09 mars 2018

Ile Longue et SNLE Bretagne Enez Hir Finistère

Ile Longue et SNLE


Le kiosque Le Redoutable
photo JM Bergougniou
L’Ile Longue, l’Enez Hir des Bretons, ce petit bout de terre dans la rade de Brest, relié à la presqu’île de Rostellec par une chaussée de sable et de cailloux qui, il n’y a pas si longtemps encore - jusque dans les années cinquante - était submergée lors des grandes marées, a connu une histoire que nous pouvons qualifier d’exceptionnelle.


















Peuplée de petits agriculteurs et pêcheurs de sardines, l’Ile Longue fut aussi un centre important d’exploitation de carrières et ce depuis au moins le XVIIe siècle. Ces pavés, dits «Ile Longue», très renommés, «habillent» non seulement les rues et quais de Brest, Quimper, Landerneau mais aussi de La Rochelle, Rochefort, Bordeaux…




Coursives Le Redoutable photo JM Bergougniou
De part sa position, l’Ile Longue joue un rôle important dans la défense de la rade de Brest et ce, jusqu’au début du XXe siècle. La Toponymie fait état du vocable « Ar Vur » : le mur, ce qui explicite l’existence d’une probable fortification, mais il faut attendre le XVIIe siècle et Vauban, pour que l’on puisse véritablement parler de système de défense. Tout au long des siècles, les fortifications de l’Ile Longue évoluent en fonction des améliorations constantes des techniques d’armement et des vicissitudes de la politique internationale.





L’année 1929 voit l’installation d’un poste de réglages de torpilles détruit lors de la construction de la base des S.N.L.E et, la seconde guerre mondiale une mise en place d’une batterie allemande anti-aérienne.


Le Redoutable
photo JM Bergougniou

L’Ile Longue c’est aussi la présence d’un camp d’internement durant la première guerre mondiale. Quelques jours après la déclaration de guerre, le paquebot hollandais Nieuw Amsterdam en provenance des Etats-Unis d’Amérique vers les Pays Bas et soupçonné de contrebande au bénéfice des empires centraux, est arraisonné par un bâtiment français. A son bord, des passagers civils d’origine allemande, autrichienne, hongroise : des intellectuels, des membres de la bourgeoisie, des patriotes qui cherchent à regagner leurs pays respectifs. Ce paquebot arrive au port de Brest le 3 septembre 1914.



Après une occupation allemande durant la seconde guerre mondiale, l’Ile longue entre dans une période de tranquille sommeil… Jusqu’au 15 février 1965, où en rentrant d’une visite sur le site de l’École navale à Lanvéoc Poulmic, le général de Gaulle déclare : « La géographie a peut-être fait de Brest un haut lieu de notre destin ». Cette phrase qui pour des néophytes peut sembler anodine, scelle en fait l’avenir de l’Ile Longue.





ambiance nuit Le Redoutable
photo JM Bergougniou

Après la période douloureuse des expropriations, les travaux peuvent commencer. À l’époque, c’est le plus grand chantier d’Europe, une simple comparaison peut suffire à se représenter la dimension du chantier : les éléments métalliques utilisés représentent le poids de la Tour Eiffel ! Un seul impératif : tenir les délais Le premier comilo (commandant de l’Ile Longue), le capitaine de frégate Ladsous prend officiellement ses fonctions le 05 janvier 1970 et malgré la poursuite des travaux, la base opérationnelle de l’Ile Longue accueille son premier sous-marin le 25 septembre 1970 : Le Redoutable.




Hélice Le Redoutable photo JM Bergougniou

L’Ile Longue est, depuis 1970, c'est-à-dire depuis le début de leur existence, le port base des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) français. C’est là qu’ils subissent, au retour de chaque patrouille, une indisponibilité pour entretien (IE) de quelques semaines. 




