13 février 2015

Saint-Pierre et Miquelon France Libre et le sous-marin SURCOUF 1941 2014

Saint-Pierre et Miquelon 
et le ralliement à la France libre
24 décembre 1941

le sous-marin Surcouf au bas du timbre 
"Je voulais venir en décembre. J’aurais pu venir au mois d’août, la proposition m’avait été faite, mais je préférais venir en hiver. J’espérais la neige… Elle a été un peu présente à Miquelon, mais je l’ai cherchée vainement, comme partout d’ailleurs, dans l’Hexagone. Mais même sans neige, l’archipel est très beau ! Je voulais venir en décembre parce que le 24 décembre (pour beaucoup, le 24 décembre, c’est Noël) est ici une cérémonie de libération, une cérémonie patriotique. Je sais que vous y êtes très attachés."

"Ici, c’est la France. C’est la France qui est – comme le disait le général de GAULLE – aux avant-postes de l’Amérique du Nord. C’est la France depuis 478 ans. Jacques CARTIER en a pris possession en 1536. Vous connaissez ces dates, parce qu’elles fondent votre histoire, votre relation avec la France. S’installèrent ici – vous en êtes les héritiers – pendant des siècles, des générations et des générations de Normands, de Basques, de Bretons…, dont les familles sont encore ici présentes. Et puis, d’autres vous ont rejoints, venant d’ailleurs et quelquefois même de l’Outre-mer. Parce qu’il y a un lien entre les Outre-mer."  François Hollande



"Nous sommes Français, nous sommes donc des Français libres. C’est la leçon que vous nous avez rappelée lors de la Seconde Guerre mondiale. Votre archipel, éloigné de plus de 4.000 kms de Paris, a été délivré du régime de Vichy en décembre 1941. Il a été l’un des premiers territoires redonnés à la République par vous et l’amiral MUSELIER. Il avait fait cette expédition et réussi cette opération. Puis, il avait immédiatement demandé que la population de Saint-Pierre-et-Miquelon puisse voter pour savoir si elle se ralliait au général de GAULLE. Elle le fit. Alain SAVARY en fut ensuite l’administrateur, au nom de la France libre, puis le député pendant des années. Son nom est resté gravé dans les mémoires."


"La mer, c’est ici votre histoire, votre présent et votre avenir, c’est ce qui fait que vous êtes rassemblés, parce que c’est toujours par rapport à la mer que des générations et des générations se sont engagées à vivre ici, non sans mal, non sans épreuves. Il faut donc que la sécurité en mer soit assurée. L’action de surveillance de nos eaux sera renforcée. Les moyens de lutte contre la pollution marine seront accrus avec une augmentation de 30% du nombre de jours en mer du navire Fulmar. Voilà ce que j’étais aussi venu vous assurer."






Après la signature de l’armistice franco-allemand le 22 juin 1940, la population de Saint-Pierre-et-Miquelon, archipel français de l'Atlantique Nord proche de Terre-Neuve, manifeste très rapidement son hostilité au gouvernement de Vichy. Les îles dépendent alors du gouverneur des Antilles, l'amiral Robert, qui reste fidèle au maréchal Pétain. Une active opposition gaulliste se développe autour des anciens combattants de Saint-Pierre qui demandent le ralliement à la France Libre. Ils tentent en vain d'organiser un plébiscite tout en lançant de nombreux appels au général de Gaulle mais celui-ci est aux prises avec les problèmes du ralliement des territoires africains. De jeunes marins-pêcheurs quittent les îles pour rejoindre les Français libres et continuer la lutte.


Le général de Gaulle décide de passer à l'action. Le 24 novembre, l'amiral Muselier, commandant des Forces navales françaises libres, s'embarque pour, officiellement, aller inspecter la division de corvettes françaises basées sous contrôle opérationnel britannique à Terre-Neuve.

EV Savary, CF Birot, amiral Muselier


La nouvelle de l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais et l'entrée en 
guerre des États-Unis incitent les Français libres à agir sans attendre.

