29 décembre 2014

Cercle des Officiers Mariniers Brest

Marcophilie Navale congrès 2015Cercle des Officiers Mariniers Brest


Brest le cours d'Ajot et le port photo © JM Bergougniou



L'assemblée générale de la Marcophilie navale se tiendra à Brest du

29 au 31 mai 2015


au cercle des officiers mariniers  Espace Océan 



TAD Brest Naval 29240 


Les cercles des armées sont des établissements
publics à caractère 
administratif, sans but lucratif. 

Leur vocation première est sociale et culturelle.


Flamme Brest Naval 29240 sur lettre officielle 



Espace Oasis photo © JM Bergougniou

Ils procurent ainsi aux militaires membres de droit et aux membres adhérents des possibilités de relations, d’entraide, d’information et de loisirs (salles d’étude ou de réunion, bibliothèques, installations sportives, …). 



Ils peuvent également assurer des prestations
d’hébergement, de restauration et de consommation, et c’est d’ailleurs souvent à travers ces activités que leur réseau est le mieux connu de l’ensemble des ressortissants.

les participants à l'AG 2011 photo © JM Bergougniou
L'installation de l'exposition se fera le vendredi 29 mai dans les locaux de l'espace Océan. Le conseil d'administration se tiendra dans l'après-midi. A son issue l'inauguration officielle suivi d'un coquetèle permettra d'échanger.

Espace oasis photo © JM Bergougniou
 La Poste tiendra un bureau temporaire le samedi 30 mai espace Océan 

vue sur le port photo © JM Bergougniou
 L'assemblée générale se tiendra dans l'après-midi du 30 mai

Les expositions photo © JM Bergougniou

l'équipe bretonne  JC JF Pierrot photo © JM Bergougniou

la table présidentielle photo © JM Bergougniou

Claude Bélec Président de la section Bretagne photo © JM Bergougniou

Le vice-amiral (2S) ARATA président de la Marcophilie navale photo © JM Bergougniou

Notre agent de circulation Denis Duet photo © JM Bergougniou

Bernard Doray Atlantique Sud-Ouest photo © JM Bergougniou

Mithé Bélec vendeuse officielle de souvenirs philatéliques
photo 
© JM Bergougniou

Paul Roy rédacteur en chef de la revue  à gauche Patrick Le Pestipon secrétaire photo © JM Bergougniou

Joël Moreau section Ile de France photo © JM Bergougniou

Souvenirs philatéliques photo © JM Bergougniou

Monsieur Morin… photo © JM Bergougniou

René Pauliat TAAF et Bernard Doray photo © JM Bergougniou
Dans les étages, le responsable de la section aéro Olivier Laudrin
© photo JM Bergougniou

et puis si ce n'est déjà fait, pensez à payer votre cotisation 2015

photos © JM Bergougniou

27 décembre 2014

De droles de traines pour les ETBF PHAETON et MACHAON sous-marin antenne transmission caudataire

Engins de manutention d'antennes ETBF - (dit CAUDATAIRE)






Appelés caudataires ,ils servent à la mise en place et à la récupération des antennes ETBF des SNLE et SNA avant et après leurs patrouilles. Ils ont une durée de 30 ans.





Le Caudataire est un officier ou serviteur qui porte la queue du manteau du Pape, d’un cardinal ou d’un prélat.


Bâtiments

Phaéton (Y 656) 
Chantier CIB, Brest  - Lancement 19 juillet 1993 – En service 4 septembre 1993 – Basé à Toulon

Le Phaéton ou  Paille en Queue. est un oiseau de mer de taille moyenne (de 70 à 105 cm). Il a les ailes longues et étroites, et les rectrices centrales (plumes de la queue) très allongées (30 à 56 cm) 



source PMM Metz




Machaon   (Y 657) 
Chantier CIB, Brest  - Lancement 18 mai 1994 – En service 28 juin 1994 – Basé à Brest

Le Machaon est un grand papillon de forme vaguement triangulaire possédant une queue, d'une envergure de 55 à 90 mm et reconnaissable à ses grands vols planés. 

source PMM Metz
Longueur : 19,20 mètres
Largeur : 6,82 mètres
Tirant d'eau : 1,20 mètres
Tirant d'air : 8,70 mètres
Déplacement : 69 tonnes et 75 tonnes en pleine charge
Vitesse : 8 noeuds
Distance franchissable : 270 nautiques à 7 noeuds

Énergie et propulsion


2 hydrojets - 720 ch (530 kW)
Puissance électrique : 10kW

Équipement électronique

1 radar Decca 181-4

Équipage

4 hommes                         source : © Marine nationale                                        Claude Bélec (section Bretagne)








Le système MCA, développé par NEREIDES, est conçu pour déployer une antenne filaire flottante de diamètre 16 mm à partir d'un sous-marin en plongée de telle sorte que l'antenne puisse en surface recevoir les signaux radioélectriques.

