07 décembre 2011

Le Ministre des Colonies à la côte d'Afrique Cartophilie africaine Mer et Outremer

Le Ministre de la Marine et des Colonies en Afrique Occidentale

Le Photographe Edmond FORTIER


Photographe professionnel installé à Dakar, Fortier a été actif une trentaine d’années et il a édité ses clichés en cartes postales sous la forme d’une collection générale de l’AOF Fortier Dakar. Ses clichés ont été utilisés par de nombreux écrivains, ou reporters, dont Sonolet, et par l’Agence économique de l’AOF, qui les a réédités pour l’exposition coloniale de 1931. Fortier a pris des centaines de clichés à travers toute l'Afrique occidentale et effectué de nombreux reportages, notamment le voyage du ministre des colonies Milliès-Lacroix, en 1906-1909, qui a fait l'objet d'une série spéciale de cartes postales, sous le titre "Voyage du ministre des Colonies à la côte d'Afrique".

Au cours de ce reportage, le photographe-éditeur dakarois  poursuit un double objectif :


- réaliser à un reportage officiel lui permettant de photographier les personnalités éminentes de l'époque, ainsi qu'un exceptionnel rituel colonial ;
- enrichir sa propre production de cartes postales, hors du faste des cérémonies : paysages urbains, populations rencontrées, petits ou grands événements du quotidien.
Seul le premier axe est ici illustré au travers de 146 images sur les 160 originales connues.


Le Ministre, c'est Milliès-Lacroix (1906-1909), qui effectue un périple "à la Côte d'Afrique" entre le 18 avril et le 22 mai 1908, afin de constater notamment l'état d'avancement de grands chantiers (ports, chemin de fer).



Le Ministre Raphaël Milliès-Lacroix
Photo de M. Raphael MILLIES-LACROIX, ancien sénateur
Raphaël Milliès-Lacroix Né le 4 décembre 1850
Décédé le 12 octobre 1941

Raphaël Milliès-Lacroix fait ses études secondaires à Dax avec le désir de se préparer à l'Ecole polytechnique. Ses espoirs se trouveront déçus car, après son premier baccalauréat, cédant aux instances de son grand-père, il s'oriente vers le commerce de la draperie. Son père, Eugène, peintre de talent, était mort très jeune. La guerre survient, il s'engage au 55e régiment de ligne et fait campagne dans l'Ouest. A la fin de la guerre, il revient dans son pays natal et, à l'âge de 21 ans, prend la direction de la maison de tissus en gros et la fait prospérer.




En 1906, dans son premier cabinet, Clemenceau en fait son ministre des Colonies. Il occupera ce poste jusqu'en 1909. A ce titre il visite - à ses frais- l'Afrique occidentale. Clemenceau l'avait surnommé « Le Nègre




Milliès-Lacroix visitera les cinq territoires et leurs principales villes du 18 avril au 22 mai 1908, ne visitera pas le Soudan, se limitant à une approche surtout côtière, qui le mènera de Dakar à Cotonou, découvrant successivemen"tle Sénégal, la Guinée, la Côte d'ivoire, et enfin le Dahomey (actuel Bénin). 


Le 13 avril, le ministre des colonies s'embarquera à Lisbonne à bord des Messageries Maritimes pour visiter nos colonies de la côte d'Afrique.

Colons et populations indigènes, reconnaissants du témoignage de haut intérét qu'il donne ainsi à l'Afrique occidentale française, s'apprêtent à lui faire le plus chaleureux accueil.Les conditions mêmes dans lesquelles M. Milliès-Lacroix effectuera ce voyage, ajoutent à son intérêt et à son importance. Il entend le consacrer exclusivement à l'étude de nos colonies africaines. Il en a banni tout apparat.


"Je vais là-bas, a-t-il dit, pour voir et pour savoir, je n'y vais pas pour chercher des sensations ou des hommages, mais des impressions utiles et une documentation profitable; aussi ai-je donné l'ordre de réduire au minimum les réceptions officielles, de supprimer les fêtes et les présentations inutiles."




