12 mars 2018

Des nouvelles de L'Astrolabe HOBART Australie

Des nouvelles de L'Astrolabe HOBART Australie



En attendant les courriers de Dumont d'Urville, voici un pli en timbre australien posté à Hobart le 19 février 2018.


La royale souveraine de vert chapeautée et le prince consort


GPO HOBART TAS 7000 19 FEB 2018

Cachet humide du commandant sur l'emblème du bateau 



09 mars 2018

Donec humour dans le carré Il tirait sur des ambulances

Donec humour dans le carré 

Il tirait sur des ambulances


‌Salut la compagnie,

Louis Ferdinand Céline est le grand auteur français du XXème siècle mais un auteur maudit et il le mérite bien.

Il a mis son génie au service de l’ignoble. Alors que la communauté juive était au ban de la société, dépouillée et anéantie en Pologne. Il écrivait des brûlots qu’il lançait contre ces malheureux, applaudit par une part non négligeable de ses contemporains qui depuis ont tout oublié.




Comme beaucoup d’hommes cohabitaient en lui Docteur Jekill et Mister Hyde. Si les médias n’oublient jamais le second, ils sont toujours plus discrets sur le premier. Ce dénonciateur abject était aussi médecin. Il assurait un service chez les humbles, tant à la « Garenne-Rancy » que plus tard à Sigmaringen auprès du troupeau des collaborateurs en fuite misérables et à la dérive.

Mais sa « folie géniale » lui permettait de dire aussi des horreurs aux dignitaires nazis.

Ainsi en février 1944 il est convié à dîner à l’ambassade d’Allemagne par Otto Abetz en compagnie de Drieu la Rochelle, Benoist Méchin, Marcel Déat, et du peintre Gen Paul. Silencieux d’abord, il se lance à la fin du repas dans une envolée lyrique où il tourne en dérision la défaite allemande et Hitler en ridicule.




« […] L’Allemagne disparaîtra dans un ouragan de soufre et de feu […] tout sera pilonné, calciné, volatilisé, anéanti ! Les Russes défileront triomphateurs sous la porte de Brandebourg. Et Hitler ayant achevé sa tâche, se sera volatilisé sans laisser de trace. Pfft pfft ! Envolé on ne sait où ! On ne retrouvera pas un bouton de sa tunique, pas un poil de sa moustache ! Vous verrez – Si toutefois vous êtes encore en vie »

Saisissement de l’assistance, gêne et colère…

Et Marcel Déat de conclure « l’animal est beau à voir en liberté, mais il flanquerait la panique à une armée. […] Au demeurant, c’est très drôle et même profond »

A la semaine prochaine.

Donec

Ile Longue et SNLE Bretagne Enez Hir Finistère

Ile Longue et SNLE


Le kiosque Le Redoutable
photo JM Bergougniou
L’Ile Longue, l’Enez Hir des Bretons, ce petit bout de terre dans la rade de Brest, relié à la presqu’île de Rostellec par une chaussée de sable et de cailloux qui, il n’y a pas si longtemps encore - jusque dans les années cinquante - était submergée lors des grandes marées, a connu une histoire que nous pouvons qualifier d’exceptionnelle.


















Peuplée de petits agriculteurs et pêcheurs de sardines, l’Ile Longue fut aussi un centre important d’exploitation de carrières et ce depuis au moins le XVIIe siècle. Ces pavés, dits «Ile Longue», très renommés, «habillent» non seulement les rues et quais de Brest, Quimper, Landerneau mais aussi de La Rochelle, Rochefort, Bordeaux…




Coursives Le Redoutable photo JM Bergougniou
De part sa position, l’Ile Longue joue un rôle important dans la défense de la rade de Brest et ce, jusqu’au début du XXe siècle. La Toponymie fait état du vocable « Ar Vur » : le mur, ce qui explicite l’existence d’une probable fortification, mais il faut attendre le XVIIe siècle et Vauban, pour que l’on puisse véritablement parler de système de défense. Tout au long des siècles, les fortifications de l’Ile Longue évoluent en fonction des améliorations constantes des techniques d’armement et des vicissitudes de la politique internationale.





