05 janvier 2015

Le BCR Marne à CROZET TAAF 1990

Le BCR MARNE fait escale à Crozet Il y a 25 ans janvier 1990




Sous le commandement du CF Jean-Claude Josselin, les 29 et 30 janvier 1990 Le BCR MARNE touchait l'Archipel de Crozet.




TAD Manuel Alfred Faure TAAF 29-1-1990 
Composante de la Force d'Action Navale qu'il a rallié en octobre 1994, le Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement (BCR) Marne est le quatrième d'une série de cinq pétroliers ravitailleurs type Durance. 



Port Alfred Ile de la Possession Archipel deCrozet  par Lucia Simion




Seule différence avec la Meuse et la Durance : pour mettre à la disposition d'un amiral et de son état-major des locaux et des moyens de transmissions adaptés, le château avant de ce bâtiment a été légèrement agrandi.



Mis sur cale à Brest le 4 août 1982, lancé le 2 février 1985, ce bâtiment a été déployé, dès son admission au service actif le 16 janvier 1987, comme bâtiment Amiral des forces maritimes en en Océan Indien.


 Il a notamment participé aux opérations conduites dans le golfe d'Oman en 1987-88 (Prométhée), au large des Comores en 1989 (Oside) et à l'encontre de l'Irak dans le golfe Arabo-Persique et en Mer Rouge en 1990-91 (Salamandre et Artimon). 



Relevé par le BCR Var en août 1991, le BCR Marne est depuis basé à Toulon.La Marne est avant tout un bâtiment de soutien logistique, garant de l'endurance à la mer du groupe aéronaval, et donc de la capacité des forces à se projeter loin du port base.

La Somme  A631
A partir de janvier 1993, il a effectué plusieurs missions successives de soutien du groupe aéronaval en Adriatique (mission Balbuzard). De février au début avril 1999, la Marne a accompagné, au large de la Bretagne, les entraînements des navires du GASM et effectué le premier ravitaillement à la mer du Charles de Gaulle. La Marne a été affectée entre l'été 2002 et août 2006 comme navire amiral des Forces Maritimes Françaises en océan Indien, en remplacement du BCR Var.
L'océan Indien a une position centrale dans les relations internationales. Il est situé à la jonction des principales routes maritimes commerciales et stratégiques. C'est une zone essentielle pour le commerce international, qui a été le théâtre d'une majorité des crises politiques et militaires de ces trente dernières années.

04 janvier 2015

Marion Dufresne retour des plis de l'OP4 2014 Lucia Simion

Lucia Simion en timbres et cartes Postales


Et on commence par un sourire, celui que procure la carte postale réalisée par Lucia Simion et revenue par l'OP4 2014. 
Cette Carte postale illustre les Kerguelen (Iles Nuageuses l'Ile du Roland ) avec un timbre représentant Raymond Rallier du Baty.


Diplômée de médecine, qu'elle pratique quelque temps en Italie, elle se tourne vers la photographie et le reportage scientifique après de nombreux voyages accomplis pendant ses études. Pratiquant la plongée sous-marine, elle débute cette carrière avec des reportages sur les fonds sous-marins des zones tropicales. 
Elle travaille pour Airone, un ensemble de publications de Giorgio Mondadori.
De 1996 à 1997, en s'installant à Paris, elle travaille pour l'agence Sygma avant d'officier pour Bayard presse et Time Magazine.
À partir de 1997, elle se passionne pour les îles sub-antarctiques et le continent Antarctique, notamment les expéditions scientifiques sur place. De fin 1999 à début 2003, elle est ainsi la seule à avoir accompli les trois campagnes d'été nécessaires à la construction de la base Concordia sur le Dôme C. 


En 2004-2005, elle suit le cursus nécessaire pour obtenir le Graduate Certificate en études antarctiques de l'Université de Canterbury, à Christchurch, comprenant notamment un séjour sous tente sur la barrière de Ross, près de la base McMurdo, en Antarctique.
En novembre 2006, elle réalise des prises de vues en hélicoptère des îles sub-antarctiques françaises pour la réalisation d'un carnet de timbres pour les Terres australes et antarctiques françaises, émis en novembre 2007.