Le ministre des colonies sera seulement accompagné dans ce voyage de M. Bordeaux, le sympathique directeur du personnel, et de M. Depas, chef du secrétariat particulier.L'itinéraire prévu comporte un séjour d'une semaine au Sénégal, et autant en Guinée française, jusqu'au 8 mai.

Dans le cas où le ministre prolongerait son séjour jusqu'au 21 mai, il visiterait la Côte d'Ivoire et le Dahomey.Les souhaits de tous les amis de l'Afrique occidentale, et l'on peut dire de tous les coloniaux, l'accompagneront dans ce voyage.


Le bureau et les membres de la section de l'Afrique de l'Union coloniale ont tenu à offrir à M. Milliès-Lacroix les remerciements du commerce français et leurs souhaits d'heureux voyage, dans une audience que M. le ministre des colonies à bien voulu leur accorder le jeudi 9 courant. Nous rendrons compte de cette entrevue dans le prochain numéro de la Quinzaine.
BULLETIN DE LA QUINZAINE COLONIALE - 10 avril 1908
Le voyage de M. Milliès-Lacroix en Afrique occidentale.





















































à suivre .../...

sources :

UNESCO

Sénat

http://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/millies_lacroix_raphael0351r3.html

http://www.imagesetmemoires.com/doc/Reflexions/Voyage_ministeriel.pdf

http://photographesenoutremerafrique.blogspot.com/search/label/Fortier

06 décembre 2011

La Marine en Algérie : NEMOURS Fusiliers marins


Marine en Algérie : NEMOURS


Nemours implantation de la demie Brigade des Fusiliers Marins est devenue Ghazaouet ou Djemaa el Ghazaouet depuis l'indépendance.

Proche de la frontière marocaine, située à 72 km au nord-ouest de Tlemcen, à 50 km au nord de Maghnia et à 34 km à vol d'oiseau à l'est de la ville marocaine de Saïdia, Nemours permettait le contrôle des entrées terrestres et maritimes






À l'époque romaine, la ville s'appelait Ad Fratres à cause de deux rochers de 25 m à proximité de la côte.

la côte offre ici un bel emplacement occupé très tôt par des populations de pêcheurs et de commerçants. Une flamme des années 50 évoque clairement cette activité de transit.


En 1846, lors de la colonisation, la ville est nommée Nemours, en hommage à Louis d'Orléans, duc de Nemours, et fait partie du département d'Oran, puis du département de Tlemcen.



En 1954, la marine nationale remplit, en Algérie, des missions bien spécifiques, Il s’agit essentiellement de la surveillance maritime ou Surmar, contrôle traditionnel exercé dans les eaux territoriales constituées par une bande de 3 nautiques sur le littoral de l’Algérie et de la Tunisie, de 6 nautiques sur le littoral du Maroc, distance comptée à partir de la limite des eaux nationales. La Marine assume donc la défense d’un littoral de plus de 1500 km de côtes découpées qui rendent la surveillance d’autant plus ardue. Elle dispose pour cela d’un certain nombre de bâtiments : 3 escorteurs côtiers, 1 patrouilleur et 4 flottilles de l’aéronautique navale.



En 1956, alors que la Guerre d'Algérie s'intensifiait, la Marine nationale mit sur pied la Demi-Brigade de Fusiliers-Marins, la DBFM.
Cette force deviendra un élément important de l'activité militaire, et comptera, entre sa création et 1962, plusieurs milliers de marins. Loin du grand large, et même de la côte, ils contribueront aux opérations, à pied, en voiture, et même à cheval.
timbre à date hexagonal à angles fermés avec mention « NEMOURS MARINE / TLEMCEN .Le changement de timbre à date a du se faire entre le 9 mai et le 20 novembre 1958 

Ponchardier. De mai à novembre 1956 sera le 1er commandant de la DBFM, son P.C. située à Nemours. Homme de terrain il mettra en place dans un secteur de 800 Km² dans l’ouest Algérien les 3 bataillons de fusiliers marins destinée à participer aux opérations terrestres.




L"amiral Pontchardier et le CV Vivier nouveau commandant de la DBFM

Le 31 mai 1956, lorsque les premiers éléments de la demi-brigade de fusiliers marins y débarquent, le secteur de Nemours est entièrement sous le contrôle des rebelles.

