29 décembre 2015
28 décembre 2015
LA « MEUSE » A FAIT SES ADIEUX ET…SES CARTONS.
LA « MEUSE » A FAIT SES ADIEUX ET…SES CARTONS.
06 juin 2015 : c’est le grand jour, la dernière sortie à la mer du bateau. Là encore, retrouvailles et souvenirs pour les 16 anciens commandants présents ce jour là, les marins, leurs proches et leurs familles, sans oublier nos 10 collégiens de Bouligny eux aussi de la partie. Les différents ateliers de « matelotage », de découverte des armes d’infanterie etc. , une démonstration d’hélitreuillage et le fameux baptême en EDO ont été très appréciés tout comme le déjeuner sur la plateforme hélicoptère. Une dernière montée en allure à puissance maximale, à 19,6 nœuds, témoigne une dernière fois de l’excellence de trente cinq années d’entretien quotidien en machine. De retour à quai, les familles ont eu la chance de visiter le « Charles de Gaulle », clin d’œil à notre mission principale mission et aux 35 années de ravitaillement effectués au profit des porte-avions « Clemenceau », « Foch » puis « Charles De Gaulle », sans oublier, depuis le 11 mars dernier, le « Carl Vinson ». Le BPC « Tonnerre » a également ouvert ses portes aux plus curieux afin de leur faire découvrir la vie à bord d’un bâtiment « nouvelle génération ».
Désarmer et démonter : nouvelle mission et changement de rythme.
Parallèlement à ces activités de rayonnement, le retour à Toulon est d’abord orienté vers le désarmement du bâtiment. Notre mission est de démonter et de débarquer tout le matériel qui peut être avantageusement réutilisé par d’autres.
Chaque jour les marins démontent, vérifient, remisent et reconditionnent les pièces et les rechanges, qui se comptent en centaines voire pour certains types de matériels, par milliers. Ces matériels sont destinés aux organismes de soutien à terre qui les mettront à leur tour à disposition d’autres unités encore opérationnelles ou les identifieront simplement auprès des formations qui en feront usage. C’est un travail minutieux, répétitif, parfois mené dans l’ombre et dans les moindres recoins du bâtiment. Il est pourtant très utile, voire indispensable, notamment pour les trois ravitailleurs restants.
Le calendrier établi avec les différents services à terre doit être scrupuleusement respecté car en fin d’été, les deux tiers de l’équipage quitteront le bord pour rejoindre d’autres unités et il n’y aura plus autant de main d’œuvre disponible pour démonter ou décharger. Défi d’une autre nature certes, mais mission indispensable cependant, à mener avec la même ardeur et sans état d’âme, à l’instar des objectifs fixés à la mer
06 juin 2015 : c’est le grand jour, la dernière sortie à la mer du bateau. Là encore, retrouvailles et souvenirs pour les 16 anciens commandants présents ce jour là, les marins, leurs proches et leurs familles, sans oublier nos 10 collégiens de Bouligny eux aussi de la partie. Les différents ateliers de « matelotage », de découverte des armes d’infanterie etc. , une démonstration d’hélitreuillage et le fameux baptême en EDO ont été très appréciés tout comme le déjeuner sur la plateforme hélicoptère. Une dernière montée en allure à puissance maximale, à 19,6 nœuds, témoigne une dernière fois de l’excellence de trente cinq années d’entretien quotidien en machine. De retour à quai, les familles ont eu la chance de visiter le « Charles de Gaulle », clin d’œil à notre mission principale mission et aux 35 années de ravitaillement effectués au profit des porte-avions « Clemenceau », « Foch » puis « Charles De Gaulle », sans oublier, depuis le 11 mars dernier, le « Carl Vinson ». Le BPC « Tonnerre » a également ouvert ses portes aux plus curieux afin de leur faire découvrir la vie à bord d’un bâtiment « nouvelle génération ».
Désarmer et démonter : nouvelle mission et changement de rythme.
Parallèlement à ces activités de rayonnement, le retour à Toulon est d’abord orienté vers le désarmement du bâtiment. Notre mission est de démonter et de débarquer tout le matériel qui peut être avantageusement réutilisé par d’autres.
