12 novembre 2017

Georges Clemenceau Maire du 18e arrondissement de Paris Porte-avions cuirassé

" La guerre ! C'est une chose trop grave pour la confier à des militaires"


Représentant à l'Assemblée nationale en 1871, député de 1876 à 1889, né à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), le 28 septembre 1841, il est issu d'une famille de « bleus » vendéens : son père fut arrêté au coup d'état du 2 décembre.


Au sortir du collège, il fit des études de médecine qu'il commença à Nantes et qu'il acheva à Paris. Reçu docteur (1867) avec une thèse dont les tendances matérialistes furent remarquées, il partit peu de temps après pour les Etats-Unis, où il se maria. Il revint à Paris vers la fin de l'Empire, et, au lendemain du 4 septembre, entra dans la vie publique comme maire de Montmartre : M. Clemenceau s'était établi médecin dans le 18e arrondissement et s'y était acquis rapidement une grande popularité. Les municipalités de Paris, d'abord nommées par le gouvernement, puis, après le 31 octobre, élues par la population, avaient, pendant le siège, pour l'administration de leur arrondissement, une certaine latitude, dont M. Clemenceau profita pour laïciser les écoles (circulaire en date du 28 octobre 1870). Démissionnaire au 31 octobre, il fut réélu maire le 5 novembre, et ne se signala, d'ailleurs, jusqu'aux élections législatives, par aucun acte politique important.


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Porté par les comités radicaux de Montmartre candidat à l'Assemblée nationale, il fut élu, le 8 février 1871, le 27e sur 43, représentant de la Seine avec 95 144 voix (328 970 votants, 547 858 inscrits). Il se rendit à Bordeaux, prit place à l'extrême gauche et vota, le 1er mars, contre les préliminaires de paix. La gravité exceptionnelle des événements qui se préparaient le rappela bientôt à Paris, ou « l'affaire des canons » fut le prélude de l'insurrection communaliste.

Des pièces oubliées par l'autorité militaire dans la zone ouverte aux Prussiens lors de leur entrée à Paris, avaient été enlevées et conduites place des Vosges par cette partie de la population, qui, tourmentée par la crainte d'un coup d'état monarchique, était dans une méfiance toujours en éveil contre le pouvoir. On traîna ces canons et d'autres sur les buttes Montmartre, où ils formèrent un parc d'artillerie assez considérable. Plusieurs hommes politiques du parti républicain envisagèrent alors avec terreur les éventualités qui pourraient surgir d'une telle situation : parmi eux, M. Clemenceau, confiant dans sa popularité, entreprit de négocier la restitution des canons à l'armée, sans combat, et s'entremit pour cela, entre les hommes qui gardaient les canons et le gouvernement. 

« C'est peut-être la seule fois, remarque un biographe, qu'il se soit employé en vue de la conciliation. » Mais les tentatives du maire de Montmartre n'eurent d'autre résultat que de compromettre l'influence qu'il pouvait avoir sur ses administrés, tandis que l'autorité militaire refusait systématiquement de traiter avec lui. Un moment, M. Clemenceau avait cru pouvoir apaiser les esprits avec la promesse transmise au nom du gouvernement, qu'il n'y aurait pas de coup de force ; le 17 mars au soir, l'affaire semblait perdre beaucoup de son importance et les journaux conservateurs constataient que les canons n'étaient presque plus gardés, quand, le 18 au petit jour, la troupe envahit la butte encore endormie, saisit et désarma les postes, s'empara des canons, et, bientôt entourée par la foule, par les femmes mêlées aux gardes nationaux, reçut l'ordre de tirer... 