Lucia Simion photo © JM Bergougniou




Carnet philatélique de 16 photos aériennes, inédites et insolites de différents sites : Ile aux cochons, mont Ross, lac sans nom, tête d’homme, etc… réalisées par Lucia Simion au cours de la rotation de novembre 2006, incluant 16 timbres-poste d’un format de 36x48 mm. 






Sans valeur faciale, d’où une validité permanente, les timbres seront au tarif international pour une lettre de - 20 grammes. 




Extrait de la préface signée Isabelle Autissier : "... A simplement feuilleter ce carnet sans en lire la légende, on a l’impression de faire un tour du monde…". prix de vente : 20 euros.






Les îles Eparses
Les timbres (format 53x42mm) ont été réalisés à partir de photographies prises par Lucia Simion lors de la rotation logistique du Marion Dufresne dans les îles Éparses en avril-mai 2009. Ce carnet contient 16 timbres à validité permanente pour l’acheminement d’une lettre de moins de 20 grammes à partir des bases australes et antarctiques françaises.
Voici un extrait de la préface signée Irène Frain : « ... Elles surgissent souvent à l’ultime instant devant la proue du navire. Terres à naufrage, sables où rôde la mémoire d’effroyables catastrophes, de drames humains comme les cyclones qui les harcèlent. Mais aussi le souvenir de solidarités inouïes... ».


Sources 

TAAF


In October 2007, during the IPY, I published the book “Antarctica, White Heart of our Planet” (IPY-UNEP Polar Books Collection: French, Italian and German editions). The book won the "2008 Beautiful Book Award". In November 2007, I went to Antarctica to cover the ANDRILL Southern McMurdo Sound (SMS) Project. In 2008, a photo exhibition on the ANDRILL project premiered in Paris at the Cité des Sciences et de l’Industrie.


During April and May 2009, I was on assignment to the Scattered Islands (Îles Eparses), both in the Mozambique Channel and to the east of Madagascar, to photograph them for the TAAF. Later that year, the TAAF again issued a philatelic booklet. Since 2009, I have been a deputy member of the TAAF Advisory Council.



03 janvier 2015

Les Voeux de l'AMMAC 06 des Pays de Lérins

Les Voeux de l'AMMAC 06 
des Pays de Lérins



Un grand merci à l'AMMAC 06 et à Francis Jamesse pour ces voeux



En retour recevez ceux de la Marcophilie navale et d'ENVELOPMER  
Bonne année 2015


BPC Tonnerre Joyeux Noël 2014 Corymbe 127 Lomé Togp

BPC Tonnerre 
Joyeux Noël 2014 de Lomé


Wézo lo  Bienvenus au Togo

Corymbe 128 18 déc. 2014 Lomé Togo (merci à JEF pour son envoi)



Nous souhaitons une excellente année à l'équipage du BPC TONNERRE et succès dans ses missions





Le Togo, 30 ans déjà… Que de souvenirs ! J'ai ressorti quelques cartes postales…

Un pli qui est passé à l'as à bord du BPC Tonnerre qui nous souhaitait un Joyeux Noël depuis Lomé au Togo.



Départ le 18 décembre 2014 du BPC arrivée le 2 janvier 2015




57 mètres de haut, 199 de long et déplaçant 21 600 tonnes à pleine charge, Le Tonnerre n’est pas passé inaperçu dans le port de Lomé lors de son escale du 12 au 19 décembre 2014. 





Au sein de la Force d’action navale (FAN), le Tonnerre est le bâtiment le plus important en tonnage après le porte-avions Charles-de-Gaulle, qu’il dépasse d’ailleurs en hauteur d’un mètre au niveau du pont d’envol.



A cette occasion, environ 70 élèves du Lycée Français de Lomé ont effectué leur Journée Défense et Citoyenneté à bord.




