28 août 2014

La Goélette Etoile à Kiel

La Goélette Etoile à Gdenya et à Kiel


L’Etoile a appareillé de Copenhague le mardi 12 août pour se rendre à Gdynia, en Pologne, dans le cadre des 40 ans de la 1èreTall Ship’s Races. Sur place, de nombreuses activités et un défilé étaient organisés pour rappeler que c’est dans cette ville qu’il y a 40 ans était née l’aventure. 


L’Etoile qui avait déjà participé à ce premier rassemblement ne pouvait refuser une telle invitation. Avec un vent au portant et stable, nous avons filé jusqu’en Pologne avec une moyenne de 8 noeuds soit le double de la vitesse initialement prévue. Cette avance confortable nous a permis d’effectuer deux mouillages le long des côtes polonaises. Le premier a été agrémenté d’une baignade pour les plus vigoureux et d’un barbecue pour l’ensemble.



http://goelette-etoile.fr/wp-content/uploads/2014/08/12-Les-manoeuvriers-de-lEtoile-25-aout-2014-2.pdf



Nous sommes finalement arrivés à Gdynia le vendredi 15 au matin. A peine le temps de rendre propre le voilier, de faire les cuivres et de décorer le pont avec les bouts que tout l’équipage en tenue militaire se rendait devant le voilier polonais « Dar Mlodziezy » pour l’ouverture du rassemblement. L’évènement est de taille pour la ville puisque c’est ici, il y a tout juste 40 ans, que la première Tall Ship’s Races a été lancée.






Nous avons ensuite appareillé vers 17h afin de défiler avec les autres voiliers le long des côtes des trois villes. L’aventure polonaise se termine déjà et nous voilà, après quelques heures à tirer des bords en compagnie de fiers trois-mâts barques, à virer plein nord et regagner le large de la mer Baltique pour notre prochaine destination : Kiel. 



La météo s’annonce capricieuse avec des vents de 40 noeuds et des creux de six mètres en pleine mer, ce qui nous incite lourdement à pratiquer du cabotage le long des côtes afin d’éviter une houle trop forte.

26 août 2014

Festival BD de SOLLIES-VILLE

Festival BD de SOLLIES-VILLE




C'est encore les vacances sur les hauteurs de Toulon et le village de Solliès-Ville accueille comme chaque année le Festival de bandes dessinées les 22-23-24 août.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Lorenzo_Mattotti


Des auteurs prestigieux : en 25 ans, les plus grands noms de la Bande Dessinée mondiale sont venus à Sollies-Ville, d’Arleston à Zep, en passant par Franquin, Jean “Moebius” Giraud, Gotlib, Tardi, Bilal, sans oublier Taniguchi ou Art Spiegelman.
En tout, ce sont quelques 240 auteurs (dessinateurs, scénaristes et coloristes) qui sont passés par notre village.













5 000 visiteurs par an : chaque année, en 3 jours, entre vingt et vingt cinq milles visiteurs se pressent sous les chapiteaux du festival. Si le public vient pour l'essentiel de la région PACA, différentes enquêtes montrent que les amateurs affluent en fait de 37 départements différents ; certains collectionneurs viennent même de Belgique ou d’Italie.

"Tu vas recevoir un PAP et une enveloppe avec le "MONTIMBRAMOI" qui va bien, de Solliès."

PAP réalisé par le club philatélique de la vallée du Gapeau

Un Festival précurseur : aussi bien dans le choix des auteurs invités que dans son palmarès, le festival a souvent été un précurseur. Ainsi, Max Cabanes, François Boucq, Zep, Lewis Trondheim, Philippe Dupuy et Charles Berberian ont reçu le Grand Prix de Sollies-Ville, avant de devenir “Grands Prix d’Angoulême”.

Lettre avec le MONTIMBRAMOI représentant l'affiche du festival 2014


Des actions humanitaires : depuis 23 ans, profitant de la notoriété et de la générosité de ses invités, l'association A.LI.EN, organisatrice du festival, édite des albums collectifs, vendus au profit d'œuvres caritatives, en France (Pompiers Varois, Protection des animaux sauvages de la région), mais aussi au Tibet, au Népal et au Chili (construction d’une école et d’une crèche).