Quelques heures suffirent pour changer la face des choses. La situation de M. Clemenceau devenait de plus en plus difficile. De toutes parts les colères se soulevaient contre lui. Impuissant à prévenir les événements, il tenta de rester encore à son poste, sans pouvoir sauver les généraux Lecomte et Clément Thomas. Cependant le gouvernement s'était retiré à Versailles, et le comité central s'installait à l'Hôtel-de-Ville. Montmartre tout entier lui appartenait. La mairie fut bientôt entre les mains d'une municipalité nommée par lui. M. Clemenceau protesta (23 mars), avec son adjoint, M. Lafont, contre l'envahissement de la mairie, et dut se soustraire, en quittant Paris, à un ordre d'arrestation lancé contre lui de l'Hôtel-de-Ville. Il reprit alors, de concert avec les députés et les autres maires de Paris, ses essais de négociations en partie double, dans l'espoir de faire prévaloir une « solution pacifique; » mais il rencontra les mêmes difficultés que précédemment, et le même insuccès. Une proposition, déposée par lui, le 20 mars, sur le bureau de l'Assemblée nationale, et portant « qu'il serait procédé dans le plus bref délai à l'élection des membres du Conseil municipal de Paris, composé de 80 membres, lequel choisirait dans son sein un membre qui exercerait les fonctions de maire », fut accueillie par les murmures de la majorité et repoussée par l'ordre du jour pur et simple. 


Le 25 mars, M. Clemenceau signa l'affiche des députés de Paris invitant les citoyens à prendre part aux élections faites sur la convocation du comité central : ils se flattaient d'obtenir des élections favorables à leur politique et d'avoir la majorité dans la commune : cette espérance ne tarda pas à leur être enlevée : personnellement, M. Clemenceau, naguère encore si populaire dans son arrondissement, ne put y réunir, aux élections communales, qu'un total de 700 voix. Après avoir couru inutilement, pendant huit jours, de l'Hôtel-de-Ville à Versailles, il se décida, le 27 mars, à donner sa démission de représentant : « Dans la conviction profonde, écrivit-il au président, où je suis de ne pouvoir plus même essayer d'être utile au pays en continuant à siéger au sein de l'Assemblée nationale, je vous adresse ma démission. » 




M. Clemenceau entra alors, avec MM. Lockroy, Floquet, etc. dans la Ligue d'union pour les droits de Paris, qui persistait à vouloir s'interposer entre les combattants, et cherchait des points d'appui en province. MM. Clemenceau, Floquet, Corbon, Villeneuve, etc. furent envoyés en mission par la Ligue dans les départements : M. Clemenceau quitta Paris dans les premiers jours de mai, se rendit à Alençon à Nantes, à Bordeaux, puis revint à Paris. Il arriva à Saint-Denis au moment où les portes de la capitale se fermaient ; l'armée venait d'y entrer quelques heures auparavant. C'est probablement ce qui lui sauva la vie ; car on a raconté qu'un malheureux, pris pour M. Clemenceau, dans le massacre confus de la semaine de mai, allait être fusillé, quand par bonheur il put se faire reconnaître. D'ailleurs, l'ancien maire de Montmartre faillit être englobé dans les poursuites relatives aux événements du 18 mars.

Peu de temps après la reprise de Paris, la grande ville nomma (juillet 1871) son conseil municipal : le quartier de Clignancourt (18e arrondissement) y fit entrer, avec 1 652 voix, M. Clemenceau, qui y vota avec les radicaux, appuya, en 1873, la candidature Barodet, et, réélu en novembre 1874, devint secrétaire, puis vice-président, puis président du Conseil. Dans le discours qu'il prononça en prenant possession du fauteuil, il réclama pour la capitale l'intégrité de ses droits municipaux : « Paris aux Parisiens, dit-il, pour le bien de la France et de la République. »















Clemenceau s'écrit sans é
mais avec e

La mise en chantier du Clemenceau fut décidée le 24 août 1938, et la mise sur cale dans le bassin du Salou intervint le jour même où la coque, incomplète, du Richelieu y avait été mise en eau, le 17 janvier 1939. Les travaux avancèrent lentement, car la construction n'a pas reçu la même priorité, à partir de septembre 1939, que la construction de Richelieu et du Jean Bart. Au moment de l'occupation allemande, un tronçon de coque de 130 m avait été construit. Il fut déclaré butin de guerre par les Allemands, et enregistré par la Kriegsmarine comme cuirassé R. 
En 1941, il fut mis en état de flotter, et remorqué hors du bassin, pour être amarré près de la base de sous-marins ou à Landevenec. Il fut coulé, le 27 août 1944 lors des bombardements alliés qui précédèrent la libération de Brest.

