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21 octobre 2018

Centre de Formation Maritime de Pont-Réan sénat budget et dégâts de la Marine Statue Duguay Trouin CFM Guichen Massaye Massais Ille et Vilaine Bretagne Marine nationale

Centre de Formation Maritime  Pont-Réan sénat 1950 budget de la Marine

Je continue mes recherches sur le centre de formation Maritime de Pont-Réan en Ille et Vilaine (C'est pas loin de chez moi) et je suis tombé (sans me faire mal, rassurez-vous!) sur le journal officiel du 14 juin 1950 relatant l'analyse du budget de la Marine par les sénateurs et notamment le budget de fonctionnement du CFM de Pont-Réan.



La statue de Duguay-Trouin y est évoquée ainsi que la Marine à la Campagne...




L'entrée du CFM Pont-Réan 

M. le secrétaire d 'Etat. Mesdames, messieurs, sur ce chapitre 909 qui concerne les travaux maritimes et acquisitions immobilières, la commission des finances a proposé un abattement indicatif de 1.000 francs, pour inciter la marine à un règlement rapide de la question de Pont-Réan, que je vais exposer et pour marquer sa désapprobation des constructions et des aménagements réalisés sur des terrains qui n'appartiennent pas à la marine... 

tout d'abord, je rappelle que la marine a besoin de centres de formations où les recrues — non seulement les recrutés proprement dits, mais les inscrits et les engagés arrivant au service — reçoivent pendant deux mois une première formation militaire avant d'être envoyés dans les écoles de spécialité à bord des bâtiments. ou, comme cela se faisait autrefois, mules dans les dépôts des équipage?

le château de la Massaye (Massais) et
la cour d'honneur du CFM
où trône Duguay-Trouin
Les installations des ports avant été détruites, la marine a cru pouvoir utiliser, en octobre 1945. le domaine de la Massaye, à Pont-Réan, près de Rennes, appartenant à l'association vétérinaire de France.
" Ce domaine, je tiens à vous le faire remarquer, avait été occupé, successivement par les forces allemandes, anglaises et américaines, qui avaient fait des transformations importantes. 


La drome 
L'objet d'un centre de formation : il y a un plan d'eau; l'aspect
exclut l'ambiance d'une caserne qui est toujours quelque peu
morose, Pont-Réan est au coeur de la Bretagne — vous savez
que c'est une région qui offre une source de recrutement privilégiée
à la marine — en outre, ce domaine est situé près de Rennes et les communications sont faciles avec cette ville.
C'est cet ensemble de raisons qui a amené la marine à succéder à d'autres occupants.

L'accès aux baraques 







Nous n'avons réquisitionné que ce qui était strictement indispensable.

Le reste du domaine est exploité en ferme et demeure à la disposition de l'association des vétérinaires. L'effectif moyen des recrues qui se trouvent là pour une première période de deux mois s'élève à 1.200. La formule du centre de formation, adoptée après la guerre — il y a deux centres : celui de Pont-Réan et celui de Mimizan dans les Landes, qui a été transporté à Hourtin, dans la Gironde — la formule du centre de formation et l'emplacement de Pont-Réan se sont avérés l'un et l'autre excellents.

L'aubette 
Je précise que, si nous quittions Pont-Réan, il n'y aurait vraiment pas d'autre endroit où nous pourrions mieux nous installer et, dans tous les cas, il faudrait renouveler des dépenses qui ont déjà été consenties.


J'ajoute que le Parlement a accepté l'opération ... et qu'il a voté l'autorisation de programme nécessaire pour l'acquisition de ce domaine. C'est pourquoi la marine. assurée d'avoir les crédits
nécessaires pour l'achat de Pont-Réan, y a entrepris des travaux.
CFM Pont-Réan le foyer
Je réponds aux observations présentées tout à l'heure à cette tribune par M. Courrière, c'est dans ces conditions que la marine a entrepris des travaux qui étaient indispensables dans l'intérêt même des recrues, de leur santé et de leur formation.
Ces travaux portaient sur l'adduction et l'épuration de l'eau, sur l'évacuation des eaux usées, sur la construction d'un terrain de sports nécessaire à ces jeunes hommes et des baraquements indispensables ...

