20 avril 2015

Croiseur Colbert en Amérique du Sud 1964 Charles de Gaulle

Croiseur Colbert en Amérique du Sud Charles de Gaulle

sur une idée d'Alain Facchinetti
Bâtiment possédant un équipage de plus de 500 hommes, le croiseur Colbert eut droit, en application de l'arrêté du 18 avril 1923, à une agence postale navale qui fonctionne effectivement à bord du Colbert, aux appellations différentes liées à son armement : C.A.A. Colbert (croiseur anti-aérien) du 1er mars 1959 au 15 décembre 1969 et C.L.M. Colbert (croiseur lance-missiles) du 16 janvier 1973 au 31 mai 1991.

De Gaulle y América Latina





Aujourd'hui, il nous semblerait impossible qu'un Président de la République s'absente du territoire national pendant 25 jours pour une série de voyages officiels. C'est ce qu'a fait le Général de Gaulle en 1964. 




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Du 20 septembre au 16 octobre 1964, le général de Gaulle accomplit le périple de l'Amérique du Sud par air et par mer.

Très attentif à réduire le volume de sa suite lorsqu'il se rendait à l'étranger, il admit à cette occasion, compte tenu de la longueur du voyage, d'être accompagné de deux aides de camp : c'est ainsi que le comandant de l'Armée de l'Air Albert Lurin et moi, qui étrennais mes galons de capitaine de frégate, nous partageâmes une charge qui se révéla, en effet, assez lourde.


Ce fut, en même temps, une expérience des plus enrichissantes. Nous avions pu, à l'Élysée, suivre les préparatifs du voyage et en pénétrer les motifs, il nous restait à en mesurer l'impact : dix visites officielles aux dix pays sud-américains héritiers des empires portugais et espagnols, en firent l'un des événements majeurs de l'année diplomatique.
C'est à bord de ce bâtiment de guerre, juridiquement « territoire français », que le Président de la République put signer valablement les décrets qui paraîtront quelques jours plus tard au Journal officiel, avec la mention : « Fait à bord du Colbert. C. de Gaulle ». À cet effet, plusieurs envoyés de la « maison » ou du secrétariat général du Gouvernement, effectuèrent les allers et retours nécessaires entre Paris et les ports d'Amérique du Sud.
Lorsqu'il décolle de Pointe-à-Pitre, le 21 septembre au matin, le président de la République a été bien informé. Cependant, si sa suite est lourdement chargée de dossiers, lui, me semble-t-il, se fie largement à son instinct. 
René Besnault aide de camp du Président va nous servir de rapporteur pour ce séjour

Venezuela Colombie Equateur Perou Bolivie Chili Argentine Paraguay Uruguay Brésil Equateur


L'ambassade de France à Quito en 2014 a monté une exposition pour rappeler 

La soutien apporté par de nombreux latino-américains dans le combat pour la liberté conduit par de Gaulle, au nom de la France durant la Seconde Guerre Mondiale ;
L’impact des voyages du Général de Gaulle, en 1964, en Amérique latine et dans le monde ;
Les liens entre la France et l’Équateur durant la Seconde Guerre Mondiale à travers le prisme de la résistance équatorienne et du soutien de l’Équateur à la France libre, avec des personnalités comme Clemente Ballén de Guzmán, Alfredo Gangotena et José María Velasco Ibarra ; Un regard sur les conséquences de la visite du Général de Gaulle dans les relations diplomatiques entre la France et l’Équateur ; Un moment marquant de l’amitié franco-équatorienne à travers la culture et la politique.

Du 21 septembre au 16 octobre 1964, le général de Gaulle accomplit un voyage qui le conduit dans les dix Etats du continent sud-américain. Au cours du voyage il prononce des discours en français et en espagnol, dans lesquels il encourage le développement des liens d'amitié et de coopération entre la France et l'Amérique du Sud.