Dès son arrivée à Saint-Jean de Terre-Neuve, l'amiral demande au 
général de Gaulle d'obtenir l'accord des Anglais pour procéder au ralliement de l'archipel tandis que lui-même se charge, à Ottawa, d'obtenir celui des Canadiens et des Américains. Ces derniers, ayant promis au gouvernement du maréchal Pétain de maintenir le statu quo dans les territoires français de l'hémisphère occidental, sont favorables à une intervention canadienne destinée à prendre le contrôle de la station radio de Saint-Pierre dont ils craignent qu'elle puisse servir aux sous-marins allemands qui manoeuvrent dans l'Atlantique.




Le 23 décembre 1941, les trois corvettes Mimosa, Alysse, Aconit, et le sous-marin
Surcouf appareillent pour, officiellement, effectuer des exercices entre les côtes de Terre-Neuve et de Saint-Pierre-et-Miquelon.


Dans la nuit, les Français libres débarquent à Saint-Pierre. L'administrateur s'attendant à l'arrivée de bâtiments de Vichy, la surveillance est quelque peu relâchée. L'effet de surprise est complet. Les vingt-cinq hommes qui composent le groupe de débarquement s'emparent des  lieux stratégiques. Pas un coup de feu n'est tiré. En moins d'une demi-heure, tout est joué.




Le jour de Noël, l'amiral Muselier nomme son aide de camp, l'enseigne de vaisseau Savary, administrateur provisoire du territoire et annonce aux Alliés qu'il vient de prendre possession de Saint-Pierre-et-Miquelon au nom du général de Gaulle. La réaction du gouvernement américain est immédiate. Le secrétaire d'État Cordell Hull dénonce dans un communiqué cinglant l'intervention des "soi-disant Français libres" qui va à l'encontre des accords passés entre les États-Unis et le gouvernement de Vichy. 


Pour donner une légitimité à la décision du général de Gaulle et convaincre ainsi l'opinion publique américaine, un vote est organisé le jour même. Les habitants de Saint-Pierre se prononcent comme suit : pour la France Libre, 650 voix ; pour la collaboration avec les puissances de l'Axe, 11 voix ; bulletins blancs ou nuls, 140. Pour l'ensemble de l'archipel, les résultats sont respectivement de 783 "pour", 14 "contre" et 215 nuls. Ce plébiscite confirme la volonté des habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon de rejoindre les rangs des gaullistes.


sources :

Palais de l'Elysée

Collection Mémoire et Citoyenneté Le ralliement de Saint-Pierre et Miquelon à la France libre

Pour en savoir plus :

Crémieux-Brilhac Jean-Louis, La France Libre – De l'appel du 18 juin 
à la Libération, 1996.

Guyot-Janin Olivier, Saint-Pierre-et-Miquelon, 1986


Merci à Patrick Le Pestipon pour les documents philatéliques 

Le COMMANDANT DUCUING EN MÉDITERRANÉE ORIENTALE

COMMANDANT DUCUING EN MÉDITERRANÉE ORIENTALE

Le 2 février 2015, l’aviso Commandant Ducuing a quitté sa mission de patrouille en Méditerranée orientale (MEDOR) et entamé son retour vers Toulon, son port d’attache. Il a été relevé par la frégate furtive La Fayette.


Pli posté au retour du Commandant Ducuing à Toulon et ayant transité par Roissy SPID 11-02-2015 absence du cachet V SPID


Le samedi 6 décembre l’aviso commandant Ducuing a largué les amarres pour mettre le cap vers la méditerranée orientale, sa zone de patrouille.

Sur le chemin, il a embouqué les bouches de Bonifacio, ainsi que le mythique détroit de Messine séparant la Sicile de la botte italienne. C’est à la gaffe et sous une pluie battante que les plus jeunes marins du bord ont permis au Ducuing de franchir ce passage étroit, en se tenant paré à soulever le fameux câble électrique alimentant l’île depuis le continent.


Pli posté au retour du Commandant Ducuing à Toulon et ayant transité par Roissy SPID 11-02-2015 absence du cachet V SPID


Une fois la tradition honorée, l’équipage a profité des quelques jours de transit pour achever la préparation de sa mission qui durera 2 mois au large des côtes syriennes et libanaises.


Pli posté au retour du Commandant Ducuing à Toulon et ayant transité par Roissy SPID 11-02-2015 absence du cachet V SPID



Le Ducuing a appareillé du port de Limassol à Chypre le 13 décembre et se prépare à passer les fêtes de fin d’année, en opération, dans cette région du monde où la marine assure une présence permanente. Elle participe ainsi pleinement à l’amélioration de la connaissance de la zone, besoin qui s’est renforcé depuis le lancement de l’opération Chammal contre les forces de Daesh.

Merci à Claude et Paul

Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale

FLF GUEPRATTE dans le golfe arabo-persique

FLF GUEPRATTE dans le golfe arabo-persique

Tout un tas d'enveloppes du FLF GUEPRATTE hier matin au courrier.  

Les cachets V SPID du vaguemestre sont à différente dates du 21 décembre 2014 au 8 février 2015. 
Peut-être n'y a-t-il pas eu de dépêches vers la France lors de ces escales? 
Merci au vaguemestre qui a bien fait son job.


Cachet V SPID  en date du 21-12-2014
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015


08/01/2015 Sources : Etat-major des armées



Le 4 janvier 2015, la frégate type La Fayette (FLF) Guéprattea appareillé d’Abu Dhabi, afin de poursuivre sa mission dans le golfe Arabo-persique (GAP) et en océan Indien.




Cachet V SPID  en date du 01-01-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015




A l’issue d’une relâche opérationnelle aux Emirats Arabes Unis, l’équipage du Guépratte a entamé la deuxième partie de sa mission. Au cours des deux derniers mois, le bâtiment a mené avec un rythme intense des patrouilles, des missions d’escortes et d’interventions maritimes dont plusieurs visites de boutres dans le golfe d’Aden et en mer d’Arabie.



Après une patrouille en Méditerranée orientale, le Guépratte avait également escorté le TCD Sirocco, chargé d’acheminer vers la Jordanie du matériel nécessaire à la mise en place d’un plot chasse de 6 Mirage 2000D destinés à appuyer les irakiens dans leur lutte contre Daech.





Au cours des prochaines semaines, le Guépratte sera intégré à la Coalition Task Force 152 (CTF 152) volet maritime de l’opération Enduring Freedom dans le golfe Arabo-persique, avant de rejoindre à nouveau la Coalition Task Force 150, volet maritime de l’opération Enduring Freedom en océan Indien et dans le golfe d’Aden.

Cachet V SPID  en date du 03-01-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015



Dans ce cadre, le Guépratte participe au côté de nos alliés à la lutte contre le terrorisme et les trafics en mer.




Cachet V SPID  en date du 03-01-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015


15/01/2015 Sources : État-major des armées



En escale à Doha dans le cadre de son déploiement en zone Océan indien, le Guépratte a conduit le 8 Janvier 2015 deux exercices de coopération bilatérale avec la marine qatarie. Un Securex ainsi qu’un Visitex ont été organisés à bord, afin de partager le savoir-faire et l’expérience des équipes du Guépratte, et de mettre à profit sa présence pour l’entraînement des marins du Qatar.





Escale au Koweit annulée Cachet V SPID  en date du 25-01-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015


Deux détachements de la marine qatarie sont ainsi venus à bord pour conduire ces exercices. Le premier a pu assister et participer à un exercice de lutte contre un incendie, au cours duquel il a pu observer, concrètement, la mise en œuvre de nos techniques d’intervention sécurité et l’utilisation de notre matériel. Simultanément, une équipe de commandos marine qataris a réalisé un exercice de visite du bord, leur permettant de mettre en œuvre leurs propres techniques tout en bénéficiant des conseils avisés du chef de l’équipe de visite du Guépratte, rodé à ce type d’intervention par les deux mois de mission écoulés.