Le château de la Massaye
et la statue de Duguay-Trouin


En effet, si le domaine a été occupé successivement par les troupes allemandes, les troupes américaines et les troupes anglaises, elles n'ont pas fait de travaux importants; elles n'y ont fait que quelques baraquements pouvant servir de locaux administratifs, de corps de garde, mais ne pouvant pas détourner l'immeuble de sa destination

CFM Pont-Réan les baraques 
 C'est au contraire la marine française, qui, en s'installant, en 1945 a fait des travaux considérables dont le montant a atteint d’après son aveu, 130 millions au moins: construction d’un château-d'eau d'une station de pompage et d'épuration, de plusieurs kilomètres de canalisations pour amener l'eau de la Vilaine, construction de pistes empierrées, aménagement de vastes terrains de sport, édification de 32 baraquements la plus part en maçonnerie d' un hôpital, d'un cinéma, de deux piscines.

Vue aérienne du CFM
carte taxée... 30f soit le double du manque le tarif carte postale est alors à 15f


le général Corniglion-Molinier.
 On fait bien les choses dans la marine ! "

M. Saint-Cyr.
 ...d'une église en dur à 400 mètres de l'église du village qui est cependant très vaste.

 Enfin, on y a transporté à grands frais la statue d'un illustre marin pesant douze tonnes.



(Sourires.) Je n'ai ni goût ni talent pour la plaisanterie qui
pourrait s’exercer facilement dans ce domaine; mais comment pourrions-nous ne pas nous élever contre le fait que des travaux d’une telle importance ont pu être réalisés par une administration d'État, contrairement à toute légalité, dans une propriété privée occupée par réquisition militaire, sans l'autorisation et malgré les protestations de l'association propriétaire. Comment ne pas nous élever contre la légèreté avec laquelle a pu être envisagée la création d'un établissement maritime à 70 kilomètres à l'intérieur des terres?...
Duguay-Trouin Ecole navale photo
(c) JM Bergougniou
La Statue de Duguay-Trouin
En 1810 l'Empereur Napoléon Bonaparte a l'idée d'édifier huit statues de généraux mort aux champ de bataille. La chute de l'Empire freine cependant ce projet qui sera repris en 1816 durant la restauration. Les statues de quatre ministres, quatre généraux et de quatre marins sont finalement érigées en 1828 sur le pont Louis XVI (actuel pont de la Concorde).Le Roi Louis-Philippe les transferts au château de Versailles en 1832, du fait de leur taille (env. 4 mètres) et de leur poids (env.10 tonnes chacune) elles compromettent la sécurité du pont.

Les statues de l'Ecole navale
photo JM Bergougniou
En 1936, les statues de Duquesne, Suffren et Colbert sont mises en dépôt à l'École navale, alors installée à Saint-Pierre Quilbignon.
En 1944 lors du siège de Brest, elles subiront les bombardements, la statue de Duquesne n'y survivra pas, tandis que celles de Suffren et Colbert en garderont des stigmates indélébiles.
L'École navale récupère la statue de Duguay-Trouin en 1963 et ce n'est qu'en 1972 qu'elle retrouve les statues de Suffren et de Colbert aux pieds des marches de l'escalier de la Tour Intrépide, abritant entre autre, l'Etat-major de l'École navale.En 2018, l'odyssée de ces statues n'est pas terminée, une restauration étant programmée pour redonner leur splendeur à ces joyaux intemporels.

