19 juin 2017

Renard Bleu bâtiment armé en guerre 1917 1922 remorqueur patrouilleur auxiliaire

Renard Bleu ex Henlopen 


Le patrouilleur Renard-Bleu – et ex-remorqueur américain Henlopen – est administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre

du 13 avril au 25 mai 1918,
puis du 8 octobre 1918 au 30 septembre 1919
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922/14, p. 720 et 762 – Errata Bull. off. Marine 1922/21, p. 41.]. 

Marseille Gare Etranger Bouche du Rhône 26-9-1919


Ce remorqueur américain est acheté en 1917 aux USA par la Marine française.
Renommé Renard Bleu, il est reconverti en remorqueur-patrouilleur auxiliaire .
  • 04.05.1918 : arrive aux Açores depuis les USA 
  • 08-15.05.1918 : des Açores à Brest en escorte de 6 chasseurs de sous-marins américains cédés à la France 
  • Affecté à Dakar, en Syrie, à Toulon 
  • 1922 : rayé 
  • 01.07.1922 : vendu pour démolition  


On voit sur cette carte un certain nombre de patrouilleurs que l'on peut identifier grâce à leur marque de coque. Le Verdon (V); le Chardon (CH); le Renard Bleu (RB); en outre a droite du Friant et de face le D'Iberville

A opéré en Syrie~Cilicie du 24 décembre 1918 au 5 septembre 1919

[Instruction du 28 novembre 1922 relative à l’application à la Marine de la loi instituant la Médaille commémorative de Syrie~Cilicie – Annexe : Liste des bâtiments et services dont le personnel a droit à la médaille de Syrie~Cilicie : Bull. off. Marine 1922/35, p. 695 et 702].

PHM Cdt BLAISON mission SOPHIA aviso migrants migration Méditerranée EUNAVFOR Marine nationale

PHM Cdt BLAISON mission SOPHIA

L'opération EUNAVFOR Med, aussi appelée opération Sophia, est une opération militaire décidée le 18 mai 2015 par l'Union européenne au titre de la Politique de sécurité et de défense commune pour lutter contre le trafic de migrants en Méditerranée. Son état-major est implanté à Rome et son commandant militaire est Enrico Credendino, un amiral italien. Elle a été lancée le 22 juin par les ministres des Affaires étrangères réunis à Luxembourg mais uniquement dans sa phase 1 (observation, renseignement)



La crise migratoire en Europe a entraîné l'accroissement du trafic sur les trois principales routes utilisées pour l'immigration irrégulière en Méditerranée : 
  • la route occidentale (Afrique du nord-ouest-Espagne), 
  • la route centrale (Afrique du Nord-Italie) et 
  • la route orientale (Turquie-Grèce) 

PHM Cdt Bouan

Entre janvier et décembre 2015, le nombre de migrants empruntant la route centrale était estimé à 154 725 (soit 16 % du total de migrants sur cette même période), soit 9 % de moins que l'estimation de 2014 pour la même route. 

À l'inverse, la route orientale a été empruntée par près de 771 237 migrants entre janvier et décembre 2015, soit 83 % du total, ce qui représente 6 fois le nombre de migrants l'ayant emprunté en 2014. 
La route occidentale n'est emprunté que par 0,3 % des migrants. 



Selon Enrico Credendino, citant des ONGs et en soulignant la difficulté de faire une évaluation précise du fait de la situation sécuritaire détériorée en Libye, des migrants originaires d'Afrique sub-saharienne attendrait toujours en Libye de pouvoir passer en Europe





On the 8th and 9th June 2017 EUNAVFOR MED operation Sophia hosted the fourth edition of “Shared Awareness and De-confliction in the Mediterranean Sea (SHADE MED)” at the Francesco Baracca airbase in Rome.

This edition gathered an outstanding participation: 188 attendees, from 37 countries and 98 organizations (58 national, 28 international and 12 NGO´s) were involved in this first SHADE MED event of 2017.

