10 novembre 2018

Tinténiac le Monument aux Morts Hector Jacomet Bretagne Ille et Vilaine 11 novembre


Tinténiac le Monument aux Morts Hector Jacomet 11 novembre 1918


Alors que l'on célèbre le centenaire de l'Armistice au niveau national sur les grands champs de batailles, Verdun, la Somme, Albert, à Rhetondes, que TRUMP pour cause de mauvais temps ne se rend pas à Bois-Belleau pour honorer les morts américains, je souhaite évoquer le monument de mon village où sont inscrits les 105 morts de la première guerre mondiale. 



Voilà donc l'histoire de ce monument illustrée par quelques cartes postales.





Inauguré le 14 mai 1922 ou le 11 juin 1922 selon Ouest-Eclair le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 a été conçu par l'architecte Edmond Eugène Mantrand de Saint-Servan (plans approuvés le 16 novembre 1921). 



Les travaux de taille de granite ont été confiés à Jules Hignard, entrepreneur demeurant à Lanhélin (granite provenant de la carrière de Chauffetière en Saint Pierre de Plesguen) tandis que la statue de bronze a été fournie par M. Jacomet, entrepreneur à Villedieu dans le Vaucluse.






Le prix total du monument s'est élevé à 22 000 francs. La grille qui entourait le monument a été enlevée.

Pendant la Grande Guerre, des d’industriels se sont enrichis dans les fabrications de guerre.

Après Guerre, d’autres commerçants vont trouver une nouvelle "mine d’or" : l’art funéraire et la célébration des Morts pour la France. Des monuments aux Morts vont être fabriqués "en série".

Parmi ces "spécialistes", les établissements H. Jacomet proposent un "poilu" aux communes.









ETABLISSEMENTS H. JACOMET lettre type




VILLEDIEU (Vaucluse)
Villedieu, le 10 juin 1920

Monsieur le Maire,

Nous avons l’honneur de vous remettre, ci inclus, un
Projet de MONUMENT COMMEMORATIF pour les soldats de votre Commune morts à la Grande Guerre, au cas où votre choix ne serait pas encore définitivement fixé.

Nous appelons votre attention sur le travail que nous vous offrons, en fonte de fer ciselée, bronzée au four et patinée incomparable comme beauté et solidité.

Le délai de livraison est de trois mois maximum.

Si notre offre vous intéresse, nous vous serons obligés de vouloir bien nous en informer le plus tôt possible. Les
circonstances actuelles d’instabilités des cours et la hausse
constante des fontes et aciers ne nous permettant pas d’assurer
le prix de 3000 francs au-delà du 10 juillet prochain. Les
conventions passées avec notre fonderie, au prix actuel, ne sont valables que pour un mois. En conséquence, les commandes fermes qui nous parviendront d’ici au 10 juillet; inclus, seront livrées au prix de 3000 fr. franco d’emballage.

Passé cette date, une majoration du prix est annoncée.

De part et d’autre, il y a donc intérêt à faire inscrire sa Commande sans retard.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, nos biens distinguées salutations.
H. Jacomet.

Dimensions du bas du socle du « Poilu » : 0.14X0.41

Poids : 200 à 220 kilos.

Délai de livraison : 3 mois environ.



Tinténiac Monument aux morts photo JM Bergougniou

« Le poilu »


D’un caractère exclusivement commémoratif de gloire et d’héroïsme, ce monument est de nature à satisfaire tous les goûts et toutes les tendances.

Qu’il soit érigé sur une place publique, dans un square ou au cimetière, il est d’une allure imposante : et, dans sa simplicité, ce monument représente exactement ce que l’on veut qu’il représente.

Le projet que nous soumettons conviendra, nous en sommes certains, au plus grand nombre, parce qu’il est grandiose et simple en même temps.

