02 août 2018

Goélette Etoile en Norvège Tall ships races 2018

Goélette Etoile en Norvège  Tall ships races 2018

La Goélette ETOILE était en escale à STAVANGER du 26 au 29 juillet 2018


Stavanger est situé sur la côte sud-ouest de la Norvège. La ville est connue comme la «ville énergique», en raison de sa situation côtière naturelle et de son attitude ouverte et progressive. 

La ville bénéficie d'une combinaison enviable de charme de petite ville et de vie urbaine, alors attendez-vous à un accueil généreux et à une expérience passionnante.

Je n'ai pas réussi à trouver à quel bureau correspond le code A80 Flamme 27 07 18 sur timbre du phare Slåtterøy
Dans les années 1900, l'économie était principalement liée à la pêche et à la construction navale. Dans la première moitié du xxe siècle la ville était connue pour ses conserveries à tel point qu'on en dénombrait plus de 50 dans les années 1950.


Aujourd'hui, c'est l'ingénierie qui a la part la plus importante avec 59 % des emplois manufacturiers (industrie offshore, plate-forme pétrolière). Les autres secteurs d'importance sont l'agro-alimentaire (transformation, conditionnement de la production locale) et l'imprimerie (journaux).

La Course



La flotte commencera la course 2 le lundi 30 juillet dans une fenêtre entre 16h00 et 22h00 UTC au large du phare de Lindesnes au large de la pointe sud du continent norvégien.


"En raison des conditions météorologiques attendues dimanche soir et lundi matin à travers la zone de départ et le parcours, le comité de course a décidé de déplacer la ligne de départ vers le sud de la Norvège.
"La nouvelle ligne de départ sera de 5 NM à 180 ° du phare de Lindesnes. Les navires pourront passer la ligne de départ entre 1600 et 2200 heures UTC (1800 et 2400 heure locale) d'est en ouest."


La Norvège est connue pour ses fjords photo JM Bergougniou



Geiranger fjord photo JM Bergougniou


Stavanger est le centre de l'industrie pétrolière norvégienne. C'est au milieu des années 1970 que le pétrole devint le premier secteur d'activité de la région. La plus grande compagnie pétrolière de Stavanger (Statoil) est détenue à 62,5 % par l'État.

Stavanger arbre de noël photo JM Bergougniou




Stavanger musée du pétrole forage  photo JM Bergougniou

01 août 2018

Institut Français pour la Recherche et la Technologie Polaires (IFRTP) 19 mai 1995 Marion Dufresne TAAF Terres Australes Brest


Institut Français pour la Recherche et la Technologie Polaires (IFRTP)

première escale du Marion Dufresne à BREST mai 1995


Construit en 1995 par la Société Nouvelle des ACH Le Havre, il remplace le premier du nom, qui datait de 1973 et était géré par les Messageries Maritimes.

L'inauguration se déroule au Havre le 5 mai 1995






puis il fait route vers Brest et la Mer d'Iroise






Il fera escale à Brest le 19 mai 1995.

le siège des TAAF à la Réunion photo JM Bergougniou

Le MARIN en 1995 a réalisé une série de reportages sur le nouveau Marion Dufresne.


le Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou

le Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou
le Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou



Chargement sur le Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou
grutier sur le Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou

le Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou



sur le Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou

sur le Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou




vivres frais photo JM Bergougniou
vivres frais photo JM Bergougniou

salle à manger photo JM Bergougniou
le self photo JM Bergougniou
salle à manger Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou



sur le Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou
 sur le Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou

 sur le Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou

Ca va giter sur le Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou

En fuite Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou
baromètre Marion Dufresne à la Réunion photo JM Bergougniou
photos JM Bergougniou prises lors de l'OPE-3 nov 2018

Aviso Cdt Robert GIRAUD contre torpilleur Bison Norvège aviso Rochefort

Aviso Cdt Robert GIRAUD

Le commandant Robert Giraud décède à bord du contre-torpilleur BISON lors de son attaque par l'aviation allemande. 

Second du navire il est resté dans l'ombre de son commandant Jean Adolphe BOUAN lui aussi décédé dans l'attaque des stukas.


Robert Giraud du Poyet naît le 17 février 1899 au foyer de Camille André Giraud du Poyet, négociant, président du tribunal de commerce et consul d'Espagne et des Pays-Bas et de son épouse Georgette, Marie, qui résident alors 104 rue Thiers à Rochefort (Charentes maritimes ), il fréquente le lycée de cette ville puis entre à l’Ecole Navale le 22 avril 1918, alors que la première guerre mondiale n’est pas encore terminée. Il va y acquérir une formation théorique jusqu’en octobre 1919, qu’il va mettre en pratique lorsqu’il embarque sur le navire-école "Jeanne d’Arc".