Le système de patrouille navales et aéronavales ne laisse que peut de place à la contrebande d’armes. La zone de visite douanière est ainsi redéfinie comme une bande de 20km au large des cotes tunisiennes et marocaines et jusqu’à 50km au large de l’Algérie. Dans ce périmètre, l’arraisonnement, la visite et le déroutement de tout les bâtiments, français ou étrangers, sont possibles. La suspicion est à la règle : « L’exécutant de la Surmar doit toujours se demander si la position et la route d’un bâtiment sont normales. » Dans cette lutte, l’exploitation rapide du renseignement devient un élément essentiel : la Marine coopère ainsi avec le Service de documentation extérieur et de contre-espionnage(SDECE). Se fondant ainsi sur une information obtenue au Caire, l’aviso Commandant de Pimodan intercepte et déroute, le 16 octobre 1956, sur Nemours, l’Athos chargé à Beyrouth de 70 tonnes d’armes pour le front de libération nationale (FLN)

Les Harkis Fusiliers Marins par Monsieur Bachaga Boualam
aux éditions France – Empire.

En Juillet 1957, l’histoire des Harkis de la D.B.F.M. (demi-brigade de fusiliers marins) commençait dans des circonstances particulièrement dramatique.
A cette époque, seul un très petit nombre de harkas avait été créé en Algérie. En Oranie, dans la région de Nemours, secteur de la D.B.F.M., on n’envisageait pas dans l’immédiat, la création, quand un jour, une bande F.N.L. massacra tous les habitants d’un petit village de la région qui refusait d’obéir à ses ordres.
La nouvelle du massacre se répandit comme une traînée de poudre et les habitants de plusieurs villages vinrent se placer sous la protection des fusiliers marins.





Le « patron » de la D.B.F.M. créa d’abord un village pour ces familles, puis une harka dans laquelle servirent tous les volontaires de 18 à 60 ans et à qui on remit des armes. Cette première harka d’Oranie fut dès lors employée sans relâche aux côtés de fusiliers marins et ses hommes furent toujours d’une loyauté exemplaire (il n’y eut que deux désertions en quatre ans).



Voici ce que m’a dit un de leurs officiers :
«Utilisés surtout comme pisteurs ou comme guetteurs, les harkis nous ont rendu d’inestimables services. Ils ont repéré et nous ont permis d’anéantir dans les monts de Tiemcen plus d’une bande rebelle qui, le plus souvent, venait de franchir la frontière marocaine.



Le moindre indice, trace de pas sur un sentier, herbe foulée, branche cassée, cendres, étaient pour nos harkis le départ d’une piste. Nous n’avions plus alors qu’à les suivre en essayant d’être aussi silencieux, aussi attentifs qu’ils l’étaient eux-mêmes.



Ils marchaient quelquefois très longtemps, s’arrêtant de temps en temps pour vérifier si la piste était toujours bonne. Il leur arrivait d’hésiter, ne trouvant plus d’indice leur permettant de continuer en étant sûrs de leur direction. Le guide faisait alors, au reste de la colonne, signe de ne pas bouger et s’avançait seul sur la piste. Il allait très loin quelquefois, s’avançant dans les fourrés, montant sur une légère hauteur, puis il revenait sur ses pas et la progression reprenait.

http://jeanlouis.ventura.free.fr/bone/surveillance_maritime_et_terrest.htm



timbre à date hexagonal à angles fermés avec mention 

« NEMOURS MARINE / ORAN »,

A l'est de l'oued Kiss, qui borde la frontière entre l'Algérie et le Maroc, les massifs des M'Sirda-Fouaga et des M'Sirda-Thata, au relief tourmenté, offrent de multiples possibilités de caches et de cheminements qui, de tous temps, ont été utilisés par la population pour pratiquer la contrebande. La frontière, que suit la route nationale n° 7 de PortSay à Marnia, n'est pas gardée.