Il fournit une capacité opérationnelle totale en permettant en particulier un changement d'antenne simple à bord ainsi qu'une excellente accessibilité pour une réparation éventuelle.




L’antenne offre un avantage opérationnel incomparable au sous-marin qui peut conserver silence et mobilité en immersion tout en étant en liaison avec le quartier général à tout moment.CARACTERISTIQUES
Un système MCA se compose de :Une antenne filaire flottante pour la gamme VLF/LF ou pour la gamme VLF/HFUn ensemble compact de treuillage servant au déploiement et au ravalage de l'antenneUn ensemble radioélectrique fournissant aux divers récepteurs des signaux directement compatibles en standard VLF, LF, LORANC et HF.
Les systèmes MCA ont été à leur origine spécifiquement développés pour la réception VLF des sous-marins français de type AGOSTA et SNA. Des versions différentes ont ensuite été développées, tant pour les besoins Français des SNLE, que pour les besoins de marines étrangères qui réclamaient des systèmes compacts. Pour offrir une capacité HF élargissant le potentiel des antennes MCA, une nouvelle génération a été réalisée qui permet :La récupération d'informations tactiques à débit élevéLa communication bâtiment de surface/aéronef/ sous-marin
Le système MCA VLF/HF offre les avantages suivants :Liaison permanente de communication à une immersion importanteDiscrétion radar, discrétion acoustiqueLiaison à haut débit avec bâtiment de surface, aéronefSystème compact, modulaire qui peut simplement s'intégrer à des sous-marins existants compte-tenu d'interfaces simples et d'une compatibilité radioélectriqueCapacités nouvelles offertes en guerre sous-marine, en discrétion et en stratégie de communication
et sont disponibles en différentes longueurs d'antenne de 300 à 900 mètres :MCA30 pour une antenne de 300 m,MCA45 pour une antenne de 450 m,MCA60 pour une antenne de 600 m,MCA90 pour une antenne de 900 m.

sur l'acoustique : 

http://www.nareva.info/ssn_sonar/index.htm

http://bugaled-breizh.skyrock.com/3107184851-groupe-eca-systeme-tracter-sur-sous-marins.html

26 décembre 2014

26 décembre 2004 un cataclysme sans précédent PH Jeanne d'Arc FASM Georges Leygues

La Jeanne d'Arc et le Tsunami
26 décembre 2004  janvier 2005


Le 8 décembre 2004, le porte-hélicoptère Jeanne d'Arc et la FASM Georges Leygues appareillent de Brest avec le GEAOM pour la quarantième mission de formation du PH


Un détachement de la 22S est embarqué avec ses deux hélicoptères Alouette III et deux Gazelle de l"ALAT. S'ajouteront deux pumas de l'ALAT.






Une escale est prévue à Tunis du 16 au 21 décembre puis après avoir longé les côtes libyennes et égyptiennes, les bâtiments embouquent le canal de Suez pour atteindre Djibouti le 1er janvier.






Le dimanche 26 décembre 2004, à 07 h 58 locales, un tremblement de terre de magnitude 9,3 sur l'échelle ouverte de Richter se produit au large de l'Indonésie, déclenchant un tsunami dévastateur qui fait plus de 220 000 morts.

La puissance du séisme (le plus important dans le monde depuis 1960) est telle que la terre se soulève, faisant surgir une vague d'une quinzaine de mètres qui dévaste, 30 minutes plus tard, la province indonésienne d'Aceh, dans le nord de l'île de Sumatra. Ce sera la région la plus touchée, car à proximité immédiate de l'épicentre : des dizaines de villages sont rayés de la carte, la puissance de la secousse allant même jusqu'à déplacer des îles. Rien que sur la côte ouest de Sumatra, 131 000 personnes périssent.

La vague déferle ensuite sur l'ensemble du littoral du Golfe du Bengale, frappant successivement les côtes de la Thaïlande, de la Birmanie, du Sri Lanka, de l'Inde (notamment les archipels d'Andaman et Nicobar). Environ six heures après le début de la catastrophe, les côtes de l'Afrique de l'Est (Somalie, Tanzanie, Kenya) sont atteintes par le tsunami.