Chaque jour les marins démontent, vérifient, remisent et reconditionnent les pièces et les rechanges, qui se comptent en centaines voire pour certains types de matériels, par milliers. Ces matériels sont destinés aux organismes de soutien à terre qui les mettront à leur tour à disposition d’autres unités encore opérationnelles ou les identifieront simplement auprès des formations qui en feront usage. C’est un travail minutieux, répétitif, parfois mené dans l’ombre et dans les moindres recoins du bâtiment. Il est pourtant très utile, voire indispensable, notamment pour les trois ravitailleurs restants.
Le calendrier établi avec les différents services à terre doit être scrupuleusement respecté car en fin d’été, les deux tiers de l’équipage quitteront le bord pour rejoindre d’autres unités et il n’y aura plus autant de main d’œuvre disponible pour démonter ou décharger. Défi d’une autre nature certes, mais mission indispensable cependant, à mener avec la même ardeur et sans état d’âme, à l’instar des objectifs fixés à la mer
Marion Dufresne OP3-2015
Marion Dufresne OP3-2015
escale à Kerguelen
une très belle carte postale du Marion Dufresne II réalisée par Michel Brisset et postée par Maryvonne en route vers l'île Saint-Paul
![]() |
Merci Maryvonne |
Avant de s’installer à La Réunion, Michel Brisset a toujours vécu près des quais. Né à Saint-Malo, il a passé son enfance au Havre (là où le Marion
Dufresne a été construit), bercé par les sirènes des paquebots qu’il apercevait de la fenêtre de sa chambre, « tout illuminés, le soir ». A Brest, il s’est passionné pour la flotte de la Marine Nationale, puis pour les voiliers de légende qu’il a découverts lors de la Monaco Classic Week.
N’étant pas navigateur, il pourrait n’être qu’un observateur assidu, une sorte d’amoureux transi, mais Michel Brisset allie à sa passion un talent particulier. Il maîtrise l’art du détail. Formé aux Beaux-Arts, boulimique du dessin de précision,
il reproduit avec minutie tout ce qui a trait à la navigation de plaisance, aux cargos, paquebots et navires de la Marine (sans parler des paysages, animaux, véhicules terrestres à deux ou quatre roues, machines et engins, avions, hélicoptères et portraits, à la demande...) Le Marion Dufresne ne pouvait donc échapper à son regard acéré. Avec une précision photographique, il l’a dessiné sous tous les angles. Des passagers, des membres d’équipage, des militaires, des commandants lui demandent à chaque escale un dessin personnalisé.
http://www.lequotidien.re/pdfs/TAAF.pdf
27 décembre 2015
Le Quotidien
Le Quotidien supplément gratuit du 3 octobre 2015
pour ceux qui aiment les TAAF, le Marion Dufresne un numéro gratuit du Quotidien
A ne pas manquer!
http://www.lequotidien.re/pdfs/TAAF.pdf
pour ceux qui aiment les TAAF, le Marion Dufresne un numéro gratuit du Quotidien
A ne pas manquer!
http://www.lequotidien.re/pdfs/TAAF.pdf
Brest Joyeux Noël 2015 PHM L.V. LE HENAFF
Brest Joyeux Noël 2015
PHM L.V. LE HENAFF
PHM L.V. LE HENAFF
LE “LIEUTENANT DE VAISSEAU LE HÉNAFF” ENTRE AU BASSIN
Le jeudi 26 novembre 2015, l’aviso « LV Le Hénaff » est entré au bassin n°2 de la Base Navale de Brest. Cette manœuvre de mise au bassin s’est déroulée en deux temps et a duré près de huit heures. Il s’agit tout d’abord de faire entrer le bâtiment dans son bassin, puis dans une deuxième partie plus technique, de vidanger le bassin et de poser le bâtiment sur ses cales.
Ainsi, au petit matin, l’aviso appareilla de son quai pour remonter la Penfeld. Il franchit le pont de Recouvrance (qui n’eut pas besoin d’être rehaussé) vers 10h30. Puis, une fois la marée plus propice, il entra lentement au cœur du bassin. Ces manœuvres semblent aisées d’aspect extérieur mais sont en réalité très pointues, imposant une grande précision et une vigilance constante.