“The SHADE MED is a valuable way to share information and best practice to disrupt the smugglers Business Model, and increase Maritime Security in the region” as underlined in the opening remarks.

Key note speeches focusing on the need for effective cooperation, in particular between law enforcement agencies and the military, were delivered by representatives of the EEAS, EUROPOL and INTERPOL, followed by operational updates from Operation Sophia, Italian Operation Mare Sicuro, NATO, the Italian Maritime Rescue Coordination Centre (I.M.R.C.C.) and the European Border and Coastguard Agency Frontex.

The plenary session was followed by working group panels divided into six different thematic (operational, smuggling business model, communication and information systems, capacity building and training activities in Libya, migration-search and rescue-shipping and legal) where experiences, emerging trends and best practices were discussed.

In his opening remarks, Rear Admiral Enrico Credendino, operation SOPHIA Commander, stated: “the need to cooperate and work together is stronger than ever”. All stakeholders should enhance their cooperation to disrupt the smugglers business model that is claiming so many lives in the Mediterranean.

“The organized violation of the basic rights of a group of people has led me to realize that, under certain circumstances, migrant smuggling and human trafficking, taking place in Libya, should be considered as an international crime against humanity. In the past months, I shared this idea with a number of international and national partners and obtained a wide backing” added Credendino in order to be more effective in the prosecuting process.

Additionally, he stated the need to establish the first European Observatory on Human traffickers and migrant smugglers, with the aim of sharing data and information in a structured manner.

Sophia was pleased with the participation of its Libyan partners at the SHADE MED and hopes that others will join the operation in assisting the Libyan Coast Guard and Navy to build their capacity so that they can protect their territorial waters and end all illicit traffics and save lives.

The SHADE MED, once again, managed to facilitate an environment that allowed participants to embrace what was mentioned by the INTERPOL Special Representative to the EU during his key note speech: “Sharing is power” and this can make us progress.


photos : Marine nationale

18 juin 2017

Corymbe 137 PHM LV LE HENAFF Escale à Cotonou

Corymbe 137 PHM LV LE HENAFF  Escale à Cotonou

Je n'ai pas trouvé d'infos sur le passage du Le Hénaff au Bénin mais cette note de service invitant les cadres de l'armée à justifier de leur état-civil et de leurs diplômes...






"Il sera procédé, sur instructions du président de la République, à la vérification des diplômes académiques et des actes d’état civil des officiers et sous-officiers des forces armées béninoises, indique une correspondance en date du 31 mai 2017, signée par le général de brigade Laurent Amoussou, Chef d’état-major général des forces armées béninoises.



L’opération concerne les agents admis dans les écoles de formation à compter du 1er janvier 2005. Le Chef d’état-major général demande aux différents responsables de l’armée et de la gendarmerie de faire parvenir à la Direction des écoles et des sports les dossiers des personnels concernés pour au plus tard le vendredi 30 juin 2017.L’opération permettra de mettre à nu les agents fictifs et les faux diplômés tapis dans les rangs de la grande muette."


17 juin 2017

l'acheminement du courrier de la Marine jusqu'à fin 1942 Secrétariat Marine Vichy

l'acheminement du courrier de la Marine jusqu'à fin 1942


Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain forme son gouvernement à Bordeaux, puis annonce à la radio que la France doit cesser le combat et demander l'armistice. Après le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain, le 10 juillet 1940, par l’Assemblée nationale, la mention « République française » disparaît des actes officiels. Le régime est dès lors désigné sous le nom d’« État français ».

La moitié nord, ainsi que la côte atlantique, passent sous occupation allemande : c'est la zone occupée, qui couvre à peu près les trois cinquièmes du territoire. Le reste constitue la zone libre (c'est-à-dire « non occupée »), essentiellement au sud de la Loire.





Les deux zones sont séparées par la ligne de démarcation, frontière intérieure surveillée par l'occupant et les forces de l'ordre françaises.

Quittant Clermont-Ferrand, le nouveau gouvernement et l'Assemblée nationale s'installent en juillet à Vichy. La ville a été choisie car ville calme, disposant de grandes capacités hôtelières et pas trop éloignée de Paris.