Affecté à l'escadre de méditerranée de 1961 à 1965, passé dans l'escadre de l'atlantique, puis opéré dans le pacifique ou l'océan indien,Il a pris une part importante avec son aéronavale dans la première guerre du golfe. 



Contrairement au FOCH qui continue à naviguer sous pavillon brésilien sous le nom de Sao Paulo. Le Clemenceau est devenu après son désarmement un navire bien "encombrant", lui qui était devenuMairie Paris 18e guerre 1870le fleuron de la marine.

Problème de désamiantage ou pas le CLEM a conservé son coté frondeur au point de casser ses amarres pour faire un petit tour en solitaire en Méditerranée. 

sources :
Assemblée nationale 

11 novembre 2017

11 novembre 1918 99 ans

11 novembre 1918  : l'armistice 

11 novembre 1918. Clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. Il est 5 heures 15 du matin. Dans un wagon spécialement aménagé, une convention d’armistice est signée entre le maréchal Foch, commandant en chef des armées alliés, assisté de l’amiral Wemyss, Premier Lord de la mer, et le secrétaire d’État Erzberger, président de la délégation allemande. Les hostilités doivent être arrêtées sur tout le front occidental à 11 heures, heure française. Après cinquante-deux mois de durs combats, la Grande Guerre s’achève enfin… 

Cette photographie a été prise après la signature de
l'armistice à la sortie du « wagon de l'Armistice » du
train d'État-Major du maréchal Ferdinand Foch
(deuxième à partir de la droite).

L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.

Le cessez-le-feu est effectif à onze heures, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une guerre qui a fait plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés dont 8 millions de civils.





Plus tard, le 28 juin 1919, à Versailles, est signé le traité de paix, qui met réellement fin à l'état de guerre.




Les généraux allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'État-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.












Le 11 novembre, entre 5 h 12 et 5 h 20 du matin, l'armistice est signé avec une application sur le front fixée à 11 heures du matin, et ce pour une durée de 36 jours qui sera renouvelée trois fois (prolongation d'un mois dans le même wagon à Trèves le 12 décembre 1918 puis reconduction le 16 janvier 1919 et le 16 février 1919 pour une durée illimitée)

« Entre le maréchal Foch, commandant en chef les armées alliées stipulant au nom des puissances alliées et associées, assisté de l’amiral Wemyss, First Sea Lord, d’une part ;
Et M. le secrétaire d’Etat Erzberger, président de la délégation allemande,
M. l’envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, comte von Obendorff,

M. le général d’état-major von Winterfeld,
M. le capitaine de vaisseau Vanselow,
Munis de pouvoirs réguliers et agissant avec l’agrément du chancelier allemand, d’autre part,




il a été conclu un armistice aux conditions suivantes :

a) Conditions de l’armistice conclu avec l’Allemagne sur le front d’Occident.

1. Cessation des hostilités, sur terre et dans les airs, six heures après la signature de l’armistice.

2. Évacuation immédiate des pays envahis : Belgique, France, Luxembourg, ainsi que l’Alsace-Lorraine, réglée de manière à être réalisée dans un délai de quinze jours à dater de la signature de l’armistice. [...] L’occupation par l’ensemble des troupes alliées et des États-Unis, suivra dans ces pays la marche de l’évacuation. [...]

3. Rapatriement, commençant immédiatement et devant être terminé dans un délai de quinze jours, de tous les habitants des pays énumérés ci-dessus. [...]

4. Abandon par les armées allemandes du matériel de guerre suivant, en bon état : 5 000 canons (dont 2 500 lourds et 2 500 de campagne), 25 000 mitrailleuses, 3 000 Minenwerfer, 1 700 avions de chasse et de bombardement. [...]