Ce « Poilu » est en fonte de fer ciselée

Notre modèle est établi dans une seule grandeur de 1 m 60. TON BRONZE PATINÉ FONTE DE FER CISELEE ET BRONZEE AU FOUR
Absolument inaltérable

Au prix unique de 3.000 francs (Franco d’emballage, port dû)

Nous pouvons livrer aussi, sur demande, ce même « Poilu », en ton pierre de taille ou peint couleurs naturelles. Mêmes prix et conditions.

La fonte de fer, inutile de le dire, est d’une résistance sans égale. Lorsque la pierre de taille et même le marbre auront subi les altérations du temps, la fonte sera toujours intacte et aussi belle qu’au jour de l’inauguration. Les générations passeront devant le monument sans que la moindre atteinte des intempéries l’ait effleuré, et ceci est un point capital sur lequel nous attirons tout particulièrement l’attention.


PIEDESTAL


Le piédestal peut-être fait sur place, par les tailleurs de pierres ou maçons du pays, avec plus ou moins d’embellissement, selon les ressources dont on dispose.


MONUMENTS DIVERS

Nous nous chargeons de l’exécution de tous projets de monuments, sur plan ou croquis donnés, en pierre dure ou tendre ou en marbre : R.F., Palmes, Croix de Guerre en bronze patiné garanti. -Plaques de marbre gravées, etc…- Prix et devis sur demande.

La Carrière de la Chauffetière






La Carrière de granite aurait été créée en 1825 (tradition orale).
En 1835, la carrière du bois de la Chauffetière fournit les pierres de taille nécessaires à la construction de l'écluse du Châtellier, située sur le canal d'Ille-et-Rance. 



Elles sont alors choisies dans les bancs les plus durs et les plus sains.

En 1884, la carrière, appartenant à Mlle Collibeaux, est dirigée par M. Hignard qui va l'acquérir et fonder sa propre entreprise en 1929 sous le nom de Société Hignard Jules et fils (SARL au capital de 525 000 f).

En 1948, trois carrières composent le site. Distantes de 100 à 150 m, elles sont reliées aux divers ateliers de taille et de polissage par un trolley électrique qui y achemine les blocs de pierre.


En 1971, l'activité concerne l'extraction de granite, la taille pour les monuments funéraires, la sculpture, les travaux publics, les travaux maritimes et la décoration. Le granite, de couleur bleue, provient de la région mais aussi de Suède et de Norvège.

La production s'élève à 300 m3/mois. Les débouchés concernent pour 90 % le marché français (hors Bretagne) et pour 10 % le marché extérieur : il est exporté au Royaume-Uni, en Italie, en Belgique et en Allemagne.

En 1929, mention de huit moteurs électriques et d'une bouchardeuse électrique. En 1971, le matériel de production comprend un thermojet air et fuel, ainsi qu'une barre de carrière perfomatic Hignard. L'établissement Hignard Granit est toujours en activité.
En 1910, la carrière emploie soixante-deux ouvriers, cent cinquante en 1948 et quatre-vingt en 1971.

sources :

Archives municipales Tinténiac 

Tinténiac par le petit bout de lorgnette

Ville d'Eu

Renoux Dominique, "Quelques fabriques", dans Monuments de mémoire, Les monuments aux morts de la Première Guerre mondiale, Paris, Mission aux commémorations, 1991, p. 142

http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35000468

FREMM BRETAGNE passage du cercle polaire Halifax Canada Reykjavik Islande septembre octobre 2018

FREMM BRETAGNE  passage du cercle polaire Halifax Canada Reykjavik Islande 


Avec retard et toutes à la même date le 24 septembre 2018 les enveloppes 

  • cercle polaire arctique
  • Escale à Halifax Canada
  • Reykjavic Islande 

sont arrivées le 8 novembre 2018.

Elles sont annulées par le Cachet SPID V 11287 au 24 septembre 2018.


Selon l'EMA (Ministère de la défense), du 24 septembre au 09 octobre, la FREMM Bretagne s’est entraînée au large de la Virginie puis du Canada, et a fait deux escales aux Etats-Unis avant d’entamer la phase « Grand Nord » de son déploiement qui la mènera jusqu’aux côtes norvégiennes pour participer à l’exercice Trident Juncture 2018.

