16 novembre 2015

La fin du SEM

La fin du SEM




C'est officiel le porte-avions Charles de Gaulle va, pour la seconde fois, appareiller pour rejoindre les eaux du Golfe et l'opération Chammal. A son bord des Rafale bien sûr, mais aussi un superbe appareil qui part lui pour sa dernière mission avant son retrait des forces en 2016: le Super Etendard.





Après le Mirage F1 l'an passé, c'est un autre avion mythique qui nous quittera dans quelques mois. Déjà repoussé par deux fois, le retrait des Dassault Super Etendard est prévu pour l'été 2016.





http://www.defense.gouv.fr/marine/equipements/aeronefs/super-etendard-modernise

http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/forces/aeronautique-navale/flottilles/flottille-17f

Juan de Nova Îles éparses patrouilleur Le Malin

Juan de Nova Îles éparses patrouilleur Le Malin 18-08-2015

reçus samedi, ces deux plis du patrouilleur Le Malin de passage à Juan de Nova le 18 août 2015
Le nom de cette île a différé au cours de l’histoire. D’après R. Decary, elle est appelée Johan de Nova sur la carte de Pilestrima en 1519. Puis Joa de Nova (Mercator en 1569), San-Christophoro (Ortelius en 1570), Saint-Christophe (Lislet Geoffroy). Finalement, en 1825, le navigateur anglais Owen la nomme Juan de Nova de façon définitive.
D’un point de vue administratif, tout comme pour Europa et Bassas da India, l’acte du 31 octobre 1897 (en exécution de la loi du 6 août 1896), déclare Juan de Nova dépendance française. L’île est successivement rattachée à la province de Tananarive (1921), puis à la province de Morombe (1930), et enfin au district de Nosy Be (1932).


La guerre du pétrole aux Eparses?
Des noms qui ne disent probablement rien à une majorité de Français. L'avenir énergétique de la France pourrait pourtant bien dépendre de ces confettis français perdus dans le canal du Mozambique et dans l'océan Indien

Deux compagnies pétrolières nigériane et américaine viennent de se voir délivrer par le ministère français de l'Energie et de l'Ecologie des permis d'exploitation pétrolière et gazière au large de l'ilot de Juan de Nova, situé dans le canal du Mozambique.
Au grand dam des Malgaches qui revendiquent la propriété des iles Eparses françaises, qui faisaient partie de la Grande ile et qui en ont été détachées juste avant son indépendance.
Des sources sérieuses comparent le Canal du Mozambique à la Mer du Nord en matière de réserves pétrolières


Les eaux territoriales françaises, grâce à ces îlots, représentent plus de la moitié de la superficie du canal du Mozambique et plusieurs études ont évalué ses réserves à 6 à 12 milliards de barils de pétrole et à 3 à 5 milliards de m³ de gaz. Au point que de nombreux spécialistes n'hésitent pas à voir dans le canal de Mozambique l'équivalent de ce que la mer du Nord représente pour la Grande-Bretagne en matière d'approvisionnement en pétrole et en gaz.

Cette richesse potentielle autant que soudaine n'a pas manqué de réveiller les appétits territoriaux entre autres de Madagascar, qui n'a toujours pas digéré que ces îlots au si fort potentiel aient été détachés de Madagascar, avant son indépendance, en 1960. D'autant que le 12 décembre 1979, l’assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution ordonnant la France à restituer les îles Eparses à Madagascar. L’année d’après, faute d’exécution de la résolution de 79, la même assemblée a demandé au gouvernement français d’entamer d’urgence avec le gouvernement malgache des négociations en vue de trouver une solution conforme aux buts et principes de la Charte des Nations Unies.


La surprise est survenue à l'issue de la rencontre à Paris, il y a un an, des présidents français et malgache. Si le sujet n'a pas été évoqué dans le communiqué officiel publié à l'issue de la rencontre, ni lors de la conférence de presse qui a suivi, il a fait l'objet d'un communiqué de la présidence de la République malgache quelques jours plus tard affirmant que le président Hery Rajaonarimampianina avait proposé au président Hollande une co-gestion quant à l'exploitation de ces îles éparses, et que le "président français est convaincu d'engager des discussions".