13 octobre 2017

La Marcophilie navale n°124 revue Trimestrielle

La Marcophilie navale n°124 

revue trimestrielle 








au programme : 

  • le mot du trésorier
  • le patrouilleur polaire L'Astrolabe
  • le débarquement américain de 1917
  • Le quartier-maître Jean Lecerf Aviso Ville d'Ys
  • Jean-Baptiste CROZE, marin du Consulat et de l'Empire
  • La BAN d'Hourtin
  • La vie des sections 
  • Aéronautique navale
  • Atlantique Sud-Ouest
  • Ile de France
  • Bretagne
  • Provence 
  • T.A.A.F





Sur les mêmes sujets dans le blog :

http://envelopmer.blogspot.fr/2012/01/cfm-hourtin-marine-nationale-et.html

http://envelopmer.blogspot.fr/2014/12/laviso-ville-dys-et-le-courrier-de-la.html





03 septembre 2013

C'est la rentrée Ecole Marine nationale CIN Brest Lanvéoc Hourtin Toulon Ecole navale GEAOM Santé Bordeaux Rochefort Querqueville

Ecole navale C'est la Rentrée.. la cloche a sonné


C'est l'occasion de voir quelques cachets d'école et de centre de formation de la marine




D'abord l'Ecole navale à Lanvéoc Poulmic



L’école navale et le groupe des écoles du Poulmic, commandés par le contre amiral Philippe Hello depuis le 1er août 2012, sont implantés à Lanvéoc, sur la presqu’île de Crozon, en bordure de la rade de Brest.

L’École navale assure la formation initiale des officiers de marine, corps de conception et de direction de la Marine nationale.

Les officiers de Marine ne sont pas les seuls à disposer d’un enseignement rigoureux au sein de l’école navale.

Chaque année :

les officiers spécialisés de la marine de carrière (OSM) ;



les officiers sous contrat long (généralistes ou des spécialités techniques) ;

les officiers sous contrat court des spécialités d’état-major et les volontaires officiers aspirants y reçoivent leur formation initiale.




Le Centre d'Instruction Naval de Brest se situe sur la rade de Brest et occupe les bâtiments de l'ancienne École navale reconstruits après guerre.
Centre de formation initiale de la Marine, il regroupe trois écoles et deux centres de formation continue.









École au service des forces et de la Marine, le Centre d’Instruction Naval (CIN) de Saint-Mandrier forme les marins tout au long de leur carrière : formation initiale, formations élémentaires aux métiers, brevets d’aptitude technique, brevets supérieurs, cours supérieurs, cours de spécialité des officiers.



Le CIN s’étend sur 110 hectares et deux sites : l’un au nord, berceau des générations de mécaniciens depuis 1936, auxquels se sont ajoutés les électriciens en 1991 et les marins pompiers en 2002 ; l’autre au sud qui forme les marins dans les spécialités des armes et équipements (radar, guerre électronique, sonar, transmissions et informatique) et des opérations



Le groupe Jeanne d’Arc a accueilli, du 18 au 22 mai 2013, le contre-amiral Philippe Hello, commandant l’École navale et le groupe des écoles du Poulmic. Embarqué à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et de la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues, il a rencontré les officiers-élèves qui poursuivent leur stage d’application à la mer.




Partis le 6 mars dernier, les 133 officier-élèves arrivent à mi-parcours de la mission Jeanne d’Arc 2013. Le déploiement opérationnel du groupe amphibie, composé du BPC Tonnerre et de la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues, représente leur première mission de longue durée. La promotion, composée d’officiers-élèves de la promotion École navale 2010, de médecins-stagiaires, de commissaires-élèves, d’administrateurs-élèves et d’officiers-élèves étrangers, a pour objectif de profiter des activités opérationnelles du groupe et d’acquérir une expérience de chef militaire, en pratiquant in situ leur futur métier.




L'École du service de santé des armées de Bordeaux, appelée Santé Navale et autrefois École principale du service de santé de la Marine, formait jusqu'en 2011, comme son homologue à Bron, l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron, des médecins destinés à servir au sein du Ministère de la Défense. Les « navalais » sont amenés à exercer dans les établissements propres du Service, notamment les Hôpitaux d'Instruction des Armées, les centres de recherches et les Écoles du Service de Santé des Armées mais aussi et bien sûr au sein des formations de l'Armée de Terre, Armée de l'Air, Marine Nationale et Gendarmerie Nationale.

L'École a fermé le 1er juillet 2011. Au total, 9 150 élèves y ont été formés depuis 1890, dont 600 pharmaciens de 1890 à 1984 et 3 dentistes de 2002 à 2009.