5. Évacuation des pays de la rive gauche du Rhin par les troupes allemandes. Les pays de la rive gauche du Rhin seront administrés par les autorités locales, sous le contrôle des troupes d’occupation des Alliés et des États-Unis. Les troupes des Alliés et des États-Unis assureront l’occupation de ces pays par des garnisons tenant les principaux points de passage du Rhin (Mayence, Coblence, Cologne) [...]
L’évacuation par l’ennemi des pays du Rhin (rive gauche et rive droite) sera réglée de façon à être réalisée dans un délai de seize nouveaux jours soit trente et un jours après la signature de l'armistice. [...]




6. Dans tous les territoires évacués par l’ennemi, toute évacuation des habitants sera interdite. Il ne sera apporté aucun dommage ou préjudice à la personne ou à la propriété des habitants. Personne ne sera poursuivi pour délit de participation à des mesures de guerre antérieures à la signature de l’armistice.
Il ne sera fait aucune destruction d’aucune sorte. [...]
Il ne sera pris aucune mesure générale ou d’ordre officiel ayant pour conséquence une dépréciation des établissements industriels ou une réduction dans leur personnel.

7. Les voies et moyens de communication de toute nature, voies ferrées, voies navigables, routes, ponts, télégraphes, téléphones… ne devront être l’objet d’aucune détérioration. Tout le personnel civil et militaire actuellement utilisé y sera maintenu. Il sera livré aux puissances associées : 5 000 machines montées et 150 000 wagons en bon état de roulement et pourvus de tous rechanges et agrès nécessaires [...]
Il sera également livré 15 000 camions automobiles en bon état dans un délai de trente-six jours. [...]

8. Le commandement allemand sera tenu de signaler dans un délai de quarante-huit heures après la signature de l’armistice toutes les mines ou dispositifs à retard agencés sur les territoires évacués par les troupes allemandes et d’en faciliter la recherche et la destruction. [...]

9. Le droit de réquisition sera exercé par les armées des Alliés et des États-Unis dans tous les territoires occupés, sauf règlement de comptes avec qui de droit. L’entretien des troupes d’occupation des pays du Rhin (non compris l’Alsace-Lorraine) sera à la charge du gouvernement allemand.

10. Rapatriement immédiat, sans réciprocité dans des conditions de détail à régler, de tous les prisonniers de guerre y compris des prévenus des Alliés et des États-Unis. [...]
Le rapatriement des prisonniers allemands sera réglé à la conclusion des préliminaires de paix [...]

11. Les malades et blessés inévacuables restés sur les territoires évacués par les armées allemandes, seront soignés par du personnel allemand qui sera laissé sur place avec le matériel nécessaire. [...]

[Suivent les dispositions relatives aux frontières orientales de l’Allemagne (b) et celles relatives à l’Afrique orientale(c)]



d) Clauses générales

19. Sous réserves de toute revendication et réclamation ultérieures de la part des Alliés et des États-Unis.
Réparation des dommages.
Pendant la durée de l’armistice, il ne sera rien distrait par l’ennemi des valeurs publiques pouvant servir aux Alliés de gage pour le recouvrement des réparations.
Restitution immédiate de l’encaisse de la banque nationale de Belgique et en général remise immédiate de tous documents, espèces, valeurs (mobilières et fiduciaires, avec le matériel d’émission) touchant aux intérêts publics et privés dans les pays envahis.
Restitution de l’or russe ou roumain pris par les Allemands ou remis par eux. Cet or sera pris en charge par les Alliés jusqu’à la signature de la paix. [...]

[Suivent les clauses navales (e)]



f) Durée de l’armistice

34. – La durée de l’armistice est fixée à trente-six jours avec faculté de prolongation.
Au cours de cette durée l’armistice peut, si les clauses ne sont pas exécutées, être dénoncé par l’une des parties contractantes, qui devra en donner le préavis quarante-huit heures à l’avance. […] Pour assurer dans les meilleures conditions l’exécution de la présente convention le principe d’une commission d’armistice internationale permanente est admis. Cette commission fonctionnera sous la haute autorité du commandement en chef militaire et naval des armées alliées.