En savoir plus sur 

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/12/26/le-tsunami-de-2004-un-des-pires-cataclysmes-des-temps-modernes_4546203_3216.html#85y4IMAMG9IYi7wg.99





Le 4 janvier la Jeanne et le Georges appareillent de Djibouti. Du matériel médical a été chargé à bord, des équipements de traitement de l'eau et du fret humanitaires. Du personnel et des équipements légers du génie (tractopelle, 4 jeep, tronçonneuses) ont également été embarqués. 


La Jeanne est dotée d'une capacité médicale importante : chirurgien, anesthésiste, radiologue, infirmiers composent l'équipe médicale. 13 médecins élèves-officiers en fin de cursus d'études médicales seront mis à contribution. Un bloc opératoire, 16 lits d'hospitalisation et un laboratoire d'analyses médicales complètent cette capacité.


Un Atlantique 2 de la Marine nationale  est déployé sur l'aéroport militaire de SURAT TANIT en Thaïlande à compter du 1er janvier. Il effectue des missions quotidiennes de six heures pour localiser les corps et les épaves au large de la Thaïlande.


La Jeanne d'Arc fait route vers Meulaboh au nord de l'Indonésie que la Jeanne atteindra le vendredi 14 janvier 2005 après avoir longé les côtes du Sri-Lanka.


En plus des 4,5 tonnes de médicaments, la Jeanne emporte 82 000 litres d'eau, 8000 rations alimentaires et 200 lits de camp, des tentes, des groupes électrogènes des bacs souples pour contenir 3500 litres d'eau, un hôpital de secours…

A bord les exercices se succèdent notamment le transport de charges par les hélicoptères. , dans le hangar à hélico, la Légion (1er régiment du Génie de Laudun) trie les médicaments.


La Jeanne et le Georges Leygues ont la capacité de produire 50 tonnes d'eau potable par jour. A bord les derniers vaccins sont administrés aux élèves officiers.


Sur la Jeanne, un élève Officier indonésien va servir d'officier de liaison. Il va rédiger un lexique des mots "incontournables" à destination des équipes médicales et des légionnaires qui vont descendre à terre.  Il va aider à l'analyse de la situation et nouer les contacts avec les autorités indonésiennes .


Flamme JDA en date du 26 1 2005
sur timbre croix-rouge Solidarité Asie




Emis à 10 millions d’exemplaires, il sera vendu dès le 14 janvier 2005 dans l’ensemble des bureaux de poste et sur le site internet de La Poste. Composé de la nouvelle « Marianne des Français » et d’une vignette « Solidarité Asie », d’une valeur de 0,73 €, il intègre un don de 0,20 € au profit de la Croix-Rouge Française (CRF).
L’ensemble des dons collectés par La Poste sera reversé à la CRF afin de contribuer à la réalisation de projets, notamment pour l’opération de stockage et de traitement de l’eau à Sigli en Indonésie, afin de pouvoir distribuer 600.000 litres d’eau par jour couvrant ainsi les besoins de 40.000 personnes.
La Croix Rouge Française tient à exprimer sa vive reconnaissance à La Poste et à aux concitoyens qui soutiendront cette formidable opération de solidarité.
L'opération Béryx se met en place entrainant de longues discussions avec les autorités indonésiennes et les secours américains tellement les besoins sont nombreux.
La Jeanne d'Arc devait se positionner au nord de Meulaboh entre cette ville et  Banda Aceh 
"Nous nous positionnerons entre 10 et 20 nautiques au large hors de vue des côtes en raison de la forte affluence de bâtiments de secours dans la zone. En outre les fonds ont pu bouger avec le tremblement de terre sous-marin qui a provoqué le raz-de-marée…" CV M. De Briançon)





La marine va participer avec l'UNICEF à une campagne de vaccination contre la rougeole qui menace les enfants.  Les stocks de vaccin sont entreposés à Banda Aceh mais ne peuvent être acheminer à Meulaboh sans rupture de la chaîne du froid. 