Du 21 septembre au 16 octobre 1964, le général de Gaulle accomplit un triomphal voyage à travers toute l'Amérique latine, visitant successivement le Venezuela, la Colombie, l'Équateur, le Pérou, la Bolivie, le Chili, l'Argentine, le Paraguay, l'Uruguay et enfin, le Brésil (en mars 1964, il avait déjà rendu une visite officielle au Mexique). Pour le président français, il s'agit avant tout de créer des contacts avec cette autre Amérique, de lui prodiguer les mêmes encouragements d'indépendance qu'aux satellites de l'URSS, et d'inscrire ainsi la politique de la France comme une troisième alternative possible face au monde bipolaire. Les Etats-Unis, pour qui le continent américain tout entier est une " chasse gardée ", y voient quant à eux un nouvel affront - parmi d'autres - de la diplomatie française.





Cette édition spéciale du journal télévisé - dont l'extrait sélectionné ne se compose que de la première partie du voyage - retrace les grandes étapes de l'épopée du Général jusqu'en Argentine. Le journaliste de l'ORTF Jean Lanzi présente et commente le reportage.

Au Venezuela, à Caracas, le général de Gaulle est accueilli à sa descente de la Caravelle par le président Raúl Leoni. Dans les rues de la capitale, la population l'accueille avec entrain. Après un discours devant le Parlement, il se rend au palais de Miraflores, où on lui remet une décoration - " un collier qui nous vient de Bolívar lui-même " aurait-il dit : Simón Bolívar, figure de l'émancipation de l'Amérique latine, connaissait bien la France. Admirateur de Napoléon Ier (il assiste même à son couronnement), il vécut plusieurs années dans l'Europe des Lumières.





En Colombie, où le président Guillermo León Valencia doit affronter les multiples guérillas marxistes, le général de Gaulle arrive à Bogota le 22 septembre. Là, des milliers de Colombiens saluent le cortège présidentiel qui parcourt les rues de la capitale. Le lendemain, comme dans chacun des pays visités, le président français signe des accords de coopération économique et technique, visant à rapprocher l'Amérique latine de l'Europe.

En Équateur, pays régulièrement secoué par les coups d'État de la junte militaire, de Gaulle est accueilli par le contre-amiral Ramón Castro Jijón, président de ce régime autoritaire depuis 1963. Sur le balcon du palais national de la place de l'Indépendance, il prend la parole en espagnol, à la grande joie de la population de Quito, venue écouter le " caudillo ", le Général victorieux.





Au Pérou, à Lima, le général de Gaulle est reçu par le président Fernando Belaúnde Terry. Le journaliste évoque alors le nom de Manuel Prado Ugarteche, président par deux fois : la première, lors de la Deuxième Guerre mondiale (il engagea son pays aux côtés des Alliés) ; une seconde de 1956 à 1962 (où il fut reçu en visite officielle en France).

En Bolivie, à La Paz, il rencontre le président Víctor Paz Estenssoro. Quelques semaines plus tard, en novembre 1964, une junte militaire le renversa au profit de René Barrientos Ortuño.




"Le port d'Arica, où nous arrivons, est situé à l'extrême nord du Chili, dans cette province d'Antofogasta qui, depuis la fin du siècle dernier, prive la Bolivie de tout accès à la mer.


C'est là que nous attend le Colbert et c'est à son bord que va se poursuivre le périple de l'Amérique du Sud jusqu'à l'inoubliable arrivée à Valparaiso, à 14 degrés et demi plus au sud. J'ai déjà raconté dans la revue Espoir, cette partie du voyage et, plutôt que me répéter, j'y renvoie le lecteur indulgent, et reprends mon récit au moment (1er octobre 1964, à 10 heures) où le général de Gaulle est accueilli par le président de la République chilienne, Monsieur Jorge Alessandri (non pas à l'aérodrome, comme indiqué dans le volume III des Discours et Messages, mais sur le rôle Prat)." René Besnault

Au Chili - avec qui la France entretient une longue relation d'amitié depuis le dix-neuvième siècle - le général de Gaulle est reçu par président Jorge Alessandri et signe d'importants accords de coopération technique et culturelle.

