24 juillet 2017

Croiseur COLBERT 24 juillet 1967 Montréal Québec De Gaulle Vive le Québec libre

Croiseur COLBERT un thème riche pour une présentation

En ce 24 juillet, je me permets de ressortir un article ancien sur le Croiseur Colbert  (21 janvier 2013) et son hôte le Général De Gaulle lors d'un voyage mémorable au Québec.


Le cinquième bâtiment de la Marine nationale à porter le nom de COLBERT est un croiseur de 10000 tonnes type Suffren (1931 - 1942) mis en chantier à Brest le 12 juin 1927, mis à flot le 20 avril 1928, il entre en service le 1er avril 1931, au sein de l'escadre de la Méditerranée.



En octobre 1930, il conduit en Algérie M. Gaston Doumergue, président de la République. En juillet 1936, il participe à la surveillance des mouvements allemands pendant la guerre d'Espagne.


Au début de la guerre, il est affecté à la 2e division de croiseurs de la 3e escadre. Il quitte : Dakar le 24 janvier 1940 pour une mission de surveillance en Atlantique tropical. En juin 1940, il prend part au bombardement de Gênes. A partir de janvier 1941, il est en gardiennage d'armistice à Toulon. C'est dans ce port que le 27 novembre 1942, il est sabordé aux appontements de Milhaud. Son épave est démolie de 1943 à 1948.


Le Colbert est mis à flot le 24 mars 1956 pour commencer ses essais le 5 décembre de l'année suivante. Officiellement, il fut mis en service actif le 5 mai 1959 et basé à Toulon. Ses principales missions consistaient à protéger un porte-avions des attaques aériennes, à servir d'appui feu dans des opérations terrestres, de bâtiment de commandement dans le cadre d'opération navale et capacité d'évacuation de ressortissants français outre-mer.


Pour assurer une défense et une attaque convenables, le Colbert devait sortir en escadre de 15 navires. En 1964, une réorganisation de la Marine fait intégrer le Colbert à l'escadre de Méditerranée dont il devient lenavire amiral. Cette escadre est composée de plusieurs unités complémentaires comme des porte-avions, des frégates, etc.



Le général de Gaulle embarque à bord pour une visite officielle en Amérique du Sud.

Un voyage de 27 jours était une très longue absence qui ne cadrait pas avec le sens de l'Etat du Général de Gaulle, Président de la République. Le Colbert lui permit de se retrouver deux fois pendant cette période en terre française (un navire de guerre faisant partie du territoire national. contrairement à une ambassade qui ne jouit que d'un privilège d'exterritorialité) et lui donna aussi l'opportunité de prendre un peu de repos ; il venait de subir une intervention chirurgicale quelques mois plus tôt, et avait entrepris ce voyage épuisant à 74 ans, n'hésitant pas à prononcer deux ou trois discours par jour dont une partie en espagnol.

L'appartement de l'amiral fut donc aménagé spécialement : meubles du Mobilier National, toiles de Dufy, Marquet, Rouault et Matisse, faux sabords dans le salon, téléphone relié à l'Elysée (cet appareil est toujours là, dans la chambre de l'amiral).

Le Général avait gagné Caracas (Vénezuela) par avion le 20 septembre, puis visité la Colombie, l'Equateur, le Pérou, la Bolivie. Pendant ce temps le Colbert, commandé par le Capitaine de vaisseau Chevillotte, avait quitté Toulon le 2 septembre, fait escale à Gibraltar le 4, et était arrivé à Fort de France le 13. Il en était reparti le 17 pour Balboa (Panama), Callao (Pérou) et Arica au nord du Chili.

C'est dans ce port que, venant de Cochacamba (Bolivie) en Caravelle, le Général et Madame de Gaulle montèrent à bord du croiseur le 29 septembre après-­midi. Longeant la côte occidentale du Chili (en liaison phonique avec son cabinet à Paris), le Général arriva à Valparaiso le 1er octobre à 9 heures du matin, salué par des salves d'artillerie et survolé par une escadrille de B26 des Forces aériennes chiliennes et des hélicoptères de l'Aéronavale. 
Le Colbert était escorté par trois destroyers de la Marine chilienne. Il fut accueilli par le Président Alessandri et plusieurs ministres, passa les troupes en revue, déposa une gerbe au Monument, et fut fait citoyen d'honneur de Valparaiso, au milieu d'un enthousiasme populaire que la presse locale qualifia d'inhabituel : rues pavoisées, vitrines décorées, etc.

sources

http://croiseurcolbert.free.fr/vi_p_as.html

http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/de-gaulle-et-le-monde/de-gaulle-et-l-amerique-latine/analyses/le-voyage-du-general-de-gaulle-en-amerique-du-sud-1964.php




Du 23 au 26 juillet 1967, le général de Gaulle accomplit la première visite officielle d'un chef d'État français au Québec (mais c'est la quatrième fois qu'il se rend au Canada). C'est à Brest, le 15 juillet, qu'il embarque à bord du croiseur Le Colbert en compagnie de son épouse et du ministre des Affaires étrangères, Maurice Couve de Murville.