Le présent armistice a été signé le 11 novembre 1918, à cinq heures (heure française)

Sur la convention d’armistice voir l’étude proposée sur le site du Service historique de la Défense

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000051-1918-la-grande-guerre-s-acheve/document-clemenceau-annonce-l-armistice-a-la-chambre-des-deputes-11-novembre-1918

09 novembre 2017

Charles de Gaulle

Charles de Gaulle

« La vieillesse est un naufrage », avait dit de Gaulle à André Malraux, lui confessant combien il redoutait une fin longue et douloureuse qui l’aurait diminué durablement. Son vœu implicite fut exaucé.

Charles de Gaulle à Concarneau 

C’est dans son salon de Colombey-les-Deux-Eglises que le général de Gaulle est mort, le lundi 9 novembre 1970, un an et demi après avoir démissionné de la présidence de la République.


Le 9 novembre 1970, à quelques jours de son quatre-vingtième anniversaire, le général est dans sa résidence de Colombey-les-deux-Eglises (Est de la France). Il est installé devant sa table de bridge, étalant ses cartes pour une réussite, dans l’attente du journal télévisé de 20h00. Pris d’un malaise, il murmure « j’ai mal dans le dos... » puis s’affaisse dans son fauteuil et perd connaissance. Sa femme Yvonne, seule à ses côtés, appelle le prêtre et le médecin. Celui-ci diagnostique une rupture d’anévrisme abdominal. Charles de Gaulle ne reprendra pas conscience, mais il aura le temps de recevoir les derniers sacrements avant de succomber.


La mort soudaine de celui qui restera comme le chef de la France Libre sera tenue secrète toute la nuit, le temps que Madame de Gaulle prévienne leurs deux enfants. La nouvelle tombe sur les téléscripteurs dans la matinée du 10 novembre. Peu avant midi, le président Georges Pompidou s’adresse aux Français à la télévision : « La France est veuve... ».

La famille s’attache à faire respecter scrupuleusement les dernières volontés du général, qu’il avait laissées dans un testament rédigé dès 1952 : « Je ne veux pas d’obsèques nationales » ; la cérémonie, « extrêmement simple », devra se dérouler « sans fanfare ni musique ». Ce vœu-là aussi est exaucé, même si la présence des caméras donne à l’événement une dimension sans commune mesure avec cet enterrement campagnard.

Sous l’œil de dizaines de millions de téléspectateurs, le cercueil couvert du drapeau tricolore, disposé sur un engin blindé, sort de «La Boisserie», la propriété familiale de Colombey. Le général est mis en terre ce 12 novembre dans l’après-midi. Il n’y a là que la famille, des gens du village, et quelques représentants de l’armée, seule participante officielle. Cette relative intimité tranche avec la messe solennelle célébrée quelques heures plus tôt à Notre-Dame de Paris, en présence de six mille fidèles et trente-trois chefs d’État du monde entier, dont les présidents américain et soviétique.





sources : RFI

humour dans le carré par Donec Anecdote

Anecdote 

Bonjour à tous,

George Clemenceau partage avec Charles de Gaulle un exceptionnel prestige auprès de nos compatriotes et ce n’est que justice.
Nous allons la semaine prochaine commémorer le siècle de sa nomination au poste de premier ministre. Nous en reparlerons.




Personnage haut en couleur, il rendait régulièrement visite aux poilus auxquels il vouait un immense respect.
Je vous livre un dialogue savoureux qu’il eut justement avec un « bonhomme ».
- « Sept palmes ! d’où es tu ? »
- « De Marseille ! »
- « Tu as été blessé ? »
- « Oui mon Président, treize fois »
- « Treize fois, tu as la médaille militaire, serais tu content d’avoir la Légion d’Honneur »



Silence du poilu ému.
Se tournant vers le colonel – « Peut t on donner la Croix ? »
- « Il a mauvais esprit il a fait deux mois de prison »
- « Et pourquoi ? »
- « Parce que j’avais refusé la Médaille Militaire »
- « Et pourquoi ? »
- « Parce que le général avait dit que les gens du midi étaient des gens foutres ».