En Argentine, la situation politique est explosive : secoué par d'incessants coups d'État militaires, le pays est alors dirigé par le président Arturo Illia, dont le gouvernement est inquiété par le mouvement péroniste. Et le dictateur exilé met le Général dans une situation inextricable lorsque celui-ci demande à ses défenseurs de " saluer de Gaulle comme ils le salueraient lui ". Ainsi, des manifestations - violemment réprimées par le pouvoir - éclatent-elles sur le parcours du président français.  Aude Vassallo


René Besnault écrit : 

Le 8 octobre, au matin, la Caravelle présidentielle s'envole vers l'Uruguay, voisin, mais si différent !

Cependant, le Colbert, passé du Pacifique à l'Atlantique, par le détroit de Magellan, nous a rejoints à Montevideo et c'est à bord de ce croiseur que nous rallierons Rio de Janeiro.
C'est sur le môle d'escale, où il est amarré, que se déroule la cérémonie des adieux. Les présidents passent lentement en voiture devant le croiseur, salués par les vivats réglementaires de l'équipage à la bande. Le grand pavois est arboré sur tous les bâtiments de guerre, en particulier sur les escorteurs Uruguay et Artigas, qui attendent le Colbert dans l'avant-port. Les hymnes nationaux sont joués, les troupes passées en revue. A 12 h 30, le général de Gaulle monte à bord. Pour la traversée, je me permets de renvoyer à nouveau le lecteur indulgent, au récit de la partie maritime du périple, paru dans la revue Espoir. René Besnault
Brésil


Le cérémonial d'arrivée, à Rio, se déroule sur le quai d'honneur du ministère de la Marine, où le maréchal Castelo Branco, « Président de la République des États-Unis du Brésil », accueille le général de Gaulle.
Branco est petit et il vaut mieux voir les deux hommes assis que debout l'un à côté de l'autre, mais il est allé à l'École de guerre française (« Vous connaissez bien la nation au nom de laquelle j'ai l'honneur de vous visiter »), il a commandé un régiment en Italie, en 1943, « aux côtés des nôtres », et, enfin, il a des vues politiques précises sur le monde. René Besnault

Timbre commémoratif de la visite du Président Charles de Gaulle  émis par les Postes brésiliennes
Premier jour le 13 octobre 1964  Sépia et marron.
Le lendemain, 15 octobre, la Caravelle nous ramène dans l'ancienne capitale, où nous attend le Colbert, à bord duquel sera donné le dîner en l'honneur du président Castelo Branco.

Enfin, le 16, le général de Gaulle et sa suite regagnent Paris par un vol sans escale de 11 h 30. Le périple est terminé.
sources :

19 avril 2015

Le croiseur Jeanne d'Arc en escale à San Pedro campagne 1934-1935

Le croiseur Jeanne d'Arc en escale à San Pedro - USS RELIEF


Souvent lors de la visite d'un navire étranger, celui-ci est parrainé par un navire américain. Le croiseur Jeanne d'Arc sera parrainé par le navire hôpital USS RELIEF. Le killer porte la mention "JEANNE D'ARC GREETINGS" qui peut se traduire par "Salutations ou souhaits".




Pour la quatrième croisière école d'application, la Jeanne d'Arc quitte Brest le 5 octobre 1934 avec 122 élèves dont 92 issus de l'Ecole Navale (dont trois polonais et un roumain), va aux Antilles, franchit le canal de Panama, se rend à Clipperton (l'archipel disputé avec le Mexique à été attribué par arbitrage du roi d'Italie Victor Emmanuel III le 28 janvier 1931) avant de découvrir la côte occidentale des Etats Unis puis de franchir ans le sens inverse le canal de Panama pour une incursion en Méditerranée avant de rentrer à Brest le 4 juillet 1935.





Le USS RELIEF est le premier navire hôpital conçu comme tel par les Etats-Unis d'Amérique. Sa construction est décidée en 1917 durant la première guerre mondiale. Il sera lancé au chantier de Philadelphie le 23 décembre 1919 et entrera en service le 28 décembre 1920.




