20 février 2015

adhérez à la Marcophilie navale

Adhérez à la Marcophilie navale 






Président
Claude Arata
Le Kallisté /D
267 bd Charles Barnier
83000 TOULON
claude.arata@orange.fr


Trésorier
Louis Pourchier
La Font de l'île
83360 CARNOULES
pourchier.louis@wanadoo.fr


montant de la cotisation annuelle 20€


Secrétaire général
Patrick Le Pestipon
15 rue des Mésanges
56260 LARMOR-PLAGE
patrick.lepestipon@wanadoo.fr

Humour dans le carré par Donec

Donec : Amour et sous-marins


Bonjour à tous,

L’amour a deux visages, le premier est chanté par les gentils poètes de Chrétien de Troyes à Paul Géraldy, le second beaucoup plus technique est destiné à faire un sort aux lits à baldaquin et s’écrouler les immeubles.




Chacun à ses préférences, l’idéal étant de pratiquer la synthèse. Malheureusement certains ont laissé leur cerveau reptilien prendre le pouvoir. Le résultat ne manque pas d’être étonnant. Un récent procès à d’ailleurs défrayé la chronique. Un personnage, absolument laid, un rustre de la pire espèce mais qui avait assumé les plus brillantes fonctions dans les organisations internationales s’imaginait que des jeunes femmes jolies et pétillantes appréciait sa pratique amoureuse héritée des cavaliers mongols.



Le fait que ces demoiselles puissent avoir été chapitrées et largement rémunérées pour ces moments d’intimité douloureuse ne lui était pas venu à l’idée

Comme c’est bizarre…

A la semaine prochaine



Donec

Corymbe 128 Aviso Cdt Bouan

Corymbe 128 Aviso Cdt Bouan




Je vais encore grimper au cocotier...

je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je préfère encore les doubles oblitérations à aucune oblitération.
La ligne d'indexation est bien positionnée au bas de l'enveloppe.

Alors pourquoi pour ces enveloppes les timbres n'ont-ils pas été annulés?



Parce que postées à Toulon?

Parce que ne portant pas le cachet V SPID du bateau?




Le dimanche 8 février, à Mindelo (Cap-Vert), le Transport de chalands de débarquement (TCD)Siroco a officiellement commencé son déploiement – le dixième en moins de vingt ans de service actif ! – en mission Corymbe, dont il prend le 128e mandat. Il sera accompagné par l’aviso Commandant Bouan dont le rôle sera en particulier de l’escorter dans les zones les plus sensibles.







19 février 2015

La grande guerre des Lorientais : le secrétaire ne nous dit pas tout

La grande guerre des Lorientais


C'est grâce à un envoi de mon ami Jean-Claude Leniaud que je découvre avec retard cette exposition qui s'est tenu à Lorient à l'hôtel Gabriel. 




Malheureusement l'exposition a fermé aujourd'hui…

Donc en voici un condensé , les liens sont en fin d'article.




Dans le cadre de l'exposition " La Grande Guerre des Lorientais ", les Archives de Lorient ont édité une collection de 27 cartes postales souvenir de la Première Guerre mondiale.





Les cartes postales sont en vente à l'hôtel Gabriel au prix unitaire de 0,50 €.



Il est également possible d'acheter une carte postale représentant le monument aux morts de Lorient estampillée et timbrée au prix unitaire de 3,00 €.







Le 1er août 1914, à 15 heures, le canon de l’arsenal tonne. Au même moment des affiches sont placardées à la Poste et dans la vitrine du Nouvelliste du Morbihan puis dans toute la ville. Celles-ci annoncent l’ordre de mobilisation des armées, des animaux, voitures et harnais. La nouvelle est accueillie dans le calme. Les prêtres font immédiatement savoir qu’ils se mettent à l'entière disposition des soldats et marins pour leur administrer les sacrements.