A la semaine prochaine.

Donec

Je n’oublie pas qu’il y a 47 ans disparaissait le général de Gaulle

08 novembre 2017

Beautemps-Beaupré retour à Brest pour une cure de Jouvence novembre 2017

Le Beautemps-Beaupré de retour à Brest


Après presque dix mois de mer, le BHO « Beautemps Beaupré » accostera à Brest le 16 novembre 2014. Parti le 27 janvier pour compléter la connaissance hydrographique et océanographique dans le golfe d’Oman, dans le golfe arabo persique, ainsi que dans le canal du Mozambique (Comores, Madagascar, Mayotte), l’équipage du bâtiment et les 4 ingénieurs et 17 officiers mariniers hydrographes du SHOM embarqués (opérateur public pour l'information géographique maritime et littorale de référence), ont permis de mieux connaitre les caractéristiques de ces zones, d’obtenir les informations nécessaires à la mise à jour de cartes marines anciennes ou de zones non hydrographiées et de mener des actions de coopération avec les services hydrographiques des nations riveraines.









Aux Emirats Arabes Unis 


Déployé dix mois par an, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré a besoin de points d’appui solides pour maintenir dans la durée la pleine disponibilité de ses installations. Ce soutien, il l’a trouvé à la base navale française aux Emirats Arabes Unis, où il a effectué cinq escales au cours des quatre mois qu’il a passés dans le golfe Arabo-Persique.

Confronté à une chaleur et une humidité intenses, employé à ses limites, le BHO a profité de l’investissement et de l’expertise des marins de la base navale pour continuer sans relâche sa mission hydrographique.







Le Beautemps-Beaupré à Djibouti


Depuis le 19 septembre, le Bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré effectue des levés hydrographiques au large de Djibouti. Ces travaux, réalisés dans le cadre des accords de coopération entre les deux États, se sont poursuivis pendant l’escale réalisée du 22 au 24 septembre 2017. Un hélicoptère Puma de l’armée de l’Air a notamment apporté son concours pour permettre aux équipes du Beautemps-Beaupré de procéder à un travail de recalage de carte marine sur le terrain. Cette escale a été également l’occasion de programmer des exercices avec les forces françaises basées à Djibouti.
Le Beautemps-Beaupré a ainsi réalisé un entraînement conjoint le 26 septembre 2017. 



Dans la matinée, grâce au concours d'un Super-Puma de l’armée de l’Air, les commandos marine ont pu effectuer des exercices de corde lisse et de treuillage à bord du bâtiment. Le Beautemps-Beaupré a ensuite conduit un exercice de visite grandeur nature sur un boutre djiboutien, suspecté fictivement de transport illégal d'armes et dont l’équipage était simulé par des fusiliers marins du détachement de la Force des fusiliers marins et commandos marine (FORFUSCO) stationné à Djibouti. La conduite d’un tel exercice avec ce type d’embarcation permet de se confronter de manière réaliste à l’environnement du golfe d’Aden.

Il dit "Groupir"... Journée du timbre 1942 sous l'oeil sévère de Monsieur de La Pérouse Secours National 1942 7e compagnie

Journée du Timbre 1942

"Restons Groupés"

L'idée de la journée du Timbre remonte aux années 1930. EN 1935 le Fédération Internationale de philatélie propose la création d'une journée par pays. La première journée se déroule en 1938.

La guerre venue, c'est en 1942 que la Société des Fédérations Philatéliques Françaises reprend le projet avec la création d'une carte :


"Restons groupés"




Vision prémonitoire? ce restons groupés de 1942 fera le succès du film "On a retrouvé la 7e compagnie".

