L'équipage de l'ASTROLABE se forme à la survie en Mer
L'Astrolabe en armement à Concarneau Photo (c) JM Bergougniou |
L’Astrolabe fait peau neuve : l'occasion pour le nouvel équipage de la Marine nationale de se former à la survie en mer au CETIS (centre d’entraînement aux techniques d’incendie et de survie), à Marseille.
Durant une semaine, huit marins de l’équipage du nouvel Astrolabe se sont formés aux techniques individuelles de survie (TIS) et ont obtenu le certificat d’aptitude à l’exploitation des embarcations et radeaux de sauvetage (CAEERS) au centre d’entraînement du bataillon de marins-pompiers de Marseille.
Au cours de ces épreuves, les formateurs recréent des situations de tension rendant la tâche plus difficile. Les mises en situation permettent de mettre en pratique les cours dispensés au centre d’entraînement, avec des vidéos et des témoignages de personnes ayant vécu des situations d’évacuation de navire.
Entretien avec le second-maître Joan, manœuvrier, membre de l’équipage A de L’Astrolabe.
Pourquoi se former au centre d’entraînement du bataillon de marins-pompiers ?
En entrant dans la Marine, j’ai reçu une formation générale en sauvetage. Ici, nous suivons un entraînement plus poussé avec des exercices de mise en situations réelles.
Dans la Marine depuis 16 ans, j’ai beaucoup appris de ces deux premiers jours de formation au CETIS. Nous venons chercher une formation de référence en matière de survie en mer. Même si les consignes sont répétées avant chaque mission, ce séjour à Marseille est un plus. Les connaissances acquises et les exercices sont nouveaux, notre passage au CETIS n’étant pas une remise à niveau mais une formation qualifiante.
Comment préparez-vous votre future mission ?
Actuellement en construction à Brest (à Concarneau ndlr) , L’Astrolabe partira pour les Terres australes et antarctiques françaises à l’automne. Avant cela, les deux équipages se relaient sur le navire pour veiller à l’avancée des travaux et vérifier que les exigences de la Marine sont respectées. L’Astrolabe étant un patrouilleur polaire, le bâtiment est soumis à des règles particulières. En juillet, l’équipage B partira s’installer à la Réunion, tandis que l’équipage A travaillera sur le bâtiment. Les rôles s’inverseront ensuite en août, avec la tâche pour l’équipe B de naviguer avec L’Astrolabe de Brest jusqu’à la Réunion.
En quoi consisteront vos missions ?
Les missions de L’Astrolabe sont de deux types. Le bâtiment est investi de missions de souveraineté nationale avec notamment la surveillance des pêches. Le navire est aussi chargé du transport de civils et de fret au profit de l’IPEV (Institut polaire français Paul-Emile Victor). Le patrouilleur ravitaille les centres de recherche antarctiques en nourriture ou en équipement et transporte le personnel civil entre les centres et la Tasmanie, terre habitée la plus proche. Les équipages se relaient tous les trois mois, la durée totale de la mission étant de trois ans.
Comment vous sentez-vous à l’approche du départ ?
Je suis très enthousiaste, ce sera une toute nouvelle expérience avec un nouveau type de matériel et une vie outre-mer avec tout ce que cela implique. La mission est palpitante !
Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale
Durant une semaine, huit marins de l’équipage du nouvel Astrolabe se sont formés aux techniques individuelles de survie (TIS) et ont obtenu le certificat d’aptitude à l’exploitation des embarcations et radeaux de sauvetage (CAEERS) au centre d’entraînement du bataillon de marins-pompiers de Marseille.
L'Astrolabe en armement à Concarneau photo JM Bergougniou |
Une formation particulière en évacuation, sauvetage et survie en mer leur est nécessaire avant de partir en mission dans la zone sud de l’océan Indien à bord du nouveau patrouilleur polaire. Les huit marins ont été mis en situation au cours de plusieurs exercices : récupération de personne en mer, mise à l’eau (pour regagner un moyen de sauvetage), nage en groupe, techniques de lutte contre l’hypothermie, remorquage de blessé, organisation de la survie en radeau, retournement de radeau et treuillage.
L'Astrolabe en cale sèche à Concarneau photo JM Bergougniou |
Au cours de ces épreuves, les formateurs recréent des situations de tension rendant la tâche plus difficile. Les mises en situation permettent de mettre en pratique les cours dispensés au centre d’entraînement, avec des vidéos et des témoignages de personnes ayant vécu des situations d’évacuation de navire.
L'Astrolabe en cale sèche Chantiers Piriou Concarneau photo JM Bergougniou |
Entretien avec le second-maître Joan, manœuvrier, membre de l’équipage A de L’Astrolabe.
Pourquoi se former au centre d’entraînement du bataillon de marins-pompiers ?
En entrant dans la Marine, j’ai reçu une formation générale en sauvetage. Ici, nous suivons un entraînement plus poussé avec des exercices de mise en situations réelles.
Dans la Marine depuis 16 ans, j’ai beaucoup appris de ces deux premiers jours de formation au CETIS. Nous venons chercher une formation de référence en matière de survie en mer. Même si les consignes sont répétées avant chaque mission, ce séjour à Marseille est un plus. Les connaissances acquises et les exercices sont nouveaux, notre passage au CETIS n’étant pas une remise à niveau mais une formation qualifiante.
L'Astrolabe à Concarneau photo JM Bergougniou |
Comment préparez-vous votre future mission ?
Actuellement en construction à Brest (à Concarneau ndlr) , L’Astrolabe partira pour les Terres australes et antarctiques françaises à l’automne. Avant cela, les deux équipages se relaient sur le navire pour veiller à l’avancée des travaux et vérifier que les exigences de la Marine sont respectées. L’Astrolabe étant un patrouilleur polaire, le bâtiment est soumis à des règles particulières. En juillet, l’équipage B partira s’installer à la Réunion, tandis que l’équipage A travaillera sur le bâtiment. Les rôles s’inverseront ensuite en août, avec la tâche pour l’équipe B de naviguer avec L’Astrolabe de Brest jusqu’à la Réunion.
En quoi consisteront vos missions ?
Les missions de L’Astrolabe sont de deux types. Le bâtiment est investi de missions de souveraineté nationale avec notamment la surveillance des pêches. Le navire est aussi chargé du transport de civils et de fret au profit de l’IPEV (Institut polaire français Paul-Emile Victor). Le patrouilleur ravitaille les centres de recherche antarctiques en nourriture ou en équipement et transporte le personnel civil entre les centres et la Tasmanie, terre habitée la plus proche. Les équipages se relaient tous les trois mois, la durée totale de la mission étant de trois ans.
Comment vous sentez-vous à l’approche du départ ?
Je suis très enthousiaste, ce sera une toute nouvelle expérience avec un nouveau type de matériel et une vie outre-mer avec tout ce que cela implique. La mission est palpitante !
Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale