boat people en mer de Chine (avril 1984), Bangladesh (mai 1984)...


Lors de la guerre Iran-Irak en 1987, il assure la protection de la navigation commerciale après l'attaque du Ville d'Anvers. Il mène 3 missions particulièrement dangereuses. Navigant entre les mines, il est survolé par les missiles irakiens, en cherchant à éviter les boghammars et autres frégates iraniennes.


Après trente années de carrière, il a été vendu en 1988 à la marine uruguayenne qui le rebaptise General Artiga. Le General Artiga a été désarmé 27 avril 2005. Le 8 avril 2008, l'aviso-escorteur Uruguay (ex français Commandant Bourdais) a été désarmé par la Marine uruguayenne. Des 3 avisos-escorteurs transférés par la France en 1990-91, il ne subsistait plus, en 2008, que le Montevideo (ex Amiral Charner), le General Artiga (ex Victor Schoelcher) ayant été désarmé en 2005.






Il patrouille en mer d'Oman et dans le Golfe où il rassure par sa présence vigilante les pétroliers aux couleurs nationales. Il effectue des missions d'assistance humanitaire aux Seychelles ravagées par le cyclone Andry (décembre 1983) et au Bangladesh (mai 1985). 

Aviso Escorteur Victor Schoelcher à Kerguelen 2-12-1978
Il effectue une mission en mer de Chine où il assiste 244 boat people (mai 1985). Il revient avec beaucoup d'émotion à Antsiranana (Diego Suarez) où il est le premier bâtiment de la Marine nationale à faire escale depuis l'indépendance. Enfin, sur le chemin de (ultime retour en métropole, l'aviso-escorteur Victor Schoelcher fait une visite d'adieu à la ville de Schoelcher (en Martinique), marraine du bâtiment



Source 

Net Marine 

https://www.herodote.net/Aux_grands_hommes_la_patrie_reconnaissante-article-14.php



TERIIEROO A TERIIEROOITERRAI Passage du Cap Horn avril 2024 Ushaia Argentine

 TERIIEROO A TERIIEROOITERRAI Passage du Cap Horn 26 avril 2024 Pour la première fois depuis près de 15 ans, un bâtiment de la Marine nation...