L’histoire de l’industrie maritime et portuaire du Togo est étroitement liée à l’histoire coloniale du Pays. Elle a commencé avec les Allemands qui construisent en 1890 un wharf en bois sur des pieux métalliques. Suite à un incendie, cet édifice sera remplacé en 1904 par un 2ème wharf en charpentes métalliques sur pieux en béton. Mais ce wharf sera emporté en 1911 par un raz de marée. Ce qui a amené à l’édification en 1912 d’un troisième wharf avec une passerelle coudée, mais également endommagé par une tempête en 1924.


On quittait le bateau pour embarquer dans la chaloupe et de  là dans la nacelle. Une grue permettait de l'élever jusqu'au "quai" en bois. Un decauville permettait d'emporter les marchandises jusqu'à terre.




C’est ainsi que les Français construisent un autre wharf dont l’exploitation démarre en 1928. C’est en 1959, que les Autorités Togolaises d’alors décident de doter le Togo d’un port en eau profonde, vu l’incapacité du wharf français à faire face à l’accroissement du trafic, malgré son renforcement au cours des années 1955 et 1956.




Le 27 avril 1960 le Togo devient indépendant et le 20 juillet de la même année un accord de coopération économique et technique entre la République Fédérale d’Allemagne et la République Togolaise est signé pour la construction d’un port. Les études de faisabilité sont confiées au Cabinet Lackner. Le 23 novembre 1962 a lieu la pose de la première pierre pour la construction du Port de Lomé. Les travaux qui ont été confiés à un groupement d’entreprises allemandes, vont démarrer en 1964 pour s’achever quatre années plus tard.



Le Port de Lomé sera inauguré le 26 avril 1968 et la date du 1er mai 1968 est reconnue comme date de démarrage officiel de l’exploitation du Port de Lomé. Cependant, le 21 janvier 1967 demeure la date marquante dans l'histoire du Port qui voit pour la première fois arriver la « Birte Hugo Stinnes », son premier bateau à quai.





La configuration du Port de Lomé à ce moment comprenait un môle constitué d’une dalle en béton armé sur pieux en béton précontraint centrifugé de 75 cm de diamètre et de 12 cm d’épaisseur battus à la sonnette.


Vu l'essor des activités portuaires et des trafics annuels qui passent de 252.600 tonnes de marchandises en 1968 à 402.600 tonnes en 1972, l’extension des installations à partir de 1974 était une nécessité. 

Ainsi, de nouvelles infrastructures sont mises en place : une contre jetée constituée par une brise-lames de 950 m de long et un enrochement de gneiss formant la limite Est du port, un quai minéralier avec un mur de quai en planches d'acier de 210 m, un appontement pétrolier en béton armé construit en ducs d'albe élastiques d'un tirant d'eau de 14 m, une amorce de port de pêche offrant une longueur de quai utile de 70 m et des bâtiments annexes.



En 1980, un second môle est construit et est constitué de 525 m de rideau de palplanches avec couronnement en béton armé. Ainsi le Port de Lomé était fin prêt à accueillir tous les types de navires et de marchandises.



Quelques indications sur Lomé avec la frontière du Ghana et même l'emplacement de ma maison










Source :

ambassade de france à Lomé
Port autonome de Lomé

Merci à la Marcophilie navale ASO

02 janvier 2015

Les Pilotines de Brest Port Bretagne Finistère rade goulet

Les Pilotines de Brest

La Poste a bien terminé l'année avec de belles doubles oblitérations 
Merci à elle pour tous les efforts fait en ce sens….!!!




En 1689, le pilotage est rendu obligatoire pour les vaisseaux français de plus de cent tonneaux et les étrangers entrant et sortant des ports de guerre.

En 1789, puis par un texte du 15 août 1792, l'Assemblée Législative fixe le nombre de pilotes dans chaque port français. Le décret napoléonien de Posen du 12 décembre 1806 reprend ces dispositions.