D'une capacité de 550 lits, il est affecté à la flotte de l'Atlantique



Le USS RELIEF rejoint San Pedro (CA) le 26 septembre 1926 et sert dans la flotte du Pacifique. (Marshall, Gilbert, Eniwitok, Chine, Japon,...) Il est désarmé le 11 juin 1946









Merci à Daniel Allançon




18 avril 2015

BH2C LAPLACE au Cap-Vert mission ZMATO

BH2C LAPLACE au Cap-Vert

Mission ZMATO







Le bâtiment hydrographique Laplace a quitté Brest le 17 mars 2015 pour une mission qui va le conduire à Cotonou (Bénin) et à Lomé (Togo).


Son retour à Brest est programmé le 22 juin, soit après 98 jours de mission (57 jours sur zone hors transit). Il s'agira de la mission
ZMATO 2015.
En regardant l'AIS ce matin je voyais que le le BH2C Laplace était au port de Cotonou Bénin.







Après le Commandant Bouan et le TCD SIROCO c'est le BH2C LAPLACE qui fait escale à Cotonou.
Ce matin selon l'AIS il était le port de COTONOU.



Avant le Port de Cotonou et jusqu’à la fin du XIXe siècle, les échanges commerciaux maritimes se faisaient en deux points du Littoral : Grand-Popo et Ouidah.
En ces points, le débarquement et l’embarquement des marchandises et des passagers s’effectuaient par transbordement sur des pirogues qui assuraient la liaison entre les navires mouillant en rades foraines et le rivage. On enregistrait alors beaucoup de pertes (y compris en vies humaines) et d’avaries.

Puis en 1891, le wharf fut construit à Cotonou. C’était une passerelle métallique avancée dans la mer jusqu’au-delà de la zone perturbée par la barre ; ainsi les opérations pouvaient se faire dans une eau relativement calme.



En raison de la sécurité et de la rapidité qu’elle offrait pour le transbordement, cette porte d’accès maritime supplanta rapidement Ouidah et Grand-Popo. Une flottille de 8 chaloupes et 26 barcasses faisaient la navette entre les navires encrés en rade et l’aplomb des grues, à l’extrémités du wharf.

Cet ouvrage, d’une longueur de 400 mètres, a subi des améliorations en 1910, puis en 1926, 1928 et a permis d’assurer un trafic en progression. En 10 ans, on a assisté à un doublement du trafic, qui devait atteindre 304 000 en 1960. L’idée d’une solution moderne à ce problème s’imposa alors. Port en eau profonde à accumulation de sable, le Port de Cotonou offre le grand avantage de fournir aux navires un plan d'eau abritée, pouvant leur permettre d'effectuer des opérations commerciales et de ravitaillement dans d'excellentes conditions. Cette disposition contribue à l'efficacité du Port et à la rapidité des escales des navires.

JOURNÉE DES FAMILLES À BORD DU BH LAPLACE
De BH Laplace | 10 mars 2015

Mercredi 4 mars 2015, le BH « Laplace » a reçu les familles des marins le temps d’une journée à bord. Celle-ci a permis à chacun de se préparer au déploiement de 3 mois en mission ZMATO (Afrique de l’Ouest).

La journée a commencé par une remise de médailles et récompenses, cérémonie qui a constitué un moment fort en présence des familles des marins récompensés.




Le Commandant a tout d’abord accueilli les familles invitées et a rappelé l’importance de l’entourage des marins dans le cadre de missions comme celle qui nous attend.
Étaient également présents le bureau de liaison des familles, l’assistante sociale, une psychologue du SLPA ainsi que des représentants d’UNEO et de l’AGPM. Chacun a pu présenter l’accompagnement dédié aux familles durant cette période et de préparer au mieux la mission pour elles aussi.
Un buffet préparé avec soin par les cuisiniers du bord était proposé dans les différents carrés et l’après-midi fut dédié aux rencontres avec l’assistante sociale et des ateliers mis en place à bord pour enfants et grands. Ils ont ainsi pu écouter l’accordéon de l’association « Plumeurs de lune » ou encore s’essayer à la cuisine avec un atelier macaron animé par le bord




Cette journée a donc pu permettre à tout l’équipage ainsi qu’à leurs familles de partager un moment convivial à bord et de placer chacun dans les meilleures dispositions avant le départ en mission.