La deuxième phase débuta vers 13h30. Doucement, la porte du bassin se referma sur le bâtiment puis la vidange débuta. Le bâtiment se posa au fond du bassin. On vint alors positionner de chaque côté de la coque des poutres en bois (appelées « clefs ») permettant de le stabiliser. Ce n’est que lorsque le bâtiment fut posé en équilibre que le bassin finit d’être vidé.
Les travaux sur le « LV Le Hénaff » peuvent désormais débuter. Cette période s’inscrit, telle une opération militaire, dans un cadre très large. En effet, les actions menées pendant cet entretien dépasseront le simple cadre des travaux sur le navire. Il s’agira également d’améliorer l’entraînement des marins, de renouer les liens et partenariats avec le monde civil, de consolider le lien avec les familles et de préparer le retour à la mer…
Aspirant Felix B.
Samedi 5 décembre, une délégation de marins du « LV Le Hénaff » a rejoint les enfants de l’association « Loisir pluriel »(1) de Quimper pour assister au nouveau spectacle du comité « Noël pour tous » nommé pour l’occasion « Noël sous les étoiles ».
Magiciens, clown, cavaliers voltigeurs, acrobates de sangles aériennes et de barres russes se sont succédé pour donner le sourire aux petits comme aux plus grands. Ces artistes mondialement connus venus des troupes les plus prestigieuses (à l’exemple du cirque Nikuloj de Moscou ou encore du cirque du soleil) étaient rassemblés sur la scène de l’Arena pour cette après-midi magique. Les marins et les enfants ont partagé une expérience enrichissante et un moment d’émerveillement commun.
A l’issu du spectacle, les enfants ont rejoint Quimper les têtes remplies de milles souvenirs et des étoiles plein les yeux.
*(1) L’association « Loisir pluriel » a pour but l’accueil d’enfants handicapés en dehors du cadre familial avec leurs frères et sœurs en vue de développer des moments de partage et de lutter contre la discrimination.
BPC MISTRAL à Abidjan Côte d'Ivoire
BPC MISTRAL à Abidjan
Côte d'Ivoire Corymbe 131
Par RFI Publié le 15-12-2015 Modifié le 15-12-2015 à 14:56
A Abidjan, le porte-hélicoptères français Mistral a accosté au port depuis quatre jours. Un navire BPC (bâtiment de projection et de commandement) qui croise dans les eaux du golfe de Guinée pour aider les Etats africains à lutter contre la piraterie, la pêche illégale et le cas échéant effectuer des manœuvres conjointes avec les marines nationales.
Dans le jargon militaire, c'est ce que l'on appelle une « relâche opérationnelle ». Pendant une semaine, l'équipage du Mistral va procéder à des opérations tactiques avec les forces françaises basées en Côte d’Ivoire, mais aussi avec les forces armées ivoiriennes pour des manœuvres spécifiques dans les environs d'Abidjan et de San-Pédro.
Le but est de perfectionner des troupes qui sont déjà aguerries, selon le vice-amiral Emmanuel de Oliveira, préfet maritime de l'Atlantique. « Nous sommes très heureux de participer à l’entraînement des équipages de la marine ivoirienne, qui sont déjà excellents, dit-il. C’est une marine de haute mer capable d’aller affronter le mauvais temps, les ennemis et le grand large ».

Retour en France à la mi-janvier
La coopération militaire et maritime avec les Etats riverains du golfe de Guinée permet aussi de lutter contre la piraterie en haute mer et la pêche illicite. Des domaines dans lesquels la marine ivoirienne progresse également : « La pêche illicite, c’est dans ce domaine que nous avons mené beaucoup plus d’activités. Entre 2014 et 2015, nous avons fait près de 20 arraisonnements », détaille le contre-amiral Djakaridja Konaté, commandant de la marine nationale ivoirienne.
Au terme de ces opérations, le porte-hélicoptères Mistral lèvera l'ancre pour reprendre le cap vers le Sénégal d'où il rejoindra Toulon à la mi-janvier 2016.