Avant d'entreprendre d'y implanter des postes de surveillance, le commandement lance, du 5 au 9 juin, une vaste opération de ratissage de la zone comprise entre Nemours, Mamia, Port-Say et la mer. C'est l'opération Zoulou, à laquelle participent plusieurs unités de l'armée de Terre, le ler bataillon de la DBFM, les escorteurs côtiers Sabre et Cimetière et la section de patrouille littorale (SPL) de Nemours. 20 rebelles sont tués et 300 faits prisonniers, mais un grand nombre parvient à s'échapper au Maroc.




http://www.stratisc.org/rihm_76_Estivalwps.html

L’agence postale militaire de la marine « NEMOURS MARINE » fut ouverte le 20 août 1956 pour le service postal de la Demi-Brigade de Fusiliers Marins (DBFM) qui occupait le sous-secteur côtier de Nemours dans l’ouest algérien, près de la frontière marocaine.

 timbre à date hexagonal à angles fermés avec mention « NEMOURS-MARINE-ORAN »,


Rattachée au bureau de poste de Nemours, l’agence était à son ouverture dans le département d’Oran. A la suite de la création de nouveaux départements algériens, elle se retrouva dans celui de Tlemcen.

L'ancien département d'Oran fut dissous le 20 mai 1957 et ses quatre parties furent transformées en départements. Le département de Tlemcen fut donc créé à cette date, et couvrait une superficie de 8 100 km2 sur laquelle résidaient 371 956 habitants et possédait quatre sous-préfectures, Béni Saf, Maghnia, Nemours et Sebdou.
A partir d’avril 1962, le courrier à destination de l’agence fut inclus dans les dépêches du bureau postal naval de Mers-el-Kébir ; la liaison entre la base stratégique et la DBFM était assurée quotidiennement par la route ou par hélicoptère.

Elle utilisa trois modèles de timbres à date manuels

Elle ferma ses portes le 15 juin 1962 suite à la dissolution de la Demi-Brigade de Fusiliers Marins.


sources

Film sur les PATROUILLEs DE FUSILIERS MARINS DANS LA REGION COTIERE DE NEMOURS

Les Actualités Françaises - 25/07/1956 - 53s

cliquez sur le lien ci-dessous

http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/decolonisation/video/AFE01000486/patrouille-de-fusiliers-marins-dans-la-region-cotiere-de-nemours.fr.html

http://www.harkis.com/article.php3?id_article=33


http://www.chemin-de-memoire-parachutistes.org/t6524-la-dbfm-l-elite-de-l-ouest-algerien-frontiere-marocaine

http://www.phila-colmar.org/L-agence-postale-militaire-de-la-marine-de-Nemours.html


http://dbfm.forumperso.com/


http://www.ecpad.fr/?s=DBFM

05 décembre 2011

La marine en Tunisie : Karouba

La Marine nationale en Tunisie : Karouba



Bizerte se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Tunis, la capitale du pays, et à cinq kilomètres du cap Blanc, la pointe septentrionale de l'Afrique. 


Fichier:Bizerte Port 1890.jpg
Carte de Bizerte vers 1890


La ville se situe à la pointe sud-est d'un isthme sur la rive nord du canal de Bizerte reliant la mer au lac de Bizerte. Elle est reliée au reste de son aire urbaine située sur la rive sud du canal, formé par la localité de Zarzouna et les villes de Menzel Jemil et Menzel Abderrahmane, par un pont mobile qui débouche directement sur la RN8 menant à Tunis.


Fichier:Bizerte port 1906.jpg
Carte du port en 1906






Petit comptoir fondé aux environs de 1100 av. J.-C. par les Phéniciens3, la ville passe sous l'influence de Carthage après la défaite d'Aghatocle pendant les guerres puniques. Elle est ensuite occupée par les Romains sous le nom d'Hippo, Hippo Accra, Hippo Diaritus ou Zaritus. Sa conquête efface d'un trait neuf siècles d'histoire punique.


Son originalité est de disposer d'un còté d'un plan d'eau et de l'autre des pistes de l'aérodrome de Sidi Ahmed, qui était géré par l'Armée de l'Air .