Problèmes de dépêches? la faute à l'équinoxe?




C'est donc le 23 septembre à 3h54 que le dernier automne en date a démarré. A partir de cette date, nous avons perdu jusqu'à 4 minutes d'ensoleillement théorique par jour.
La définition de l'équinoxe d'automne tient en quelques mots : il s'agit de l'instant où le soleil traverse le plan de l'équateur terrestre. Autrement dit, où le soleil passe au zénith de l'équateur.





une durée du jour égale à celle de la nuit, d'où le mot "équinoxe". 

En effet, le terme "équinoxe" est un mix du latin aequus (égal) et nox (nuit). Il survient par ailleurs à un moment très précis. 











09 novembre 2018

Amers et Azimut Situation des principaux bâtiments Marine Nationale

Amers et azimut
Situation des principaux bâtiments déployés au 6 novembre 2018

41 bâtiments   12 aéronefs    5 028 marins
Opération Chammal
FREMM Auvergne (mer Méditerranée) + Caïman Marine
Atlantique 2

Opération Corymbe
BPC Mistral (océan Atlantique) + Alouette III
FS Ventôse (océan Atlantique) + Alouette III

TF 55
FLF Courbet (océan Indien) + Panther

Déploiement longue durée
BSAH Rhône (océan Atlantique)

Opération Sophia
PHM EV Jacoubet (mer Méditerranée)

Surveillance maritime
FLF Aconit (mer Méditerranée) + Panther
FAA Cassard (océan Indien) + Panther
FS Floréal (océan Indien) + Panther
FS Germinal (océan Atlantique) + Panther
B2M Champlain (océan Indien)
B2M D'Entrecasteaux (océan Pacifique)
Patrouilleur La Moqueuse (océan Pacifique)
B2M Bougainville (océan Pacifique)
Falcon 50 (Dakar)

Préparation opérationnelle
BPC Dixmude (mer de Norvège)
FREMM Bretagne (mer de Norvège) + Caïman Marine
FASM Latouche-Tréville (mer de Norvège)
BCR Somme (mer de Norvège) + Alouette III
BRS Aldébaran (océan Atlantique)
BRS Altaïr (océan Atlantique)
CMT Pégase (océan Atlantique)
CMT Sagittaire (océan Atlantique)
CMT Céphée (océan Atlantique)
BEGM Thétis (océan Atlantique)

Mission de soutien à la logistique Antarctique
Patrouilleur polaire L'Astrolabe (océan Indien)

Défense maritime du territoire
PSP Flamant (océan Atlantique)
PSP Pluvier (océan Atlantique)

365 jours par an, 24H sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des français.

LA FREMM BRETAGNE en Norvège DLD novembre 2018 Trident Juncture

LA FREMM BRETAGNE en Norvège DLD novembre 2018



La partie américaine de son déploiement s’est articulée autour de plusieurs exercices de lutte anti-sous-marine au cours desquels le couple FREMM – NH 90 a confirmé ses excellentes performances en la matière. Des exercices de ravitaillement à la mer, de lutte antiaérienne et antinavire, ont complété ces manœuvres.

Golfe du Saint-Laurent photo JM Bergougniou


Après avoir traversé le golfe du Saint-Laurent au Canada, doublé les bancs de Terre-Neuve puis franchi le Détroit de Belle-Ile, la Bretagne a conduit en Atlantique Nord et au large du Groenland une patrouille de lutte anti-sous-marine, plusieurs vols de surveillance maritime avec son hélicoptère Caïman ainsi que des tirs d’artillerie d’entraînement.



l'oblitération norvégienne est illisible dommage 


La FREMM Bretagne s’est ensuite mesurée à une mer démontée pendant plusieurs jours ainsi qu’à des températures descendant jusqu’à -10°C et a navigué entre les icebergs du Détroit du Danemark.