Lorient est une ville de garnisons habituée aux grandes manœuvres et compte huit sociétés de préparation militaire depuis 1908. Après des années de préparation, la mobilisation est donc rapide et efficace. Chacun possède un livret militaire, avec un fascicule de mobilisation qui indique le jour de mobilisation, le dépôt dans lequel se rendre et le mode transport : par voie ferrée si le fascicule est de couleur rose, par la route s'il est de couleur verte, possibilité aussi par mer pour gagner un dépôt l'orientais.



De nombreux bateaux partent de Lorient, notamment vers Gâvres, Riantec et Plouhinec pour y embarquer les soldats appelés. Les hommes affluent vers les dépôts. Ils sont 22 000 rassemblés dans différents bâtiments : les écoles, le lycée, le collège de jeunes filles, les magasins généraux, les glacières, le théâtre, le cinéma-Pathé, les usines Delory, Carnoy, Béziers, les garages, les patronages des rues Philippe, Française et Claire Droneau, la criée... Ils y attendent d’être incorporés, habillés, équipés et armés. 




Le soldat reçoit un sac d’environ 28 à 30 kilos comprenant : une gamelle, un quart, des couverts, un bidon de 1 litre, une lanterne pliante, un nécessaire à couture, un caleçon, une chemise, une cravate, un mouchoir, une ceinture, un ouvre-boite, un rasoir, une boîte de balles... Il est équipé d’un fusil Lebel et de sa cartouchière, d'une épée baïonnette à triple arête. L'arsenal de la rue du Couëdic livre des dizaines de milliers de fusils. Les marins transformés en fantassins sont quelque peu désorientés.


La guerre sous-marine

La Première Guerre mondiale est le premier conflit où les sous-marins ont un réel impact. En 1914, les Anglais et les Français entreprennent un blocus maritime de l’Autriche-Hongrie et de l’Allemagne. Cette dernière riposte en 1915 et engage deux ans plus tard une guerre sous-marine totale. Les U-Boote coulent les bâtiments militaires et marchands, de tous pays et sans avertissements. Pour l’Allemagne c’est petit à petit le seul recours pour terminer la guerre victorieusement. A partir de cet instant, les navires marchands alliés naviguent en groupes ou en convois. Ils sont escortés par des navires de guerre et appuyés par les forces aériennes lorsqu’ils sont près des côtes.



Lorient devient le soutien de la division des patrouilleurs de la Loire et des forces navales américaines, pour le ravitaillement et l’entretien de ses bâtiments. Ceux-ci assurent la protection des routes côtières de Penmarch à Fromentine, des convois de Brest à la Pallice par la recherche et la poursuite des sous-marins ennemis. Les chalutiers l'orientais Keryado et Stella, transformés en patrouilleurs-auxiliaires, sont torpillés en 1917 par des sous-marins, provoquant la mort de vingt marins de Lorient.




Depuis le 13 mai 1917, Lorient est aussi la base nationale des bateaux-piège anti sous-marins, dits « bâtiments U ». Lorient assure le ravitaillement, le repos des équipages et les changements de camouflage. Ces bateaux-pièges naviguent dans le golfe de Gascogne et dans la Manche comme des cargos ordinaires, camouflant leur armement. Ils sont chargés de rechercher et de détruire les sous-marins ennemis. Le 3 octobre 1917, le Président de la République profite d’une visite officielle à Lorient pour décorer, en toute discrétion, l’équipage du « Marguerite VI », le premier bateau-piège de la guerre 14-18. D’autres navires sont construits à Nantes sous les noms de Meg, Jeanne et Geneviève, Michel-et-René, et finis d’être armés à Lorient.

Le centre d'aviation maritime


En 1918, la France a la première aviation au monde. En cinq années, elle a formé presque 16 450 pilotes et 2000 observateurs. 5 500 sont tués par l’ennemi ou par accident dont plusieurs As ( titre donné à tout pilote après cinq victoires) comme Georges Guynemer en 1917.

En 1914, l’aviation est peu présente dans le conflit, elle est seulement un moyen supplémentaire mis à disposition des forces terrestres. Les aviateurs, au même titre que les aérostiers, ont un rôle d’observation pour régler les tirs de l’artillerie ou déposer et récupérer des agents derrière les lignes ennemies. La bataille de Verdun en 1916 impose définitivement le fait aérien dans la conduite des opérations militaires. A la fin de la guerre, environ 400 avions soutiennent chaque offensive.