Après une halte à Saint-Pierre-et-Miquelon le 20 juillet, il gagne Québec par l'embouchure du Saint-Laurent (plusieurs mois de négociations avec le gouvernement canadien - qui craint que de Gaulle ne motive les poussées indépendantistes de certains Québécois - ont été nécessaires pour que ce voyage débute par la province francophone).



Le reportage démarre sur des images de son arrivée, le 23 juillet, à l'Anse-au-Foulon, le port de Québec, où il est accueilli par Roland Michener - le gouverneur général canadien - et par le premier ministre québécois, Daniel Johnson.



De Gaulle passe en revue
le 22e Régiment à la descente du Colbert.

Le port de Québec

Au micro, il évoque son "immense joie" d'être là, parmi les Canadiens français, dont l'accueil enthousiaste ne sera jamais démenti tout au long du parcours présidentiel.

De Gaulle dans le Vieux-Québec

Plus tard, au balcon de l'Hôtel de Ville de Québec, il rappelle les liens historiques qui lient la France à la province canadienne (découverte par l'explorateur Jacques Cartier, elle fut abandonnée à la Grande-Bretagne par Louis XV en 1763).


Sur le Chemin du Roy




Buvard Colbert

Le lundi 24 juillet, le général de Gaulle emprunte le Chemin du Roy (tracé par Louis XV) qui relie la ville de Québec à celle de Montréal.

Saint-Sulpice sur le chemin du Roy

Tout au long de la route (comme à Donnacona, Trois-Rivières ou Repentigny), il s'arrête pour saluer et adresser quelques mots aux très nombreux Québécois venus à sa rencontre ; il rappelle que France "a des devoirs envers eux" et qu'elle "doit les aider".

De Gaulle à Trois-Rivières

Sur le Chemin du Roy : 
 de Champlain


Montréal l'hôtel de ville
photo JM Bergougniou


Hôtel de ville de Montréal

Plus tard dans la journée, depuis le balcon de l'Hôtel de Ville de Montréal - où il est reçu par le maire Jean Drapeau - il prononce un discours improvisé qui s'achève par ces mots célèbres "Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec libre ! Vive le Canada français et vive la France !", provoquant un débordement d'enthousiasme de la part d'une foule majoritairement indépendantiste (le reportage montre les très nombreuses pancartes siglées RIN, c'est-à-dire en faveur du Rassemblement pour l'Indépendance Nationale).



Dans ce retentissant discours, qui provoque l'ire du gouvernement fédéral canadien, mais aussi américain et britannique, le général de Gaulle reconnaît l'effort de modernisation, mais aussi d'affranchissement des Québécois. Mais il se défend d'avoir formulé un appel au soulèvement ou à l'indépendance politique.


Malgré les très vives critiques formulées par Ottawa, le voyage se poursuit néanmoins, et le 25 juillet, de Gaulle visite l'Exposition universelle, puis le jour suivant, l'Université de Montréal. L'incident diplomatique est pourtant grave : si ses échos retentissent partout, plaçant ainsi le Québec sous les feux des projecteurs mondiaux, le Général achève néanmoins sa visite sans se rendre dans les territoires anglophones.

Jean Drapeau 
photo JM Bergougniou

Statue de Jean Drapeau 
devant l'hôtel de ville

Mais avant de partir, il souhaite - lors de sa réponse au toast adressé par Jean Drapeau - que son voyage ait pu "contribuer" à l'élan du Québec.

Montréal
photo JM Bergougniou 
Montréal l'hôtel de ville

"Ensemble, nous avons été au fond des choses et nous en recueillons, les uns et les autres, des leçons capitales. Et, quant au reste, tout ce qui grouille, grenouille et scribouille n'a pas de conséquences historiques dans ces grandes circonstances, pas plus qu'elle n'en eut jamais dans d'autres."