Hôtel du Parc Vichy

Le 10 juillet 1940 est soumise à l'Assemblée nationale, réunion de la Chambre des députés et du Sénat (réunie pour l'occasion dans la salle de l'opéra du Grand Casino de Vichy), une proposition de révision de la Constitution permettant d'attribuer les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, président du Conseil. Sur 649 suffrages exprimés, sur les 907 parlementaires de l'époque, cinquante sept députés et vingt trois sénateurs votent « non », vingt autres parlementaires s'abstiennent (dont trois après demande de rectification de leur vote) et les autres approuvent. La séance fut présidée par Jules Jeanneney.


Les grands ministères se trouvent regroupés autour du Parc des Sources bordé des principaux palaces et grands hôtels qui ont été réquisitionnés.Hôtels du Parc et Majestic. Hôtels les plus huppés de Vichy, du même standing que le Ritz à Paris ou le Négresco à Nice, ils accueillent le Maréchal, son gouvernement et les hauts fonctionnaires. La Maréchale occupe le 4° étage du Majestic voisin



Construit juste à côté des bains Callou de 2° classe, le Helder - rénové dans le style Art Déco au cours des années 30- est réquisitionné pour servir de secrétariat d’Etat à la Marine, de locaux à l’Amirauté Française, à l’ Etat-Major des Forces Maritimes, à la direction de la marine marchande
 Hôtel de Helder siège du secrétariat d'Etat à la Marine Vichy
La Poste navale disparait dans la tourmente de juin 1940. cependant des correspondances officielles ou privées en provenance ou à destination d'unités de la Marine circulent encore. Des documents circuleront même jusqu'en 1944.



Après l'armistice du 22 juin 1940 il reste dans la marine de l'armée d'armistice 60 000 hommes

Le secrétariat d'Etat à la Marine sera donc confronté à la circulation des plis entre la zone occupée et la zone libre.




Courrier en zone non occupée remis à la poste


"VICHY ALLIER / CONTRESEINGS" Il s'agit du timbre du bureau chargé de vérifier le droit à franchise des plis non affranchis

Jusqu'à fin 1942, le courrier destiné à la zone non occupée sera remis normalement à la Poste civile. le secrétariat d'Etat à la marine pouvait remettre le courrier à la voiture postale au cours des tournées de relevage ou le porter au bureau de poste de Vichy.




Le courrier officiel entre zone libre et zone occupée est lui soumis à des contraintes particulières. A compter du 1er août, les ministères doivent constituer une enveloppe contenant une vingtaine de correspondances adressées aux formations stationnées en zone occupée. Ces lettres devaient être rédigées en français et dactylographiées. Ces lettres devaient être remises à la voiture postale de 16h00.

Les lettres étaient centralisées au siège du ministère des communications rue de Belgique à Vichy. Un fonctionnaire vérifiait que les plis répondaient aux normes fixées. Les plis étaient remis le lendemain aux autorités allemandes de Moulins qui les transmettaient à l'autorité de contrôle de Paris. Ce n'est qu'après ce contrôle que les plis étaient remis aux autorités postales.




Sur chaque enveloppe déposée ouverte et contenant des correspondances administratives provenant du secrétariat d'Etat à la Marine, était apposé une étiquette verte de franchise de format carte de visite portant sur quatre lignes "SECRETARIAT D'ETAT A LA MARINE /-/ CORRESPONDANCE / OFFICIELLE"

Il existe plusieurs types d'étiquettes.



Une lette "M" en rouge surmontant un numéro serait une marque de recommandation.
Ces plis portent les empreintes de timbres à date "COURRIER OFFICIEL PARIS" ou "VICHY ALLIER CONTRESEINGS" selon le sens de l'acheminement.