L’année 1929 voit l’installation d’un poste de réglages de torpilles détruit lors de la construction de la base des S.N.L.E et, la seconde guerre mondiale une mise en place d’une batterie allemande anti-aérienne.


Le Redoutable
photo JM Bergougniou

L’Ile Longue c’est aussi la présence d’un camp d’internement durant la première guerre mondiale. Quelques jours après la déclaration de guerre, le paquebot hollandais Nieuw Amsterdam en provenance des Etats-Unis d’Amérique vers les Pays Bas et soupçonné de contrebande au bénéfice des empires centraux, est arraisonné par un bâtiment français. A son bord, des passagers civils d’origine allemande, autrichienne, hongroise : des intellectuels, des membres de la bourgeoisie, des patriotes qui cherchent à regagner leurs pays respectifs. Ce paquebot arrive au port de Brest le 3 septembre 1914.



Après une occupation allemande durant la seconde guerre mondiale, l’Ile longue entre dans une période de tranquille sommeil… Jusqu’au 15 février 1965, où en rentrant d’une visite sur le site de l’École navale à Lanvéoc Poulmic, le général de Gaulle déclare : « La géographie a peut-être fait de Brest un haut lieu de notre destin ». Cette phrase qui pour des néophytes peut sembler anodine, scelle en fait l’avenir de l’Ile Longue.





ambiance nuit Le Redoutable
photo JM Bergougniou

Après la période douloureuse des expropriations, les travaux peuvent commencer. À l’époque, c’est le plus grand chantier d’Europe, une simple comparaison peut suffire à se représenter la dimension du chantier : les éléments métalliques utilisés représentent le poids de la Tour Eiffel ! Un seul impératif : tenir les délais Le premier comilo (commandant de l’Ile Longue), le capitaine de frégate Ladsous prend officiellement ses fonctions le 05 janvier 1970 et malgré la poursuite des travaux, la base opérationnelle de l’Ile Longue accueille son premier sous-marin le 25 septembre 1970 : Le Redoutable.




Hélice Le Redoutable photo JM Bergougniou

L’Ile Longue est, depuis 1970, c'est-à-dire depuis le début de leur existence, le port base des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) français. C’est là qu’ils subissent, au retour de chaque patrouille, une indisponibilité pour entretien (IE) de quelques semaines. 




Vérin de barre de plongée Le Redoutable
photo JM Bergougniou

Mais la mission essentielle de l’Ile Longue est de fournir à chaque SNLE, lorsqu’il vient d’être construit à Cherbourg où lorsqu’il revient d’une période de grand carénage de deux ans, à Brest, ses seize missiles intercontinentaux pouvant emporter chacun six armes nucléaires. C’est donc à l’Ile Longue que sont réalisés les assemblages finaux des armes nucléaires et des fusées qui les transportent à plusieurs milliers de kilomètres de leur point de lancement. Depuis quarante ans la base a dû, tout en assurant le soutien des SNLE, s’adapter à la permanente évolution des sous-marins, des armes nucléaires et des missiles.



Arbre de transmission Le Redoutable
photo JM Bergougniou

Pour d’évidentes raisons de sécurité les armes nucléaires arrivent à l’Ile Longue en éléments séparés qui sont assemblés sur place par une équipe permanente d’ingénieurs et de techniciens de la direction des applications militaires de commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA/DAM). Les « têtes » ainsi achevées sont alors livrées à une équipe de DCNS, entreprise de droit privé, émanation de l’ex-direction des constructions navales, qui constitue les parties hautes des missiles, c'est-à-dire des assemblages pouvant contenir jusqu’à six têtes nucléaires.



Gestion de la vapeur Le Redoutable
photo JM Bergougniou


Fée électricité Le Redoutable
photo JM Bergougniou

Les étages de propulsion des missiles sont fabriqués par le groupe EADS Astrium dans la région bordelaise puis transportés vers la pyrotechnie annexe de Guenvénez, à quelques kilomètres de l’Ile Longue où ils sont achevés : collage des protections thermiques, mise en place des vérins électriques d’orientation des tuyères, installation des boîtiers électroniques de pilotage et des dispositifs pyrotechniques de séparation d’étages.