Aucune confirmation officielle n'est venue du camp français mais un indice pouvait laisser penser que le gouvernement de Manuel Valls souhaitait se donner du temps et ne prendre aucune décision susceptible de "braquer" nos amis malgaches. D'autant que la France a déjà signé en 2010 un accord de cogestion du même type, dans un autre conflit du même genre avec l'Île Maurice concernant l'île Tromelin. Alors que les compagnies nigériane et américaine Sapetro et Marex petroleum avaient obtenu en 2008 un permis de prospection en 2008 à proximité de Juan de Nova, et qu'elles avaient déjà payé 75 millions d'euros à l'état français, la ministre française de l'Energie et de l'Ecologie Ségolène Royal opposait depuis deux ans un silence assourdissant à leur demande d'un permis d'exploitation, suite logique du premiers permis.


La préfecture des Terres australes et antarctiques françaises étant basée à la Réunion, c'est le juge des référés de Saint-Denis qui a eu à se prononcer sur ce dossier le mois dernier. Et il a donné raison à Sapetro et Marex en condamnant l’Etat français à se prononcer sous un délai d'un mois. Faute de quoi, il pourrait être contraint à payer une astreinte de 5000€ journalière aux deux compagnies.

Devant le risque financier, Ségolène Royal a finalement plié et s’est exécutée trois jours après le prononcé du jugement. Un arrêté du 21 septembre prolonge les droits des deux compagnies jusqu’au 30 décembre 2018. Ces dernières pourront donc rapidement forer pour vérifier l’existence d’une poche qui pourrait contenir des milliards de barils équivalent pétrole, soit près de dix années de consommation française. Elles ont prévu d'investir 54 millions d’euros supplémentaires.

Entre les eaux malgaches, mozambicaines, tanzaniennes et françaises, 21 compagnies pétrolières ont acquis des droits de prospection depuis une dizaine d’années dans le canal du Mozambique. Et ces droits ne couvriraient que 30 % de la zone d’étude.
Cette décision de Ségolène Royal ne fait cependant pas que des heureux. Les Malgaches y voient la fin de leurs espoirs de réappropriation des îles éparses et certains partis "nationalistes" se sont d'ores et déjà emparés du dossier pour protester contre cette décision française. Une page Facebook intitulée "Juan de Nova de Madagascar" a même été ouverte, et compte déjà plus de 3.500 fans.
Pierrot Dupuy


Sources : 

Zinfos974.com

http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/oil-gas/23182-hydrocarbures-deux-petroliers-font-plier-segolene-royal-juan-de

15 novembre 2015

Salon Philatélique d'Automne Jacques Cartier

Salon Philatélique d'Automne : Jacques Cartier


Cette année, ce n'est pas Saint-Malo qui est l'invité d'honneur, et non , c'est le Canada et Saint Pierre et Miquelon qui est invité spécial.



Organisé par la CNEP (Chambre Syndicale des Négociants et Experts en Philatélie), soutenu pour la communication par l'ADPhile (L'Association pour le Développement de la Philatélie) et par La Poste qui propose, à cette occasion, plusieurs ventes de timbres en « avant première », le Salon réunira, en plus de La Poste française, 80 négociants et 20 postes européennes et des TOM durant quatre jours.





On y voit le célèbre malouin d'après un portrait de Théophile Hamel (1844), le Château Frontenac situé dans la Haute-Ville du Vieux-Québec, la campagne du Québec et le célèbre rocher Percé dans le golfe du Saint-Laurent, à l’extrême est de la Gaspésie, face au village de Percé, au Québec.
La LISA est réalisée par claude Perchat 






"Avec une concentration exceptionnelle de négociants français et étrangers, le Salon Philatélique d’Automne propose un tour complet des loisirs du timbre. 4 jours pour vivre complètement sa passion, que l’on soit un collectionneur classique, thématique ou de timbres du moment, chevronné ou débutant. Au programme, des expositions, des séances de dédicaces"

Au programme :

Exposition philatélique organisée par la FFAP avec le concours du GAPHIL.
Des séances de dédicaces des artistes créateurs de timbres
etc...





la deuxième Lisa fête les 70 ans de la Libération



Y sont représentés les timbres dit "Libération" (YT n° 669 et 739), la Marianne de Dulac (YT 684) et la Marianne de Gandon (YT 725)


C'est une création de Valérie Besser.