La présence de la Bretagne dans cette région du globe vise plusieurs objectifs : assurer de manière autonome les fonctions « connaissance et anticipation » et permettre d’éprouver ce bâtiment de dernière génération dans des conditions météorologiques et de navigation extrêmes. La frégate confirme la pleine disponibilité de ses équipements modernes et renforce la connaissance de cette zone stratégique, dans trois dimensions : sous l’eau, sur l’eau et dans les airs.

Après une escale en Islande, la Bretagne a rallié les côtes norvégiennes où elle participe actuellement à l’exercice Trident Juncture 2018.

Utilisation de la force hydraulique pour une scierie  photo JM Bergougniou
Nom de l’opération : Trident Juncture 2018. Forces déployées : 50 000 militaires, 250 avions, 10 000 véhicules, 250 aéronefs et 65 navires. Du jamais-vu depuis la fin de la Guerre froide. Entre le 25 octobre et le 7 novembre, l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), qui réunit 29 pays, s’est coordonnée avec la Suède et la Finlande, non-membres, pour organiser un exercice géant en Norvège. Une opération forcément complexe à coordonner, qui a d’ailleurs été le théâtre de plusieurs accidents et couacs plus ou moins sévères, comme autant de preuves de la nécessité de l’exercice...

Cascade photo JM Bergougniou
La veille du lancement de l’exercice, le 25 octobre, un accident est survenu pendant les préparatifs, impliquant quatre véhicules militaires américains. Quatre soldats ont blessés et hospitalisés.
Nouvel accident similaire le 3 novembre dernier : en plein exercice, un tank a percuté un véhicule militaire de terrain plus petit dans le compté d’Hedmark. Quatre soldats suédois ont été blessés.

 
Bergen photo JM Bergougniou

Navires en détresse

Alors que l’opération débutait à peine le 26 octobre et que les militaires rejoignaient la zone d’exercice en Norvège, un incendie a touché les turbines à gaz d'un bâtiment arrivant du Canada. L’équipage est rapidement parvenu à éteindre le feu et il n’y a pas eu de blessé, rapporte le site canadien Global News. L'HMCS Halifax, a pu continuer son intervention.



Les fjords photo JM Bergougniou






Quelques jours plus tard, le vaisseau HMCS Toronto a subi une coupure de courant d’environ six heures, avant de faire étape à Belfast, en route pour la Norvège, explique le journal canadien The Chronicle Herald. Une série de problèmes similaires dans d’autres vaisseaux de la marine royale canadienne à travers le monde a poussé les autorités à lancer une enquête.


Les fjords Geirangaerfjord photo JM Bergougniou


La flotte américaine a également déclaré avoir perdu une de ses trois unités, l’USS Gunston Hall, dont les chalands de débarquement ont été endommagés par une mer démontée au large de l’Islande.

Enfin ce 8 novembre, au lendemain de la clôture de l’exercice, une frégate norvégienne est entrée en collision avec un tanker maltais dans un fjord norvégien. 8 blessés légers sont à déplorer, et le navire militaire menaçait dans l’après-midi de sombrer.


Les fjords Geirangaerfjord photo JM Bergougniou
Echaudée, la Russie, qui avait promis « une riposte » à l’annonce de l’exercice, s’est invité dans les grandes manœuvres militaires en Norvège. L’équipage multinational de l’USS Mount Whitney a ainsi pu voir passer au-dessus de ses têtes un avion Tupolev TU-142, construit du temps de l’Union soviétique. Le ministère de la Défense russe a par la suite précisé que deux Tupolev TU-142 avaient effectué un « vol planifié » de plus de 12 heures dans la zone.
Moscou avait déjà marqué le coup en disant projeter, la même semaine, des tests de missiles dans les eaux internationales de la mer de Norvège, dans une zone et à des dates chevauchant largement celles de l’exercice de l’Otan.
« Nous n’avons pas vu quoi que ce soit qui ressemble à un test de missile ou bien des navires ou aéronefs susceptibles d’attester la tenue de tels tests », a cependant confié Robert Aguilar, le capitaine de l’USS Mount Whitney. De quoi conforter dans leurs convictions les militaires occidentaux qui confiaient en privé voir en ces projets « une provocation ».
l'oblitération norvégienne est absente dommage !