Vérin de barre de plongée Le Redoutable
photo JM Bergougniou

Mais la mission essentielle de l’Ile Longue est de fournir à chaque SNLE, lorsqu’il vient d’être construit à Cherbourg où lorsqu’il revient d’une période de grand carénage de deux ans, à Brest, ses seize missiles intercontinentaux pouvant emporter chacun six armes nucléaires. C’est donc à l’Ile Longue que sont réalisés les assemblages finaux des armes nucléaires et des fusées qui les transportent à plusieurs milliers de kilomètres de leur point de lancement. Depuis quarante ans la base a dû, tout en assurant le soutien des SNLE, s’adapter à la permanente évolution des sous-marins, des armes nucléaires et des missiles.



Arbre de transmission Le Redoutable
photo JM Bergougniou

Pour d’évidentes raisons de sécurité les armes nucléaires arrivent à l’Ile Longue en éléments séparés qui sont assemblés sur place par une équipe permanente d’ingénieurs et de techniciens de la direction des applications militaires de commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA/DAM). Les « têtes » ainsi achevées sont alors livrées à une équipe de DCNS, entreprise de droit privé, émanation de l’ex-direction des constructions navales, qui constitue les parties hautes des missiles, c'est-à-dire des assemblages pouvant contenir jusqu’à six têtes nucléaires.



Gestion de la vapeur Le Redoutable
photo JM Bergougniou


Fée électricité Le Redoutable
photo JM Bergougniou

Les étages de propulsion des missiles sont fabriqués par le groupe EADS Astrium dans la région bordelaise puis transportés vers la pyrotechnie annexe de Guenvénez, à quelques kilomètres de l’Ile Longue où ils sont achevés : collage des protections thermiques, mise en place des vérins électriques d’orientation des tuyères, installation des boîtiers électroniques de pilotage et des dispositifs pyrotechniques de séparation d’étages.


Achevé, l’étage est placé sur un banc de contrôle simulant toutes les parties manquantes du missile. Lorsque les trois étages constitutifs du missile sont achevés, ils sont assemblés, à Guenvénez, pour constituer un « vecteur ». Le vecteur est alors acheminé par voie routière à l’Ile Longue. Aucune activité nucléaire n’a lieu sur le site de Guenvénez où travaillent environ 250 personnes de la société EADS Astrium.


vers le sas Le Redoutable photo JM Bergougniou



poste de manoeuvre Le Redoutable
photo JM Bergougniou

Une fois arrivé à l’Ile Longue le vecteur reçoit sa « partie haute », c'est-à-dire ses armes nucléaires et devient missile. Il est alors acheminé vers celle des deux cales sèches de l’Ile Longue où est échoué le sous-marin auquel il est destiné. Inversement, sitôt le missile est débarqué d’un sous-marin – les missiles sont examinés en atelier à intervalles réguliers pour des contrôles périodiques – sitôt la partie haute est séparée de la partie pyrotechnique.


C’est également à l’Ile Longue que chaque sous-marin subit, lorsqu’il rentre de patrouille, une période d’entretien d’une quarantaine de jours. Pour cela il est systématiquement échoué dans l’une des deux cales sèches. Tous les sept ans environ chaque SNLE subit un grand carénage qui dure deux ans : ses missiles et son combustible nucléaire sont déchargés à l’Ile Longue puis il est remorqué vers le bassin numéro huit de la base navale de Brest, spécialement équipé pour ces opérations. 



la table traçante Le Redoutable
photo JM Bergougniou

Au moment où cet article est publié le « Vigilant » se trouve justement dans cette phase de déchargement. Il partira début 2011 vers Brest où ses tubes lance-missiles seront modifiés pour pouvoir recevoir le missile M 51, d’un diamètre et d’une longueur supérieurs à ceux du M 45. Il reviendra à l’Ile Longue en 2012. Les opérations de maintenance sont menées sous la maîtrise d’ouvrage du service de soutien de la flotte et réalisées principalement par la société DCNS qui compte environ 650 personnes sur le site.



Toutes ces opérations doivent impérativement être menées dans les meilleures conditions de sécurité du travail, de sécurité nucléaire, de sécurité pyrotechnique, de protection de l’environnement et de protection du secret de la défense nationale. L’Ile Longue est donc un lieu où s’appliquent de multiples réglementations relatives à chacun des aspects de la sécurité cités précédemment. 