Cachet V SPID  en date du 09-01-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015





Ces exercices achevés et « debriefés », les participants ont échangé leurs expériences, confirmant ainsi l’esprit de confiance mutuelle qui avaient présidé aux manœuvres de la journée. Cette coopération, concrète et fructueuse pour l’entraînement conjoint, a permis d’enrichir le savoir-faire de chacun et de renforcer la coopération entre nos deux marines.




29/01/2015 Sources : Etat-major des armées


Cachet V SPID  en date du 25-01-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015



Le 26 janvier 2015, au terme d’une relâche opérationnelle à Goa, le Guépratte a participé à une intense journée d’exercices avec la frégate Talwar de la marine indienne.

(c) Alliance Française Goa


Ces exercices à la mer (PASSEX) ont été l’occasion pour certains marins indiens et français d’embarquer à bord du bâtiment de leur partenaire pour y découvrir, de l’intérieur les savoir-faire déployés par l’équipage. Ces échanges entre les deux navires ont permis à chacun d’améliorer la connaissance des procédures et de mobiliser conjointement leurs compétences dans le cadre de manœuvres tactiques, comme la présentation pour ravitaillement à la mer, la mise en œuvre de moyens héliportés et des exercices de visite de bâtiment croisés (VISITEX). Au terme d’un exercice d’évolutions tactiques, ce PASSEX a été clôturé par des tirs d’artilleries de 20 mm et 12,7 mm.


(c) Alliance Française Goa

L’objectif de cet entraînement était multiple. Tout en renforçant l’excellence des liens d’amitié et d’estime réciproque entre nos deux marines, ce PASSEX permettait d’illustrer la capacité des deux marines à conduire ensemble des exercices dans la perspective de l’important exercice bilatéral Varuna qui réunira au printemps des bâtiments indiens de la Force Navale de l’Ouest et le groupe aéronaval français.



Cette journée intense est venue conclure une escale durant laquelle les échanges et contacts avec la marine indienne ont été nombreux. Les visites réciproques du Guépratteet celle de la base aéronavale d’Hansa tout comme les activités sportives entre les deux équipages ont été de belles occasions pour renforcer les liens opérationnels et humains entre nos deux marines.



L’Inde fait partie de nos principaux partenaires dans la zone maritime océan Indien avec lesquels nous renforçons notre coopération opérationnelle, notamment maritime.



Le Guépratte reprend désormais la mer pour patrouiller de nouveau au sein de la Task Force 150, volet maritime de l’opération Enduring Freedom (OEF).

Cachet V SPID  en date du 08-02-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015


3 Février 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale



Dans golfe d'Aden, le porte-avions Charles de Gaulle et le Guépratte se croisent au large de Djibouti, le premier débutant sa mission en Océan Indien et le second achevant la sienne au sein de la Task Force 150, volet maritime de l’opération Enduring Freedom.




Le 5 février 2015, la frégate Guépratte était en patrouille dans le golfe d’Aden dans le cadre de l’opération anti-terroriste « Enduring Freedom », lorsqu’elle a secouru un remorqueur moldave présentant un blessé grave, au large de Djibouti.




Alors qu’il s’apprêtait à entrer en mer Rouge, le Guépratte a reçu un appel du remorqueurZomorod, battant pavillon moldave et faisant route vers le Yémen. Le remorqueur demandait assistance pour un de ses marins, grièvement blessé aux jambes. Sur ordre du commandant duGuépratte, une équipe médicale est envoyée, escortée par l’équipe de visite.

Malgré des conditions climatiques difficiles, les marins du Guépratte prennent pied sur leZomorod, qui est alors sécurisé pour permettre au médecin de prendre en charge le blessé. Celui-ci présente une double fracture ouverte sur la jambe droite, et une large plaie associée à une fracture fermée sur la jambe gauche. Le médecin lui administre les premiers soins dans des conditions sanitaires très rudimentaires. Avec accord du commandant des forces françaises stationnées à Djibouti et du commandant du Guépratte, le blessé est évacué par l’hélicoptère Panther du Guépratte vers l’hôpital militaire français de Djibouti.


