31 mars 2016
26 mars 2016
Les Oeuvres de mer projection et conférence au STERENN à TREGUNC
Les Oeuvres de mer
projection et conférence au STERENN à TREGUNC
17 avril 16h30
17 avril 16h30
En décembre 1894, le P. Picard, Supérieur Général, réunissait rue Bayard à Paris une vingtaine de personnes (armateurs, syndicalistes maritimes, officiers de Marine, journalistes de la Bonne Presse) pour réfléchir à ce qui pourrait être fait pour les 15.000 marins qui quittaient chaque année la France durant sept à huit mois, à bord de voiliers, pour pêcher la morue au large de l'Islande ou sur les bancs de Terre Neuve
la S.O.M armera de 1896 à 1939 sept navires hôpitaux qui apporteront à cette population défavorisée les soins médicaux indispensables à un métier très dur aux plans physiques et climatiques, le réconfort moral du courrier de leurs familles dont ils étaient privés jusque là, et la présence d'un aumônier.
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Lettre adressée à Marie-Ange Glâtre à bord de la Juliette armateur Chaplain à destination de Saint-Pierre et Miquelon Ploubalay 1918 |
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les lignes sont boëtées avec des bulots. |
souscrivez à l'Emprunt National la guerre sur tous les fronts
souscrivez à l'Emprunt National :
le front économique
le front économique
La Première Guerre mondiale est une guerre totale qui a mobilisé toutes les ressources des états engagés dans le conflit pour détruire l'adversaire. Dès l’automne 1914, les Français sont incités à acheter des bons de la Défense nationale ou à souscrire aux emprunts nationaux afin de financer les énormes dépenses militaires, combler les déficits qui se creusent et seconder les sacrifices endurés par les millions de soldats sur le front.
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Leur lancement est popularisé par des campagnes d'affichage destinées à stimuler la générosité des Français et auxquelles participent un nombre important d'artistes (Francisque Poulbot, Georges Redon...). L'affiche de propagande est donc un outil de la guerre totale.
Réalisée par le dessinateur Francisque Poulbot (1876-1946), cette affiche annonce l’emprunt de la Défense nationale de 1915 et a été publiée avec le soutien de la Fédération nationale de la Mutualité française qui lutte pour la victoire des armées alliées. Il faut lever une " armée de l’épargne" censée faire couler l’argent en abondance. Les principaux contributeurs visés sont les paysans, détenteurs supposés de "bas de laine " qui représentent la nation française, encore très rurale à cette période.
Durant la Première Guerre mondiale, l’épargne française est mise à contribution par le biais d’emprunts nationaux annuels (novembre 1915, octobre 1916, 1917 et 1918). Ces initiatives répondent à une double nécessité. Il s’agit d’abord, bien sûr, de financer une guerre rendue particulièrement coûteuse par l’effet combiné de sa longueur, de l’ampleur des moyens nécessaires et de son caractère industriel. Mais cet enjeu coexiste avec un autre, celui de la mobilisation de la société dans son ensemble.
En enjoignant les populations de souscrire aux emprunts, ou aux bons de la Défense nationale, les pouvoirs publics entendent entretenir l’implication des Français dans la guerre, dans une optique très similaire à celle qui préside à l’organisation de diverses Journées (du Poilu, du 75, des Alliés…). Le devoir de l’arrière est en effet de seconder les efforts et les sacrifices endurés sur le front par les millions de mobilisés. Pour ce faire, l’État recourt à des moyens de propagande variés, tels que la presse, les conférences, les discours et l’affichage.
Pris tels quels, ces documents peuvent donner à penser qu’un élan patriotique puissant et continu caractérise la société française durant le premier conflit mondial. Cela est vrai en partie, et le cadre de références employé ici renvoie bien sûr à certaines représentations des contemporains. Mais les choses se présentent aussi de façon un peu plus prosaïque, puisque les emprunts de la Défense nationale sont aussi des placements avantageux pour les nombreux épargnants ciblés par ces affiches. Cela introduit de l’ambiguïté dans les motivations : comme l’écrit Jean-Baptiste Duroselle, « gagner de l’argent sous couvert de patriotisme convenait très bien à l’atmosphère de l’Union sacrée » Jean-Baptiste Duroselle, La Grande Guerre des Français, p. 159) - See more at: http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=1143#sthash.wxf8UDqp.dpuf
Quant aux soldats, dont la vie quotidienne ressemblait assez peu aux mises en scène proposées ici, ils étaient souvent assez réticents ou hostiles à l’égard de telles opérations, comme en témoigne cette lettre, saisie par le contrôle postal, qu’un mobilisé du 264e régiment d’infanterie a écrite à son épouse : « Si je te disais qu’ils ont le toupet de demander aux soldats de souscrire pour la continuation de la guerre et de les faire tuer. Jamais de ma part ils auront [sic] un sou. Et je te défends, et surtout ta mère, qu’elle ne fasse pas [sic] cette bêtise de souscrire » (Jean Nicot, Les Poilus ont la parole. Lettres du front, 1917-1918, p. 163.)
sources :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/04/11/comment-les-belligerants-ont-finance-1914-1918_4399668_3234.html
http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=1143
25 mars 2016
la frégate Provence réalise une importante saisie d’armes au large de la Somalie
la FREMM Provence réalise une saisie d’armes au large de la Somalie
La FREMM passe la ligne pour rejoindre les Seychelles et le port de Mahé.
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TAD manuel de SPID ROISSY HUB ARMEES en date du 23-3-2016 |
Au cours d’une mission de surveillance maritime, l’hélicoptère Caïman Marine embarqué sur la Provence a détecté un boutre au comportement suspect. L’équipe de visite de la frégate a été dépêchée pour effectuer une enquête de pavillon et fouiller ce boutre.