Sa mission a été reprise par l'École de santé des armées.



Le 30 juin 2000, le CFM Hourtin voyait sa dernière cérémonie des couleurs. La fin du service militaire, décidé en février 1996 par le Président Jacques Chirac venait de sonner le glas du plus important centre de formation maritime qui, depuis 1950, avait vu défiler plusieurs générations d'appelés sous la frondaison verte de la forêt landaise qui l'abritait.









Créée en 1912 à Rochefort par la réunion des écoles de comptabilité de la Marine en une école unique, l'école des fourriers a par deux fois été implantée à Cherbourg, avant et après-guerre. 
Le 1er septembre 1964, elle retrouve la Charente-maritime, dans la zone sud de l'ancien arsenal de Rochefort. Elle y prend alors un caractère interarmées. À la formation des fourriers de la Marine sont venues s'ajouter celles des secrétaires militaires, des gestionnaires de ressources humaines, des commis aux vivres, des cuisiniers et des maîtres d'hôtel. Progressivement, des aviateurs sont venus apprendre à cuisiner, puis en 1996, l'école a reçu pour mission de former les sous-officiers administratifs de l'armée de Terre.


L'idée d'organiser la formation des pilotes de la Marine prend corps dès la montée en puissance de l'aviation militaire, à l'issue de la Première Guerre mondiale. Dès 1922, les pilotes de la Marine sont formés à Rochefort, puis en 1929 à Versailles en interarmées dans les "écoles de l'armée", puis au sein de l'armée de l'Air, toujours à Versailles.
Avec la construction de l'école de l'Air, une structure marine au sein de cette école devient incontournable. Cette structure s'implante sur la base école de Salon-de-Provence en 1941. Elle s'appelle successivement, "détachement marine du centre-école de l'armée de l'Air", "section marine école", ou encore, "école des officiers brevetés d'aéronautique". Depuis 1994, elle se nomme école de l'aéronautique navale, ou EAN. En 2009, l'EAN est transféré sur la base aérienne 709 de Cognac.




L'école des fourriers est implantée sur un site historiquement riche: son passé remonte à la construction du fort de Querqueville, décidée par Louis XVI en 1776, sur l'emplacement d'un fortin élevé pendant la guerre de Sept ans. Associée à ce fort, une digue prolongeant la pointe de Querqueville a été construite entre 1889 et 1896 pour renforcer la protection de la rade de Cherbourg.
De nombreux établissements militaires se succèdent autour du fort tout au long des XIXe et XXe siècles, dont notamment:
un polygone d'entraînement au tir d'artillerie entre 1854 et 1857;
une caserne construite en 1895 pour recevoir les troupes coloniales et qui, jouxtant le terrain d'hydraviation installé par les armées alliées, sert d'hôpital complémentaire de 1914 à 1918. Rebaptisée caserne Dixmude, elle est cédée à la Marine afin d'incorporer et former des recrues;
une base de l'aéronautique navale, opérationnelle à partir de 1925, qui soutient deux escadrilles de chasse et deux de bombardement. Au cours de la Seconde guerre mondiale, elle sert aux Allemands, puis aux Américains. La Marine nationale l'utilise de nouveau de 1963 à 1966;
l'école des marins électriciens qui occupe en 1945 la caserne Dixmude et à laquelle se joint, en 1951, l'école de sécurité.



À partir de 1975 et jusqu'en 2002, le centre d'instruction naval (C.I.N.) de Querqueville incorpore et forme une grande partie des apprentis marins engagés initiaux de longue durée (EILD) et jusqu'en mars 2001, une partie des appelés. Au sein de son groupement d'instruction "Sécurité", il prépare et entraîne les équipages de la Marine nationale à la lutte contre les incendies, voies d'eau et agressifs nucléaires, biologiques et chimiques en utilisant la frégate Lucifer comme terrain d'entraînement très réaliste. Enfin, il forme les directeurs et les assistants de foyer de la Marine nationale



Le Centre d'Instruction Naval de Brest se situe sur la rade de Brest et occupe les bâtiments de l'ancienne École navale reconstruits après guerre.
Centre de formation initiale de la Marine, il regroupe trois écoles et deux centres de formation continue.