Le BH « Laplace » appareillera le 17 mars prochain pour une mission hydrographique de 3 mois dans le golfe de Guinée.

écrit par BH Laplace

Cette mission permettra aux bâtiments de la marine nationale de naviguer en sécurité aux abords de ces pays. Elle entre dans le cadre d'accords internationaux signés entre la France et ces pays au titre de la convention SOLAS (sauvegarde de la vie humaine en mer) de l’Organisation maritime internationale (OMI). Elle sera conduite par le SHOM avec les moyens duLaplace et des ses deux vedettes hydrographiquesGoéland et Guillemot.

Le détachement du SHOM à bord comprend 11 personnes et est dirigé par l'ingénieur hydrographe Yvan Lubac.

Les objectifs principaux sont le contrôle des profondeurs dans les ports de Cotonou et de Lomé ainsi que dans les zones de mouillage du port de Cotonou et du terminal minéralier de Kpémé (Togo), ports régulièrement fréquentés par les bâtiments de la marine nationale. La mission ZMAtO 2015 fait suite à plusieurs missions déjà conduites par le SHOM avec les bâtiments hydrographiques Laplace (2002 et 2004) et La Pérouse (2006 et 2009 ) qui avaient permis l'élaboration d'une carte neuve de ces ports et de leurs approches. Elle permettra de renouveler la connaissance suite à d'importants travaux portuaires et de la compléter dans certaines zones pas encore contrôlées.

A noter qu'au cours de cette mission, les vedettes hydrographiques du Laplace mettront en œuvre un sondeur de nouvelle génération, le sondeur multifaisceau EM2040c fabriqué par la société Kongsberg. Ce sondeur permettra de travailler plus rapidement en donnant des mesures de profondeurs plus denses et plus précises. Des mesures de courants et de marées et des prélèvements de sédiments complèteront les mesures des profondeurs.

17 avril 2015

Rennes - Frégate La Motte-Picquet : 25 ans de parrainage

Frégate La Motte-Picquet : 25 ans de parrainage



Depuis un quart de siècle, la Ville de Rennes parraine la frégate de la marine nationale La Motte-Picquet. Cet anniversaire vient d'être fêté à Saint-Malo, le temps d'une escale.



L'imposante silhouette grise de la frégate La Motte-Picquet, bâtiment de combat de la marine nationale, a fait escale à Saint-Malo, ce week-end, pour accueillir des Rennais, au premier rang desquels Nathalie Appéré, maire, accompagnée de Lénaïc Briéro, adjointe à l'éducation et aux politiques mémorielles.



Elle étaient venues célébrer, avec des élèves de l'école primaire Oscar-Leroux et leur enseignant, les vingt-cinq ans du parrainage qui unit la Ville et la frégate.

Dans son discours d'accueil, le capitaine de vaisseau Patrick Cazin, commandant du La Motte-Picquet a souligné « les liens étroits et indéfectibles noués année après année, malgré les changements de commandants et d'élus ». Et de souhaiter « un parrainage toujours plus actif et fort ».


La Motte Piquet (c) Richard Johnson

Une plaque rue de la Motte-Picquet

Nathalie Appéré a refait un peu d'histoire. « Il y a trente ans, le 11 février 1985 exactement, le conseil municipal de Rennes adoptait, à l'unanimité, un voeu en faveur de ce parrainage. Cet engagement se concrétisa le 2 décembre 1989, il y a maintenant un peu plus de vingt-cinq ans, dans les salons de notre hôtel de ville. Edmond Hervé et le capitaine de vaisseau Cuny signaient officiellement la charte de parrainage. »