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En lisant le tampon V SPID on peut penser que la ligne a été franchie le 08 mars 2016 |
La fouille a permis de trouver plusieurs centaines de fusils d’assaut AK47, des fusils de précision, des mitrailleuses et des roquettes anti-char. Cette cargaison d’armes était cachée sous plusieurs tonnes de filets de pêche. L’armement a été saisi, en vertu de la résolution 2182 du conseil de sécurité des Nations-Unis, interdisant le trafic d’armes vers la Somalie.
Depuis le 17 mars 2016, la FREMM Provence est engagée au sein de la coalition navale multinationale (Combined Maritime Forces), dont la mission principale est d’assurer la sécurité de l’espace maritime dans le golfe arabo-persique et l’océan Indien en luttant contre le terrorisme et contre la piraterie. Aujourd’hui, 31 pays y participent et fournissent des moyens, qu’il s’agisse de ressources humaines, de bâtiments militaires mais aussi d’aéronefs de patrouille maritime.
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TAD manuel de SPID ROISSY HUB ARMEES en date du 23-3-2016 escale à Mahé le 17 mars 2016 si le cachet V SPID fait foi |
La zone d’opérations est très vaste, elle couvre la mer Rouge et une grande partie de l’océan Indien, dont notamment le golfe d’Aden et la mer d’Arabie, soit environ deux fois la surface de la mer Méditerranée. Cette région a une grande importance stratégique puisqu’elle comprend les principales routes maritimes qui relient l’Occident et l’Orient ainsi que deux détroits internationaux particulièrement névralgiques : Ormuz et Bab-El-Mandeb. Environ 30% du commerce mondial et la moitié du trafic de conteneurs mondial transitent par l’océan Indien. La région concentre 55% des réserves pétrolières mondiales connues et 40% des réserves de gaz. Assurer le libre accès à cet espace maritime est donc fondamental. La présence permanente de bâtiments de la coalition contribue ainsi à la libre navigation des personnes et des biens.
[1] Lancée en 2001 après les attentats du 11 septembre pour lutter contre le terrorisme (intervention en Afghanistan), l’Opération Enduring Freedom (OEF) s’est achevée en 2015. Cette opération disposait d’un volet naval, incarné par la coalition des Combined Maritime Forces, basée à Bahreïn. Aujourd’hui, les missions sont toujours assurées du fait de la volonté des nations de continuer à contribuer à la sécurité régionale.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense
humour dans le carré par Donec 25 mars 2016
conte édifiant
Bonjour à tous,
Un de mes correspondants qui veille sur la destinée de la station de sauvetage en mer d’une île charentaise m’a conté la belle histoire qui suit et clos notre « affaire du gélotube ».
Au début des années 50 en Indochine, un matelot était embarqué sur un bâtiment dont le rôle consistait à contrôler toutes embarcations susceptibles de transporter du matériel destiné au vietminh. Les croisières duraient deux à trois semaines. Un jour notre marin apprend qu’il existe dans l’arsenal même de Saigon un bordel tenu par un aumônier militaire.
Un de mes correspondants qui veille sur la destinée de la station de sauvetage en mer d’une île charentaise m’a conté la belle histoire qui suit et clos notre « affaire du gélotube ».
Au début des années 50 en Indochine, un matelot était embarqué sur un bâtiment dont le rôle consistait à contrôler toutes embarcations susceptibles de transporter du matériel destiné au vietminh. Les croisières duraient deux à trois semaines. Un jour notre marin apprend qu’il existe dans l’arsenal même de Saigon un bordel tenu par un aumônier militaire.
Poussé par une curiosité qui caractérise les équipages de notre Marine, il décide avec un copain de découvrir les lieux. Ils se rendent donc dans la villa discrète sensée abriter le lupanar. Ils toquent à la porte et sont reçus par un homme qui sent son officier de marine à dix pas, et arbore la croix pectorale. Il invite nos amis à s’assoir et leur offre une orangeade. L’atmosphère est glacée, nos matelots sont mal à l’aise et ne savent pas trop sur quel pied danser. Les filles apparaissent indochinoises parlant français et plutôt jolies à la mode annamite. Mais le cœur n’y est plus et ils s’enfuient.
Quarante ans plus tard l’ex matelot emprunte une ligne aérienne intérieure et se trouve assis à coté d’un prêtre, la conversation s’engage. Il découvre alors que son interlocuteur n’est autre que l’aumônier du bousbir de Saigon. Après quelques hésitations le sujet est abordé. Notre ami découvre alors que cet établissement permettait d’arracher aux souteneurs des prostituées de bas étage. Prises en charge par l’armée, nourries, soignées et suivies médicalement, elles échappaient à « l’enfer du trottoir ». Elles pratiquaient alors le seul métier qu’elles connaissaient. Au bout de quelques mois, rebicoulées, elles étaient envoyées dans des provinces éloignées pour refaire leur vie avec le petit pécule constitué grâce à l’aumônier.
Et il acheva, ému « J’en ai tellement sauvé ! » et ajouta « Je sais que Dieu me pardonnera ».
A la semaine prochaine
Donec
24 mars 2016
22 mars 2016
Terres Polaires mars 2016 N°182
Terres Polaires mars 2016 N°182
le numéro 182 de TERRES POLAIRES de mars 2016 vient d'arriver dans la boîte à lettres.
le sommaire de Terres Polaires : la mission TREKKER , les plis de Terre-Adélie, la station Princesse-Elizabeth, un article sur Scott et les expéditions polaires et l'expédition sur le Mont Ross enfin Nansen vers le pôle
pour prendre contact avec l'UFPP-SATA
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