13 novembre 2015

Humour dans le carré par Donec

A vendre renault Clio 82

Bonjour à tous,

J’ai du résoudre récemment un problème délicat. Un ami avait publié dans un magazine à fort tirage un petit article. Il demandait mon avis. L’article était ainsi rédigé : « vds Renault Clio 1982 – 280 000km – idéal poulailler - prix à débattre – curieux s’abstenir ».




Que répondre ? Je m’en tirais par une pirouette : « En tout cas c’est bien écrit ! ».

J’avais ainsi satisfait l’égo de mon ami et je ne m’étais pas trop engagé dans un domaine toujours subjectif.

A la semaine prochaine.

Donec

11 novembre 2015

Cuirassé Chanzy centenaire de la construction à Bordeaux Bordeaux Armées 1893 1993 Chantiers Gironde échouage mer de Chine

Croiseur-Cuirassé Chanzy


Antoine Alfred Eugène Chanzy est un général français, né à Nouart dans les Ardennes le 18 mars 1823 et mort à Châlons-en-Champagne, à l'époque Châlons-sur-Marne dans la nuit du 4 au 5 janvier 1883
Après avoir suivi quelque temps les classes du collège de Sainte-Menehould, Chanzy s'engage à 16 ans en 1839 comme timonier sur Le Neptune, mais le manque de bataille navale le déçoit. 





















La frustration, et surtout les vexations des marins et un mal de mer chronique, eurent raison de sa courte vocation et il quitta la marine à son retour en France, le 10 décembre 1840.
Il s'engage en 1841 au 5e régiment d'artillerie de Metz, puis suit les cours au Collège royal.


Présent à la reddition d'Abd el-
Kader, lieutenant en 1848 au 43e régiment d’infanterie de ligne, capitaine en 1851 au 1er régiment de la Légion étrangère, il rejoint le servi
ce des bureaux arabes à Tlemcen puis à Oran.

Chef de bataillon en 1856 au 23e de ligne, il participe à la guerre en Italie (batailles de Magenta et Solférino en juin 1859).
Lieutenant-colonel au 71e régiment d’infanterie de ligne en avril 1860, il part en août avec le corps expédition-naire en Syrie, où il est commandant du QG chargé des affaires politiques, grâce à sa connaissance de l'arabe.

Il effectue un séjour au corps d'occupation de Rome, au 72e de ligne, de 1861 à 1864.





Colonel en 1864 du 48e régiment d'infanterie de ligne, il est de retour en Algérie avec son régiment, où il combat sur la frontière marocaine.

Général de brigade en 1868, il exerce le commandement de subdivision à Sidi-Bel-Abbès, où il "nettoie" le sud-ouest des razzias de tribus marocaines.




Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, il se voit refuser un poste à l'armée du Rhin au début du conflit. Général de division, le 20 octobre 1870, sur intervention de Mac-Mahon auprès de Gambetta, il est nommé chef du 16e corps de la première armée de la Loire. Il participe aux combats de Coulmiers et Loigny.


Le 6 décembre, il est nommé commandant en chef de la seconde armée de la Loire, arrête un temps l'offensive allemande à Villorceau. Mais il ne peut progresser et se replie sur Vendôme, puis sur Le Mans où son armée est battue les 10 et 11 janvier 1871. Il se retire alors sur Lavalle 16 janvier et sur la rive droite de la Mayenne, où le trouve l'armistice du 28 janvier 1871.






Le Chanzy est un croiseur cuirassé de 2e classe, de classe Amiral Charnerdérivé du Dupuy de Lôme.

Après s'être échoué en Indochine et avoir refusé l'aide de la canonnière allemande SMS Luchs, et ne pouvant être renfloué, il coule le 30 mai 1907.