"Groupir"  l   e mot est entré "dans l'histoire" ... du cinéma! du verbe allemand gruppieren (grouper, rassembler)

 « Qu'est ce qu'il dit? Il dit "groupir" il veut qu'on reste groupés. Ah d'accord! Ah ben tu vois je connais déjà un mot! Ja Ja groupir! Moi comprir ! ».

Goethe peut dormir en paix la langue allemande est sauvée.

https://www.youtube.com/watch?v=fys-XGAG_EY

Mais à part cela, les Postes Françaises on édité un beau timbre sur LA PEROUSE en 1941 pour célébrer le centenaire de sa naissance à deux lieues d'Albi en 1741 au château du Gô.


vente générale le 23 mars 1942


Ce timbre avec surtaxe est vendu au profit du Secours National. (2f50 + 7f50)

Le Secours National

Au début de la Seconde Guerre mondiale, l’institution est réactivée par un décret du 19 octobre 1939.

Par un décret du 20 mai 1940, une ouverture de crédit de 50 millions de francs est allouée au Secours national. Un autre décret, en date du 23 juillet 1940, attribue à l’organisme le produit de la liquidation des biens des Français déchus de leur nationalité. Le décret du 4 octobre 1940, lendemain de la promulgation du premier statut des Juifs, place le Secours national sous la haute autorité du maréchal Pétain.
L’organisme d assistance et d'entraide, aussi instrument de propagande, prend une importance croissante au fil des années, ayant le monopole des appels publics à la générosité, et bénéficiant de subventions de l’État et des collectivités locales et du produit de la loterie nationale.

03 novembre 2017

Terminé barre et machines ... Patrick Jusseaume a appareillé Bon vent et bonne mer

 Patrick Jusseaume Escale foudroyante 


Patrick Jusseaume nous a quitté la semaine dernière... La maladie n'a pas permis qu'il continue de dessiner, qu'il continue à nous emmener dans sa ligne claire. 
Rappelons-nous, nous avons vécu avec lui quelques moments inoubliable à bord du TCD FOUDRE, c'étaient des Escales foudroyantes.

Pour les passionnés de marine et d'aventures maritimes, l'ouverture par le commandant Gué du TCD FOUDRE, aux timbres et à la BD, restera gravée dans les mémoires des amateurs de BD et des philatélistes. 


carte postale du TCD Foudre avec timbre personnalisé de TRAMP de Patrick Jusseaume 
Patrick, la maladie sera venue à bout de ta résistance, de ta volonté de dessiner. Les dessins, tes dédicaces resteront à jamais dans nos collections.



Au départ du quai de Cronstadt les visiteurs embarquaient sur un CTM pour rejoindre le TCD Foudre amarré au quai d'honneur.








Le TCD Foudre au quai d'honneur à Toulon








Dans le radier, nous avions monté avec ta complicité,  une exposition philatélique et une exposition TRAMP. Comment se créée une bande dessinée,  quelles en sont les différentes étapes. 





Le musée du commissariat de Toulon pour l'occasion nous avait prêté des uniformes.

Des planches originales, des esquisses, des croquis de recherches sont présentés au public qui va cheminer du radier à la passerelle.





quelques étages au-dessus l
es Gabians  (nom du goéland en langue indigène) viennent s'assurer que tout se passe bien




Et tout se passa bien...même très bien.




Patrick Jusseaume et et Emmanuel Gué (Adelson de son nom d'auteur)  présentent "Aventures sur l'Aber"



Ce sont de longs échanges avec le public à l'occasion des dédicaces

Les copains sont là, 
Erik Juszezak, Christian Gine, 







les mains sont toujours à l'oeuvre,











tampon de Christian Gine







Et ce mardi 31 octobre, nous nous sommes tous retrouvés à Montpellier pour un dernier Adieu. 

Bon vent Patrick.

60e ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES JEANNE D’ARC Monaco Albert

60 e  ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES  JEANNE D’ARC Construit par l’arsenal de Brest et baptisé à l'origine  La Résolue , le porte-hé...