Ainsi se créait un « lien indéfectible » entre Rennes et une frégate qui porte le nom « de l'un des plus illustres marins que notre pays ait connu et d'un des plus célèbres enfants que notre ville ait vu naître en 1720 : Toussaint Picquet de la Mothe, comte de La Motte-Picquet. « Je ne veux travailler que pour la gloire et le bien de l'État », écrivait-il. Il s'y dévoua lors de 34 campagnes, qui lui valurent des blessures et le titre de lieutenant général des armées navales. Au terme de cette vie d'aventures, il mourut en 1791, dans cette Bretagne qui lui était chère. Non pas à Rennes mais à Brest, votre port d'attache. »

Nathalie Appéré a salué l'action de Jeanine Huon, avant d'annoncer la pose d'une plaque prochainement, rue de La Motte-Picquet, à Rennes, et de réaffirmer l'engagagement de la Ville :« Je tiens à ce que ce parrainage demeure un lien vivant, empreint de fierté et de reconnaissance, comme doivent toujours l'être les liens entre la Nation et ses forces armées. »


Les membres de l'équipage sont soucieux de témoigner de leur engagement au service de la défense de la nation et de faire connaître la spécificité d'un cadre de vie professionnel où, à la mer, 230 personnes vivent et travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, dans un espace qui ne dépasse pas 139 m de long. Ils ont donc fait découvrir leur unité, tout au long de ces deux jours, aux Rennais de divers horizons qui avaient été conviés à bord.


Humour dans le carré par Donec la bataille de L'Authion avril 2015

Humour dans le carré par Donec 

la bataille de L'Authion 


Bonjour à tous,

Nous sommes le 12 avril 1945, dans le Massif de l’Authion, au pied de la redoute des trois communes. Il est 20h30. La troupe est immobilisée depuis le matin par des tirs nourris et précis. C’est alors que le lieutenant de vaisseau De Lamothe-Dreuzy excédé, démarre son char Stuart et s’élance seul. Il dépasse bientôt Plan Caval, s’arrête de temps en temps pour tirer. Il ne répond pas aux appels radio, gravit la pente et se plante devant la poterne…




Et voilà que la porte blindée s’ouvre, les 38 Allemands apparaissent agitant un drapeau blanc.

En redescendant Le capitaine de corvette Barberot l’interroge sur le motif de sa fugue.

De Lamothe-Dreuzy : « Mais je croyais que tu m’avais dit de tout prendre, le fort y compris »

Alors Barberot : « Je te nomme duc des trois-communes en Alpes Maritimes ».

A la semaine prochaine.

Donec

Bonus : la bataille de l’Authion vue par « Cols Bleus » 04-05-1985








16 avril 2015

Vu à Lorient l'OPV 45 KEDOUGOU

Vu à Lorient l'OPV 45 KEDOUGOU

OPV 45 KEDOUGOU photo (c) JM Bergougniou

Commandé il y a un an, l'OPV 45 Kedougou vient d'être livré par le chantier STX Lorient à ses clients Raidco et la marine sénégalaise. Il a été baptisé Kedougou, du nom d'une ville et d'une région sénégalaises. C'est la société lorientaise Raidco qui a capté la commande et qui en a confié la construction au site lanestérien STX.
OPV 45 KEDOUGOU photo (c) JM Bergougniou


Le patrouilleur mesure 45,8 mètres de long et 8,4 mètres de large. Il est destiné à la surveillance des côtes sénégalaises et à l'action de l'État en mer. Il sera en effet dévolu à des missions de surveillance des pêches, de lutte contre les trafics, les actes de piraterie tant dans les eaux territoriales sénégalaises que celles des pays limitrophes avec qui des conventions ont été passées.

Il peut embarquer jusqu'à 25 membres d'équipage. Le Kedougoua été mis à l'eau en septembre et est sorti du chantier de Lanester en février dernier.
Un contexte difficile pour STX Lanester

Une livraison qui s'inscrit dans un contexte difficile pour STX Lanester. STX France en effet, dont le site principal est à Saint-Nazaire, a engagé une suppression de 47 emplois sur 97 à Lanester.


OPV 45 KEDOUGOU photo (c) JM Bergougniou


Mardi, lors d'un comité d'entreprise, ultime étape du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) chez STX, une trentaine de personnes ont manifesté à la porte du site lanestérien. À l'issue de la réunion, la délégation CGT a refusé en bloc la mise en oeuvre du PSE proposé par la direction, représentée par Laurent Castaing, directeur général de STX France.

