06 août 2016

Iles Eparses Glorieuses TAAF relève du

Iles Eparses Glorieuses TAAF 
relève du 23 mai 2016

Voici un article tiré du MARIN  du 06 octobre 2015 concernant les Eparses et plus précisement Glorieuses.

Tous les 45 jours, quinze militaires se relèvent sur trois îles Éparses, dans le canal du Mozambique. Une mission difficile à remplir correctement sans matériel approprié, comme l’a constaté Jean-Marc Tanguy, en reportage pour le marin aux Glorieuses, lors de la relève du 12 août, pour 24 heures.

Au 516e régiment du train (RT) de Toul, ils sont conducteurs de porte-chars. Les voilà promus pour 45 jours gardiens de l’île de Grande Glorieuse, à 50 minutes de vol de Mayotte. Depuis quelques jours, ils se formaient au détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) pour cette mission spécifique, et très encadrée, puisqu’elle vise à faire respecter la souveraineté de la France, tout en intégrant le fait que les Glorieuses sont classées parc naturel par les Taaf (Terres australes et antarctiques françaises).




« Les îles Éparses n’intéressaient personne il y a dix ans, constate le colonel Rémi Bariéty, chef de corps du DLEM. Nous sommes aux Glorieuses en présence dissuasive afin que personne ne cherche à les revendiquer, et empêcher que des activités illégales n’y soient commises, ou qu’elles soient utilisées comme base arrière. »



Ces militaires, accompagnés d’un gendarme, sont arrivés de Mayotte le 12 août, à bord d’un avion de transport Casa 235 de l’armée de l’air, venu de La Réunion. Il fait la tournée des îles Éparses, pour amener la relève et du matériel. Cet appareil étant notablement plus petit que le Transall qu’il vient de remplacer, les occupants de ces cailloux de l’océan Indien ont dû adapter leurs manières de fonctionner.




À peine 3 tonnes de fret et de passagers peuvent être convoyées, du fait du caractère sommaire de la piste de 1 300 mètres : 5 cm de sable (pas plus !) recouvrant une couche de béton, coulée sur le corail en 1973. Avant ce ruban de béton, il fallait ravitailler par mer.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il n’y a pas de marin affecté sur ces îles. Plus surprenant encore, les militaires n’ont pas d’embarcation non plus pour aller faire respecter le droit au-delà de la plage (même si bientôt, les choses vont légèrement changer) Or c’est là que travaillent les prédateurs des mers (lire plus loin).



 Un pli très certainement oublié à Glorieuses lors de la rotation EPARSES 2016 du Marion Dufresne









... Quant aux avions Casa, ils sont absorbés par les relèves sur les îles, et les vols de recherches liés à la disparition du vol MH370. Ils n’ont pas le loisir, vu les distances à parcourir (les élongations, dans le jargon aéronautique), de faire des vols quotidiens sur les Éparses depuis La Réunion. Et les Éparses n’ont pas non plus de moyens aériens comme les minidrones, permettant de voir à distance depuis les îles où sont postés les militaires....

Pour lire l'intégralité de l'article cliquez sur le lien ci-dessous
Bonne lecture

Sources :

http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/defense/23214-reportage-les-iles-glorieuses-sous-haute-surveillance


Dragueur Chalutier HOMARD Toulon Marseille Rochefort Naval sabordage

Dragueur Chalutier HOMARD

Une carte postale postée de Rochefort (C.R.M.) à destination du dragueur HOMARD à Marseille Naval.


Le TAD manuel ROCHEFORT-NAVAL en date du 18-11-39 n'est pas trop bien marqué
La carte postale trois drapeaux (Britannique, Français et Polonais) ne comporte pas de nom d'éditeur. Elle a circulé en franchise militaire.

Le HOMARD est un dragueur de mines auxiliaire de la Marine nationale construit à Brest.


La base d'aéronautique maritime de Saint-Mandrier prend armement le 1er août 1933 sous le commandement du capitaine de corvette Henri Mottez. La BAN est avant tout la base de l'hydraviation embarquée, mais elle accueillera également des ballons captifs qui s'amarreront à des remorqueurs dont les bretons diront qu'il ont des noms d'oiseaux : le Paon, le Homard,…



Affecté au secteur de Marseille, il fait partie de la 11ème SD avec le Bœuf (EV Quintard) – Homard (EV1 Duris) – AD 218 Le Cid (Mp timonier Bourrais)

En temps de guerre, les dragueurs font du dragage soit en présence de mines signalées soit à titre préventif pour vérifier que le ou les chenaux de sécurité qui conduisent à l'entrée d'un port sont sains de toute présence de mines. Ils peuvent être aussi affectés à la garde de la ou des portes des barrages (filets ASM et estacades) qui interdisent l'accès au port et participent aussi à la DCA en cas d'attaque anti-aérienne.

