10 février 2018

ALGER NAVAL Poste Navale Bureau n° 22

ALGER NAVAL  Poste Navale 
Bureau n° 22


"C'est ainsi, sans remonter au Déluge et au messager ailé qui annonça la décrue à Noé, que l'usage des estafettes navales est vieux comme le monde et fut constamment en honneur malgré le risque d'interception et au moins la duplication des porteurs."
 
Claude Arata

Deux instructions, parues en avril 1939 et en mars 1940, avaient défini l'organisation du temps de guerre; elle n'était plus limitée à la Méditerranée et elle commença à fonctionner dès le 2 septembre 1939. La Poste navale était placée directement sous les ordres de l'Amiral de la Flotte, commandant en chef des Forces maritimes françaises, en l'occurrence l'amiral Darlan depuis la fin août. Un fonctionnaire des PTT lui était adjoint et faisait fonction d'inspecteur général.

Cette Poste navale comprenait:

- un bureau central de la Poste navale, appelé Bureau central naval, pivot du système. Il fut installé au bureau de poste situé 123 rue d'Anjou, près du ministère de la Marine et doté d'un timbre à date "Bureau Central - Poste navale". Une section "Amirauté" fut créée auprès de l'état-major de l'Amiral de la Flotte, situé à Maintenon dans l'Eure-et-Loir. Elle avait également un timbre à date particulier. 




- des bureaux navals côtiers à terre : 12 en métropole et 4 en Afrique du Nord dans les ports les plus importants. Au début, ces bureaux reçurent un cachet à date comportant le nom du port suivi du mot "naval". 


A partir d'octobre 1939, pour des raisons de sécurité, afin que l'on ne puisse pas identifier la provenance des lettres et en déduire les mouvements des bâtiments, le nom des ports fut remplacé par un numéro compris entre 10 et 25. 

Ainsi "Alger - naval" devint le "Bureau n° 22" ...

Si on en croit la date du TàD, la date de réception ou de mise en service pourrait être le 22 novembre 1939.










Mais c'était là un secret de polichinelle et, début 1940, on remplaça tous ces cachets par un cachet anonyme portant uniquement la mention "Poste navale".

La date du TàD est celle du 4 janvier 1940







Sources :

Dicours de réception de l'amiral ARATA à l'académie du Var le 19 novembre 2003

la-marine-en-algerie-alger-le-vieil.html




09 février 2018

Humour dans le carré par Donec 9 février 2018 Gabriel Garcia Marquez

Gabriel Garcia Marquez 


Bonjour la compagnie,

Gabriel Garcia Marquez a écrit un roman de folie « Cent ans de solitude ». Que tous ceux pour lesquels l’utilité d’un livre ne se limite pas à caler les meubles doivent l’avoir lu.



Ouvrage coloré, il nous entraine sur les traces d’une famille riche en colonels, filles lumineuses, meurtres et ambitions avec un indiscutable réalisme sud américain. Le tout est ponctué de coups d’états, de guerres civiles et d’ambitions qui font le sel de la vie.

Je vous livre un petit extrait traitant de la différence entre conservateurs et libéraux avec un humour qui vaut son pesant de cacahouètes.

« Comme Auréliano à cette époque avait des notions très confuses des différences entre conservateurs et libéraux son beau père les lui simplifia en quelques leçons. Les libéraux lui expliquaient-ils, étaient francs-maçons : gens aux mauvais instincts, partisans de pendre les curés, d’instaurer le mariage civil et le divorce, de reconnaître les mêmes droits aux enfants naturels et légitimes, de faire éclater le pays par un système fédéral qui dépouillerait le pouvoir central de ses prérogatives. Au contraire, les conservateurs qui tenaient le pouvoir directement de Dieu lui-même, veillaient à la stabilité de l’ordre public et de la morale familiale ; c’était les défenseurs de la foi du Christ, du principe d’autorité, et ils n’étaient pas disposés à permettre que le pays fut écartelé en collectivités autonomes ».



Tout est dit

A la semaine prochaine

Donec

N’oubliez pas, Donec a un blog : donec.eu

MALABAR Brest dernière cérémonie des couleurs 2018 février 7

MALABAR Brest dernière cérémonie des couleurs 7 février 2018



Construit par les chantiers de Oelkers à Hambourg, ce remorqueur de haute mer (RHM) devait s'appeler à l'origine Appliqué. Il sera rebaptisé Malabar peu avant sa mise à flot. Il est lancé le 16 avril 1975, et il est entré en service le 3 février 1976.