Sources

Histoire de la poste navale Tome II Jacques Mériaux

16 juin 2017

CMT CAPRICORNE Mission Spanish Minex

CMT CAPRICORNE Mission
Spanish Minex



Le chasseur de mines tripartite (CMT) Capricorne a participé à l’exercice OTAN Spanish Minex dans les eaux espagnoles au large des îles Baléares du 29 mai au 8 juin 2017. Organisé par la marine royale espagnole, cet entraînement opérationnel rassemble des unités appartenant à sept nations (Allemagne, Espagne, Grèce, Italie, Pologne, Turquie et France).




Spanish Minex est un exercice consistant à effectuer plusieurs blanchiments de zones sous menace asymétrique, pour préparer un déploiement amphibie et apporter ainsi l’aide de l’OTAN à un pays fictivement en crise.


Durant les deux dernières semaines, le Capricorne a été intégré au groupe SNMCMG2 (Standing Nato Mine Counter Measures Group Two), sous le commandement du navire polonais Czernicki.

Ces deux semaines de guerre des mines en collaboration totale avec les nations présentes ont permis à l’équipage du Capricorne de donner une dimension internationale à leur spécialité.

.../...


En relâche opérationnelle à Tanger (Maroc) du 9 au 15 mai 2017, l’équipage du chasseur de mines tripartite (CMT) Capricorne a profité de cette escale pour échanger les bonnes pratiques dans le domaine de la plongée avec les plongeurs de la Marine Royale Marocaine (MRM).





Tout au long de la semaine, les plongeurs démineurs du Capricorne et les plongeurs de la Marine Royale Marocaine (MRM) se sont attachés à partager leurs expériences et leurs procédures. Gestion d’une plongée, méthodes de recherche sous-marine, techniques de relevage ou domaine médical, tous les aspects de la plongée ont été abordés.



Sources 

Marine Nationale 

Donec humour dans le carré

1917 l'année terrible


Bonjour à tous,

Après « l’éloignement » de Joffre c’est Nivelle qui prend la manœuvre avec une maladresse insigne. Il relance une offensive que l’ancien généralissime avait étudiée. Les « bonhommes » croyaient dur comme fer que le front allait être rompu et que ce calvaire qu’ils vivaient depuis aout 14 allait prendre fin.
Je rappelle cette appréciation de Louis Mairet mort à Craonne « le poilu ne se bat ni pour l’Alsace, ni pour ruiner l’Allemagne, ni pour la patrie. Il se bat par honnêteté, par habitude et par force. Il se bat parce qu’il ne peut faire autrement. »




Le pioupiou en pantalon garance de 14 est devenu un guerrier qui a tout vu, tout subit. Il regarde les errances du commandement avec une ironie méprisante.
Après l’échec du chemin des Dames, il est à bout et les conversations vont bon train dans les cantonnements. Les montées en lignes injustes et les permissions qui tardent à venir, tout contribue à un mécontentement généralisé. D’autant que la conférence de Stockholm et la révolution russe les perturbent en faisant apparaitre d’autres espoirs.
Ajoutons à cela un printemps particulièrement ensoleillé et donc une soif inextinguible que l’on étanche à grands coup d’arrosoir. Le ton monte vite à moins qu’une averse salvatrice disperse les mutins. Tous les facteurs pour une « grève » des tranchées sont réunis. Environ la moitié des divisions de l’armée française refusent à un moment ou à un autre de « monter en ligne ». Des désordres ont également lieu dans les gares et les transports où saccages et insultes vont bon train



Le 15 mai 1917 le général Pétain remplace le général Nivelle pour le bien de tous. Par des mesures appropriées et son talent de communicateur, il met peu à peu fin à ces troubles en préparant son propre avenir. Il y aura qu’en même 3500 arrestations, 554 condamnations à mort dont 49 effectives. Chiffre peu élevé si on le compare à celui de 1915 (200 fusillés) ou 1916 (260 fusillés) mais le président Poincaré graciait 95% des condamnés.
A la semaine prochaine

Donec

PS : je suis un être particulièrement distrait, ma spécialité étant de me prendre les pieds dans le tapis ce que ne manque pas de déplorer mon entourage. Mais que faire ? Ainsi la semaine passée je vous annonçais la commémoration du drame du Thoron pour le 5 juillet. Il fallait comprendre 5 juin. Excusez- moi !Nous nous rattraperons l’année prochaine où nous donnerons à cet évènement un éclat particulier.