Achevé, l’étage est placé sur un banc de contrôle simulant toutes les parties manquantes du missile. Lorsque les trois étages constitutifs du missile sont achevés, ils sont assemblés, à Guenvénez, pour constituer un « vecteur ». Le vecteur est alors acheminé par voie routière à l’Ile Longue. Aucune activité nucléaire n’a lieu sur le site de Guenvénez où travaillent environ 250 personnes de la société EADS Astrium.


vers le sas Le Redoutable photo JM Bergougniou



poste de manoeuvre Le Redoutable
photo JM Bergougniou

Une fois arrivé à l’Ile Longue le vecteur reçoit sa « partie haute », c'est-à-dire ses armes nucléaires et devient missile. Il est alors acheminé vers celle des deux cales sèches de l’Ile Longue où est échoué le sous-marin auquel il est destiné. Inversement, sitôt le missile est débarqué d’un sous-marin – les missiles sont examinés en atelier à intervalles réguliers pour des contrôles périodiques – sitôt la partie haute est séparée de la partie pyrotechnique.


C’est également à l’Ile Longue que chaque sous-marin subit, lorsqu’il rentre de patrouille, une période d’entretien d’une quarantaine de jours. Pour cela il est systématiquement échoué dans l’une des deux cales sèches. Tous les sept ans environ chaque SNLE subit un grand carénage qui dure deux ans : ses missiles et son combustible nucléaire sont déchargés à l’Ile Longue puis il est remorqué vers le bassin numéro huit de la base navale de Brest, spécialement équipé pour ces opérations. 



la table traçante Le Redoutable
photo JM Bergougniou

Au moment où cet article est publié le « Vigilant » se trouve justement dans cette phase de déchargement. Il partira début 2011 vers Brest où ses tubes lance-missiles seront modifiés pour pouvoir recevoir le missile M 51, d’un diamètre et d’une longueur supérieurs à ceux du M 45. Il reviendra à l’Ile Longue en 2012. Les opérations de maintenance sont menées sous la maîtrise d’ouvrage du service de soutien de la flotte et réalisées principalement par la société DCNS qui compte environ 650 personnes sur le site.



Toutes ces opérations doivent impérativement être menées dans les meilleures conditions de sécurité du travail, de sécurité nucléaire, de sécurité pyrotechnique, de protection de l’environnement et de protection du secret de la défense nationale. L’Ile Longue est donc un lieu où s’appliquent de multiples réglementations relatives à chacun des aspects de la sécurité cités précédemment. 

Périscope Le Redoutable photo JM Bergougniou

L’application de ces réglementations est contrôlée en permanence par la direction de la qualité et de la sûreté du commandant de la base (COMILO), par les inspecteurs de la marine et par des autorités de contrôle extérieures à la marine et parfois même au ministère de la défense. Pour assurer tous ces aspects de la sécurité, une bonne coordination des activités est primordiale. D’autant plus que les travaux exécutés sur le site peuvent avoir été contractualisés par cinq maîtrise d’ouvrage différentes. Cette coordination incombe également à COMILO, chef d’organisme d’accueil au sens du Code du travail. Il dispose pour cela d’un plateau technique de coordination armé par une quinzaine de personnes et dont l’ossature permanente est constituée par une équipe d’ingénieurs et techniciens de la société Assystem.




Ce plateau planifie les travaux avec plusieurs échéances temporelles : quinquennales, triennales et trimestrielles. D’autres cellules de coordination réalisent un travail similaires mais avec un maillage temporel beaucoup plus serré : la journée ou même l’heure. Enfin le poste de commandement de l’Ile Longue, véritable tour de contrôle de ce système complexe, suit l’activité en temps réel. C’est lui qui, finalement, autorise une opération sensible au sens de la sécurité, après avoir contrôlé que toutes les conditions initiales, notamment l’achèvement des autres opérations sensibles incompatibles avec celle qui doit débuter.