Arc en ciel sur le Malabar Saint-Malo photo (c) JM Bergougniou

Basé à Brest, c'est le dernier d'une série de 3 remorqueurs. Avec 60 tonnes de traction au point fixe, ces bâtiments sont les plus puissants remorqueurs de la Marine.



e Malabar sous les remparts de Saint-Malo photo (c) JM Bergougniou
Arc en ciel sur le Malabar Saint-Malo photo (c) JM Bergougniou



Ils ont été imaginés, à l'origine, pour porter assistance aux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE typeLe Redoutable ou Le Triomphant), en cas d'avarie majeure de propulsion. Les SNLE étant susceptibles de naviguer en mers froides, l'étrave de ces remorqueurs a été conçue pour casser jusqu'à deux mètres de glace







Malabar DCC Brest : photos Claude Bélec 

Malabar DCC Brest : photos Claude Bélec 

Malabar DCC Brest : photos Claude Bélec 

Malabar DCC Brest : photos Claude Bélec 

Malabar DCC Brest : photos Claude Bélec 

Malabar DCC Brest : photos Claude Bélec 

http://envelopmer.blogspot.fr/search?q=RHM+Malabar

http://envelopmer.blogspot.fr/2010/11/rhm-malabar-saint-malo-bretagne-ille-et.html


 Malabar DCC Brest : photos Claude Bélec 

BA DAHLIA dragueur de mines IMS Whippingham mine sweeper inshore 76

B. A DAHLIA ex "HMS Whippingham"

La classe Ham était une classe de dragueurs de mines côtiers (IMS), connue sous le nom de Type 1, de la Royal Navy. 

La classe a été conçue pour travailler dans les eaux peu profondes des rivières et des estuaires . Tous les navires de la classe sont nommés d'après les noms de villes ou villages britanniques qui se terminent par - "Ham" (jambon). Samuel White de Cowes , île de Wight, était la société responsable de superviser la construction .
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Mis en chantier en 1954 chez Taylor à Chertsey en Grande-Bretagne, le MSI (Mine Sweeper Inshore) 76 Whippinghamfait parti des 15 unités de type Ham réalisées pour la France. Financé par les Etats-Unis et transféré au titre du PAM (pacte d'assistance mutuelle), il est admis au service actif le 27 septembre 1955, jour de son arrivée dans l'hexagone. Etrangement, ces bâtiments ne sont pas baptisés mais uniquement désignés par un numéro de coque. Il faut attendre une décision du 22 février 1964 que l'anonyme M786 devienne Dahlia.



Avec plusieurs navires du même type, il forme la 16ème DIDRA (division de dragueurs) implantée à Cherbourg. En janvier 1965, devenu sans emploi à l'issue des dernières grandes opérations de dragage, le bâtiment est mis sous cocon au sein du 1er GDCM (groupe des dragueurs en complément de mobilisation). Maintenu en état de fonctionnement, il peut être réarmé à tout moment par du personnel d'active ou de réserve.

En 1967, Dahlia est réactivé et utilisé par le GEA après adaptation par l'arsenal de Cherbourg. Inlassablement, il va surveiller les infrastructures militaires auxquelles s'ajoutent les installations nucléaires civiles qui se multiplient dans les années 80. Les navires du GEA assurent des campagnes de prélèvements devant l'usine de retraitement de La Hague et les centrales EDF de Flamanville, Penly, Paluel et Gravelines. 





N'ayant plus d'emploi guerrier, l'ancien dragueur est reclassé bâtiment auxiliaire divers le 1er juin 1973 et renuméroté A736. De 1971 à 1986, une deuxième unité de la série, Hibiscus, est employée conjointement comme navire de surveillance radiologique. Parrainé par la ville de Deauville, Dahlia se rend régulièrement à Paris en représentation. Sa mâture repliable lui permet de s'affranchir des nombreux ponts sur Seine.




Usé, le vieux navire est désarmé le 2 juillet 1990, date de la dernière cérémonie des couleurs. Ses missions sont reprises par la vedette de 21 mètres Coralline spécialement construite à cet effet par l'arsenal de Lorient. Après plusieurs années d'attente en grande rade de Cherbourg, l'ex Dahlia est transféré au cimetière marin de Landévennec, au fond de la rade de Brest. Il disparaît dans l'Atlantique au début des années 2000 après avoir servi de cible de tir?



HMS Whippingham (M2739) , un dragueur de mines de classe Ham achevé en 1955 et immédiatement transféré en France sous le nom de Dahlia

La classe se composait de 93 navires, lancés entre 1954 et 1959. HMS Inglesham était le premier. Ils ont été construits en trois sous-groupes légèrement différents, le premier sous-groupe, le groupe de 26, se distingue par les numéros de fanion 26xx, et les deuxième et troisième sous-groupes, le groupe de 27, se distinguent par les numéros de fanion 27xx. Le groupe de 26 était composé de bois et de matériaux composites non ferreux et le groupe de 27 était entièrement en bois. Le troisième sous-groupe se distingue par une bande de frottement proéminente autour de la coque et des dimensions légèrement plus grandes.

08 février 2018

Ecole des Applications Militaires de l'Energie Atomique EAMEA Cherbourg

Ecole des Applications Militaires de l'Energie Atomique 

EAMEA tape de bouche Cherbourg photo (c)JM Bergougniou


EAMEA Cherbourg photo (c)JM Bergougniou

Créée en 1956, l'École est provisoirement installée à Paris et soutenue par le centre d'études nucléaires de Saclay.