15 juin 2017

L’ÉQUIPAGE DE L’ASTROLABE SE FORME À LA SURVIE EN MER

L'équipage de l'ASTROLABE se forme à la survie en Mer

Photo Marine nationale





L'Astrolabe en armement à Concarneau Photo (c) JM Bergougniou

L’Astrolabe fait peau neuve : l'occasion pour le nouvel équipage de la Marine nationale de se former à la survie en mer au CETIS (centre d’entraînement aux techniques d’incendie et de survie), à Marseille.


Durant une semaine, huit marins de l’équipage du nouvel Astrolabe se sont formés aux techniques individuelles de survie (TIS) et ont obtenu le certificat d’aptitude à l’exploitation des embarcations et radeaux de sauvetage (CAEERS) au centre d’entraînement du bataillon de marins-pompiers de Marseille.









L'Astrolabe en armement à Concarneau photo JM Bergougniou

Une formation particulière en évacuation, sauvetage et survie en mer leur est nécessaire avant de partir en mission dans la zone sud de l’océan Indien à bord du nouveau patrouilleur polaire. Les huit marins ont été mis en situation au cours de plusieurs exercices : récupération de personne en mer, mise à l’eau (pour regagner un moyen de sauvetage), nage en groupe, techniques de lutte contre l’hypothermie, remorquage de blessé, organisation de la survie en radeau, retournement de radeau et treuillage.
L'Astrolabe en cale sèche à Concarneau photo JM Bergougniou

Au cours de ces épreuves, les formateurs recréent des situations de tension rendant la tâche plus difficile. Les mises en situation permettent de mettre en pratique les cours dispensés au centre d’entraînement, avec des vidéos et des témoignages de personnes ayant vécu des situations d’évacuation de navire.


L'Astrolabe en cale sèche Chantiers Piriou Concarneau photo JM Bergougniou


Entretien avec le second-maître Joan, manœuvrier, membre de l’équipage A de L’Astrolabe.

Pourquoi se former au centre d’entraînement du bataillon de marins-pompiers ?

En entrant dans la Marine, j’ai reçu une formation générale en sauvetage. Ici, nous suivons un entraînement plus poussé avec des exercices de mise en situations réelles.

Dans la Marine depuis 16 ans, j’ai beaucoup appris de ces deux premiers jours de formation au CETIS. Nous venons chercher une formation de référence en matière de survie en mer. Même si les consignes sont répétées avant chaque mission, ce séjour à Marseille est un plus. Les connaissances acquises et les exercices sont nouveaux, notre passage au CETIS n’étant pas une remise à niveau mais une formation qualifiante.

L'Astrolabe à Concarneau photo JM Bergougniou


Comment préparez-vous votre future mission ?

Actuellement en construction à Brest (à Concarneau ndlr) , L’Astrolabe partira pour les Terres australes et antarctiques françaises à l’automne. Avant cela, les deux équipages se relaient sur le navire pour veiller à l’avancée des travaux et vérifier que les exigences de la Marine sont respectées. L’Astrolabe étant un patrouilleur polaire, le bâtiment est soumis à des règles particulières. En juillet, l’équipage B partira s’installer à la Réunion, tandis que l’équipage A travaillera sur le bâtiment. Les rôles s’inverseront ensuite en août, avec la tâche pour l’équipe B de naviguer avec L’Astrolabe de Brest jusqu’à la Réunion.



En quoi consisteront vos missions ?

Les missions de L’Astrolabe sont de deux types. Le bâtiment est investi de missions de souveraineté nationale avec notamment la surveillance des pêches. Le navire est aussi chargé du transport de civils et de fret au profit de l’IPEV (Institut polaire français Paul-Emile Victor). Le patrouilleur ravitaille les centres de recherche antarctiques en nourriture ou en équipement et transporte le personnel civil entre les centres et la Tasmanie, terre habitée la plus proche. Les équipages se relaient tous les trois mois, la durée totale de la mission étant de trois ans.