Avec l’apparition des bombardements et des combats aériens, l’armée doit dispenser des formations adéquates et l’industrie aéronautique doit fournir des appareils conçus pour les missions données. Les avions sont alors équipés d’appareils photos et de radios permettant de transmettre des renseignements précis.

Au départ, les aviateurs utilisent des appareils non armés, ils prennent donc l’initiative d’emporter avec eux des armes légères (pistolet, carabine). En 1915, Roland Garros met en place un dispositif de tir synchronisé avec l’hélice. Depuis les tranchées, les poilus aiment voir les prouesses des aviateurs, elles soutiennent leur moral. Les As deviennent des héros modernes d’une guerre propre, noble, chevaleresque et technique. Ces derniers améliorent l’image de la guerre auprès des populations.


Le centre d'aviation maritime de Lorient



La Première Guerre mondiale donne priorité au développement de l’aviation côtière dotée d’hydravions et d’amphibies. Dans cette optique, des Centres d’Aviation Maritime (CAM) sont créés sur le littoral afin de surveiller et d’escorter les navires passant dans le secteur.

Pour contrecarrer l’action des sous-marins allemands au large de Lorient et des côtes du sud de la Bretagne, un centre d’aviation est créé le 10 mars 1917 sur la rive gauche du Scorff et rattaché aux Patrouilles de Bretagne.



Le centre, commandé par Marcel Destrem et disposant d’un effectif de 138 personnes est initialement composé de 12 hydravions de type Donnet-Denhaut DD-2 dont 9 sont armés. En 1918, la flottille est renouvelée avec des Georges Levy HB2 et l’hydravion d’attaque Tellier. Leur mission consiste essentiellement à escorter des convois et à bombarder les sous-marins ennemis.

Après l’armistice, le centre d’aviation maritime de Lorient est maintenu mais son activité est réduite. Il est désarmé le 1er janvier 1921, tout en demeurant un soutien du Centre d’aviation maritime de Brest jusqu’en 1939. Après la Seconde Guerre mondiale, les installations abandonnées sont progressivement démantelées.

La Brigade des fusiliers marins





Elle est créée le 7 août 1914 avec le surplus d’effectif dont dispose la Marine. La brigade est composée de deux régiments et regroupe 6000 hommes venant de Lorient, Rochefort, Brest, Cherbourg et Toulon sous le commandement du contre-amiral Ronarc’h. La mission initiale de la Brigade est de défendre Paris et sa banlieue. L’extrême jeunesse des 700 apprentis fusiliers marins dont les plus jeunes ont à peine seize ans et demi surprend les Parisiens qui les surnomment les « Demoiselles de la Marine ». Puis c’est au tour des Allemands d’être surpris et de les nommer les « Demoiselles au pompon rouge ». Du 16 octobre au 10 novembre 1914, la Brigade s’illustre à Dixmude en empêchant les Allemands de passer l’Yser. Le 11 janvier 1915, la brigade reçoit à Dunkerque, son drapeau des mains du président de la République, Raymond Poincaré. Après avoir combattu à Nieuport, le gouvernement décide de dissoudre la Brigade en novembre 1915. Celui-ci a besoin d’hommes pour lutter contre les sous-marins allemands. Il est alors décidé de la création d’un bataillon de fusiliers marins qui reçoit le drapeau de la brigade et reste au front. La brigade perd 13 844 hommes en seize mois. En 1919, les fusiliers marins de la brigade et du bataillon reçoivent leur 6e citation.

Le courrier


Environ 80 000 colis et 7 millions de lettres sont envoyés tous les jours de 1914 à 1918.Le courrier est gage de moral, il informe, rassure, permet de ne pas se faire oublier.