Il est affecté à Paris durant deux années puis occupe un poste à terre au "4eDépôt" jusqu’au 18 février 1923 date à laquelle il embarque sur le torpilleur "Bambara" jusqu’en janvier 1924. Sa carrière s’oriente alors vers l’aéronavale. Il acquiert sa formation de pilote successivement au "C.A.M. de Rochefort" qu’il quitte le 16 septembre1924, breveté d’aéronautique, au "C.A.M. de Saint-Raphaël" dont il sort pilote breveté le 15 avril 1925, au "C.A.M. de Berre". Il est alors affecté pour deux années au "C.A.M. d’ Hourtin". Il y est promu lieutenant de vaisseau le 2 juillet 1927.

Il vient alors d’épouser Elizabeth Marie Madeleine Dupond le 25 mai à Pontaillac (17). De cette union vont naître trois enfants, Anne- Marie(1928), Françoise (1930) et Philippe (1934).





Il quitte cette affectation le 1er janvier 1928 pour le "C.A.M. de Saint Raphaël" avant de rejoindre Bizerte du 20 octobre 1928 au 30 avril 1930. Il se fait remarquer pour ses qualités de pilote, son sang-froid, son dévouement lors d’accidents aériens au cours desquels il sauve plusieurs vies humaines. Ainsi en 1930, à la suite d’une panne survenue à son hydravion, il dérive durant quarante-quatre heures entre la Sardaigne et la Tunisie et, malgré le mauvais temps, réussit à sauver son équipage. De tels exploits vont lui valoir la Légion d’Honneur. Breveté pilote de chasse en juin 1928, canonnier en 1932, il embarque comme officier de tir sur le contre torpilleur "Lynx" de l’escadre de Méditerranée, après avoir embarqué durant huit mois sur le croiseur cuirassé "Gueydon", navire-école des canonniers. Ses qualités lui valent d’être professeur d’aéronautique à l’Ecole navale de septembre 1933 à août 1935. Il prend par la suite le commandement de "l’Escadrille 4T1" à Berre jusqu'en août 1937, puis il est affecté au 1er bureau de l’Etat-major général à Paris. Ses mérites sont reconnus par une promotion comme officier de la Légion d’Honneur le 16 juin 1938.



C’est en tant que second qu’il embarque sur le contre-torpilleur "Bison", alors que la guerre se prépare. Capitaine de corvette en janvier 1940, l’Europe est en guerre, il participe, à bord de ce bâtiment aux opérations d’escorte de convois puis à la campagne de Norvège. Alors que le capitaine Giraud est grièvement blessé lors de l’attaque menée par des stukas allemands au large de Namsos (Norvège), un courrier du lieutenant de vaisseau Oudin, officier canonnier du "Bison" apporte à la famille son témoignage sur la disparition du commandant Giraud : 



" J'ai vu tomber la bombe sur l'avant de la passerelle à tribord. Le commandant Giraud a dû être blessé dès l'explosion de la bombe car pendant les quelques secondes qui se sont écoulées entre l'impact et l'explosion des soutes à munitions, le lieutenant de vaisseau de Rosilly l'a vu se tenir le ventre (…) Lors de l'explosion, il a été projeté de la passerelle très grièvement blessé. L'enseigne de vaisseau Royer qui l'aimait beaucoup a plongé et l'a soutenu aidé par le matelot torpilleur le matelot Le Gréveliec jusqu'à ce qu'il soit repêché par une embarcation du "H.M.S.Imperial". 
Il a été emmené sur ce bâtiment et Royer m'a dit qu'il était mort quelques heures après sans avoir repris connaissance. Le commandant Giraud a été immergé le lendemain selon la tradition de la marine britannique." Les autres marins français ne subiront pas ce sort en raison des protestations des Français. Le lieutenant Oudin ajoute :"Tout le monde, à bord, (l') aimait beaucoup pour sa bonne humeur, sa bonté et sa grande droiture."

Il a 41 ans.

Il reçoit la citation à l’ordre de l’armée de Mer : "Officier plein d’enthousiasme et d’allant disparu avec son bâtiment en Mer du Nord le 3 mai 1940".

Son nom figure sur le monument aux morts de Rochefort.

Un aviso va porter le nom "Commandant Giraud" qui participe aux opérations en Indochine avant de devenir navire océanographique.


La Norvège

Pour les belligérants, la Norvège est une pièce maîtresse sur le plan stratégique. La contrôler empêcherait l’Allemagne de s’approvisionner en minerai de fer d’excellente qualité en provenance de la Laponie (pour la production d’armes). La Norvège dispose de nombreux ports dans ses fjords et elle verrouille l’entrée de la Baltique. Fin novembre 1939, l'agression de la Finlande par l'Union soviétique motive un premier plan de débarquement franco-anglais. Le colonel Béthouart met sur pied un corps expéditionnaire, afin de disposer des mines sur la Route du fer. Le refus de la Suède et de la Norvège arguant de leur neutralité, puis la capitulation finlandaise en mars 1939, rendent vains ces préparatifs.