Comment vous sentez-vous à l’approche du départ ?

Je suis très enthousiaste, ce sera une toute nouvelle expérience avec un nouveau type de matériel et une vie outre-mer avec tout ce que cela implique. La mission est palpitante !

Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale


  • FASM Montcalm Dernière sortie des commandants Sortie des familles 10 juin 2017

    FASM Montcalm Dernière sortie des commandants  Sortie des familles 10 juin 2017


    La vente de la frégate multimissions (FREMM) Normandie à l’Égypte a obligé la Marine nationale à revoir ses plans.
    Initialement, la FREMM Normandie devait rejoindre la base navale de Brest. Elle sera finalement remplacée par la FREMM Provence, qui était destinée au port de Toulon.



    Seulement, le temps que ces navires soient mis en service, les missions continuent et le contrat opérationnel doit être honoré. D’où le report du retrait du service actif (RSA) de deux frégates anti-sous-marine (FASM), à savoir le Montcalm et le Jean-de-Vienne. Ces bâtiments, qui datent du début des années 1980, resteront opérationnels respectivement jusqu’en 2017 et 2018.




    L'heure est venue pour la FASM Montcalm



    Du 13 au 17 juin 2016, la frégate antiaérienne Jean Bart a organisé l’entraînement opérationnel Gabian 16.2, deuxième édition de l’année. Sur la mer et dans les airs, plus de 60 exercices ont été réalisés, devant Toulon et jusqu’à une centaine de kilomètres au large, entre la Corse et le continent.

    Semaine très intense pour les frégates Jean Bart, Jean de Vienne, Montcalm, Chevalier Paul, et La Fayette, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, les patrouilleurs de haute mer (PHM) Commandant Birot et Commandant Ducuing, le bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Pluton et les hélicoptères des flottilles31F, 35F et 36F basées à Hyères.

    7 Rafale Marine de la 12F et du CEPA 10S ont également participé à ce Gabian, dans des exercices de défense aérienne de force navale. Deux Atlantique 2 de Lann-Bihoué ont également participé à un entraînement de lutte antinavire supérieur et au blanchiment des zones de tirs de missiles.

    Cette édition s’est singularisée par la participation inédite du pétrolier ravitailleur américain USNS Kanawha. Cet événement confirme les liens étroits et le haut degré d’interopérabilité qui existent entre l’US Navy et la Marine française.

    Gabian a également été marqué par un tir simultané de missiles EXOCET mer-mer 40, réalisé par les frégates La Fayette, Chevalier Paul et Jean Bart. Autres moments phares de ces cinq jours de démonstration de force en méditerranée : le tir d’un missile SM1 par le Jean Bart, le tir d’un missile CROTALE par le Jean de Vienne et des tirs de missiles MISTRAL conduits par plusieurs navires de la force.
    Sources :
    http://www.opex360.com/2015/02/13/les-fregates-montcalm-jean-de-vienne-vont-jouer-les-prolongations/

    http://www.colsbleus.fr/articles/9356

    http://www.colsbleus.fr/articles/9263

    http://www.colsbleus.fr/articles/8556

    14 juin 2017

    Prieuré de Lamalgue cap Brun Toulon

    Prieuré de Lamalgue  

    cap Brun Toulon

    J'ai trouvé une carte postale représentant la rade de toulon et au verso un cachet du centre d'hébergement  Prieuré de Lamalgue 5à boulevard du littoral TOULON







    Une autre carte postale représente le dit centre. Quelqu'un a-t-il souvenir de ce centre d'hébergement? Etait-il Marine? 
    Merci de vos réponses 







    13 juin 2017

    Arsenal de Saïgon Indochine Vietnam

    Arsenal de Saïgon 



    Fondé en quelque sorte avec la ville même, l'arsenal de Saïgon s'est constamment agrandi avec elle. Par des développements et des perfectionnements successifs, on s'est efforcé d'y suivre les progrès de notre marine et il est resté, depuis quarante ans, la base de notre action maritime en Extrême-Orient.