Le Homard fera partie des bâtiments sabordés à Toulon dans la Darse Vieille le 27 novembre 1942

05 août 2016

Les commandements de l'aéronautique navale aéro aéronavale

LES COMMANDEMENTSDE LAÉRONAUTIQUE NAVAL 






Pour les adeptes de l'aéro, je viens de trouver un site qui me semble fort intéressant pour les fondus de l'aviation maritime. Il pourra permettre de compléter la documentation pour  les présentations philatéliques


Réalisé par le Major (r) Norbert DESGOUTTES († 27 mai 2001) puis remis à jour en 2013 il présente les divers commandements de l'aéro





 ASSOCIATION POUR LA RECHERCHE DE DOCUMENTATION SUR LHISTOIRE DE LAÉRONAUTIQUE NAVALE
EDITION ORIGINALE JANVIER 2001
MISE À JOUR AU 01.01.2013 VERSION INFORMATISÉE 





Cet ouvrage présente la liste de l’ensemble des commandements attribués, au titre de l’Aéronautique maritime, puis Aéronautique navale, aux officiers et officiers mariniers de la Marine ainsi qu’aux officiers d’autres armées détachés auprès de la Marine. Ce travail de compilation a été effectué à l’aide des archives de la Marine ainsi que de documents provenant de sources privées. Pour la période antérieure à la Seconde Guerre mondiale, les différentes informations ont été collectées, soit auprès du Service historique de la Marine, à Paris et dans les ports, soit par des sources privées recueillies auprès des familles ou des personnes ayant servi la Marine. Beaucoup d’informations ayant trait aux dates de prise et de fin de commandement ont été relevées dans les livrets individuels que des officiers ont bien voulu nous communiquer. 


Pour la période postérieure à 1945, nous avons fait appel essentiellement aux archives officielles, et plus particulièrement aux listes chronologiques des commandants contenues dans les rapports de fin de commandement ou comptes rendus d’activité. 





La présentation générale de cet ouvrage a été organisée en essayant de se tenir au plus près d’une forme logique de classement géographique, chronologique ou alphanumérique. Partant de l’échelon central, nous suivons les côtes métropolitaines dans l’ordre numérique attribué aux différents arrondissements ou régions maritimes. Les établissements outre-mer suivent, du plus rapproché au plus éloigné. 



Les commandements et unités dissous sont inclus dans ce canevas, sans séparation de ceux qui sont toujours en activité. Cette imbrication marque mieux à notre sens la continuité de l’histoire, dont les fluctuations sont liées à la vie de notre pays. L’existence des commandements et des unités apparaît ainsi tout autant tributaire de ces événements que des décisions du haut commandement qui en sont le fruit et l’effet. 

musée aéronautique navale Rochefort  photo (c) JM Bergougniou

La liste des différentes appellations de l’unité ou du commandement est rédigée en caractères gras avec la date de prise d’effet de celle-ci. La liste des commandants lui fait suite, avec les dates de prise et de fin de commandement. Des annotations précisent, le cas échéant, s’il s’agit de commandements provisoires ou de commandements par intérim. De même, si en cours de commandement une interruption se produit, due à la maladie ou au décès, elle est indiquée. On en trouvera la cause rédigée sous une de ces formes : maladie, décédé (DCD), mort en service commandé (MSC), mort en service aérien commandé (MSAC), mort pour la France (MPLF). Lorsque l’unité est dissoute, la mention "Diss." est utilisée. 




Parfois, des chevauchements de dates peuvent être constatés car, faute de connaître les dates exactes, ce sont les dates administratives d’embarquement et de débarquement qui ont été mentionnées, et qui ne correspondent pas toujours aux dates effectives de prise ou de fin de commandement. 

musée aéronautique navale Rochefort  photo (c) JM Bergougniou

Le grade indiqué dans les listes des commandants est celui qui est détenu au moment de la prise de commandement (ainsi, les contre-amiraux qui ont pris la fonction de chef du SC/Aéro après guerre ont quitté leur poste comme vice-amiraux ou vice-amiraux d’escadre). Les promotions survenues au cours du commandement n’ont pas été indiquées pour ne pas surcharger inutilement l’ouvrage. On pourra, pour suivre la carrière particulière de chaque personne, consulter les annuaires de la Marine disponibles dans les bibliothèques des ports. 

musée aéronautique navale Rochefort  photo (c) JM Bergougniou

Pour un grand nombre de formations, la liste des aéronefs utilisés a été indiquée, ainsi que les lieux d’affectation. Ce terme n’est pas à prendre au sens strict. Il s’agit généralement de l’affectation administrative. C’est notamment le cas des flottilles d’aviation embarquée pour lesquelles il n’a pas été possible d’indiquer les nombreux déploiements sur porte-avions ou terrains extérieurs. 

musée aéronautique navale Rochefort  photo (c) JM Bergougniou
le document est trop volumineux pour être reproduit en entier, je vous invite à cliquer sur le lien et à le découvrir ou à l'imprimer.

