20 mars 2015

La Marion Dufresne est arrivé à Dunkerque 14 mars 2015


14 Mars 2015 Le Marion Dufresne arrive à Dunkerque


Le navire ravitailleur des îles Crozet, Kerguelen et Amsterdam (TAAF) vient d'arriver dans un chantier naval de Dunkerque pour y subir une cure de jouvence, 20 ans après son entrée en service. Il retrouvera l'océan indien en août, prêt à naviguer pour quinze nouvelles années.





20 ans de bons et loyaux services

Mis à l'eau en 1995, le navire ravitailleur des Terres Australes et Antarctiques françaises, qui mesure 120 mètres, restera à Dunkerque jusqu'à la fin du mois de juillet 2015. La coque et les machines vont être rénovées, il va notamment subir un changement du système de commande de la propulsion. Par ailleurs, son appareillage scientifique vieillissant va être remplacé.

Le Marion Dufresne est un bâtiment mixte : il sert à la fois de navire ravitailleur pour les îles du sud de l'océan Indien (Crozet, Kerguelen, Amsterdam), mais c'est aussi un navire scientifique. Regardez la présentation du Marion Dufresne, via une vidéo extraite du site des TAAF :




23 millions de travaux
Le coût de la rénovation est estimé à 23 millions d'euros : 10 millions sont pris en charge par l'administration des Terres Australes et Antarctiques Françaises (par le biais d'un prêt consenti par l'Agence Française de Développement) qui finance la partie coque et machines, tandis que l'IPEV (Institut Polaire Français) INVESTIT 13 millions pour l'appareillage scientifique.

La facture est élevée, mais Cécile Pozzo di Borgo, préfet des TAAF, interrogée par la 1ere.fr, explique que ces travaux vont permettre au Marion Dufresne de prolonger sa durée de vie de 15 ans, jusqu'en 2030 !




Cette cure de jouvence a nécessité une vraie anticipation, car le Marion Dufresne est le seul bâtiment qui assure le ravitaillement logistique des bases scientifiques et militaires sur les îles Crozet, Kerguelen et Amsterdam. En temps normal, la première rotation de l'année, au départ de La Réunion, se déroule au mois d'avril. Elle n'aura donc pas lieu cette fois. Ce n'est qu'au mois d'août 2015, après une sortie de chantier prévue au plus tard à la mi-juillet que le Marion Dufresne retrouvera les eaux froides du sud de l'océan Indien.


http://www.dailymotion.com/video/xs8j78_clip-sur-le-marion-dufresne-le-navire-ravitailleur-des-taaf_travel

Lors du dernier ravitaillement des bases, en décembre 2014, le Marion Dufresne a donc transporté davantage de ravitaillement qu'en temps ordinaire. Les bases ont suffisamment de gasoil et de vivres pour supporter l'absence du navire. Reste l'aspect psychologique et sanitaire. "Les personnels des bases savent qu'il va y avoir un moment délicat", précise le préfet des Taaf. Mais en cas de besoin, par exemple pour une évacuation sanitaire, les navires de pêches ou les bâtiments militaires présents dans la zone pourront porter assistance.





sources :  







CMT AIGLE et ANDROMEDE dans le golfe mars 2015

CMT AIGLE et ANDROMEDE 
 dans le golfe persique Abu Dhabi


Rappelons nous, les CMT Andromède et L'Aigle embarquaient sur le JUMBO Jubilé pour une mission de déminage dans le golfe persique. 



(c) photo Bernard Hily

Leur mission vise officiellement la coopération avec les marines alliées du golfe Persique, mais on conçoit bien que leur déploiement n’est pas neutre, alors que le groupe aéronaval devrait lui aussi opérer dans cette zone, après le top départ symbolique livré par le chef des armées, le 14 janvier, à Toulon, à bord du Charles de Gaulle.La présence du groupe de guerre des mines dans le golfe Persique devrait durer jusqu’à la fin mai, soit bien au-delà de la limite extrême du séjour du groupe aéronaval français prévisible dans cette zone


AP SPID 784 11 mars 2015 SPID ROISSY 19-03-15
Le numéro AP SPID 784 ne correspond pas au CMT qui porte le numéro SP 10 018
quelqu'un a-t-il une explication? Abu Dahbi?

AP SPID 784 = Service Postal à l’International pour la Défense (SPID) aux Emirats Arabes Unis, il s’agit de l’agence postale ouverte en octobre 2013 à Abu Dhabi.
Merci Bernard Hily 

Instructeur à l’École de guerre contre les mines à Ostende (Eguermin), l’enseigne de vaisseau Charles Collot renforce, depuis le 26 février, l’état-major du groupe de guerre contre les mines de la Marine nationale française. Ce groupe est actuellement déployé dans le golfe Arabo-Persique.

CMT L'AIGLE à Concarneau   (c) JM Bergougniou

Outre le commandement, l’équipe est constituée de deux chasseurs de mines et d’un détachement de plongeurs-démineurs. Depuis l’opération internationale de déminage (Southern Breeze) en 1991 au large du Koweït, un tel déploiement tous les deux ans s’avère crucial. D’une part, les hommes apprennent à mieux connaître les voies d’accès et d’autre part, ils garantissent la sécurité des voies maritimes essentielles à notre approvisionnement énergétique.

la machine (c) JM Bergougniou

Mine d'Exercice (c) JM Bergougniou
En outre, le groupe est intégré dans une escadre internationale qui gère la surveillance du trafic maritime et la lutte contre le terrorisme. Le groupe restera actif dans cette zone durant quatre mois.
Préparation des plongeurs (c) JM Bergougniou

Embarquement (c) JM Bergougniou

Préparation des charges (c) JM Bergougniou

Humour dans le carré par DONEC Soumission Houellebecq

ENFIN LE PRINTEMPS


Bonjour à tous,

En arrivant dans la belle Alsace je pose mon bagage et je découvre sur un guéridon l’ouvrage du célèbre Houellebecq « Soumission ». Comment résister ?

Je laisse tomber « la bataille de l’Authion » et je me plonge dans le chef d’œuvre.



Disons le tout net je reste sur ma faim. Le héros est une sorte de pauvre type libidineux qui pousse ses charentaises dans un monde qui l’ennuie. Pourtant il est universitaire de talent respecté de tous. Là-dessus le président de la république élu est musulman et inocule quelques pépites de charia dans le camembert républicain. Veule et opportuniste à l’écoute de sa libido, il se fait musulman.

Vous avez tous compris ce capharnaüm est sans intérêt.



Pour le lire, éviter de l’acheter, c’est couteux, éviter de le voler (c’est trop risqué) attendez un peu, compte tenu des tirages vous le trouverez bientôt dans un vide grenier entre les recettes de Rika Zaraï et les mémoires de Dalida pour un ou deux euros.

Donec


PS : Seul bon coté de ce livre il m’a donné envie de lire Huysmans auteur qui a l’instar de Claudel et Mauriac à rencontré Dieu.

19 mars 2015

Tunisie le palais du Bardo mars 2015 Amiral Mouchez et observatoire de Montsouris Marine nationale Tunis

Du palais du Bardo à Tunis au parc de Montsouris de Paris

"Deux Français sont morts dans l'attaque du musée du Bardo, à Tunis, perpétrée mercredi 18 mars (2015), confirme l'Elysée dans un communiqué. L'attaque a fait au moins 19 morts, dont 17 touristes, a annoncé dans la soirée le Premier ministre tunisien Habib Essid, revoyant à la baisse le bilan précédent de vingt touristes tués."
TAD d Le BARDO Tunisie merci à Claude Arata

En hommage aux victimes de l'attentat je vais donc vous parler du Musée du Bardo et retracer brièvement son histoire.





L'ancienne résidence beylicale (du bey) fondée au xve siècle abrite aujourd'hui le siège du Parlement tunisien ainsi que le musée national du Bardo célèbre pour ses mosaïques. 


Le Bardo est d'abord un palais élevé sous le règne du sultan hafside Abou Faris Abd el-Aziz el-Mutawakkil (1394-1434) et emprunte son nom au mot espagnol prado qui désigne un pré, et par extension, un jardin


Le site bénéficie ensuite de la faveur des beys mouradites : Hammouda Pacha (1631-1666) restaure et embellit le palais et en fait la résidence permanente de la dynastie4. Les voyageurs de l'époque rapportent aussi bien le luxe des demeures que la beauté de ces jardins agrémentés de parterres de fleurs, de fontaines et de pièces d'eau4. Avec l'arrivée des beys husseinites au xviiie siècle, Le Bardo subit agrandissements et embellissement des palais, jardins et dépendances. Une mosquée est élevée sous le règne d'Hussein Ier Bey alors que son successeur Ali Ier fait aménager des salles d'apparat, dont une salle de justice et une salle pour ses audiences, et renforcer les fortifications flanquées de tours rondes de la petite cité,


L'hôtel de la monnaie et l'école militaire sont transformés en caserne de la garde beylicale et la réduction du train de vie de la dynastie libère des espaces pour abriter le musée national ouvert en 1882. Le harem de Sadok Bey abrite les collections antiques dès 1888 et le palais de Mahmoud Bey les collections arabes dès 1900. 

Avec l'arrivée du tramway en 1908, les environs de la cité se couvrent de lotissements résidentiels qui accueillent des familles européennes8. Le Bardo est finalement érigé en municipalité le 8 mai 1909 bien qu'il reste encore peu peuplé avec 384 habitants en 1926.



Le musée national du Bardo, dont la création est décidée par le décret beylical du 7 novembre 1882, est inauguré le 7 mai 1888 en présence d'Ali III Bey ; il occupe une partie de l'ancien palais beylical du Bardo. Plus ancien et plus important musée tunisien, il renferme près de 130 000 pièces réparties en cinq départements et se distingue notamment par sa collection de mosaïques qui est l'une des plus riches au monde




Le musée rassemble l’une des plus belles et des plus grandes collections de mosaïques romaines du monde grâce aux fouilles entreprises dès le début du xxe siècle sur les différents sites archéologiques du pays dont Carthage, Hadrumète, Dougga ou encore Utique.

Le musée possède aussi de riches pièces découvertes lors des fouilles de sites libyco-puniques dont principalement Carthage, même si le musée national de Carthage a la vocation d’être le musée de ce site archéologique majeur. Les pièces essentielles de ce département sont les masques grimaçants, les statues de terre cuite et les stèles d’un intérêt majeur pour l’épigraphie sémitique, la stèle du prêtre et l’enfant étant la plus célèbre. 




Le musée abrite également des œuvres grecques découvertes en particulier dans les fouilles du navire de Mahdia, dont la pièce emblématique reste le buste d’Aphrodite en marbre, rongé par la mer et pourtant toujours d’une beauté émouvante


Paris Le Parc Montsouris



Le parc Montsouris est imaginé au Second Empire dans le but d'offrir aux Parisiens des espaces verts aux quatre points cardinaux de Paris : 


  • bois de Boulogne à l'Ouest, 
  • Buttes-Chaumont au Nord,
  • bois de Vincennes à l'Est, 
  • et parc Montsouris au Sud.

Haussmann décide de sa construction en 1860, et confie sa réalisation à l'ingénieur Alphand (et non ALFAN). Le site est choisi sur les anciennes carrières désaffectées de Montsouris. L'aménagement de ces carrières posa de multiples problèmes. Ce lieu avait été utilisé, lors de la fermeture définitive du cimetière des Innocents, pour ensevelir les restes des défunts. 
On dut en retirer 813 tombereaux d’ossements. (ceci ne donna pas le nom de boulevard Ossements)


Palais du Bardo, observatoire météorologique



Cet édifice reproduisait à une échelle réduite une partie de la résidence d'été du Bey de Tunis. Il fut conçu par l'architecte Alfred Chapon pour représenter la Tunisie à l'Exposition universelle de 1867. 

Racheté à Jules de Lesseps pour 150 000 francs par la Ville de Paris en 1868, il fut remonté par Davioud en 1869 dans la partie sud du parc. Les ouvriers tunisiens mirent quatre mois pour l'installer au point le plus haut du parc.

Prévu à l'origine pour servir de logement au personnel de l'Observatoire chargé de l'étude et du climat parisien, il eut à souffrir du siège de Paris en 1870 puis de la Commune en 1871.

Après restauration on le transforma pour en faire un observatoire météorologique dirigé jusqu'en 1886 par Marié-Davy. Puis il fut doté d'un service consacré à l'étude des eaux et des cimetières de Paris et de la plaine de Gennevilliers, irriguée par les égouts. À partir de 1893 il abrita également un service des analyses chimiques et bactériologiques de l'air de la capitale.



En 1875, le capitaine de vaisseau Mouchez, membre du Bureau des longitudes depuis 1873, fait approuver son projet d'un observatoire chargé de compléter les connaissances astronomiques des officiers issus de l'École navale. Le projet est appuyé par Hervé Faye (1814-1902), Président du Bureau des longitudes, plusieurs institutions et ministères, la Marine, l'Instruction publique, le département de la Guerre, et surtout la Ville de Paris, qui assurera pratiquement à elle seule, le fonctionnement de l'observatoire, quand, en 1900, la Marine se désengagera du fonctionnement de cet observatoire.

Entre 1875 et 1910, l'observatoire est dirigé essentiellement par des officiers de Marine ayant tous évolué dans le cercle des amis proches de Mouchez. Ce dernier sera devenu entre-temps, en 1878, le premier marin directeur de l'Observatoire de Paris.

Sources :


http://www.bardomuseum.tn/

18 mars 2015

TAAF Iles Eparses Batral La Grandière EUROPA

TAAF Iles Eparses 21-2-2015

Batral La Grandière EUROPA 





Le 9 février 2015, le BATRAL La Grandière a appareillé du port des Galets en direction de l’Afrique du Sud. Cinq jours de transit ont été nécessaires pour rallier Richard’s Bay, durant lesquels des exercices se sont enchaînés afin d’améliorer la qualification opérationnelle.



Le 14 février, jour d’arrivée à Richard’s Bay, le pilote a été hélitreuillé à bord afin de permettre l’accostage du La Grandière.

Appareillage de Richard’s Bay, le 18 février afin de débuter le ravitaillement des Iles Eparses en commençant par Europa puis Juan de Nova. La bonne coopération entre les détachements de l’armée de Terre et les marins a permis d’effectuer ces ravitaillements avec succès malgré des conditions météorologiques parfois difficiles, en particulier à Europa.

photo (c) Marine nationale
Le « La Grandière » est ensuite parti en direction de Mayotte. Nous avons pu ravitailler en gazole, récupérer du matériel ainsi qu’en déposer. Au départ de Mayotte, nous avons effectué une séance aviation avec l’hélicoptère de la gendarmerie de Mayotte, afin de parfaire notre connaissance mutuelle et notre entraînement.




Arrivée aux abords des Glorieuses, l’équipage du BATRAL a été sollicité afin d’effectuer une mission de police des pêches sur l’île du Lys. La brigade de protection du bord ainsi que le gendarme en poste à Glorieuse ont été envoyés sur l’île. Une trentaine de pêcheurs en situation irrégulière ont été interceptés, trois tonnes de poissons et holothuries ainsi que du matériel de pêche ont été saisis. Après avoir été verbalisés, les pêcheurs malgaches et comoriens ont pu repartir en direction de leur port d’attache. Dans le même temps, le « La Grandière » a effectué le ravitaillement sur Grande Glorieuse.

Merci à Jean Lemonnier Peintre de Marine 

Jean Lemonnier dans son atelier à La Gacilly  photo (c) JM Bergougniou



Les Holothuries (Holothuroidea) sont une classe d'animaux marin de l'embranchement des échinodermes au corps mou et oblong, et possédant un cercle de tentacules autour de la bouche. Elle sont aussi appelées Concombres de mer ou Bêches de mer (voire biche de mer par déformation en Nouvelle-Calédonie) mais également vier marin sur la côte marseillaise (de l'occitan viech marin, sexe marin). 




Son ancien nom en portugais, « bicho-do-mar » (à présent « pepino-do-mar », traduction littérale de l'anglais « sea cucumber »), « bête de la mer », serait à l'origine du nom de la langue parlée au Vanuatu : le bichelamar.

17 mars 2015

porte-avions ou catapulte?

Porte-avions ou Catapulte?

La catapulte est un engin de siège léger utilisé par les Romains du IIe siècle au la Ve siècle, la catapulte servait à lancer des javelots, parfois enflammés, à des distances pouvant aller jusqu’à 400 mètres. Le principe de fonctionnement était basé sur l’élasticité de câbles tressés, en corde, tendons ou crin de cheval, tendus à l’extrême. Leur relâchement soudain fournissait la force motrice au projectile. La baliste était une très grosse catapulte qui lançait des pierres de 25 kilos. L’onagre atteignait des dimensions encore plus importantes. 