sources :

Marine nationale 

Le Parisien

http://www.leparisien.fr/international/trident-juncture-les-fausses-notes-de-l-exercice-militaire-geant-de-l-otan-08-11-2018-7938066.php

Rochefort Hôpital de la Marine Charente-Maritime santé navale

Rochefort Hôpital de la Marine 

Les Thermes et l’Hôpital de la Marine




L’étude de programmation urbaine conduite et rendue publique en 2015 souligne l’excellente santé des Thermes de Rochefort et leur nombre exponentiel de curistes : 17 000. Un chiffre qui se traduit par une fréquentation de 1 400 curistes/jour en période de pointe et qui, selon une étude de marché peut encore évoluer jusqu’à 25 000 cures annuelles.

Hôpital de la Marine photo JM Bergougniou

UN NOUVEAU SOUFFLE

Hôpital de la Marine
photo JM Bergougniou







En revanche, l’équipement vieillit, il est saturé et présente le risque de voir sa clientèle de curistes s’évaporer pour d’autres horizons thermaux plus adaptés aux nouvelles attentes.
La Ville a fait le choix du développement et forme le projet de réaliser le nouvel établissement thermal sur une emprise de 6 000 m² à l’arrière de l’Hôpital de la Marine. Cet espace est, depuis le 10 octobre 2018, propriété de la Ville de Rochefort qui l'a acquise pour l'euro symbolique auprès de la famille Cohn, propriétaire de l'Hôpital de la Marine.

UN PROJET INTÉGRÉ AU PATRIMOINE HISTORIQUE ET NATUREL
Hôpital de la Marine Aérarium
photo JM Bergougniou

Cet espace présente un dénivelé qui permet de construire des Thermes sur plusieurs niveaux sans dénaturer le bâtiment du XVIIIème et d’offrir 14 000 m² d’espaces de soins aux curistes.
Un transfert des Thermes à l'arrière de l’Hôpital de la Marine, au centre d’un complexe historique de premier plan, permettrait à son opérateur d’élargir son offre de soins vers des prestations de bien-être et esthétiques (Spa, cures libres…) qui attirerait une clientèle nouvelle que le débit en eau thermale du forage rochefortais permet tout à fait de satisfaire.


Cette nouvelle configuration et relocalisation des Thermes participeront à la requalification du site de l’ancien Hôpital des Armées, zone charnière entre le centre-ville ancien, les faubourgs, la gare et les cours. Le bâtiment principal de l’Hôpital de la Marine, fleuron de l’architecture du XVIIIème siècle, devra être simultanément requalifié en établissement hôtelier et résidence pour curistes ou touristes thermaux.


Hôpital de la Marine le bassin
photo JM Bergougniou
Hôpital de la Marine la Rotonde
photo JM Bergougniou

sources :

Ville de Rochefort 


Musée de la Marine Rochefort


Envelopmer Marcophilie navale 


http://envelopmer.blogspot.com/2014/05/rochefort-visite-au-musee-de-sante.html


http://envelopmer.blogspot.com/2010/09/sante-navale-bordeaux-rochefort-hopital.html


Humour dans le carré par DONEC 14-18 La fin des paysans novembre 2018


Humour dans le carré par DONEC 14-18 La fin des paysans 

Bonjour la compagnie,

Le 11 novembre 1918 le clairon Octave DELALUQUE sonne la fin des combats de la grande guerre. L’holocauste commencé quatre ans plus tôt se terminait enfin. La médiocrité des hommes politiques poussés dans le dos par une élite bravache allait faire payer l’impôt du sang à la paysannerie française.




Loin des discours enflammés des Barrès et autres Déroulède, nos paysans menés sabre au clair par les « hussards noirs » de la République découvrirent bien vite que la guerre fraîche et joyeuse n’existait que dans les pages du « Gaulois », du « Temps » ou de « l’Action Française ». Pour connaître le quotidien de nos grand-pères au front, plongeons- nous par exemple dans la lecture des « Carnets de Guerre » de Louis BARTHAS, tonnelier à Peyriac-Minervois. Il évoque la guerre sans fard ni lyrisme. Mais n’oublions pas que tous ne sont pas à la même enseigne, la vie est beaucoup plus décontractée pour les embusqués de toutes sortes.