Sa mission est d'incorporer et d'assurer annuellement la formation initiale de 800 élèves maistranciers et 150 mousses, d'instruire les 340 élèves du Lycée naval, d'organiser des stages et des concours et de renforcer le niveau en langue anglaise (langue professionnelle) au profit du personnel des forces dans le cadre de la formation continue.

Ce centre est également pilote dans le domaine de la formation initiale du personnel non officier pour l'ensemble des écoles de la Marine.





Il existe bien d'autres centre de formation par exemple Lorient et ses fusiliers 

Affutez vos crayons et bonne rentrée scolaire


23 avril 2018

Brest La VILLENEUVE CFM Marine nationale Bretagne Finistère

Brest La VILLENEUVE


1er juin 2001

Une page de l'histoire du site s'est donc tournée hier. 229 ans qui ont vu défiler de nombreuses troupes, depuis 1772. 


Le centre marine de La Villeneuve s'étend sur environ dix-neuf hectares à cheval sur les communes de Brest et de Guilers. 



De 1772 à 1881, le site a d'abord eu une vocation industrielle. La direction de l'Artillerie Navale y a sous-traité des activités de fonderie, de scierie. Mais, le remplacement progressif de l'énergie hydraulique (fournie par cinq chutes d'eau) par des machines à vapeur rend l'établissement obsolète. 



Il est définitivement fermé en 1881 pour rouvrir en 1882 pour une nouvelle vocation, cette fois sociale et pédagogique. 



Jusqu'en 1940, l'école des pupilles de la marine s'y développe en particulier grâce à des legs immobiliers importants qui permettent de construire le grand bâtiment Giffart en 1903. 



Au début de la première guerre mondiale les pupilles s'installent à bord du Magellan et le site devient un hôpital dépôt pour convalescents. 

En 1916, les jeunes élèves réintègrent les lieux avant d'être conduits à Cahors en 1942. 




© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20010601&article=2801194&type=ar#cu7I7ulJGM8mV1Ep.99




L'agence est ouverte le 1er octobre 1986 jusqu'au 1er octobre 2000 mais son activité est suspendue du 30 novembre 1998 au 1er octobre 2000.



LE SITE MILITAIRE DE BREST-LA VILLENEUVE 

je reprends l'article ci-dessous d'un blog brestois de très grande qualité. "TONNERRE DE ZEF" 
Rive droite de la Penfeld, à Brest-Guilers – le site militaire de près de 19 hectares s'implante au XVIIIe siècle sur les paroisses de Guilers (terroirs de Penancréac’h et Guenvez) et de Saint-Pierre-Quilbignon (Langoulouarn).



Les forges de la Villeneuve (1767-1881)
 
– M. Joseph Augustin Richard Duplessis (1734-1808), négociant à Brest (1758), propose en mai 1767 d’établir dans l’anse de la Villeneuve, « une forge à martinet pour convertir les vieux fers en fers neufs et un moulin à scier ». Il s’endette pour acquérir les terrains. L’établissement commence à fonctionner le 1er janvier 1768 sous la forme d’un marché avec la Marine pour une durée de 20 ans. Au terme du marché l’ensemble industriel doit revenir au Roi. Mais Richard-Duplessis est connu pour ses marchés obtenu avec la Marine (toile à voile de Normandie, goudron de Bayonne, etc.) et par le fait « qu’il a la manie de fournir beaucoup (…) et mal ». Il s’ensuit : faillites et dérangements de ses affaires. Il demande au bout de quatre ans, l’annulation du marché, qu’il obtient de la Marine avec une faible indemnité en regard des investissements. La Marine prend possession du site le 1er mai 1772 et poursuit l’activité en régie. En 1778, la Marine confie à un M. Jullien l’entreprise de la Villeneuve pour neuf ans à la suite d’un Traité. En 1787, au terme du traité, l’établissement industriel est remis à la direction de l’artillerie de la Marine qui la conservera sur le site jusqu’en 1881, après le déploiement des activités industrielles sur le plateau des Capucins (1841-1864)