Après s’être posé sur la base aérienne de Djibouti où le blessé a été pris en charge par l’équipe médicale avant d’être évacué vers l’hôpital, le Panther a rejoint le Guépratte, qui a repris sa patrouille vers la mer Rouge.

Depuis 2001, la France est engagée dans cette opération qui vise à suivre les mouvements maritimes dans une zone allant de la corne d’Afrique au golfe arabo-persique pour lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien.

Les bâtiments français engagés dans cette opération conduisent également des entraînements et des manœuvres avec nos partenaires et alliés présents dans la zone, pour renforcer l’interopérabilité de nos forces.


Merci à Joël

12 février 2015

Opération CHAMMAL FAA Jean Bart

Opération CHAMMAL FAA Jean Bart 
2014/2015 CSG1


Le 24 janvier 2015, 40 marins de la frégate Jean Bart ont reçu les honneurs de la marine américaine pour la qualité du travail effectué et la qualité des relations entretenues lors du déploiement de la frégate anti aérienne au sein du Carrier Strike Group One (CSG1) Vinson.


Enveloppe sans timbre à date certainement remise à un bureau après le retour de la frégate et non oblitéré (volontairement?)



La frégate Jean Bart vient de passer trois mois dans le golfe arabo-persique au sein du Carrier Strike Group One (CSG1), à assurer la protection du porte-avions USS Carl Vinson et au contrôle de près de 4 000 aéronefs de la coalition en partance et retour de la zone d’opération du Levant, dans le cadre de l’opération Chammal.




Par la qualité des services rendus et son extension temporelle, soulignées par les américains, le Jean Bart a ainsi été rapidement considéré comme partie intégrante du groupe aéronaval. A ce jour, elle s’inscrit comme la frégate étrangère la plus présente autour du Carl Vinson lors ce déploiement.



Pour saluer cette intégration hors norme, aussi bien pour la France que pour les Etats-Unis, le commodore Stuffle, commandant les escorteurs du CSG1 (COMDESRON1), s’est rendu à bord du Jean Bart pour attribuer la Navy Achievement Medal et la Navy Commendation Medal à 40 marins. Par ces récompenses, ce n’est pas seulement le Jean Bart que les autorités américaines entendent remercier, mais bien, plus largement, la marine et les armées françaises pour la qualité de cet engagement à leurs côtés.



L’amiral Grady, commandant le CSG1, a ainsi voulu souligner que la marine française est l’une des rares marines capable de travailler au même niveau que l’US Navy en opération de haute intensité. L’amiral Grady indique dans son ultime message au Jean Bart :“Your operational attitude, innovation and can do attitude reflected great credit upon the legacy of the «Jean Bart», the French Navy and the strength of our longlasting partnership”.
(U.S. Navy photo by Lt. Juan David Guerra/Released



Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, six Mirage 2000D un avion de ravitaillementC135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Le Jean Bart a quitté l’opération le 28 janvier, après trois mois de déploiement dans le golfe arabo-persique.






Chammal : Premier bilan de l’intégration du Jean Bart à la TF 50


Après deux semaines passées au sein de la Task Force50, le commandant de la frégate Jean Bart, accompagné du commandant adjoint opérations, s’est rendu sur le porte-avions USS Carl Vinson afin de partager avec l’état major du Carrier Strike Group 1 (CSG 1) les premiers enseignements de cette période d’intégration.
Fort de son expérience récente dans le golfe arabo-persique, le Jean Bart s’est rapidement montré au niveau attendu pour assumer pleinement toutes les fonctions d’un escorteur de la TF 50au même titre que les autres bâtiments américains.



L’amiral Grady, commandant la TF 50, a été marqué en particulier par la capacité du Jean Bart à compléter l’image tactique de la force en reportant un certain nombre de « primo détections », notamment au-dessus du territoire irakien, grâce à ses senseurs performants.
Cette visite à bord du porte-avions a été l’occasion également de visualiser in situ les outils dont dispose l’état major pour planifier et conduire les opérations sur le théâtre du Levant.