EAMEA tape de bouche Cherbourg photo (c)JM Bergougniou


EAMEA Cherbourg photo (c)JM Bergougniou


Dès les années 1950, bien que la force de dissuasion nucléaire française n'existe pas encore, les forces françaises ont l'occasion de s'exercer au maniement d'armes nucléaires avec des armes tactiques américaines dans le cadre de l'OTAN, sous doubles clefs.



En septembre 1958, l'EAMEA vient s'installer à Cherbourg, port constructeur de sous-marins.



Atomicien. 


Aux yeux du grand public et au premier abord, le métier peut sembler mystérieux,voire étrange. Le mot ne figure même pas dans le dictionnaire. Atomicien, ou spécialiste de l'atome. Comment sont formés ces militaires qui vont toucher de près ou de loin à la matière nucléaire, à cette énergie si particulière générée par la fission des noyaux d'uranium ? Comment vont-ils être capables de comprendre, d'analyser et de maîtriser l'environnement délicat d'un réacteur nucléaire ?


















Qu'ils soient ingénieurs de quart ou opérateurs de conduite sur sous-marin ou sur le porte-avions Charles de Gaulle, aviateurs de la force aérienne stratégique, médecins, infirmiers, commandants de sous-marin nucléaire lanceur d'engins, chimistes, gendarmes... ou militaires touchant deprès ou de loin la matière nucléaire, ils ont tous un point commun l'École des applications militaires

de l'énergie atomique (EAMEA). L'espace de quelques semaines ou le temps d'une formation d'ingénieur de 13 mois, chacun aura fréquenté les bancs de l'école de Cherbourg


EAMEA Cherbourg photo (c)JM Bergougniou


Principaux enseignements dispensés à l'EAMEA


Maîtrise des risques : 



  • le cours supérieur de sécurité nucléaire (droit nucléaire, interactions armes-chaufferies, communication, environnement et intervention nucléaire) ; 
EAMEA Cherbourg photo (c)JM Bergougniou

  • les stages courts de sécurité nucléaire réacteurs et armes ; 
  • le cours de remise à niveau des commandants adjoint navire ; 
  • le cours des officiers de suppléance du portes-avions Charles de Gaulle ; 
  • le cours de qualification navigation-sécurité pour les officiers chefs du quart et officiers de garde des sous-marins ; les stages de formation des personnels de maintenance des réacteurs nucléaires embarqués ; 
  • les cours des médecins et infirmiers ; l
  • es cours de techniciens et techniciens supérieurs en radioprotection ; le stage de personne compétente en radioprotection ; l
  • es stages des commandants de groupement de gendarmerie chargés du transport d'armes et d'éléments d'armes nucléaires. 

Propulsion nucléaire : le génie atomique, option réacteurs ; 


  • le cours du brevet d'atomicien, option réacteurs ; 
  • le cours des ingénieurs et chefs de quart réacteur ; 
  • le cours des opérateurs de réacteur nucléaire embarqué ; 
  • le cours de chimistes ; 
  • le cours d'instrumentistes. 
EAMEA hall Cherbourg photo (c)JM Bergougniou



Armement nucléaire : le génie atomique, option armes ; 


  • le cours du brevet d'atomicien, option armes ; 
  • le stage de sécurité nucléaire de l'école missiles sous-marins ; 
  • le stage de commandant de Dams (Dépôt atelier munitions spéciales) et d'officier de sécurité nucléaire ; 
  • le stage d'officier de prévention nucléaire ; 
  • les stages d'information pour les décideurs. 

EAMEA bureau du commandant de l'école Cherbourg photo (c)JM Bergougniou

Le génie atomique,option réacteurs


Ce cours est destiné à des officiers de marine titulaires d'un diplôme d'ingénieur, ayant une ou deux années d'expérience à la mer.

La formation est également ouverte aux ingénieurs de la DGA. Elle est éventuellement accessible aux ingénieurs civils intéressés par l'option réacteurs de propulsion navale.

En attente de démantèlement  Cherbourg photo (c)JM Bergougniou


L'objectif du cours de génie atomique est de permettre à des ingénieurs d'étudier l'ensemble des aspects scientifiques et techniques concourant à la conception, la construction et l'exploitation des installations nucléaires.

Cherbourg photo (c)JM Bergougniou

Les Armées disposent ainsi, à court terme, de cadres aptes à assurer la mise en oeuvre et la maintenance des installations nucléaires en ayant assimilé les principes sur lesquels reposent les règlements généraux et les bases fondamentales des études de sûreté. À plus long terme, elles disposent de conseillers des états-majors pour les aider à la définition des besoins et au suivi des réalisations et des essais. Ils peuvent ainsi leur permettre d'exercer des responsabilités en matière de sécurité d'utilisation dès l'élaboration des projets.

Ailerons Cherbourg photo (c)JM Bergougniou

sources :


BNF
Cols bleus  http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9693565r/f24.item.r=EAMEA.texteImage


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