Charles de Gaulle



26 septembre au 4 octobre : escale à Sydney avec participation le 1 octobre à une grande revue navale à l'occasion du bicentenaire de l'Australie. Une soixantaine de bâtiments de guerre appartenant à seize nations participent à la revue. Le croiseur français, trop haut de 73 cm pour passer sous le pont de Sydney, participe à la revue entre le bâtiment de ligne américain New Jersey (BB 62) et le porte-aéronefs britannique Ark Royal. Le vice amiral Bergot quitte le croiseur à la fin de l'escale à Sydney.




Escale à Amsterdam TAAF

12 au 17 octobre : escale à Melbourne avec le Commandant Bory.
21 au 23 octobre : escale à Adelaïde.
28 octobre au 2 novembre : escale à Freemantle.
8 novembre : passage à l'île Saint Paul.


Chronique d'une mort annoncée

Sous le feu des projecteurs, en 1990, lors de la guerre du golfe, le Colbert vécu sa dernière mission au service actif comme escorte du Clemenceau. Désarmé le 24 mai 1991, à son retour à Toulon, il rejoint Bordeaux deux ans plus tard.




Transformé en musée, le bâtiment rencontre alors un vif succès, avec 100.000 visiteurs la première année. L'effet de nouveauté passé, la fréquentation s'effrite progressivement, pour tomber à 35.000 visiteurs en 2005. Faute de rentrées d'argent suffisantes, la gestion devient alors délicate, d'autant que le croiseur, vieillissant, nécessite d'importants crédits en entretien et réparations. Propriété du ministère de la Défense, qui n'a pas pu ou pas voulu mobiliser des fonds, le bâtiment et sa gestion ont été confiés à l'association « Les amis du Colbert ».



Cette dernière n'ayant pas les compétences commerciales requises, une sous-concession a été signée avec une entreprise privée, la « SARL Croiseur Colbert ». De 20 salariés à l'origine, le croiseur n'en employait plus que 3 l'année dernière. Confrontée au délabrement progressif du bateau, l'entreprise aurait dû engager la réfection de la mâture, comme des boulons et rivets rouillés, sans oublier une peinture partant en lambeaux... Il aurait fallu 1.5 million d'euros pour assurer la rénovation du musée, dont plus de 500.000 pour les seuls travaux de peinture. Malgré toute l'énergie déployée par les Amis du Colbert, le combat fut vain et la déception des amoureux du navire reste immense : « le croiseur n'a pas couté un centime aux Bordelais.


Il n'a jamais eu le moindre petit cadeau de qui que ce soit, à commencer par les frais d'amarrage aux Chartrons », explique, écoeuré, un membre de l'association





Bien qu'Alain Juppé ait lui-même signé le livre d'or du Colbert, la mairie de Bordeaux souhaitait depuis de longs mois le départ du navire : « Le moment est venu de se débarrasser de ce croiseur. Le Colbert n'a plus d'avenir à Bordeaux », estimait à l'été 2006 le maire, Hugues Martin. Sous la pression des élus locaux, le ministère de la Défense a finalement accepté, en fin d'année, de rapatrier le croiseur à Brest.

sources :

Archives Le Soleil

http://www.meretmarine.com/fr/content/les-adieux-du-croiseur-colbert-bordeaux
Le Colbert à Landévennec  photo JM Bergougniou 

Le Colbert à Landévennec  photo JM Bergougniou 

Photos JM Bergougniou

22 juillet 2017

CORYMBE 137 PHM aviso LV Le HENAFF mai juillet 2017 Sénégal Dakar

CORYMBE 137 PHM aviso LV Le HENAFF  mai juillet 2017

Fin de mission pour le patrouilleur de Haute Mer LV LE HENAFF avec un dernier passage à Dakar et la relève.


Pli oblitéré à la recette Principale de Dakar 11 juillet 2017



Le Dumont d'Urville à Saint-Jean de Terre-Neuve Canada

Le Dumont d'Urville à Saint-Jean de Terre-Neuve Canada 

Ayant quitter Saint-Pierre, le BATRAL, en route pour Brest, à fait escale à Saint-Jean de Terre-Neuve



Flamme de Postes Canada. La date se lit AA MM JJ soit 18-07-2017. Le Code A1B correspond à Terre-Neuve Saint-Jean Nord Ouest 

Saint-Jean de Terre-Neuve est la capitale et la plus grande ville de la province de Terre-Neuve-et-Labrador, au Canada. Située dans la péninsule d'Avalon, sur l'île de Terre-Neuve, elle est la ville la plus orientale d'Amérique du Nord.