Périscope Le Redoutable photo JM Bergougniou

L’application de ces réglementations est contrôlée en permanence par la direction de la qualité et de la sûreté du commandant de la base (COMILO), par les inspecteurs de la marine et par des autorités de contrôle extérieures à la marine et parfois même au ministère de la défense. Pour assurer tous ces aspects de la sécurité, une bonne coordination des activités est primordiale. D’autant plus que les travaux exécutés sur le site peuvent avoir été contractualisés par cinq maîtrise d’ouvrage différentes. Cette coordination incombe également à COMILO, chef d’organisme d’accueil au sens du Code du travail. Il dispose pour cela d’un plateau technique de coordination armé par une quinzaine de personnes et dont l’ossature permanente est constituée par une équipe d’ingénieurs et techniciens de la société Assystem.




Ce plateau planifie les travaux avec plusieurs échéances temporelles : quinquennales, triennales et trimestrielles. D’autres cellules de coordination réalisent un travail similaires mais avec un maillage temporel beaucoup plus serré : la journée ou même l’heure. Enfin le poste de commandement de l’Ile Longue, véritable tour de contrôle de ce système complexe, suit l’activité en temps réel. C’est lui qui, finalement, autorise une opération sensible au sens de la sécurité, après avoir contrôlé que toutes les conditions initiales, notamment l’achèvement des autres opérations sensibles incompatibles avec celle qui doit débuter.


Coursive Le Redoutable photo JM Bergougniou


Il va de soi que, malgré l’ampleur des travaux d’adaptation des infrastructures de l’Ile Longue au nouveau missile M 51 et de rénovation des installations, les sous-marins, raison d’être de la base, bénéficient de l’absolue priorité. Toute planification découle de leur programme d’emploi. Au bilan toutes ces activités sont réalisées par les quelque 2 400 personnes, civiles ou militaires, fonctionnaires ou salariées d’une entreprise privée, qui franchissent quotidiennement l’unique entrée du site. Depuis maintenant quarante ans, c’est grâce à leur professionnalisme, à leur enthousiasme et à leur engagement que tout a été possible.




CV Bernard Jacquet, commandant la base opérationnelle de l’Ile Longue








sources :


Geneviève Emon Naudin

05 mars 2018

Amers et azimut Situation des principaux bâtiments déployés au 27 février 2018

où sont nos navires?

Amers et azimut
Situation des principaux bâtiments déployés au 27 février 2018




Vedette de Surveillance et d'Assistance "Coriandre" Cherbourg Affaires Maritimes 1984

Vedette de Surveillance et d'Assistance "Coriandre" Cherbourg Affaires Maritimes 1984







"L’ancien bateau des Affaires maritimes de Cherbourg, de 1974 à 1998, est aujourd’hui sur la Seine. Son propriétaire l’a complètement transformé. Et cherche à retracer son histoire.

Il est un bateau qui vit une paisible retraite sur la Seine à Paris. Ce bateau, c’est la Coriandre. Ancienne propriété des Affaires maritimes de Cherbourg, il a permis de secourir et sauver 1 132 personnes entre 1974 et 1998. Aujourd’hui, c’est Jean-Noël Lanctuit, son propriétaire depuis 2002, qui cherche à le sauver en lui redonnant vie. "C’était un bateau qui coûtait cher à faire fonctionner car il consommait beaucoup (16 000 litres pour une semaine en activité, N.D.L.R.). J’ai donc décidé d’enlever le moteur, de découper la partie arrière et d’en faire un grand appartement de 135 m²."


En 1984, la vedette CORIANDRE a été au centre d'un débat suite à sa non sortie lors de trois noyades à Cherbourg. Les débats sont remontés jusqu'au Sénat.