15 000 vaccins seront transportés sur la Jeanne d'Arc et stockés dans ses frigos puis transportés à Meulaboh. Une dizaine d'officiers élèves et des lieutenants du service de santé des armées sont acheminés en ville en compagnie de quelques légionnaires pour une première tournée dans les écoles.
25 000 autres vaccins suivront le même chemin. "A terme le programme est de vacciner 50 000 enfants de six mois à 15 ans à meulaboh et dans les villages isolés du nord" (MC Alain Todesco)

Le 9 février 2005, la Marne arrivait sur Zone pour remplacer le groupe Jeanne d'Arc Georges Leygues. L'amiral commandant les forces françaises et son état-major transférait son pavillon sur le PR.

cartes postales Philip Plisson

Humour dans le carré par Donec Jacques Chancel Indochine

Souvenir d'Indochine par Donec


Bonjour à tous,

S’il est dans l’ordre des choses que le fils d’un copal fusco se présente au concours de l’école Navale, il est plus étonnant que le fils d’un obscur menuisier du Bigorre deviennent une des grandes figures du terrible monde de l’audiovisuel.



Ce fut pourtant la destinée de Jacques Chancel. Je vous laisse imaginer la force de caractère et de séduction de ce jeune homme qui à 17 ans s’embarque pour l’Indochine. Une photo de ce temps-là nous montre ce jeune Rastignac observant le monde à conquérir derrière ses Ray Ban.



Il côtoya à cette époque les très grands journalistes que furent Lucien Bodard et Pierre Schoendoerffer. Il manqua de peu son rendez-vous avec la mort, rentra en métropole et prit son irrésistible envol.

Il nous laisse quelques ouvrages dont le dernier « La nuit attendra » est à ne pas manquer.

Il nous a quitté le 23 décembre.

Le ciel vous tienne en joie, bonnes fêtes et à l’année prochaine


Donec

25 décembre 2014

SOFIM Juan de Nova TAAF

SOFIM  Juan de Nova TAAF
Société Française des Iles de Madagascar



A l'occasion d'une acquisition, notre ami le révérend père, nous transmet un scan du pli de la Société Française des Îles de Madagascar. Cette société à l'histoire sulfureuse et douloureuse s'était établi dans ces îlots du canal de Mozambique pour exploiter le guano et le coprah. Pour en connaître plus vous pouvez lire le texte de Pierre Jullien dans le Monde Philatélique.  Cette même société a battu monnaie pour conserver tous les profits du commerce local. 


Départ Juan de Nova 10 mai 1953 TAD Majunga 21 mai 1953 Lettre ayant transité par le détachement de la France australe


Juan de Nova est certainement l’une des îles Éparses la plus marquée par l’occupation humaine. Sa découverte en 1501 est attribuée à un noble galicien prénommé Juan de Nova et amiral au service du roi Manuel Ier du Portugal. Celui-ci l’aurait nommé Galega ou Agalega (la Galicienne) en référence à sa nationalité. Il l’aurait découverte lors d’un voyage sur la route des Indes. Cependant, en raison de l’exiguïté de son territoire, cette île ne suscita pas tout de suite l’intérêt des puissances coloniales et hébergea probablement des pirates durant plusieurs années.




TAD Tananarive 22 mai 1953


Le nom de cette île a différé au cours de l’histoire. D’après R. Decary, elle est appelée Johan de Nova sur la carte de Pilestrima en 1519. Puis Joa de Nova (Mercator en 1569), San-Christophoro (Ortelius en 1570), Saint-Christophe (Lislet Geoffroy). Finalement, en 1825, le navigateur anglais Owen la nomme Juan de Nova de façon définitive.

D’un point de vue administratif, tout comme pour Europa et Bassas da India, l’acte du 31 octobre 1897 (en exécution de la loi du 6 août 1896), déclare Juan de Nova dépendance française. L’île est successivement rattachée à la province de Tananarive (1921), puis à la province de Morombe (1930), et enfin au district de Nosy Be (1932).





La nouvelle vient d'arriver a Tananarive qu'un trois mats suédois, chargé de bois du Nord destinés à la Compagnie Marseillaise avait fait naufrage, le 17 juillet dernier, à l'île Juan de Nova, tout près de l'endroit où s'était perdu le « Falel-Kheir» dont je vous relatais les tristes péripéties dans ma dernière lettre. Le capitaine Paterson et les dix hommes qui composaient son équipage sont restés vingt-cinq jours sur l'îlot où ils s étaient réfugiés avant de pouvoir regagner la terre ferme sur les petites embarcations du bord en profitant du premier temps calme qui leur parut favorable. Ces malheureux arrivèrent à Soalala après être passés par des transes mortelles, dépourvus de tout. Ils se trouvaient fort heureusement là dans un chef-lieu de circonscription territoriale soit l'accueil le plus empressé et des soins dévoués les attendaient. L'Adélaïde avait quitté Gothenberg le '15 avril et c'est, on le voit, à la veille de toucher au port, que la catastrophe s'est produite.
Le canal de Mozambique est,- décidément, avec ses calmes plats, ses courants et ses bancs madréporiques traîtreusement dissimulés à la surface de l'eau, aussi redoutable que l'Océan Indien, si tristement réputé à cause de ses formidables tornades et de ses cyclones dévastateurs. La revue de Madagascar 

première liaison postale Madagascar France



Il semble que des pêcheurs et des ramasseurs d’oeufs en provenance de Madagascar avaient l’habitude d’y séjourner plusieurs mois dès 1898. Vers 1900, la location de l’île est octroyée à un français pour 20 ans. Celui-ci est à l’origine de certaines modifications sur l’île : construction d’habitats, création d’un jardin potager, mise en culture d’un terrain de 3,5 ha, plantation d’arbres fruitiers, de cocotiers et exploitation du guano. Le guano et le phosphate sont donc exploités dès le début du 20ème siècle, ce qui entraîne l’implantation d’une usine de traitement de la roche (53 000 tonnes de guano exportés en 1953). L’exploitation du coprah est également florissante à cette époque là.




En 1929, le sergent-chef Jean-Michel Bourgeois aménage sur l’île une piste d’atterrissage de fortune. Sa présence sur l’île fait suite à une panne d’essence qui avait contraint l’avion du capitaine Marcel Goulette à atterrir sur Juan de Nova. Une vraie piste d’avion est construite en 1934, mais les débuts de la guerre en 1939 entraînent la destruction des différentes installations afin que celles-ci ne soient pas utilisables par les marines ennemies. De même, toutes les activités de Juan de Nova cessent. Elles reprennent quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale.







En mars 1952, une concession de 15 ans est accordée à la SOFIM, alors présidée par Hector Patureau. Durant cette période une première station météorologique ("La Goulette") est construite. Suite à l’indépendance de Madagascar en 1960, la concession de la SOFIM est reconduite pour une période de 25 ans. L’île est alors habitée par des ouvriers mauriciens et seychellois qui exploitent le gisement de guano pour la SOFIM, dans des conditions souvent difficiles. Cette période marque un important développement des infrastructures de l’île : un premier phare est édifié en 1965-1966. A la suite d’une révolte des ouvriers et de la chute du cours du phosphate (1968), la SOFIM est dissoute à Juan de Nova.




SOFIM ( "Société Française des Iles Malgaches" ) a exploité de 1952 à 1968 le coprah et des mines de phosphates dans les Iles Eparses dont font partie l'île Juan de Nova et les îles Glorieuses.

Un petit village de 17 habitants seychellois exploite environ 6 000 cocotiers et y cultive des parcelles de maïs.
De 1939 à 1945, l’exploitation des Glorieuses est abandonnée. En mai 1951, l’administration de Madagascar loue une seconde fois l’archipel à la SOFIM dont le mandataire est le Seychellois Jules Sauzier. En 1952, Gaston Sauzier succède à son frère, poursuivant l’exploitation du coprah sur l'île. La cocoteraie compte alors 15 000 arbres. A cette époque, 22 Malgaches travaillent pour le compte de la société. La concession d’exploitation prend fin en 1958.

Les conditions de vie et de travail des mineurs ( châtiments corporels, emprisonnements, etc...) étaient telles qu'une enquête des autorités françaises eut lieu, menant à la dissolution de la société en 1968.Durant l'exploitation, tous les produits nécessaires à la vie sur l'île devaient être achetés à l'entrepôt de l'île : On peut penser que les contremarques utilisées visaient à rendre captives les ressources financières des employés, comme l'auraient permis des jetons spécifiques. Le P signifie probablement " Phosphates " et le C " Coprah "
En 1973, une station météorologique est créée, ainsi que l’établissement d’un petit camp militaire, tout comme aux Glorieuses et Europa. Les derniers ouvriers quittent l’île en 1975. Aujourd’hui, 1 gendarme et 14 militaires assurent la souveraineté française sur l’île.

Concernant les jetons de Glorieuses et Juan de Nova

http://blog.cgb.fr/pdf/page10.pdf


merci à René Pauilat pour son pli

23 décembre 2014

Etoile Belle Poule Joyeux Noël Meilleurs Voeux 2014 2015

Etoile Belle Poule  
Joyeux Noël Meilleurs Voeux 
2014 2015

La Penfeld, Le vieux pont photo © JM Bergougniou

La section BRETAGNE de la Marcophilie Navale nous présente ses voeux pour 2015.


Les goélettes © JM Bergougniou


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La Marcophilie navale Bulletin d'information n° 146 septembre 2024

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