10 novembre 2015

Région Maritime Atlantique Brest Naval

Région Maritime Atlantique 
Brest Naval

Le 1er février 1993, Brest-Naval met en service une nouvelle illustrée représentant le château, une frégate, un sous-marin.

Cette flamme est mise en service avec l'ancien cachet à date à couronne simple le 1er février 1993. 


Des "impératifs techniques" n'ayant pas permis la mise en service "concomitante" du nouveau cachet à double couronne.



C'est finalement le 3 février  que le cachet à double couronne sera mis en service avec la flamme Région Maritime Atlantique. 

En cas de panne de la nouvelle machine une machine avec couronne simple est prévue.


Et bien entendu ce qui devait arriver arriva, la machine tomba en panne début avril...
Brest le château photo (c) JM Bergougniou

Une région tournée vers la mer :

Brest est le siège de la préfecture maritime de l'Atlantique. Le domaine de responsabilité du préfet maritime s'étend du Mont Saint-Michel à la frontière espagnole, soit 2500 km de côtes mais aussi :

le Mont Saint-Michel photo (c) JM Bergougniou


494 communes,
10 départements
4 régions
2 zones de défense

Ce sont aussi :
4 directions régionales des affaires maritimes
8 directions départementales des affaires maritimes,
1 direction interdépartementale des affaires maritimes (Landes et Pyrénées Atlantiques)
1 direction interrégionale des douanes,
3 ports autonomes et 5 ports d'intérêt national,
16 ports de pêche.

Concarneau retour de pêche photo (c) JM Bergougniou



L'action de l'Etat en mer s'efforce de répondre aux risques de la zone sensible que constitue la Pointe de la Bretagne, avec une densité de trafic de plus de 45000 navires par an dans le rail d'Ouessant (150 navires par jour), soit 330 000 tonnes d'hydrocarbures et 90 000 tonnes de produits dangereux par jour.

Ouessant phare du Creac'h photo (c) JM Bergougniou


Un espace maritime très important :

Le littoral atlantique concentre une activité économique intense reposant sur quatre piliers principaux : le commerce, la construction et la réparation navales, la pêche et l'aquaculture et l'activité touristique.


Pointe saint-Mathieu photo (c) JM Bergougniou


Ce littoral de 2 500 kilomètres comprend :
3 ports autonomes : Nantes Saint-Nazaire, Bordeaux, La Rochelle.
5 ports d'intérêt national : Saint-Malo, Brest, Concarneau, Lorient, Bayonne.
16 ports de pêche importants : Saint-Malo, Erquy, Concarneau, Le Guilvinec, Lorient, Le Croisic, Yeu, Sables d'Olonne, Saint Gilles Croix de Vie, Bayonne, Saint Jean de Luz, La Rochelle, Arcachon…


Le Guilvinec devant la criée photo (c) JM Bergougniou


Les activités de pêche y sont particulièrement présentes. Environ 70% de la production halieutique française est concentrée sur la façade atlantique.


plateaux de fruits de mer photo (c) JM Bergougniou


Les grands centres conchylicoles sont Marennes d'Oléron, le bassin d'Arcachon, le Golfe du Morbihan, la baie du Mont Saint Michel.


CAN 87 photo (c) JM Bergougniou


Le tourisme est un secteur d'activités important pour les régions de la façade atlantique représentant un quart de la fréquentation touristique sur le marché français.

Générateurs de richesses, le littoral et ses atouts font l'objet d'une protection de plus en plus renforcée, pour des raisons tant environnementales qu'économiques. Ainsi, le littoral atlantique représente 19% des acquisitions du Conservatoire du littoral et des rivages lacustres. D'autres sites font l'objet de classement en réserves naturelles, d'arrêtés de biotope, etc.

Plusieurs aires marines font également l'objet d'une protection comme par exemple l'archipel des Sept îles.