15 avril 2015

l’hommage du Dumont d’Urville à Paul-Emile Victor

l’hommage du Dumont d’Urville à Paul-Emile Victor








Il y a 20 ans, le corps de Paul-Emile Victor était immergé dans l’océan Pacifique depuis le bâtiment de transport léger Dumont d’Urville, alors affecté en Polynésie française.





 Sur l’initiative de M. Jean-Claude Lacaille, un ancien ami de Paul-Emile Victor, et de Mme Daphné Victor, fille de l’explorateur, un projet de commémoration était organisé à l’occasion du 20e anniversaire de sa disparition le 14 avril 2015 à bord du Dumont d’Urville, aujourd’hui affecté aux Antilles.


Ce 14 avril 2015, vingt ans après la disparition de Paul-Emile Victor, un hommage particulier a été rendu à cet homme du froid réfugié quelques temps dans un village tropical du bout du monde, à Grand-Rivière en Martinique. Aux côtés de la municipalité de Grand-Rivière présente à bord, les marins du Dumont d’Urville ont remis symboliquement à 21 élèves de Grand-Rivière un fond bibliographique et iconographique sur Paul-Emile Victor et l’exploration polaire, qu’ils transmettront eux-mêmes à la bibliothèque de Grand-Rivière. 

Pour le capitaine de corvette Vincent Calmette-Vallet, commandant le Dumont d’Urville, il s’agit là d’un geste symbolique fort : « il représente à mes yeux un passage de flambeau. Au-delà de l’évocation, aussi belle soit-elle, des accomplissements d’un homme, il constitue une preuve que nous pouvons avoir foi dans le progrès humain ».

Pendant un an, les 21 élèves de CE2, CM1, CM2 de l’école primaire de Grand-Rivière ont par ailleurs travaillé sur un projet pédagogique sur Paul-Emile Victor, le climat et l’exploration polaire. Avec le soutien et la participation de l’Institut Polaire Paul-Émile Victor (IPEV) et sa 65ème mission scientifique française en terre Adélie, et parallèlement au projet multimédia de Luc Jacquet “La glace et le ciel“, un ambassadeur des enfants, petit manchot en peluche, est parti en terre Adélie – Antarctique pendant plus de deux mois. 



Depuis fin décembre 2014,Ice a ainsi donné régulièrement des nouvelles de sa vie sur la base françaiseDumont d’Urville, aux côtés du chercheur du CNRS Jérôme Fournier qui réalise actuellement une étude sur les conséquences de l’augmentation de l’acidité de la mer sur les organismes marins. Aujourd’hui, à bord du bâtiment de transport léger Dumont d’Urville, Ice a retrouvé les élèves martiniquais.


Durant cette journée en mer, jeunes et moins jeunes ont également pu découvrir la vie embarquée, une vie faite de belles valeurs véhiculées par un autre explorateur illustre dont le BATRAL porte le nom, valeurs que Paul-Emile Victor avait fait siennes et que l’équipage du Dumont d’Urville s’emploie à faire exister au quotidien. « Je pense entre autres à la soif d’aventure, à la volonté d’exploration lointaine et à l’esprit d’équipage qui sont chers à tous les marins. Je pense aussi au souci de protection des populations, notamment en cas de catastrophe naturelle, qui est une de nos missions premières » a expliqué le capitaine de corvette Vincent Calmette-Vallet, commandant le Dumont d’Urville.



Basé à Fort-de-France depuis décembre 2010, ce bâtiment de la Marine nationale fait partie des forces armées aux Antilles. Sa mission principale est de reconnaître, dans l’ensemble des îles des Antilles, des sites adaptés à des manœuvres de « plageage ». Cette mission s’inscrit dans un contexte plus large de contribution aux missions de protection ou de secours d’urgence en cas de catastrophe naturelle dans l’arc antillais.










Merci à Jean Aufauvre pour l'info



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