Figurant sur les cartes dès 1519, le site de Saint-Jean est l'un des plus vieux établissements européens du Nouveau Monde. La ville est nommée en l'honneur de son découvreur supposé, Jean Cabot, le jour de la fête de la Saint-Jean.



L'île est séparée du territoire du Labrador, l'autre moitié de la province, par le détroit de Belle Isle, et de l'île du Cap-Breton (Nouvelle-Écosse) par le détroit de Cabot. Elle commande l'embouchure du fleuve Saint-Laurent vers la mer, formant ainsi le golfe du Saint-Laurent, le plus grand estuaire au monde.

Le territoire français de Saint-Pierre-et-Miquelon se trouve au sud de l'île.

Les Vikings y débarquèrent vers l'an 1000, et une première exploration au compte de l'Empire britannique y fut faite vers 1497 par Jean Cabot, un italien parti de Bristol. La colonisation britannique attendit jusqu'en 1610, avec le gouverneur John Guy à Cuper's Cove (aujourd'hui Cupids) dans la baie de la Conception.

19 juillet 2017

Le Dumont d'Urville à Saint-Pierre et Miquelon juillet 2017

Le Dumont d'Urville à Saint-Pierre et Miquelon


De retour vers la métropole qui devrait atteindre le 23 au soir, le Dumont d'Urville a fait escale à Saint-Pierre et Miquelon.


Flamme SPM 12-07-2017 Son Patrimoine Son histoire Sa Philatélie

Le bâtiment de la Marine nationale effectue une dernière mission avant de rejoindre Brest à la fin du mois pour y être désarmé. Lors de son escale les habitants de l'archipel ont pu le visiter.

Le Dumont D'urville quittera l'archipel aujourd'hui avec à son bord la collecte de bouchons en plastique de l'année passée. Des bouchons qui ainsi pourront être recyclés.









http://la1ere.francetvinfo.fr/saintpierremiquelon/escale-du-dumont-urville-493105.html

18 juillet 2017

CMT SAGITTAIRE À SAINT-MALO POUR LE 14 JUILLET 2017

Le CMT SAGITTAIRE en escale à Saint-Malo 14 juillet 2017

La Poste étant fermée le 14 juillet, des plis ont été postés de Tinténiac le 15 juillet


635 à 700 000 mines ont été mouillées durant la Seconde Guerre Mondiale. A ce jour, seules 20% de ces mines ont été neutralisées et déblayées.


C’est en 1973 que tout commence. Les Marines belge, française et néerlandaise décident de concert de construire un bâtiment dédié à la chasse aux mines. Février 1974, l’accord est entériné entre les trois pays pour construire en coopération ce navire d’un nouveau type. Le projet aboutit à l’élaboration d’un programme militaire, ratifié par les chefs d’Etat-Major des trois Marines le 9 décembre 1974. Au titre de ce programme, 35 chasseurs de mines de classe "Tripartites" – d’où l’acronyme CMT - sont commandés : soit 10 par la France, 10 par la Belgique et 15 par les Pays-Bas. Les 10 chasseurs de mines belges seront construits pendant les années 1980. Comme tous les navires de guerre belge, en hommage à la section belge de la Marine Royale qui nommait ses corvettes "flower class", ils recevront des noms de fleurs tels que Crocus, Narcis ou encore Lobelia.




La coupée du Sagittaire photo (c) JM Bergougniou

La France construit l'équipement de chasse des mines, les systèmes radar et sonar. Dans le même temps, la Belgique fournit la partie électronique et s’occupe de la navigation électrique, et plus précisément des moteurs. Les navires disposent de trois groupes électrogènes extrêmement silencieux qui ne produisent pas de trépidation. Les Pays-Bas sont, quant à eux, en charge du système de propulsion.

Le CMT SAGITTAIRE sous les remparts photo (c) JM Bergougniou


Flamme Toshiba  Rennes CTC 15-07-17
Tous les chasseurs de mines tripartites, durant leur service dans les marines européennes, font partie de la Mine Countermeasures Force North de l'Otan, la force navale permanente de guerres des mines de l’OTAN.