On appelle encore catapulte tout engin qui utilise une force quelconque pour lancer des planeurs, des avions ou des projectiles divers.



Le croiseur est un bâtiment qui doit pouvoir explorer de large zone. Sa vitesse lui permet cela mais l'aviation va lui donner une rallonge supplémentaire. Ainsi on voit apparaître sur les navires de guerre des années 20 jusqu'à la 2° Guerre Mondiale des hydravions ainsi que les équipements pour les mettre en oeuvre. La France à testé cette formule à 1922 sur le Primauguet mais rapidement on assiste à une sophistication des appareillages on voit alors apparaître sur les bâtiments de guerre plusieurs catapultes.

même photo que la carte postale en noir et blanc mais colorisée
C'est une catapulte à air comprimé installé sur la tourelle arrière de 152 mm la tourelle en tournant positionne hydravion dans l'axe d'envol. Par contre si la tourelle peut tirer avec la catapulte dessus il est toutefois formellement déconseillé de maintenir l'hydravion sur la catapulte pendant le tir car, le souffle du coup de canon plus les vibrations peuvent endommager l'avion
les catapultes sont prévues pour lancer des hydravions de 3,5 t en moyenne avec une vitesse de lancement et 210 km/heureCette catapulte télescopique est longue de 14,60 m repliée jusqu'à 22,15 m dépliéeLa poutrelle est large de 2 m, 02 et l'ensemble se trouve à 5 m du pont .Cette catapulte permet le lancement de l'hydravion qui est normalement stocké dans un hangar ailes repliéesEn novembre 1937 c'est le Loire 210 qui est choisi bien que le Loire 130 soit toujours en dotation.
Lorsque l'hydravion revient il est récupéré via une rampe d’échouage qui se trouve à l'arrière du croiseur qui est en fait une grosse toile de 12 m de long et de 8 m de large accrochée à la poupe du croiseur Il faut environ 15 minutes à la rampe pour être dépliée l'hydravion après amerrissage vient s'échouer sur la toile en prenant garde de ne pas s'écraser contre l'arrière du bâtiment et ensuite la grue arrière hisse le tout et ramène l'hydravion à Bord
Cette installation a nécessité une architecture spéciale pour l'arrière du bâtiment qui est plat en contradiction avec les lois classiques de l'architecture navale
Ces bâtiments ont d'ailleurs été surnommés culs carrés .Elle fut essayée pour la première fois sur le Foch puis sur le transporteur d'hydravions le commandant Teste
Il existait deux types de rampe
la rampe Kiwull pour le Jean de Vienne et le Georges Leygues alors que les croiseurs Marseillaise ,Gloire, Montcalm ainsi que la Galissonnière ont reçus des rames Hein qui étaient des rames de conception allemande

Mais la marine a toujours hésité entre le porte-avions et l'hydravion, entre le pont et la catapulte.



L'Aérophile journal de l'aéronautique signale dans son numéro du 1er au 15 novembre 1926, le lancement depuis la grande jetée d'un avion par catapulte. Le pilote est le LV Demougeot.



Le porte-aéronef doit-il recevoir un pont ou des catapultes, contenir des avions ou des hydravions, être un hydride de cuirassé ou de croiseur ? 
Mais finalement le pont l'emportera.

sources :

15 mars 2015

Croiseur FRIANT Division navale du Maroc 2 octobre 1914

Croiseur FRIANT 
Division navale du Maroc



Une carte postale expédiée le 2 octobre 1914. Le scripteur signale que deux heures après avoir quitté l'ile d'Aix, le FRIANT a abordé un bateau anglais.




La classe Friant fut une classe de trois croiseurs protégés construite par la marine française entre 1891 et 1895.
Le Friant et ses sister-ships, le Bugeaud et le Chasseloup Laubat, furent mis en service au commencement de la dernière décennie du XIXe siècle.