"Reste le dernier problème, mais non le moindre, que je voulais aborder. Il s'agit des crédits affectés aux vedettes dépendant des quartiers des affaires maritimes et, plus précisément, du cas de La Coriandre, vedette du quartier des affaires maritimes de Cherbourg. N'ayant pas encore obtenu de réponse à une question écrite que je vous avais adressée à ce sujet, monsieur le secrétaire d'Etat, je me permets d'aborder ce problème ce soir.

Pour cause de « régulation budgétaire » vous avez réduit la disponibilité de cette vedette. Je sais, et nous le savons tous fort bien, que ces vedettes ne sont pas les seuls moyens dont disposent les préfets maritimes pour les opérations de recherche et de sauvetage des personnes en détresse en mer. Aux côtés de la S. N. S. M., toutes les administrations qui disposent de moyens spécialisés y concourent. Néanmoins, certains dispositifs de La Coriandre, entre autres, la rendent plus efficace que d'autres unités, ne serait-ce que son temps de mise à l'eau ou d'appareillage qui n'est que de dix minutes.

Vous savez, par ailleurs, que trois personnes se sont noyées dans la nuit du 31 octobre au 1 novembre 1984 près de Cherbourg. La participation de La Coriandre aurait été la bienvenue même si personne n'ose affirmer, par respect pour les familles des victimes, que sa présence aurait modifié le cours des choses."

Les marins de La Coriandre sont en grève, ce que j'approuve totalement, à titre personnel. Il est inacceptable, monsieur le secrétaire d'Etat, qu'un Gouvernement prenne la responsabilité du sauvetage à mi-temps. Mais, plus grave encore, et je le déclare avec beaucoup de solennité, serait de ne pas oeuvrer pour régler cette situation. Ce serait faire preuve d'irresponsabilité !

Les mesures que vous avez prises aboutissent à rendre impos- sibles toutes les missions de sauvetage en mer avec les consé- quences dramatiques que cela implique, toutes les mesures de surveillance des pêches avec, en corollaire, sur notre côte de la Manche, le risque d'appauvrissement des gisements de praires et de coquilles Saint-Jacques dont l'équilibre est fragile.
J'ajoute que des centaines d'emplois sont menacés, en parti- culier sur le transmanche puisque l'on va supprimer des lignes.

Notre pavillon ne couvre que 5 p. 100 du cabotage.

J'ai reçu, aujourd'hui même, un appel de détresse, c'est le cas de le dire, des syndicats C. G. T. et F. O. de Cherbourg. Ils me disent : « On coupe la moitié de nos crédits pour novembre et décembre avec menace que cela continue en 1985. » Il s'agit de La Coriandre, bateau de sauvetage en mer. On ne peut pas parler d'augmenter les crédits pour la sécurité et en même temps les réduire de 50 p. 100. Cela me semble parfaite- ment contradictoire.

Sources 
Ouest France 
Journal officiel Sénat

https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/cherbourg-une-seconde-vie-paris-pour-la-coriandre-5515176

03 mars 2018

SNA Perle Rouge escale à Abu Dhabi

SNA Perle Rouge 

escale à Abu Dhabi

En février, j'avais eu l'occasion de vous présenter un pli du SNA Perle à Djibouti, aujourd'hui c'est un pli des Emrats Arabes Unis d'Abu Dhabi.







le Camp de la Paix


Cette installation permanente de forces françaises dans cet État qui a de fortes relations avec la France depuis les années 1970 est la conséquence directe de l’accord de défense qui lie les Émirats arabes unis à la France depuis janvier 1995


Les forces françaises aux Émirats arabes unis sont commandés par un officier général qui est à la fois commandant des forces françaises aux Émirats arabes unis (COMFOR FFEAU) et commandant la zone maritime océan Indien (ALINDIEN). Il dispose d'un état-major interarmées et de 700 militaires


Répartis en trois implantations distinctes, la base françaises des EAU comprend:

  • une base navale, un groupement de soutien et un état-major interarmées dans le port de Mina Zayed au bout du port de commerce qui s'étend sur 8 hectares et disposant d'un quai de 300 mètres de long pour 200 mètres de profondeur et 10 mètres de tirant d'eau pouvant accueillir tous les bâtiments de la marine nationale française y compris le porte-avions Charles de Gaulle. 
  • Le bâtiment de commandement et de soutien dispose de 70 stations de travail abritera 80 personnels non combattant et servira de quartier-général à cette l'implantation et à la flotte de l'océan Indien. 
  • La zone technique est composée d'une armurerie, dépôt de munitions, zone de stockage, hangars pour la logistique et d'un atelier de maintenance et la zone vie à trois petits bâtiments d'un total de 320 couchages pour l'hébergement des éléments tournants de la BNS, soit la moitié de effectif de 400 à 500 personnels à terme. 
  • Un bâtiment est dédié à la restauration pouvant servir 300 couverts en moyenne par repas et capable d'assumer des pics à 500 couverts. 
  • Une infirmerie, un gymnase et un espace dédié au sport ont été construits. 
  • La construction de cette base sortie ex nihilo du sol a nécessité un an de travail à partir d'avril 2008 à 300 ouvriers le jour, 50 la nuit sur un chantier tournant 24 heures sur 24. 



  • la base aérienne 104 Al Dhafra a d'abord abrité, à sa "création" en octobre 2008, 3 Mirages 2000-5F du Groupe de Chasse 1/2 Cigogne. Cette unité a été renforcée en 2010 par l'escadron de chasse 3/33 Lorraine avec 3 Rafales. En 2011, les trois Mirage 2000-5F quitte définitivement cette base pour effectuer la mission Harmattan. La base aérienne accueille aussi un avion ravitailleur. Cette grande base aérienne regroupant la majorité des avions de combats émiriens ainsi que des avions de l'USAF;
  • le 5e RC formant un groupement tactique interarmes (GTIA) blindé basé à Zayed military city, près de 65 km de la ville d'Abou Dabi et comprenant une compagnie de commandement et des services, un escadron blindé, une compagnie d’infanterie et une compagnie d'appui ; ces unités sont armées tour à tour par des unités venant de métropole.
Merci à mes honorables correspondants 



Mission Jeanne d'Arc 2018 BPC DIXMUDE FLF SURCOUF

Mission Jeanne d'Arc 2018 

BPC DIXMUDE FLF SURCOUF



Le 26 février 2018, le groupe amphibie « Jeanne d’Arc » appareillera à Toulon pour une mission de cinq mois qui le conduira de la Méditerranée à l’Asie du Sud-Est en passant par la mer Rouge et le golfe d’Aden.




Articulée autour du BPC Dixmude et de la frégate Surcouf, la mission Jeanne d’Arc 2018 déploiera également un détachement d’hélicoptères armé par deux Wildcat britanniques, renforcé d’un détachement de l’armée de terre. Il intègrera ponctuellement un détachement d’une cinquantaine de Marines américain ainsi que deux Cougar espagnols.





La mission Jeanne d’Arc est un déploiement opérationnel de haut niveau et de longue durée d’un groupe amphibie. Il permet à la France d’assurer sa présence sur une zone d’intérêt stratégique majeur tout en offrant un cadre de formation concret, réaliste et de qualité aux officiers français et internationaux embarqués. Conformément à la revue stratégique, elle permet à la France d’améliorer sa connaissance de la zone Asie-Pacifique, d’y assurer la sécurité maritime en affirmant son attachement à la liberté de navigation et d’y renforcer ses partenariats stratégiques.



Grâce à cette campagne à caractère interarmées et interallié, la France exercera sa coopération bilatérale avec ses principaux partenaires régionaux tout en renforçant son interopérabilité dans le cadre d’exercices et d’entraînements conjoints. Enfin, comme tout bâtiment en mer, ceux de la mission Jeanne d’Arc 2018 et leurs équipages pourront à tout moment être engagés en opérations sur ordre du chef d’état-major des armées.