Au XIXe siècle, le pilotage en Mer d'Iroise et Rade de Brest se répartit entre les stations de pilotage de l'Aberwrac'h, Portsall, Ouessant, Molène, Le Conquet, Camaret, Brest, et Landevennec, occupant en 1830 25 pilotes-lamaneurs. On peut y ajouter la station de pilotage de l'Île de Sein. La profession de pilote se divise, de fait, en pilotes hauturiers pour l'atterrage en Mer d'Iroise, et pilotes côtiers pour l'entrée des ports et de la rade de Brest, voire de la remontée de l'Aulne vers Chateaulin-Pont-de-Buis. Les pilotes sont individuellement propriétaires de leur voilier. 




Les pilotes du large de Sein, Portsall, Ouessant etc... amenaient les navires jusqu'à l'entrée de Brest et les mouillaient en baie de Roscanvel ou devant Bertheaume, où les pilotes du port les prenaient en charge pour les mener à quai. Après la guerre de 14-18, il y a 2 pilotes à Sein, 3 à Molène, 2 à Ouessant, 1 à l'Aberwrac'h et 2 à Portsall, et 2 au Conquet.

Au XXe siècle, la profession s'organise en Syndicat, puis Société, puis Station, communauté professionnelle propriétaire des navires et du matériel et dont les parts sont répartis entre les pilotes adhérents. 





Elles sont 5 dans la Marine nationale à assurer le service des ports de Brest, Toulon et Cherbourg. La Mitre et la Tour Royale à Toulon, la Cotentine à Cherbourg et le Léon et la Cornouailles à Brest


Les vedettes mesurent 12.2 mètres de long pour 3.55 mètres de large. Affichant une autonomie de 16 heures, elle peut atteindre la vitesse de 30 noeuds grâce à deux moteurs Yanmar 6LPA-ST2P d'une puissance totale de 510 cv.



Les nouvelles pilotines ont été conçues et construites selon les normes de la Marine Marchande, le Bureau Véritas étant chargé de la classification. « Répondre aux exigences de classification sur un aussi petit bateau a été un défi pour les architectes. La conception des bateaux a été entièrement réalisée et développée en 3D, cela a permis un degré élevé de précision et de conformité, qui étaient des exigences spécifiques de la Marine nationale », explique la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Elaboré par la Direction Générale de l'Armement (DGA), le cahier des charges spécifiait également un haut taux de disponibilité. Ainsi, les pilotines doivent pouvoir naviguer 350 jours par an. Des efforts ont notamment été réalisés pour faciliter la maintenance. Ainsi, la longueur du compartiment machines a été augmentée afin de faciliter l'accès aux différents équipements, dont les moteurs. On notera qu'une grande défense de protection, en mousse élastomère, a été posée autour du plat-bord. Cette disposition permet de protéger la coque pendant le transbordement des pilotes sur les navires.


Le " corps " des pilotes de la flotte a été créé en 1878, suite à une école crée en 1862. C'est une des plus vieilles spécialités de la Marine, après les mécaniciens et chauffeurs, (une quinzaine d'années plus tôt) et les canonniers.

La décision de fermer l'Ecole est tombée en août 1964, pour une fermeture définitive un an plus tard. C'est ce qui a motivé le versement du Mutin à l' école de manoeuvre en octobre 1964.

sources :


Mer et Marine

http://www.meretmarine.com/fr/content/toutes-les-nouvelles-pilotines-des-bases-navales-sont-operationnelles

Humour dans le carré par Donec

Au gui l'an neuf


Chers lecteurs de Donec,

Je vous souhaite une année 2015 qui comble tous vos souhaits et naturellement vos désirs les plus secrets.




Dans le monde incertain que nous connaissons aujourd’hui, l’occident chrétien reste une sorte de paradis secoué de chamailleries dignes des meilleures cours d’école.



«Pourvou qué ça douré »

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine
Donec



PS : je joins en bonus les « trois voiliers du commandant Roux » aventure truculente déjà vue, mais dont je ne me lasse pas.






OTAN NATO lynx 20 V SPID 233 Estonie

LYNX 20 V SPID D 233 vaguesmestre OTAN Le renforcement par l'OTAN de sa présence militaire dans la partie orientale de son territoire ré...