Coursive Le Redoutable photo JM Bergougniou


Il va de soi que, malgré l’ampleur des travaux d’adaptation des infrastructures de l’Ile Longue au nouveau missile M 51 et de rénovation des installations, les sous-marins, raison d’être de la base, bénéficient de l’absolue priorité. Toute planification découle de leur programme d’emploi. Au bilan toutes ces activités sont réalisées par les quelque 2 400 personnes, civiles ou militaires, fonctionnaires ou salariées d’une entreprise privée, qui franchissent quotidiennement l’unique entrée du site. Depuis maintenant quarante ans, c’est grâce à leur professionnalisme, à leur enthousiasme et à leur engagement que tout a été possible.




CV Bernard Jacquet, commandant la base opérationnelle de l’Ile Longue








sources :


Geneviève Emon Naudin

05 mars 2018

Amers et azimut Situation des principaux bâtiments déployés au 27 février 2018

où sont nos navires?

Amers et azimut
Situation des principaux bâtiments déployés au 27 février 2018




Vedette de Surveillance et d'Assistance "Coriandre" Cherbourg Affaires Maritimes 1984

Vedette de Surveillance et d'Assistance "Coriandre" Cherbourg Affaires Maritimes 1984







"L’ancien bateau des Affaires maritimes de Cherbourg, de 1974 à 1998, est aujourd’hui sur la Seine. Son propriétaire l’a complètement transformé. Et cherche à retracer son histoire.

Il est un bateau qui vit une paisible retraite sur la Seine à Paris. Ce bateau, c’est la Coriandre. Ancienne propriété des Affaires maritimes de Cherbourg, il a permis de secourir et sauver 1 132 personnes entre 1974 et 1998. Aujourd’hui, c’est Jean-Noël Lanctuit, son propriétaire depuis 2002, qui cherche à le sauver en lui redonnant vie. "C’était un bateau qui coûtait cher à faire fonctionner car il consommait beaucoup (16 000 litres pour une semaine en activité, N.D.L.R.). J’ai donc décidé d’enlever le moteur, de découper la partie arrière et d’en faire un grand appartement de 135 m²."


En 1984, la vedette CORIANDRE a été au centre d'un débat suite à sa non sortie lors de trois noyades à Cherbourg. Les débats sont remontés jusqu'au Sénat.







"Reste le dernier problème, mais non le moindre, que je voulais aborder. Il s'agit des crédits affectés aux vedettes dépendant des quartiers des affaires maritimes et, plus précisément, du cas de La Coriandre, vedette du quartier des affaires maritimes de Cherbourg. N'ayant pas encore obtenu de réponse à une question écrite que je vous avais adressée à ce sujet, monsieur le secrétaire d'Etat, je me permets d'aborder ce problème ce soir.

Pour cause de « régulation budgétaire » vous avez réduit la disponibilité de cette vedette. Je sais, et nous le savons tous fort bien, que ces vedettes ne sont pas les seuls moyens dont disposent les préfets maritimes pour les opérations de recherche et de sauvetage des personnes en détresse en mer. Aux côtés de la S. N. S. M., toutes les administrations qui disposent de moyens spécialisés y concourent. Néanmoins, certains dispositifs de La Coriandre, entre autres, la rendent plus efficace que d'autres unités, ne serait-ce que son temps de mise à l'eau ou d'appareillage qui n'est que de dix minutes.

Vous savez, par ailleurs, que trois personnes se sont noyées dans la nuit du 31 octobre au 1 novembre 1984 près de Cherbourg. La participation de La Coriandre aurait été la bienvenue même si personne n'ose affirmer, par respect pour les familles des victimes, que sa présence aurait modifié le cours des choses."

Les marins de La Coriandre sont en grève, ce que j'approuve totalement, à titre personnel. Il est inacceptable, monsieur le secrétaire d'Etat, qu'un Gouvernement prenne la responsabilité du sauvetage à mi-temps. Mais, plus grave encore, et je le déclare avec beaucoup de solennité, serait de ne pas oeuvrer pour régler cette situation. Ce serait faire preuve d'irresponsabilité !

Les mesures que vous avez prises aboutissent à rendre impos- sibles toutes les missions de sauvetage en mer avec les consé- quences dramatiques que cela implique, toutes les mesures de surveillance des pêches avec, en corollaire, sur notre côte de la Manche, le risque d'appauvrissement des gisements de praires et de coquilles Saint-Jacques dont l'équilibre est fragile.
J'ajoute que des centaines d'emplois sont menacés, en parti- culier sur le transmanche puisque l'on va supprimer des lignes.