Ce premier bilan positif souligne la capacité du Jean Bart à travailler en souplesse au profit du CSG 1. Le Jean Bart assure maintenant, comme les autres escorteurs américains, les fonctions de :Sector air defence commander (SADC) : contrôle d’une zone de défense aérienne au profit du CAOC (centre inter-alliés des opérations aériennes) situé au Qatar ;Air missile defence commander (AMDC) : défense aérienne du porte avions américain.



En outre, le Panther, hélicoptère embarqué sur le Jean Bart, contribue, aux côtés des MH-60américains, à assurer la permanence des missions de surveillance maritime de la zone sanctuaire autour du porte-avions. Enfin, l’interopérabilité des moyens français s’exprime également dans le soutien de l’homme amené par l’aumônier du Jean Bart, qui, temporairement seul prêtre catholique de la TF 50, a été envoyé sur trois bâtiments américains pour y célébrer la messe.
Soutien indéniable au dispositif de la coalition, le Jean Bart apporte une plus grande flexibilité à la TF 50.
Par sa présence au sein d’un CSG américain, le Jean Bart manifeste la volonté de la France à jouer un rôle de premier plan dans cette zone, notamment en vue de l’intégration éventuelle d’autres unités française aux côtés des américains, en soutien au gouvernement irakien.


Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135 et un avion de patrouille maritime Atlantique 2.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense



https://www.facebook.com/CSGONE

http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/chammal-l-us-navy-remercie-le-jean-bart

http://www.colsbleus.fr/articles/3237

http://globalaviationreport.com/2014/11/18/chammal-first-results-of-the-integration-of-the-french-frigate-jean-bart-into-task-force-50/

http://navaltoday.com/2014/12/04/image-of-the-day-fs-jean-bart-uss-carl-vinson-sail-together/

La FS FLOREAL aux îles Eparses

Le pli mystère en provenance des Glorieuses

Ce pli avec le TAD des Iles Glorieuses en date du 24-11-2014 porte le cachet de l'agent postal, la mention paquebot (?) le cachet de situation des Glorieuses et le cachet Posté à la Mer bilingue. Et en rouge le cachet Marine nationale Service à la Mer 3/4 mais pas de cachet de bateau. Qui est ce mystérieux navire?




En fouillant dans l'activité Marine et réunionnaise, on trouve finalement assez vite la solution.

Le lundi 17 novembre 2014, la frégate de surveillance Floréal a quitté Port-des-galets à La Réunion pour une mission de surveillance maritime d’un mois dans la ZRP des FAZSOI*. Réalisée essentiellement dans les zones économiques exclusives avoisinant La Réunion, Mayotte et les îles Eparses, elle aura aussi un volet de coopération internationale avec les nations voisines, notamment les Seychelles et Madagascar.
Chargé de défendre les intérêts français dans la zone sud de l’océan indien, le Floréalest rompu à ces missions qui représentent une forte mobilisation des FAZSOI tout au long de l’année. Les enjeux y sont nombreux. Il s’agit avant tout de faire respecter la souveraineté française dans des zones convoitées et d’y protéger nos intérêts économiques, ainsi que le patrimoine naturel. L’interception le mois dernier du catamaran de plaisance « Cassinga » par le Floréal dans les eaux de Bassas Da India (pêche de loisirs illégale - canal du Mozambique), ainsi que la diminution des infractions dans la zone illustrent les attendus de ces missions.

*FAZSOI : Forces armées de la zone sud de l’océan indien



Les plis étaient déposés à Glorieuses et le Gérant Postal à l'occasion du passage du Floréal y a fait apposer le cachet Service à la Mer. La place manquant pour y mettre le cachet du bateau? 