Il y eut trois croiseur de ce type : le FRIANT, le BUGEAUD, le CHASSELOUP- LAUBAT


Il sera désarmé en 1920



Au 1er janvier 1897, Escadre du Nord (Vice-Amiral Émile PARRAYON, Commandant en chef l'Escadre).
Commandant (du 11 août 1896) : Jules MELCHIOR, Capitaine de vaisseau.
Second : Alexis CHEVREUIL, Capitaine de frégate.
Lieutenants de vaisseau : Henri CORLOUER (fus.) - Cyre DESENS - Maurice HUE (can.) - René LAUMÔNIER (torp.).
Enseigne de vaisseau : Marie ROBIN.
Mécaniciens principaux : 1ère classe : Nicolas HUMBERT - 2ème classe : Auguste DAUZAT.
Sous-Commissaire (du 30 juin 1896) : Henri GAIC.
Médecin-Major : Charles AUBRY, Médecin de 1ère classe.

Au 1er janvier 1899, en réserve 2ème catégorie à BREST.
Commandant (du 30 août 1898) : Alfred POIDLOÜE, Capitaine de frégate.
Lieutenant de vaisseau : Prosper SIMON.
Mécanicien principal de 1ère classe : Nicolas HUMBERT. 




Au 1er janvier 1901, Escadre d'Extrême-Orient (Vice-Amiral Edouard POTTIER, Commandant en chef l'Escadre).
Commandant (du 19 juin 1900) : Charles ADAM, Capitaine de frégate.
Second : Jean Baptiste BAUDE, Capitaine de frégate.
Lieutenants de vaisseau : Louis AUDEMARD - Marie BANAL (can.) - Louis PIROT (torp.).
Enseignes de vaisseau : Adolphe LUCAS - Auguste MÉGISSIER - X (non identifié).
Mécaniciens principaux : 1ère classe : Georges KERENFORT - 2ème classe : Émile ALIGRO - Alexandre BERTHIER - Jean FAUDOU.
Commissaire de 2ème classe : Henri LIÉGEOT.
Médecin-Major (du 23 juin 1900) : Alfred HAGEN, Médecin de 1ère classe.
Aspirants : Charles BALLANDE - Jean BALLY - Hippolyte MARIE - John O'BYRNE - Jean VARIN d'AINVELLE.

Au 1er janvier 1902, Escadre d'Extrême-Orient (Vice-Amiral Edouard POTTIER, Commandant en chef l'Escadre).
Commandant : Charles ADAM, Capitaine de frégate.
Second : Jean Baptiste BAUDE, Capitaine de frégate.
Lieutenants de vaisseau : Louis AUDEMARD - Marie BANAL (can.).
Enseignes de vaisseau : René HOUSSAY - Erasme LADONNE - Auguste MÉGISSIER (torp.) - John O'BYRNE
Mécaniciens principaux : 1ère classe : Georges KERENFORT - 2ème classe : Émile ALIGRO - Alexandre BERTHIER - X (non identifié).
Commissaire de 2ème classe : Marie FERRIEU.
Médecin-Major : Théophile SISCO, Médecin de 1ère classe.
Aspirants : François DOLUIX - Jean VARIN d'AINVELLE - W,X,Y,Z (non identifiés). 




Au 1er janvier 1903, en réserve normale à CHERBOURG.
Commandant : Joseph GIRARD la BARCERIE, Capitaine de frégate.
Lieutenant de vaisseau : X (non identifié).
Mécanicien principal : X (non identifié).

Au 1er janvier 1911, Division navale du MAROC (Capitaine de vaisseau Victor SENÈS, Chef de la Division navale).
Commandant (du 22 juin 1910) : Alfred De la TASTE, Capitaine de frégate.
Second : Alfred DEMARNE, lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Dominique BAROL (fus.) - Georges CRON - Jean Baptiste LEFRANCOIS - Louis MARIE - Philippe MASCHÈS - Jacques MENGIN-LECREULX.
Mécaniciens principaux : 1ère classe : Louis OZANNE - 2ème classe : Armand LAGANE - Pierre Le GRATIET - Louis RABADEUX.
Commissaire de 2ème classe : Marius BIANCO.
Médecin-Major : Etienne FERMOND, Médecin de 1ère classe.




Sources :





Patrouilleur Outre-Mer Auguste Techer Essais à la mer

Patrouilleur Outre-Mer Auguste Techer Essais à la mer Nommé en hommage au sergent Auguste Techer, Compagnon de la Libération et natif de La ...