Voici par exemple l'article sur les précurseurs de l'aéronautique navale



LES PRÉCURSEURS

Antérieurement à la création de l’Aviation maritime, un centre d’aérostation navale avait été créé à Toulon. Etabli dans le hangar numéro 4 du parc aux bois de Lagoubran, modifié pour en recevoir les installations, il se situait à l’extrémité ouest de l’arsenal. Dépendant de la direction des mouvements du port de Toulon, il avait à sa tête un officier de Marine, assisté d’une douzaine de vétérans ayant suivi le stage de l’école aérostatique de Chalais-Meudon. Cet officier, en plus de ses fonctions à la direction des mouvements du port, avait en charge le service d’aérostation de la Marine. Il était également chargé de l’information et de l’instruction à la manoeuvre des ballons des officiers et marins de l’escadre.
Ces précurseurs méritent que leur mémoire soit ici honorée.






http://www.aeronavale.org/s_ouvrages/LCA3_2013%20juin%2020.pdf

Humour dans le carré par Donec 5 Août 2016

Sur Berlin avec Dallière   



Bonjour à tous,

Il est des hommes qui dépassent de la tête et des épaules leurs contemporains. Le capitaine de corvette Daillière était de cette trempe.

Il va se distinguer en 1935 en accomplissant un exploit, le 23 juin, il bat le record mondial de distance sur le Latécoère 300 « la Croix du Sud » reliant Cherbourg à Zinguinchor au Sénégal.




En 1940 la vie de bureau n’est pas sa tasse de thé. Il va, avec l’accord de l’amiral Darlan, armer un avion d’Air France le Farmann 223 « Jules Vernes » avec un équipage d’élite pour aller mouiller des mines magnétiques dans le golfe de Botnie (toujours cette sacrée route du fer).

De fil en aiguille le commandant persuada alors l’amirauté de bombarder l’Allemagne. La première sortie a pour objectif Aix la Chapelle. Il survole la ville par une nuit de pleine lune, la flak est intense. Paul Comet, navigateur témoigne : « Nous venons de passer au dessus de la gare. Je me retournais pour vérifier que le voyant vert indiquant « bombes larguées » était bien allumé : il ne l’était pas ! »



- « Mais commandant les bombes sont encore là ? ».

- « je sais, me répondit tranquillement Daillière, plein de sang froid. Je ne les ai pas lâchées. Avec ces sacrés projecteurs je n’ai pas vu l’objectif. »

- « Vous pourriez les lâcher maintenant, commandant. L’avion serait plus maniable ensuite ».

- « Non. Je ne peux pas bombarder la ville ce n’est pas mon objectif ! »

Tel était Dailière ;

A la semaine prochaine

Donec


04 août 2016

La Grandière à Brest Bretagne Finistère Marine nationale Batral désarmement

La Grandière à Brest



Parti de Port-des-Galets à La Réunion, le 19 mai, et après plusieurs escales (à Lisbonne, notamment), le bâtiment de transport léger (batral) La Grandière est arrivé à la Base navale, lundi. Quinze anciens commandants ont embarqué à bord pour une ultime sortie en mer. « Le désarmement commence demain avec tout l'équipage : la période de démilitarisation durera jusqu'au 5 août. Puis, avec un équipage restreint, l'opération de désarmement prendra fin en décembre », annonce la capitaine de corvette Nicolas Napal, commandant duLa Grandière.




Construit aux Chantiers de Grand-Quevilly, près de Rouen, le La Grandière a été admis au service actif le 21 janvier 1987. Affecté pendant l'essentiel de sa carrière dans la zone sud de l'océan Indien, le batral a mené de nombreuses opérations. Notamment, en novembre 1987, des recherches en mer dans la zone de crash du Boeing 747 de la SAA, présumé abîmé en mer à l'est de Maurice, repêchant des corps et près d'une tonne de débris. En avril 2000, il intervient en soutien aux populations de Madagascar après le passage du cyclone Hudah. En juillet 2002, au large des Seychelles, il recueille vingt et un enfants et deux adultes après le naufrage de leur vedette.

Le La Grandière sera remplacé par le bâtiment multimissions (B2M) Champlain, au cours du premier semestre 2017.






http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/le-la-grandiere-desarme-apres-trente-ans-de-service-4371700


Merci à Bernard Hily pour les photos du BATRAL dans le goulet de Brest

Brest 2016 et l'uniforme des Marins

Brest 2016 et l'uniforme des Marins


Au stand de la Marine à Brest j'ai trouvé un intéressant fascicule intitulé 
"Notre Uniforme plus de deux siècles d'histoire". 



Bonne lecture.












































Marion Dufresne TAAF OP1 2024 Gorg One résidence artiste timbre

Marion Dufresne TAAF OP1 2024 Nous sommes ravis d’annoncer la participation de l’artiste Gorg One à la première rotation logistique de l’ann...