Seul pays européen à disposer d’une présence permanente dans le Pacifique Sud à travers ses forces prépositionnées en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie, la France réaffirme, par ce déploiement, son engagement en faveur de la stabilité régionale.


https://www.facebook.com/varazurtv/videos/1933964640247959/


Sources : État-major des armées 
Droits : Ministère de la Défense

De Boynes Premier jour Kerguelen

De Boynes Premier jour Kerguelen


L'UFPP-SATA fait parvenir la vignette fédérale 2018 dans une enveloppe premier jour avec le timbre De Boynes postée à Kerguelen le 1er janvier





Considéré comme l'un des meilleurs esprits du Conseil, instruit, travailleur, particulièrement capable dans les matières contentieuses, il est de ceux qui aident le chancelier René Nicolas de Maupeou à préparer le coup de majesté de 1771.
Selon le baron de Besenval, c'est lui qui eut l'idée de faire remplacer le Parlement de Paris par le Grand Conseil, idée qui est le point de départ de la « réforme Maupeou ».Louis XV le connaissait comme rapporteur devant le Conseil royal des Dépêches et l'estimait beaucoup. Il ne fit donc pas de difficulté pour le nommer, le 9 avril 1771, secrétaire d'État à la Marine dans le ministère dit « du Triumvirat » (Maupeou, Terray, d'Aiguillon).
Rien ne prédisposait Bourgeois de Boynes à occuper cette fonction. Il n'y montra pas davantage une réelle capacité d'adaptation, et ne sut pas s'entourer des conseils de techniciens compétents, s'appuyant sur un officier sorti du rang nommé Boix, fils d'un artisan de Rochefort.

Considéré comme l'un des meilleurs esprits du Conseil, instruit, travailleur, particulièrement capable dans les matières contentieuses, il est de ceux qui aident le chancelier René Nicolas de Maupeou à préparer le coup de majesté de 1771.
Selon le baron de Besenval, c'est lui qui eut l'idée de faire remplacer le Parlement de Paris par le Grand Conseil, idée qui est le point de départ de la « réforme Maupeou ».Louis XV le connaissait comme rapporteur devant le Conseil royal des Dépêches et l'estimait beaucoup.
 
Il ne fit donc pas de difficulté pour le nommer, le 9 avril 1771, secrétaire d'État à la Marine dans le ministère dit « du Triumvirat » (Maupeou, Terray, d'Aiguillon).
Rien ne prédisposait Bourgeois de Boynes à occuper cette fonction. Il n'y montra pas davantage une réelle capacité d'adaptation, et ne sut pas s'entourer des conseils de techniciens compétents, s'appuyant sur un officier sorti du rang nommé Boix, fils d'un artisan de Rochefort.




Sur le plan de la politique générale, Bourgeois de Boynes prit ses distances avec la politique de Maupeou dès la fin 1771 ou le début 1772.
Le 20 avril 1774, il fut nommé ministre d'État. Mais avec l'avènement de Louis XVI, il était condamné pour son association avec le Triumvirat dont il partageait l'impopularité, et aussi parce que tant le roi que Maurepas s'intéressaient de près à la marine.
On affirma qu'il avait désorganisé son département et on l'accusa même de malversations. 
Louis XVI, pour sa part, lui aurait fait dire qu'il trouvait que les changements qu'il avait faits dans la marine n'avaient abouti à rien.
Il est renvoyé le 20 juillet 1774 et remplacé par Turgot.












http://marie-antoinette.forumactif.org/t3251-bourgeois-de-boynes-ministre-de-la-marine-de-louis-xv

Wikipedia

Gallica BNF

02 mars 2018

Humour dans le carré par Donec 2 mars 2018 C'est tout simple

C'est tout simple

Salut la compagnie,

Parmi  les hommes d’Etat qui trouvent des solutions simples à des situations abracadabrantesques je citerai encore une fois le meilleur de tous, Donald Trump.

Régulièrement aux Etats Unis, s’organisent des tueries, commises par des lycéens en délicatesse avec leurs établissements. Après l’achat de quelques armes de guerre, ils attendent les copains à  la sortie du collège.


Que faire pour mettre fin à cette folie ? Interdire les armes ? Réglementer leur vente ?

Ce serait faire inutilement du tort à la Rifle National Association, congrégation éminemment philanthropique. Celle qui permet à chaque Américain de posséder les outils pour se défendre contre les ours bruns, les Sioux ou les vide-goussets.

L’interdiction, la réglementation sont des attitudes d’européens prompts à la repentance, au mea culpa et disons-le empreints de la lâcheté propre aux civilisations décadentes.

Face à ces assassins en culottes courtes Donald trouve immédiatement la parade : armer les professeurs. L’idée est géniale, il la tient d’une tradition solidement ancrée dans l’âme américaine : le western. Son imaginaire ayant été nourri des œuvres de John Ford, Georges Stevens ou Fred Zinnemann.




Sa grande culture lui  a montré la voie.

Ainsi quand à la sortie des cours un élève paranoïaque  fera feu, immédiatement des professeurs  formés  par les « marines » le mettront hors d’état de nuire.

Une telle solution porte à l’évidence la patte du grand Donald Trump.

C était tout simple mais encore fallait-t il y penser !

A la semaine prochaine

Donec

Rationnaire : membre de l’équipage devant prendre son quart à midi et qui a donc accès à la cafétéria vers onze heures trente. Bien entendu quelques malins tentent de se faufiler et peuvent ainsi déjeuner tranquillement et à l’avance.

PJ : magnifique texte de l’amiral Marin GILLIER sur nos valeurs Marine




LES QUATRE VALEURS DE LA MARINE DANS LES OPERATIONS.

Témoignage du CA Marin GILLIER

9 mars 2010 



Le 27 novembre 1942, à bord du Strasbourg, l'amiral de Laborde refuse de quitter son bâtiment. Il ne comprend toujours pas pourquoi Hitler a renié sa parole, celle de ne rien entreprendre contre la flotte française. Il faut un ordre personnel du maréchal Pétain pour qu'il accepte d'abandonner le bord. En acceptant le sacrifice du Sabordage, la Marine a respecté son serment de 1940, ne jamais livrer la Flotte à des mains étrangères. Voila comment, en ce 27 novembre 1942, se sont incarnés les quatre mots « Honneur – Patrie – Valeur – Discipline ». - Quel Honneur y avait-il à saborder une flotte magnifique, sans combattre, mettant ainsi un genou à terre devant un ennemi qui venait jusqu’à la coupée trahir ses engagements ?

- Quelle est cette Patrie que la marine défendait, en se faisant ainsi hara-kiri ?

- Quelles vertus incarnait-elle ?

- En exécutant cet ordre, faisait-elle preuve de discipline, ou d’un extraordinaire manque de discernement qui allait engager les relations entre les Armées et la Nation pour des décennies ? 



Il ne s’agit pas de stigmatiser l’amiral de Laborde, ni tous les chefs de la marine de l’époque, ni les autorités militaires et politiques qui les ont promus dans la décennie qui a précédé. Il ne s’agit pas non plus de donner des leçons, mais bien de tirer des leçons pour préparer l’avenir, la prochaine période paroxystique : c’est la raison d’être des Armées. Pour cela, il faut comprendre, susciter la réflexion. Quitte à être un peu provocateur !

Marc Bloch, analyse ainsi la défaite de 1940 : « jusqu’au bout, notre guerre aura été une guerre de vieilles gens ou de forts en thème. Le monde appartient à ceux qui aiment le neuf.

C’est pourquoi, l’ayant rencontré devant lui, ce neuf, et incapable d’y parer, notre commandement n’a pas seulement subi la défaite. Il l’a acceptée !1 ».

C’est dans cette acceptation de la défaite que réside le déshonneur de la Débâcle, du Sabordage. Nous devons y réfléchir, lorsque nous décidons de promouvoir un officier. Est-il

bon pour résoudre des intégrales triples ? Sans doute, c’est sur ce critère qu’il a été recruté.