FS FLOREAL © Marine nationale

Le 15 décembre 2014, la frégate de surveillance (FS) Floréal de retour de mission de surveillance maritime dans la zone de responsabilité permanente des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), a accueilli à la mer le Préfet de La Réunion, monsieur Dominique Sorain, qui exerce les fonctions de délégué du gouvernement pour l’action de l’état en mer (DGAEM)


Le 15 décembre 2014, la frégate de surveillance (FS) Floréal de retour de mission de surveillance maritime dans la zone de responsabilité permanente des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), a accueilli à la mer le Préfet de La Réunion, monsieur Dominique Sorain, qui exerce les fonctions de délégué du gouvernement pour l’action de l’état en mer (DGAEM). - Etat-major des armées / armée de terre


Héliportés par Panther, l’hélicoptère embarqué du Floréal, les autorités ont assisté à une présentation du bilan de mission au cours de laquelle le Floréal a intercepté quatre embarcations pêchant illégalement dans les zones économiques exclusives (ZEE) des îles Eparses. Les nombreuses patrouilles analogues régulièrement effectuées dans la zone par les bâtiments des FAZSOI ou des autres administrations ont déjà permis de diminuer sensiblement la pêche illégale dans les zones économiques exclusives (ZEE) françaises de la zone Sud de l’océan Indien


La visite s’est achevée par une démonstration « type » d’intervention à bord d’un navire de pêche mettant ainsi en avant, de façon dynamique, les procédures d’échange avec les autorités dans le cadre de l’Action de l’Etat en Mer (AEM), ainsi que le matériel utilisé.
Le 5 décembre 2014, la frégate de surveillance Floréal a contrôlé et pris en action de pêche illicite, trois navires de pêche malgache dans la zone économique exclusive (ZEE) de Juan de Nova. Cette opération s’est déroulé lors d’une patrouille dans la zone de responsabilité permanente (ZRP) des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI).
Le produit de la pêche estimé à 2.4 tonnes de poissons a été détruit et l’ensemble des apparaux de pêche appréhendé.

Sources :

Cols Bleus 

http://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/le-floreal-appareille-pour-une-mission-de-surveillance-maritime

11 février 2015

Le Télégramme Frégates Rafales BPC

Marine nationale 
Etre ou ne pas Etre 


La France semble bien embarrassée… pour répondre à ces questions




Mais il semble difficile de tout concilier. 


Vendre?
Vendre à qui?
Vendre à n'importe qui?
Vendre quoi?
Vendre et ne plus avoir?
Vendre les bijoux de famille?
Construire?
Construire en France?
Construire en partenariat?
Economiser?
Gérer le chômage?
Réduire la voilure?
Avoir assez de matériel?
Manquer de matériel?
Gérer l'obsolescence?
Déconstruire?
Faire durer?
Faire avec?
Avec quoi?
Avec qui?
Monter des OPEX?
Avoir les moyens?
avoir des marins?
Ne plus avoir de marins?
Traiter?
Sous-traiter?
Ne pas avoir les moyens?
Vouloir faire 
et ne plus avoir les moyens?
Faire paraître?
Soutenir l'économie?
Faire des économies?
Gérer les bouts de chandelles?
Soutenir les entreprises françaises?
Créer des emplois?
Avoir des alliés?
Ne pas avoir d'alliés?
… etc. 

Bon, rien que des questions qui embarrassent…




J'irai revoir ma Normandie

pour se remettre en mémoire le programme FREMM


http://envelopmer.blogspot.fr/2010/12/fremm-provence-decoupe-de-la-premiere.html



Rafale Marine photo © JM Bergougniou

Rafale Marine photo © JM Bergougniou

BPC Dixmude photo © JM Bergougniou

BPC Dixmude photo © JM Bergougniou

Fremm photo © P Lepestipon

Fremme photo © P Lepestipon

Fremm photo © P Lepestipon



avec la complicité de Daniel Allançon pour la transmission des infos
et Patrick pour la FREMM

Merci à toi

Patrouilleur Outre-Mer Auguste Techer Essais à la mer

Patrouilleur Outre-Mer Auguste Techer Essais à la mer Nommé en hommage au sergent Auguste Techer, Compagnon de la Libération et natif de La ...