A Saint-Malo photo (c) JM Bergougniou

La série actuelle à une coque en composé verre/résine, rendant les navires pratiquement inusables.
Le CMT Sagittaire photo (c) JM Bergougniou


Les unités de guerre des mines sont chargées de la sécurisation des chenaux utilisés par les SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins) lors de leurs transits entre leur base de Brest et la haute mer. Elles doivent également, en cas de menace particularisée, être en mesure de maintenir l’accès simultané à un port d’intérêt vital (PIV) et se tenir prêtes à assurer le libre accès aux ports alliés. Elles ont aussi vocation à être projetées au sein d’une force navale nationale ou interalliée lorsque les opérations se déroulent à proximité de côtes plus sensibles au risque “mines”



Le commandant du CMT Sagittaire photo (c) JM Bergougniou

A l'arrière du Sagittaire une grue et deux petits sous-marins jaunes. La grue permet la mise à l'eau du pneumatique du bord ou des P.A.P.

Sur le bord photo (c) JM Bergougniou


Le P.A.P. ou Poisson AUTO Propulsé est un petit sous-marin jaune filoguidé, le poisson autopropulsé (PAP) est utilisé pour identifier les échos suspects détectés au sonar. S’il s’agit de mines, l’appareil peut déposer des explosifs pour les neutraliser.

PAP photo (c) JM Bergougniou


Mais souvent ce sont les plongeurs qui procèdent au contre-minage des engins découverts. 

Ils sont équipés d'un sytème de plongée dénommé le CRABE (Complete range autonomous breathing equipment). Par rapport aux autres appareils de plongées classiques, le CRABE à circuit semi-fermé (une partie de l'air est recyclé) fonctionne au mélange de gaz. Son autonomie est de trois heures à 24 m de fond ou encore quinze minutes à 80 m. Sa discrétion magnétique et acoustique le rend moins sensible au système de mise à feu des charges sous-marines.


CRABE photo (c) JM Bergougniou


Les premières mines étaient des tonneaux de poudre devant exploser sous la surface ou en surface pour endommager la coque des navires ennemis.



 mine suédoise pour exercice photo (c) JM Bergougniou
Elles sont aujourd'hui en matériaux composites, en fibre de verre et ne contiennent que très peu d'éléments métalliques. Ces mines suédoises ou italiennes contiennent 200 kg d'explosif.

maquette de mine italienne pour exercice photo (c) JM Bergougniou

Une mine reste dangereuse jusqu'à 200 mètres de profondeur.


Caisson Hyperbare photo (c) JM Bergougniou



Le caisson hyperbare correspond à un cylindre étanche en acier pouvant accueillir une ou plusieurs personnes et au sein duquel la pression peut être augmentée au-delà de la pression ambiante (jusqu'à 2,5 bars, parfois plus).

Ce type d'installation est utilisé en médecine hyperbare pour soigner différentes maladies (par exemple une intoxication au CO2 ou une embolie gazeuse) ou des accidents de décompression touchant des plongeurs. 


table à cartes photo (c) JM Bergougniou

La passerelle abrite le barreur et la table à carte. Bien que le numérite ait remplacé les cartes papier, ces dernières subsistent en cas de...



la passerelle photo (c) JM Bergougniou

la passerelle photo (c) JM Bergougniou

répétiteur d'ordres photo (c) JM Bergougniou

Documentation photo (c) JM Bergougniou

Le bâtiment est amagnétique et équipé de moteurs électrique utilisé lors de la chasse aux mines. 
La chaïne est en bronze.

Les sonars transmettent les images qui sont analysées au PC opérations. En fonction des ombres, des fonds, des formes l'objet découvert est traité ou le PAP est envoyé si un doute subsiste.




Poste opération photo (c) JM Bergougniou

Le PAP est guidé depuis le PC opération



photo (c) JM Bergougniou

Carré commandant et sa cuisine 

cuisine commandant photo (c) JM Bergougniou
cuisine commandant photo (c) JM Bergougniou

cuisine commandant photo (c) JM Bergougniou

carré commandant photo (c) JM Bergougniou

carré commandant photo (c) JM Bergougniou

La porte se referme sur la visite du CMT Sagittaire avec un peu de philatélie


porte étanche photo (c) JM Bergougniou

arrière du PAP photo (c) JM Bergougniou

un peu de philatélie photo (c) JM Bergougniou

Merci au commandant et à l'équipage du Sagittaire et au LV Johnson correspondant marine pour l'Ille et Vilaine



TERIIEROO A TERIIEROOITERRAI Passage du Cap Horn avril 2024 Ushaia Argentine

 TERIIEROO A TERIIEROOITERRAI Passage du Cap Horn 26 avril 2024 Pour la première fois depuis près de 15 ans, un bâtiment de la Marine nation...