    Malheureusement, il est aujourd'hui insuffisant et la question se pose de son agrandissement ou de son remplacement. Cette seconde solution, qui ne pourrait être acceptée qu'après une étude minutieuse, ne serait probablement pas beaucoup plus onéreuse que la première si l'on considère les difficultés énormes que l'on rencontre à établir des bassins de radoub dans les terrains qui bordent la rivière de Saïgon.


    Elle permettrait d'installer un nouvel arsenal avec un outillage tout à fait perfectionné et laisserait pour le port de commerce, dont les besoins augmentent sans cesse, un emplacement des plus précieux.

    Pendant la période que nous envisageons, l'arsenal de Saïgon a reçu de nombreuses améliorations, surtout pendant les années 1904 et 1905. Nous en indiquons le détail ci- dessous, mais pour donner une idée exacte de la valeur de l'arsenal et de sa capacité de rendement, nous y avons joint le montant des différents travaux qui y ont été exécutés, tant pour les services de la Marine que pour la Colonie ou des particuliers.


    Dans l'arsenal de Saïgon, l'organisation du travail, déjà très satisfaisante, a été notablement améliorée en 1904. Le prix de revient du torpilleur de première classe, type S, que l'on y a construit, a été inférieur à la fois au prix du précédent et à celui d'un torpilleur de même classe acheté en France.


    (Situation de l’Indochine de 1902 à 1907 Annexes au rapport du gouverneur général, Saïgon, 1908)



    La cale est le premier travail qui fut commencé, sur l'emplacement d'un ancien atelier. C'est un travail fort important sur un terrain comme celui des bords du fleuve, qui n'offre aucune consistance. On s'en rendra compte quand on saura que les fondations de cette cale nécessitent l'enfoncement à refus de 1.800 pieux de 10 mètres de long.



    La cale a une longueur totale de 114 m. et une longueur utile de 100 m. L'inclinaison de 7 cm. par mètre, qu'elle doit avoir en vue du lancement, fait qu'à une extrémité, elle s'élève de 4 m. au-dessus du niveau du sol, et à l'autre, du côté de la rivière, à 4 m. au-dessous. Bien entendu pour que de ce côté, en contrebas, le travail puisse se faire à sec, un batardeau est construit en arc de cercle qui permettra avec des pompes de maintenir le vide dans le bassin ainsi formé.

    Les constructions navales à l'arsenal de Saïgon
    par H. C. [Henri CUCHEROUSSET] (L’Éveil économique de l’Indochine, 4 août 1918)



    L'arsenal de Saïgon était surchargé. On envoyait les bateaux d'une certaine importance se faire réparer au Japon, à Ouraga, un petit port à côté de Yokohama. [...] L'image prétentieuse de l'homme blanc s'est effacée en moi. J'en [130] suis venu à considérer que les Vietnamiens ne nous étaient pas inférieurs. En France, nous avons deux grands arsenaux, Brest et Toulon, où les bateaux vont se faire réparer. L'arsenal de Saïgon était moins équipé mais tous les bateaux d'Indochine y étaient réparés. Je m'étais aperçu que cet arsenal n'avait que le haut de la tête blanc, quelques ingénieurs du génie maritime, quelques adjoints de travaux, et que tout le personnel, à partir de contremaître, était vietnamien. On s'apercevait que ces bateaux étaient aussi bien réparés sinon mieux, et aussi vite sinon plus vite, qu'à Brest ou Toulon. Ça donne à réfléchir.
    Jean-Luc Einaudi,
    Viêt-nam !
    La guerre d’Indochine 1945-1954 

    sources :

    Aviation maritime Philippeville Algérie 1914-1018 guerre Bône hydravion Méditerranée

    Aviation maritime Philippeville Algérie  Les principales missions de l’Aviation maritime sont la surveillance des routes d’accès aux ports, ...