Ecole des Pupilles de la Marine (1882-1914) – Le site reçoit en 1882 les pupilles de la Marine, installés depuis 1862 en ville, dans l’ancien séminaire des jésuites (caserne Guépin en 1903). Ces enfants de 7 à 13 ans sont hébergés sous le régime de l’internat. Ils sont 250 en 1865 placés sous l’autorité des frères des Ecoles Chrétiennes. En 1884, les pupilles reçoivent une éducation non spécifiquement marine qui le deviendra en 1923. En 1909 ils sont 572 pupilles à la Villeneuve. Durant la Grande Guerre les pupilles sont accueillis sur le « Magellan » (annexe de l’école des mousses, de 1908 à 1923).


Hôpital dépôt de convalescents (HDC) n° 6 de la Villeneuve (1914-1916) – Le site de la Villeneuve abrite durant la Grande Guerre l’un des deux hôpitaux militaires spécialisés – avec Kervallon - dans l’accueil et la répartition (convalescence, réforme, etc.) des blessés et malades sortant des nombreux hôpitaux militaires et maritimes de la place forte de Brest. Le premier hospitalisé rejoint le 7 décembre 1914 cette formation de 618 à 700 lits qui accueille jusqu’au 25 juillet 1916, plus de 6100 hospitalisés. L’HDC n°6 clos l’hospitalisation le 16 août 1916.

Ecole des Pupilles de la Marine (1916-1941) – Le site de la Villeneuve retrouve ses pupilles jusqu’à la seconde guerre mondiale. Le 11 mai 1941 l’école est repliée sur Saint-Mandrier, Cahors (1942-1945), Plougonvelin (1945-1950) puis le Dourdy en Loctudy (1950-nov. 1958) ; le site quant à lui est occupé par l’armée allemande (1941-1945).




Centre Marine de la Villeneuve (1945-2001) –
 
Durant la période contemporaine le site reçoit de nombreuses affectations : Centre Marine puis dépôt des équipages (1945-1960), centre de formation marine et dépôt des équipages de la flotte, transféré en définitive à Hourtin (1960-1983), missions hydrographiques et océaniques de l’Atlantique, Musique de la flotte, service cartographique, dépôt des « disponibles » appelé plus prosaïquement « cimetière des éléphants », etc. Le 1er juin 2001 le centre Marine de la Villeneuve ferme ses portes.

Ecole intermarmées des sports puis service de santé des armées (2001-…) –
 
Annoncé depuis 1998, l’école interarmées des sports implantée à Fontainebleau (1967), l’illustre « bataillon de Joinville » (1852) ne rejoindra pas Brest. Bascule politique oblige, l’école militaire des Sports reste à Fontainebleau (2003). En compensation Brest-La Villeneuve reçoit en 2005, après travaux, la nouvelle direction interarmées du service de santé des armées du grand ouest (Post Armées 2000), regroupant dans le bâtiment des études des pupilles rénové – celui de 1899 - les directions « Terre » de Rennes et « Marine » de Brest-Château. Pour 2016, l’on annonce du nouveau… un retour dans l’arsenal s’imposerait pour le service de santé des armées.

Quant au devenir de l’emprise de La Villeneuve, le CHRU de la Cavale Blanche – le "glouton brestois" - serait intéressé par cette « antique » infrastructure dont il commence déjà à lorgner les capacités en matière de parkings. Ce n'est pas franchement une bonne nouvelle en terme de conservation du patrimoine

 Sources : 

http://tonnerredezef.over-blog.com/2015/09/la-villeneuve.html



Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a posé officiellement la première pierre du centre de Service Militaire Volontaire (SMV) « Marine » à Brest lundi 20 mars 2017.

Créé par Jean-Yves Le Drian, à l'époque ministre de la Défense, le centre du Service militaire volontaire de la Villeneuve avait reçu, en début de ce mois, son fanion. Destiné à la réinsertion de jeunes de 18 à 25 ans, désireux de trouver un emploi, le centre, installé dans l'ancien CFM (Centre de formation Marine), ne disposait pas toutefois de locaux adaptés à sa vocation.


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