Mais est-ce ce dont la marine aura besoin demain ? « Toutes les guerres nous apprennent qu’il y a des militaires de profession qui ne seront jamais des guerriers1 ».

Un témoignage n’est pas une dissertation, c’est pourquoi je n’ai pas recherché la définition des termes de la devise de la marine dans un dictionnaire philosophique. Une approche liée au terrain m’a plutôt entraîné vers Internet, et plus précisément sur le site larousse.fr. Trois des quatre mots semblent regarder à l’intérieur du marin, le dernier concerne l’extérieur. C’est dans cet ordre que nous les aborderons.

01 mars 2018

la Gazette de l'Aéro n° 143

la Gazette de l'Aéro n° 143


Mission Baltique, si vous êtes abonnés à la Section Bretagne vous avez constaté que les deux tampons ont un peu la même présentation. Les deux tampons ont été dessinés par le même artiste « Claude BELEC » heureusement que je l’ai prêt de moi autrement ce serait d’un triste. 
Ici affranchissement avec un timbre CAIMAN, oblitération du Spid

100 ans de la PATMAR (Patrouille Maritime)



Aujourd’hui la PATMAR est composée des Flottilles 21 F et 23 F. Cet anniversaire aurait du être célébré en 2017 mais l’emploi du temps des deux Flottilles a provoqué le retard de la célébration.

L’anniversaire sera célébré le 9 juin 2018.

Affranchissement avec le timbre « Blason de la 23 F.

Oblitération main de Ploemeur commune dont dépend la Base Aéronavale, notre Secrétaire Général Patrick LE PESTIPON s’est chargé de réaliser les oblitérations mains 

Détachement 22 S sur la SOMME


La SOMME a quitté Brest début de l’Année pour une mission « GRAND NORD » avec la FREMM PROVENCE

Affranchissement avec un timbre « Marcophilie Navale ».

Malheureusement les enveloppes du détachement n’ont pas été déposées en même temps que les enveloppes de la 33 F, nous avons donc l’oblitération infecte de Brest avec la date du retour à Brest

A vendre

J’ai fait un peu de rangement dans ma collection, j’ai trouvé : 



5 timbres de 2007 des T.A.A.F. à 0,90 € LE TONKINOIS 









10 timbres de Wallis et Futuna à 135 F Dernier vol du Lancaster de la 9 S

9 enveloppes du premier jour du timbre du dernier vol du Lancaster de la 9 S

Qui est intéressé ?

Bien amicalement

O. LAUDRIN


28 février 2018

le million le million Marcophilie navale

le million le million  

Marcophilie navale 










Pirates au large de la Somalie Carré d'As frégate Courbet 2008

Pirates au large de la Somalie 

Carré d'As 2008


Le 2 septembre 2008, le yacht français Carré d'As IV et ses deux équipiers ont été capturés dans le golfe d'Aden par sept pirates somaliens armés


"Il y avait un brouillard un peu ocre dans le golfe d'Aden, la mer était calme" et là, une "barquasse" est "arrivée à toute vitesse", raconte Bernadette Delanne. Une deuxième "barquasse" était de la partie, ainsi qu'un bateau plus grand. Une dizaine de pirates, tous armés, sont montés à bord puis ont utilisé la douche, les toilettes, le téléphone satellitaire et ont demandé aux Delanne de leur préparer à manger...
Le voilier a ensuite rapidement fait route vers un village côtier, où la négociation s'était engagée. Quatre millions de dollars étaient réclamés, rançon réduite à deux millions le lendemain. L'aventure s'était terminée dans la nuit du 15 au 16 septembre, avec un assaut des forces spéciales françaises. Un pirate avait été tué, six capturés et les otages libérés sains et saufs.
pour voir le film cliquez sur le lien ci-dessous

https://www.youtube.com/watch?v=TDWSkziBDJI

Bombardement de Philippeville Algérie croiseurs Goeben Breslau Kaiserliche Marine août 1914

Bombardement de Philippeville Algérie croiseurs Goeben Breslau Kaiserliche Marine août 1914 Bône et Philippeville : les premiers morts de la...