Notre pavillon ne couvre que 5 p. 100 du cabotage.

J'ai reçu, aujourd'hui même, un appel de détresse, c'est le cas de le dire, des syndicats C. G. T. et F. O. de Cherbourg. Ils me disent : « On coupe la moitié de nos crédits pour novembre et décembre avec menace que cela continue en 1985. » Il s'agit de La Coriandre, bateau de sauvetage en mer. On ne peut pas parler d'augmenter les crédits pour la sécurité et en même temps les réduire de 50 p. 100. Cela me semble parfaite- ment contradictoire.

Sources 
Ouest France 
Journal officiel Sénat

https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/cherbourg-une-seconde-vie-paris-pour-la-coriandre-5515176

03 mars 2018

SNA Perle Rouge escale à Abu Dhabi

SNA Perle Rouge 

escale à Abu Dhabi

En février, j'avais eu l'occasion de vous présenter un pli du SNA Perle à Djibouti, aujourd'hui c'est un pli des Emrats Arabes Unis d'Abu Dhabi.







le Camp de la Paix


Cette installation permanente de forces françaises dans cet État qui a de fortes relations avec la France depuis les années 1970 est la conséquence directe de l’accord de défense qui lie les Émirats arabes unis à la France depuis janvier 1995


Les forces françaises aux Émirats arabes unis sont commandés par un officier général qui est à la fois commandant des forces françaises aux Émirats arabes unis (COMFOR FFEAU) et commandant la zone maritime océan Indien (ALINDIEN). Il dispose d'un état-major interarmées et de 700 militaires


Répartis en trois implantations distinctes, la base françaises des EAU comprend:

  • une base navale, un groupement de soutien et un état-major interarmées dans le port de Mina Zayed au bout du port de commerce qui s'étend sur 8 hectares et disposant d'un quai de 300 mètres de long pour 200 mètres de profondeur et 10 mètres de tirant d'eau pouvant accueillir tous les bâtiments de la marine nationale française y compris le porte-avions Charles de Gaulle. 
  • Le bâtiment de commandement et de soutien dispose de 70 stations de travail abritera 80 personnels non combattant et servira de quartier-général à cette l'implantation et à la flotte de l'océan Indien. 
  • La zone technique est composée d'une armurerie, dépôt de munitions, zone de stockage, hangars pour la logistique et d'un atelier de maintenance et la zone vie à trois petits bâtiments d'un total de 320 couchages pour l'hébergement des éléments tournants de la BNS, soit la moitié de effectif de 400 à 500 personnels à terme. 
  • Un bâtiment est dédié à la restauration pouvant servir 300 couverts en moyenne par repas et capable d'assumer des pics à 500 couverts. 
  • Une infirmerie, un gymnase et un espace dédié au sport ont été construits. 
  • La construction de cette base sortie ex nihilo du sol a nécessité un an de travail à partir d'avril 2008 à 300 ouvriers le jour, 50 la nuit sur un chantier tournant 24 heures sur 24. 



  • la base aérienne 104 Al Dhafra a d'abord abrité, à sa "création" en octobre 2008, 3 Mirages 2000-5F du Groupe de Chasse 1/2 Cigogne. Cette unité a été renforcée en 2010 par l'escadron de chasse 3/33 Lorraine avec 3 Rafales. En 2011, les trois Mirage 2000-5F quitte définitivement cette base pour effectuer la mission Harmattan. La base aérienne accueille aussi un avion ravitailleur. Cette grande base aérienne regroupant la majorité des avions de combats émiriens ainsi que des avions de l'USAF;
  • le 5e RC formant un groupement tactique interarmes (GTIA) blindé basé à Zayed military city, près de 65 km de la ville d'Abou Dabi et comprenant une compagnie de commandement et des services, un escadron blindé, une compagnie d’infanterie et une compagnie d'appui ; ces unités sont armées tour à tour par des unités venant de métropole.
Merci à mes honorables correspondants 



La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024

La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024 Claude Arata Président de la Marcophilie navale © JM Bergougniou Daniel Be...