TAD Bizerte 17-08-1915
25e section d'infirmiers militaires

Le terrain de Sidi Ahmed (Tunisie) a été cédé à la Marine en 1916 par le ministère de la Guerre.

lettre en recommandé TAD manuel 7-3-1917  
Marine Française Service des Gardes
Consignes Arsenal de Sidi-Abdallah

Ce terrain abritera quelques dirigeables (qui y voleront de 1928 à 1932) et hébergera aussi avant 1936, année de transfert à l’Armée de l’Air de cette portion de base, une escadrille d’avions terrestres de la Marine.

La Pêcherie Tunisie centre d'aéronautique
de Sidi-Ahmed 1917  Cachet service à la mer

Outre son escadrille de bombardement (Escadrille 4B3), l’Aéronautique maritime de Sidi Ahmed possédait également dans son effectif une section d’entraînement.


Karouba est l'une des plus anciennes bases de notre Aéronautique Navale. 
Son premier Commandant, le Lieutenant de Vaisseau Nove-Josserand, a été reconnu en 1917. Elle fut avant la guerre une grande base d'hydraviation et en 1955 l'école d'hydravion (53S) y était encore.

TAD Bizerte Naval  Tunisie 11-11-39

En décembre 1920, le gouvernement français autorise l'escadre russe de l'armée des volontaires à se réfugier à Bizerte. Le dernier navire, le cuirassé Général-Alexeieff, est vendu à un démolisseur en 1935. L'église Saint-Alexandre-Nevski de Bizerte, toujours en service, témoigne de cette époque. Cet épisode a été illustré dans cols bleus par Patrick Jusseaume.


TAD Manuel Poste navale bureau N° 15 12-1-40

Bizerte subit pendant la guerre les effets de la campagne de Tunisie et passa successivement aux mains des Allemands et des Américains. La Base est sortie bien endommagée de ces épreuves et sa remise en état fut longue.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_de_Tunisie


flamme mécanique Bizerte Tunisie 16-8-41


Résidence de Tunis Vignette du comité de défense
 contre la tuberculose 1938

A la fin de la guerre Karouba abrite tous les types de formations : chasse, assaut, bombardement, lutte anti-sous-marine, écoles, servitudes et un grand nombre d'avions de tous genres : Hellcat, Dornier 24, Noroit, Catalina, Avenger, Corsair, Privateer, Aquilon, Junker 52, Siebel, SNJ…



Flamme continue Bizerte Tunisie 6-III-1954








 la 4F de 1952 à 1958, 
la 9F de 1946 à 1953, 
la 11F de 1957 à 1962, 
la 12F en 1953, 
la 14F de 1953 à 1957, 
la 15F de 1953 à 1955, 
la 17F de 1958 à 1962, 
la 28F de1956 à 1960, 
la 4S/5S de 1955 à 1963, 
la 32S de 1946 à 1951 et 
la 53S de 1950 à 1955.

TAD hexagonal KAROUBA TUNISIE 14-11-1957

L'agence postale rattachée au bureau de poste tunisien de La Pêcherie,n'utilisa qu'un seul modèle de timbre à date hexagonal à traits pleins avec mention "KAROUBA / TUNISIE".


TAD manuel LA PÊCHERIE TUNISIE 4 1-1957

Suite aux tensions entre la jeune Tunisie indépendante et la France sur le délai de l'évacuation de la base aéronavale de Bizerte, des manifestations organisées par le pouvoir tunisien devant le portail de la caserne de Sidi Ahmed se transforment en batailles rangées. 


Lettren de l'ambassade de France 24-5-62
TAD Poste navale

Du 19 au 22 juillet 1961, la bataille fait rage dans la ville ; les militaires français seront accusés par les autorités tunisiennes d'avoir utilisé du napalmsans que cela ne soit démontré20. Preuve de la violence de l'épreuve de force, les évènements de Bizerte font officiellement 24 morts et 100 blessés du côté français contre 630 morts (dont une moitié au moins de civils) et 1 555 blessés. 

Flamme poste navale continue avec 2 ancres 24-2-1962


TAD manuel Poste Navale 4-2-1963 Cachet de service
Le vaguemestre aéronautique navale Karouba

Selon le Croissant rouge tunisien, la bataille aurait fait plus de 5 000 morts.

sources



La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024

La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024 Claude Arata Président de la Marcophilie navale © JM Bergougniou Daniel Be...