Un nouveau plan voit le jour après l'attaque simultanée par Hitler du Danemark et de la Norvège (9 avril 1940). Les Allemands s’emparent des ports norvégiens grâce aux bombardements en piqué de leurs Stukas*, mais les Alliés parviennent à débarquer dans le fjord de Narvik (13 avril 1940), en détruisant une dizaine de navires allemands. Plus au sud, à Namsos et à Andalsnes, des forces françaises et anglaises interviennent. Elles sont vite repoussées, faute de soutien logistique. Le 27 mai, à Narvik, un autre débarquement français réussit. Les troupes du général Béthouart repoussent le contingent allemand et s’emparent de la ville. Mais, avec la nouvelle de la débâcle de la France (8 juin 1940), la campagne de Norvège prend fin dans la précipitation ; le corps expéditionnaire français est rembarqué par l’Emile-Bertin et le Montcalm. Cette campagne de Norvège révèle que la guerre navale n’est efficace que si elle est appuyée par un soutien aérien.



La classe Guépard (parfois appelée classe Bison) est une série de six contre-torpilleurs
de la Marine nationale française, mis sur cale à partir de mars 1927 et entrés en service d'août 1929 à janvier 1931. Ils différent de la classe précédente, les Jaguars, par leur déplacement plus important (2.440 contre 2 120 tonnes), leur puissance supérieure (64.000 au lieu de 55.000 chevaux), leur armement (5 canons de 138 à la place des 130) et leur silhouette à quatre cheminées (au lieu de trois pour les précédents).
A Namsos, plus de 5.000 hommes (dont des chasseurs alpins) sont évacués par les croiseurs auxiliaires français et le HMS York, escortés d'une douzaine de bâtiments, dont le croiseur Montcalm et le contre- torpilleur Bison. Cette flottille est prise pour cible par la Luftwaffe, qui démultiplie les attaques. Le 3 mai 1940, lors d'un raid impliquant une quarantaine d'avions allemands, le Bisonest touché par une bombe, qui traverse la passerelle et explose dans une soute à munitions. Le Bison est coupé sur l'avant de la première cheminée, la proue disparait alors que l’arrière flotteavec un incendie qui le gagne.


Le bilan est lourd. Sur un équipage de 264 hommes, le bilan est de 139 tués ou disparus (6 officiers dont le commandant Bouan, 16 officiers mariniers et 117 quartiers-maitres et marins) plus de 60 blessés dont 10 grièvement.

sources :


http://mail.eloyes.fr/g/6777-giraud-robert

http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_giraud_robert.htm

Musée de la Marine

31 juillet 2018

RHM TENACE Assistance aux pêches

RHM TENACE Assistance aux pêches 


 Vendredi 25 mai 2018, nous sommes rentrés de la dernière mission de surveillance des pêches. Un déploiement de trois semaines du Pays de Galle aux côtes de Bretagne au golfe de Gascogne  Le Commandant

la mission d'assistance aux pêches du Tenace s'est déroulée du 24/8/1981 au 13/12/1981
dès le 1er juin vont commencer les opérations de désarmement du navire, et début juillet le Tenace sera transféré à la Base navale et l’équipage dissous.

Le TàD Bâtiment d'assistance des Pêches a été mis en service le 1er février 1973
Durant sa carrière, le Tenace aura effectué 20 missions Grand Nord, plus de 200 remorquages, des missions aux Antilles-Guyane.

Grande Hermine SM 640670 Saint-Malo photo JM Bergougniou
En 1988, une tempête en Atlantique avait provoqué l’explosion des sabords de la cabine du commandant, brisé des vitres en passerelle et provoqué un black-out. Au Total, le Tenace a parcouru 700 000 milles nautiques.
Les larmes du constructeur

En mai 2012, le Tenace était à Hambourg pour le 823e anniversaire du port. Pour ses 40 ans, le remorqueur retrouvait aussi le lieu où il a été mis sur cale au chantier Oelkers. Directeur du chantier, Wilhems Oelkers, 90 ans à l’époque avait rendu visite au Tenace.
 

« Dans la salle des machines, on l’a vu les larmes aux yeux et ses moments de silence qui voulait en dire long ont été des instants très émouvants lors de la visite du bateau », expliquait le lieutenant de vaisseau Creic’h Riou commandant à l’époque.


Sources 

Ouest-France


https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-derniere-sortie-la-mer-du-rhm-tenace-5792289


http://envelopmer.blogspot.com/2018/07/rhm-tenace-desarmement-brest-6-juillet.html

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...