Sites remarquables (liste non exhaustive) :
la Pointe du Raz
la dune du Pyla
le Golfe du Morbihan
les îles du Ponant
les Abers
le Perthuis charentais
la côte landaise
le bassin d'Arcachon…



Rochefort la porte de l'arsenal dite du soleil photo (c) JM Bergougniou


09 novembre 2015

Un trois-mats carré au nom de Colbert : Dar Pomorza

Prinzess Eitel Friedrich, Colbert et Dar Pomorza

En relisant le numéro de la revue La Marcophilie navale, j'ai redécouvert une histoire que j'avais oublié. C'est l'histoire d'un trois-mats carré que j'ai eu l'occasion de visiter au port de Gdynia le Dar Pomorza qui aurait pu être aujourd'hui comme le Bélem sous pavillon français. Mais l'histoire ne l'a pas voulu.


A la fin du 19e siècle, la flotte marchande allemande se développe mais elle connait un manque important d'officiers bien formés. 

La formation sur des voiliers semble alors la meilleure. 
Se fonde donc à Oldenburg une association, l'amicale des navires-école allemands pour la formation des officiers. De 150 à 200 élèves de 14 à 16 ans étaient embarqués sur chaque navire. La formation coute 250 mark.























Le trois-mâts carré Prinzess Eitel Friedrich doit son nom à la princesse Sophie Charlotte de Oldenburg, épouse du Prince Eitel Friedrich de Prusse.




Le navire est le deuxième navire école pour la formation de base des officiers de marine. Il est construit à Hambourg par les chantiers Blohm & Voss moins cher de 24000 marks que le chantier Tecklenborg de Geestemünde. Son port d'attache sera Oldenburg. Son coût est de 520 000 mark.


Lancé le 28 septembre 1909, il entre en service le 6 avril 1910.



Son voyage inaugural de 11377 miles lui fera découvrir les mers du Nord et baltique, les Caraïbes en 114 jours de mer et 58 jours d'escale.
En 1920, il est donné à la France en guise de dommages de guerre et devient le Colbert basé à Saint-Nazaire. Il ne fut toutefois jamais incorporé à la flotte de la Marine française.



En 1920, il est donné à la France au titre des dommages de guerre. Il est confié à la SA de Navigation "Les Armateurs Francais" et en 1924, il est remis à sa filiale la S.A. de Navigation "Les Navires Ecoles Francais", basée à Nantes qui le rebaptise Colbert. En 1927, il est acheté par le Baron de Forest.

En 1929, il est vendu à la Pologne et remorqué vers le Danemark, il est sur le point de couler devant Penmarc'h...




Remisé en 1929, il est vendu à la Pologne et acquis par l’École maritime polonaise à l’aide des fonds rassemblés par les habitants de Poméranie. Il est alors rebaptisé Pomorze (« Poméranie »). 

Il est remis en état dans un chantier naval à Nakskov (équipé notamment d'un moteur diesel). Remis en service le 13 juillet 1930 sous le nom de Dar Pomorza (« don de la Poméranie »), il poursuit sa carrière de navire école de la marine marchande. 
Il effectue un voyage autour du monde (entre 1930 et 1939) avec passage du cap Horn en 1934-1935. Après avoir été mis à l'abri àStockholm en 1937, il reprend ses entraînements dans les eaux européennes dès 1939. Il se trouve néanmoins en Afrique en 1962, au Canada en 1967 (pour l’Expo ’67).








Sous le commandement du capitaine Jurkievwicz, il participe à l'« Operation Sail » en 1972, 1974, 1976, 1978 et 1980 et remporte les régates de 1972 et 1980. Il navigue jusqu'en 1981, remplacé par le Dar Młodzieży. Pour son dernier voyage, le voilier se voit décerner la plus grande récompense civile polonaise : l’Ordre de la Polonia Restituta.
























Sous pavillon polonais, le Dar Pomorza aura parcouru 509 804 milles (environ 820 274 km), totalisant 105 voyages et 319 escales dans 140 ports. Le voilier école a formé 13 911 officiers de la Marine marchande polonaise.

Le voilier est aujourd'hui la propriété de l’Université maritime de Gdynia. Il est amarré comme bateau musée près de la place Kosciuszko (à Gdynia) et ouvert au public depuis 1983 dans le cadre de la collection du Polish Maritime Museum. 




PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...