En janvier 1915 est créée la première association de marraines de guerre suite à des demandes de soldats orphelins. Des femmes de tout âge et de toutes classes sociales s'engagent à établir une correspondance hebdomadaire, simple, patriotique et chargée d'affection ainsi qu'à l'envoi d'un à trois colis mensuel, au filleul qui leur est attribué. Le succès des marraines est immédiat, il est rapidement proposé à tous les soldats. Les marraines ont alors pour obligation de garder les lettres reçues pour les donner à la famille du soldat en cas de disparition.


A partir de 1917, le nombre de marraines ne suffit plus à répondre aux demandes des Poilus. Certaines marraines et filleuls se marieront à la fin de la guerre. Durant toute la durée du conflit, les soldats bénéficient d'une franchise militaire qui leur permet d'envoyer gratuitement du courrier. Le Poilu écrit en moyenne tous les deux ou trois jours. Chaque jour il attend la venue du vaguemestre, espérant recevoir des nouvelles.

Des cartes postales sont éditées, décorées d'un faisceau et de drapeaux entrecroisés avec la mention "correspondance des armées de la République", elles permettent de soutenir le moral des troupes et une censure plus facile.

Anastasie, comme on la nomme, est mise en place dès août 1914 et débute dans le Morbihan en septembre. Des officiers sont chargés de contrôler, au hasard à cause du trop grand nombre, une partie des correspondances venant du front et de l'arrière. Les soldats ont interdiction de mentionner leur numéro de régiment, le lieu où ils se trouvent, d'évoquer les combats, de donner les chiffres des pertes, de porter un jugement sur un officier, d'avoir des propos défaitistes ou pacifistes.

La censure a pour objectif de maintenir le moral et de ne pas divulguer des informations à l'ennemi. Chaque semaine, les censeurs établissent un rapport sur le "moral des troupes" après la lecture des lettres. Les familles craignent de recevoir leur courrier avec la mention "le destinataire n'a pu être touché à temps". Cela signifie que le soldat est mort, blessé, disparu ou prisonnier.



Les cartes postales sont en vente à l'hôtel Gabriel au prix unitaire de 0,50 €.

Il est également possible d'acheter une carte postale représentant le monument aux morts de Lorient estampillée et timbrée au prix unitaire de 3,00 



Archives de Lorient

Hôtel Gabriel

Enclos du port

56100 Lorient

02 97 02 22 42

Aviso LV Lavallée au Cap Vert Corymbe 127 BPC Tonnerre

Aviso LV Lavallée au Cap Vert Corymbe 127 1/11/2014 - 17/2/2015


Le Cap-Vert est constitué de dix îles dont neuf habitées et de treize îlots d’une superficie totale de 4 034 km². Cet ensemble est divisé en deux groupes :

Les îles au vent Barlavento : Santo Antão ( 779 km2), São Vicente ( 227 km2), São Nicolau ( 343 km2), Santa Luzia ( 45 km2), Sal ( 216 km2) et Boa Vista ( 620 km2). Elles sont situées au nord de l’archipel.

Les îles sous le vent Sotavento : Brava ( 67 km2), Fogo ( 476 km2), Santiago ( 991 km2) et Maio ( 269 km2). Elles sont les plus méridionales.




Mindelo est une ville du Cap-Vert, située sur l'île de São Vicente, dont elle est la ville principale. Deuxième ville du pays, elle est tenue pour la capitale culturelle du Cap-Vert1. La baie de Mindelo fait partie du Club des plus belles baies du monde
Praia est la plus grande ville ainsi que la capitale du Cap-Vert. Elle est située sur l'île de Santiago qui est également la plus grande des neuf îles habitées de l'archipel.
En dépit de la croissance économique et de bons indicateurs macroéconomiques, la pauvreté continue de toucher une partie importante de la population. En 2002, 36,7% de la population vivait dans un état de pauvreté et 19,7% vivait dans un état d’extrême pauvreté. Elle se concentre dans les îles de Santo Antão (54%), Fogo (42%), Brava (40%) et São Nicolau (40%). Le coefficient de GINI qui traduit l’ampleur des inégalités dans la distribution des revenus, est passé de 0,43 en 1989 à 0,59 en 2007. Cependant et selon les données récentes de l’Institut National de Statistiques (INE), le taux de pauvreté au Cap-Vert a diminué, passant de 36% en 2001 à 25% en 2013.

Enveloppe du LV Lavallée avec Taxe. L'enveloppe est affranchie avec un timbre portugais. Elle devrait être affranchie avec un timbre cap-verdien. TAD de Mindelo Cap-Vert 09-02-2015
Cachet du vaguemestre V SPID 10576 en date du 04-02-2015 TAD de transit PRAIA 10-02-2015



Le dimanche 8 février, à Mindelo (Cap-Vert), le Transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco a officiellement commencé son déploiement – le dixième en moins de vingt ans de service actif ! – en mission Corymbe, dont il prend le 128e mandat. Il sera accompagné par l’aviso Commandant Bouan dont le rôle sera en particulier de l’escorter dans les zones les plus sensibles.


autre pli avec timbre portugais mais non taxée. Cachet Mindelo illisible

Il y a retrouvé le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre qui achevait trois mois de mission. 


merci à Jef BPC Tonnerre à Dakar 


Les commandants des deux bâtiments ont effectué la passation de suite, au cours de laquelle le Siroco a embarqué de nombreux équipements nécessaires aux missions qu’il pourrait être amené à réaliser dans le Golfe de Guinée : coopération avec les marines de la région, lutte contre les narcotrafics et la piraterie, évacuation de ressortissants…



Le Siroco avait appareillé de Toulon le 27 janvier et avait fait escale à Lisbonne du 31 janvier au 3 février, escale destinée à la visite du bâtiment par de très hautes autorités portugaises afin de montrer les différentes fonctions opérationnelles et l'intérêt d'un navire amphibie.

À Mindelo était aussi présent l’aviso Lieutenant de Vaisseau Lavallée, qui sera sous peu relevé par l’aviso Commandant Bouan. Le Bouan sera alors sous le commandant tactique du Siroco, formant avec lui le Task Group 451.03.

Ce déploiement Corymbe sera la dernière grande mission opérationnelle du TCD sous le pavillon français : son retrait du service actif est prévu pour l’été 2015.






Le 2 février 2015, au large de Dakar, l’aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée a effectué un exercice avec le patrouilleur sénégalais Ferlo.

Le patrouilleur Ferlo participe à l’assurance de la souveraineté du Sénégal dans ses zones maritimes. Pour cette mission il peut être amené à effectuer des visites de navires suspects afin d’en contrôler la cargaison et les documents administratifs.


© Marine nationale


C’est pour s’entraîner à ce type d’action que le Ferlo et le LV Lavallée ont effectué un exercice commun.

Après des rappels sur le rôle et l’attitude des équipes de visite, les deux équipages se sont retrouvés en mer pour effectuer un entraînement appelé VISITEX. Ainsi, après avoir arraisonné le LV Lavallée, jouant le rôle du navire suspect, l’équipe de visite du Ferlo a embarqué et conduit des investigations sous l’œil attentif des marins français.

Cet entraînement commun a permis, en plus de renforcer les savoir-faire de l’armée sénégalaise, de consolider le lien unissant la France et son allié sénégalais.

Après cet exercice, les deux bâtiments ont chacun repris leur patrouille.

Depuis décembre 2014 le LV Lavallée est déployé au large des côtes ouest africaines, avec le BPC Tonnerre dans le cadre de la mission Corymbe.

18 février 2015

sous-marin ORZEL Pologne Royal Navy Guerre 1939 1945 Angleterre War England submarine

Le sous-marin Orzeł 

La Pologne en guerre contre l'Allemagne

Hier j'ai évoqué les agences postales navales polonaises, aujourd'hui je vous propose de découvrir le sous marin Orzeł 
A la veille du début des hostilités avec l’Allemagne, la position de la petite marine polonaise étant sans espoir, les destroyers Blyskawica, Burza et Grom ont été envoyés en Grande-Bretagne. Après les premiers combats, les sous-marins Orzel et Wilk ont réussi à les rejoindre, alors que les Rys, Zbik et Sep ont été internés en Suède. Le 18 novembre 1939, le comte Raczynski, ambassadeur de Pologne en Grande-Bretagne, signe un accord pour reconstituer les forces navales polonaises en Grande-Bretagne. Les navires polonais seront sous commandement opérationnel de la Royal Navy, mais les aspects administratifs et le haut commandement resteront polonais. Cet accord prévoit aussi les conditions des futures cessions de navires par les Anglais à la marine polonaise.


Orzeł signifie aigle en Polonais et l'Aigle est l'emblème de la Pologne.





Le sous-marin polonais ORP Orzeł, arraisonné au port de Tallinn par l'Estonie, pays alors neutre, s'échappe de ses eaux le 18 septembre 1939. 
L'Union soviétique, qui a lancé l'invasion de la Pologne le 17 septembre, utilise cet incident comme prétexte pour justifier de sa volonté d'annexer l'Estonie par la même occasion.




L’
Orzeł se trouve en mer Baltique lorsque l'Allemagne nazie attaque la Pologne, le 1er septembre 1939. Dans l’impossibilité d'atteindre une base navale polonaise et avec son capitaine, le lieutenant-commandant Henryk Kłoczkowski, gravement malade depuis le 8 septembre, l'équipage décide de faire route sur Tallinn, qu'il atteint le 14 septembre 1939. Kłoczkowski est emmené à l'hôpital le lendemain.



L’article 8 de la section XIII de la Convention de La Haye de 1907 exige d’un gouvernement neutre le devoir « d’empêcher le départ de sa juridiction de tout navire destiné à patrouiller ou à se livrer à des opérations hostiles » contre un autre gouvernement avec lequel le pays neutre n'est pas en guerre. 



 



Sur la demande insistante des Allemands, les autorités militaires estoniennes montent à bord du sous-marin, l'équipage y est interné, toutes les aides à la navigation et les cartes sont confisquées, et le démantèlement de tous les armements est entamé.



L’équipage de l’ORP Orzeł prépare son évasion, sous le commandement de son nouvel officier en chef, le lieutenant de vaisseau Jan Grudzinski. 

Jan Grudzinski
Le 18 septembre, l’Orzeł, partiellement submergé, se glisse hors du port sous couvert de la brume nocturne, avec les deux gardes estoniens à bord, faits prisonniers. 



Au matin, les presses estonienne et allemande relatent l’incident, en déclarant les deux gardes capturés disparus en mer. En réalité, ils sont débarqués sur la côte suédoise, après que l’équipage leur eut fourni vêtements, argent et nourriture pour leur retour en toute sécurité et en première classe. En réponse aux mensonges de la presse allemande, l’équipage polonais communique que « ceux qui reviennent de l’au-delà méritent de voyager uniquement en première classe ».


L’Orzeł met le cap sur la base de la Royal Navy à Rosyth en Écosse, qu’il atteint sans avoir coulé aucun vaisseau ennemi (allemand ou soviétique) au cours de son voyage, bien que les Soviétiques l’accusent d’avoir torpillé le pétrolier soviétique Metalisten baie de Narva, le 26 septembre.

L'ORZEL en chantier De Scheld
à Flessingue aux Pays-Bas
L’Union soviétique, qui envahit la Pologne le 17 septembre 1939, accuse l’Estonie d’avoir conspiré avec les marins polonais et « de les avoir aidés à s’échapper », contestant la neutralité de l’Estonie. Les Soviétiques exigent d’établir des bases militaires sur le sol estonien, menaçant de guerre l’Estonie si elle ne se soumet pas à ces exigences. 
En fait, le protocole secret du pacte Hitler-Staline a déjà prévu que l’Union soviétique prenne possession des Pays baltes. L’incident de l’Orzeł n’est qu’un prétexte pour forcer la signature, le 28 septembre 1939, d'un « pacte de défense et d'assistance mutuelle » entre l'URSS et l’Estonie, prélude à l’occupation et l’annexion de l'Estonie par l'URSS en 1940.
Lancement de l'ORZEL aux Pays-Bas
Après la réparation au chantier naval Caledon (en) à Dundee, il est affecté à la deuxième flottille de sous-marins à Rosyth de la marine du Gouvernement polonais en exil. Entre le 10 décembre 1939 et le 11 avril 1940, il effectue sept missions. Le 8 avril, au cours de la campagne de Norvège, il coule le transport de troupes allemand Rio de Janeiro dans le Skagerrak, qui participe à l'opération Weserübung, puis le 10 un chalutier ennemi.


Ouest-Eclair 24-4-1940



L'ORZEL en Angleterre
Le 23 mai 1940, il reprend la mer pour une nouvelle mission dont il n'est jamais rentré. Perdu corps et biens, les circonstances de sa disparition restent à ce jour inexpliquées. Pour certains, sa disparition serait due à un champ de mines non signalé. 



Pour le 70e anniversaire du ORZEL, une manifestation est organisée à Gdynia le 10-02-2009 avec bureau temporaire. 5000 cartes postales sont éditées par l'association de chants de marins "GETJTAWY" et la poste polonaise . Le dessinateur est Adam Kowaleski.

Liste de l'équipage au moment de sa disparition

komandor podporucznik Jan Grudziński - velitel ponorky

kapitan marynarki Andrzej Piasecki - zástupce velitele

kapitan marynarki Florian Roszak

porucznik marynarki Marian Tadeusz Mokrski - torpédový důstojník

porucznik marynarki Henryk Kamiński

porucznik marynarki Jerzy Sosnowski

chorąży marynarki Józef Stelmaszyk

chorąży marynarki Wacław Foterek - vrchní strojník

podchorąży Edmund Brocki

starszy bosman Henryk Kotecki - vrchní radista

starszy bosman Władysław Narkiewicz

bosman Józef Adamowicz

bosman Jan Brzęczka

bosman Paweł Giełdoń

bosman Aleksander Kamecki

bosman Julian Kozowy

bosman Stanisław Mucha


Ouest-Eclair 13-06-1940

bosman Jan Piegza

bosman Stanisław Samotus

bosman Wiktor Dąbrowski

bosmanmat Wojciech Hetman

bosmanmat Jan Kasprzak

bosmanmat Edmund Leśniak

bosmanmat Jan Olejnik

bosmanmat Teofil Piechota

bosmanmat Teodor Pokrywka

bosmanmat Bronisław Prokudowicz

bosmanmat Tomasz Prządka

bosmanmat Julian Skarbek

bosmanmat Zygmunt Sosnowski

bosmanmat Ignacy Świebocki

bosmanmat Wacław Szubert

bosmanmat Jan Torbus

mat Paweł Czopp

mat Paweł Górny

mat Wacław Halaczek
mat Stefan Janaszek 

mat Józef Kapuściński

mat Henryk Rebizant

mat Zdzisław Wilwer

starszy marynarz Franciszek Chojecki

starszy marynarz Alojzy Gettka

starszy marynarz Henryk Grabowski

starszy marynarz Roman Hagno

starszy marynarz Wiesław Jakubowski

starszy marynarz Józef Jarmuż

starszy marynarz Roman Jasiński

starszy marynarz Emil Krystek

starszy marynarz Maksymilian Rudolf Kühn

starszy marynarz Kazimierz Mazurkiewicz

starszy marynarz Mariusz Mączarski

starszy marynarz Zdzisław Mońko

starszy marynarz Zygmunt Nowak

starszy marynarz Leonard Palowicz

starszy marynarz Jan Szal

starszy marynarz Piotr Jan Zydroń

marynarz Zbigniew Kawa

marynarz Józef Prociuk

marynarz Stanisław Uliczny

Sources

la Pologne en guerre

http://www.1940lafrancecontinue.org/FTL/1940/annexes/annexe-a5-pologne-40.pdf

Patrouilleur Outre-Mer Auguste Techer Essais à la mer

Patrouilleur Outre-Mer Auguste Techer Essais à la mer Nommé en hommage au sergent Auguste Techer, Compagnon de la Libération et natif de La ...