Selon le caporal BARTHAS le poilu ne se battait pas pour ruiner l’Allemagne ou pour reprendre l’Alsace et la Lorraine, il se battait par honnêteté, par habitude, par force, il se battait parce qu’il ne pouvait pas faire autrement. Bref son imaginaire relevait plus de la chanson de Craonne que de la Marseillaise.




Malgré l’inhumanité de cette guerre que le « bonhomme » ressentait profondément, il a tenu bon. S’il s’est parfois révolté contre des chefs incapables et féroces c’est qu’il en avait vraiment plein la musette. Mais jamais il ne lâcha prise et n’abandonna son poste.

En tout cas dimanche avec mes amis nous saluerons la mémoire de ces braves paysans de France, nos grand-pères, qui ont tant donné pour leur chère patrie.

A la semaine prochaine

Donec

Maurice GENEVOIX au Panthéon : belle initiative



08 novembre 2018

BSAH SEINE le départ de Concarneau est retardé suite au mauvais temps 6 novembre 2018

BSAH SEINE le départ de Concarneau est retardé suite au mauvais temps 6 novembre 2018

Le pavillon français flotte désormais sur le troisième des quatre nouveaux bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) de la Marine nationale. Construite par le chantier Piriou de Concarneau, la Seine a connu le 16 octobre sa première prise de commandement. A cette occasion, le capitaine de vaisseau Romuald Bomont, chef d’antenne de l’État-major de la Force d’action navale à Brest, a fait reconnaître le capitaine de corvette Philippe Lory comme premier pacha du bâtiment.




Dans le cadre de la réalisation du programme de quatre unités, le troisième Bâtiment de Soutien et d'Assistance Hauturier (BSAH) 'SEINE' a été mis à l'eau à Concarneau le 5 avril en présence du Commandant et de son équipage.


BSAH SEINE Photo Patrick Le Pestipon
Le navire qui devait quitter Concarneau le 6 novembre 2018 est finalement resté à quai suite au gros temps qui sévit en Atlantique. Le courrier posté à midi devancera donc de quelques jours le départ du bateau.
Grand frais à fort coup de vent en cours ou prévu pour VIKING, UTSIRE, FORTIES, CROMARTY, FORTH, TYNE, DOGGER, CASQUETS, OUESSANT, IROISE, YEU, ROCHEBONNE, CANTABRICO, FINISTERRE, PAZENN, SOLE, SHANNON, FASTNET, LUNDY, IRISH SEA, ROCKALL, MALIN, HEBRIDES.



Mise à l’eau le 5 avril dernier, la Seine va rejoindre Toulon, où elle sera basée et finalisera ses essais avant sa livraison à la marine en 2019

BSAH SEINE Photo Patrick Le Pestipon


Longs de 70.3 mètres pour une largeur de 15.8 mètres et un tirant d’eau de 5 mètres, les BSAH affichent un déplacement de 2960 tonnes en charge. Capables d’atteindre 14 nœuds, ces bâtiments, armés par deux équipages de 17 marins se relayant à bord tous les quatre mois (ce qui permet d'assurer 200 jours de mer par an), peuvent accueillir 12 personnes supplémentaires.

BSAH Photo Patrick Le Pestipon




BSAH SEINE Photo Patrick Le Pestipon
Photos Patrick Le Pestipon

Merci à Patrick et Pierrot


Sources :

Mer et Marine

https://www.meretmarine.com/fr/content/premiere-prise-de-commandement-sur-le-bsah-seine

Hyères Base d"aéronautique navale 01-06-2025 liaison Londres Biarritz Madrid 1928

Hyères Base d'aéronautique navale  100 ans Mon honorable correspondant varois m'a fait parvenir depuis la BAN Hyères une carte posta...