Le chef de la marine ivoirienne et le vice-amiral français De Oliveira invitent la presse à bord du BPC Mistral
Lundi 14 Décembre 2015. Abidjan. Le vice-amiral d`escadre Emmanuel d Oliveira, commandant la zone maritime atlantique et préfet maritime de l’atlantique pour la France a animé une conférence de presse à bord du BPC Mistral . L’amiral était entouré du contre-amiral Djakaridja Konaté, commandant de la marine ivoirienne et du capitaine de vaisseau Benoit de Guibert, Pacha du Mistral
Sa relâche en Côte d'Ivoire intervient après des passages au Ghana, au Congo et plus récemment au Togo. Navire polyvalent, le Mistral a été visité hier par de nombreuses personnalités, dont le ministre en charge de la Défense, Paul Koffi Koffi. Pour découvrir cette ''ville sur mer'', le ministre de la Défense était accompagné de l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Georges Serre, et du secrétaire général du Conseil national de sécurité, Alain Donwahi, ainsi que le contre‐amiral Djakaridja Konaté, commandant de la marine nationale. «Nous sommes à Abidjan parce que la marine ivoirienne est en pleine renaissance. Elle a connu une période pendant les troubles où elle n'allait plus en mer. Les bateaux étaient cassés. Maintenant, nous avons une marine jeune et en plein développement. Donc, elle doit former ses équipages et les entraîner. Nous sommes très heureux de participer à l’entraînement des équipages de la marine ivoirienne qui sont déjà excellents. Ils l'ont prouvé plusieurs fois dans les exercices que nous avons faits cette année. C'est une marine de haute mer capable d'aller affronter le mauvais temps, les ennemis et le grand large.
Donc, nous menons une manœuvre tactique de haut niveau avec la marine ivoirienne pour tester la capacité de réactivité, de réponse interarmées des forces armées ivoiriennes», a déclaré le vice‐amiral d'escadre, Emmanuel de Oliviera, préfet maritime de l’Atlantique, commandant la zone maritime Atlantique. Selon cet officier français, le Mistral vogue dans les eaux du Golfe de Guinée pour la protection des biens et intérêts français à l’étranger, particulièrement dans les pays de cette zone. «Nous allons signaler à la marine ivoirienne, les marines qui sont en infraction ou les navires pirates. Ensuite, nous souhaitons que les marines africaines prennent en charge l’arraisonnement du bateau et conduise la procédure judiciaire jusqu'à la condamnation des délinquants. Je me réjouis de voir que la marine ivoirienne, avec ses fusiliers commandos, mène des opérations de reprise de force, c'est‐à‐dire d'assaut à la mer avec un grand succès. Elle l'a prouvé plusieurs fois cette année », a‐t‐il ajouté. La présence du Mistral au large d'Abidjan participe de cette coopération. Il s’agit de permettre aux militaires ivoiriens de bénéficier des techniques dont ils ne disposent pas et dont ils pourraient faire usage dans le cadre des opérations de maintien de la paix ou de surveillance des activités illicites telle que la piraterie maritime. Du 18 au 21 décembre, sera organisé conjointement avec les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et les Forces françaises en Côte d'Ivoire (Ffci), un grand exercice amphibie dénommé ''Mistral d'Ivoire 15 ''.
Cet entraînement se découpera en plusieurs phases. La première aura pour objet d'entraîner les pilotes des véhicules Ffci et des Frci à évoluer avec les chalands de débarquement sur la plage, un débarquement amphibie complet de force armée sur un site dédié. Au total, cet exercice verra l'embarquement à bord du Mistral, de 280 personnes et 60 véhicules pour 72 heures de manœuvres amphibies au large d'Abidjan et de San‐Pedro. Ce mardi 15 décembre, des périodes d'instructions opérationnelles dans les domaines allant de la plongée à la mise en œuvre des procédures utilisées pour les tirs d'artillerie en mer seront organisées au profit de 24 marins ivoiriens. Sous le commandement du capitaine de vaisseau Benoît de Guibert depuis juillet 2014, le Bpc Mistral compte un équipage de 28 officiers, 161 sous‐officiers et 75 quartiers‐maîtres et matelots. Deuxième plus grand bâtiment français après le porte‐ avions Charles de Gaulle, ce porte‐hélicoptères peut‐être appelé à constituer la pièce maîtresse de plusieurs types d'opérations aéromobiles, des opérations amphibies, des missions de gestion de crise, de commandement d'opération, de transport de troupes ou
de soutien santé.
Cyrille DJEDJED
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