"Je t'ai également posté une enveloppe imprimée avec le pseudo-timbre imprimé illégalement que normalement tu ne devrais pas recevoir (je n'ai pas reçu la mienne)." Et bien mon cher Major, j'ai bien reçu ton enveloppe


"Le festival devient décevant, les dessinateurs vedettes se comportant comme des vedettes, arrivant tardivement, ayant des exigences  l'organisation leur passe leurs caprices, il y a des tirages au sort pour avoir des dédicaces..."
Absence sur le timbre des mentions La Poste, du pays, du tarif, etc.

Merci à toi camarade de ces envois

Un tour sur le Gapeau
Au début des années 80, le remplacement des EDIC 9092 (Engins de Débarquement d'Infanterie et de Chars) et 9093desservants les sites du CEM (Centre d'Essais de la Méditerranée) implantés sur l'île du Levant devient urgent. La DGA, dont dépend le CEM, confie aux chantiers Serra Frères (aujourd'hui Foselev Marine) implantés à la Seyne-Sur-Mer (83), la construction d'un chaland de transport et de servitude (CTS) suffisamment dimensionné pour remplacer les 2 vétérans.



Baptisé Gapeau, du nom d'une rivière cheminant dans le Var, sa construction s'étale de novembre 1985 à octobre 1987. La prise d'armement pour essais intervient le 2 octobre 1987 et l'admission au service actif le 7 décembre 1987.




Ce bâtiment, armé par la Marine nationale pour le compte de la DGA, assure depuis lors des rotations quotidiennes entre le continent et Port-Avis (île du Levant). Stationné à Port-Pothuau (commune d'Hyères), il est le dernier représentant militaire présent dans ce port depuis la fermeture de la DP (Direction du Port) annexe. En effet, Ariel est désarmée, Tourmaline transférée à la DGA, Naïade remontée à Brest et Mésange a retrouvé le remorquage dans le port de Toulon.

24 août 2014

Brest Préparatifs de démolition

Deconstruction de la F65 ACONIT




Le Télégramme annonçait le 17 août 2014 la déconstruction de la F65 ACONIT 



Conçue pour répondre à l'accroissement rapide des performances des sous-marins dans les années 60, la corvette C65 est construite autour de deux systèmes novateurs récemment développés : le sonar remorqué actif DUBV43 et le missile porte-torpilles Malafon. 



Devant l'école navale photo JM Bergougniou



Ces équipements lui valent d'être considérée comme l'ultime évolution des 5 escorteurs d'escadres type T47 spécialisés dans la lutte anti-sous-marine. Ses performances n'atteignent pas le niveau souhaité et la mise au point de l'appareil propulsif est longue et laborieuse. De ce fait, le programme de corvette C65 (devant compter 5 exemplaires) s'arrête après la première unité. La conception de navires anti-sous-marins océaniques est totalement repensée et porte désormais le nom de C67 puis F67 type Tourville.











BREST


Ex-Aconit. Préparatifs avant démolition
 
17 août 2014

Malgré les antennes et l'armement démontés, l'Aconit ? ex D 609 ? est reconnaissable grâce au radôme qui protégeait son antenne radar.Leur démolition avait été annoncée en décembre, l'année dernière. L'appel d'offres européen, lancé pour la démolition de six anciens bâtiments de la Marine nationale, avait été remporté par les chantiers belges Van Heyghen-Galoo. Il concernait six navires, principalement des avisos, qui, après avoir servi de brise-lames à Brest à l'emplacement de l'actuel port du château et à Lanvéoc-Poulmic, ainsi que pour l'un d'entre eux à Toulon, voyaient le temps de la déconstruction arriver. Plus récemment, la déconstruction du Colbert et de la Jeanne-d'Arc avait été attribuée à la société française Bartin Recycling Group et Petrofer. Dorénavant, c'est la frégate anti-sous-marine Aconit qui est concernée. Lancée en 1970 par l'arsenal de Lorient, la seule frégate de type F 65, après avoir connu 17 commandants et parcouru 628.000 nautiques avait été désarmée le 27 février 1997. Après des années embossée à Lanvéoc, l'Aconit a été convoyée, cette semaine, par des remorqueurs dans la base navale, où elle attendra de prendre le chemin d'un chantier de démolition.


Merci à Claude pour les infos



23 août 2014

Le Marion Dufresne à la Réunion le 19 août 2014


Le Marion Dufresne à la Réunion le 19 août 2014 

Une enveloppe reçue ce matin de La Réunion atteste que le MD est arrivé le 19 août 2014. Le TAD de la Poste est au 20-8-2014.





une courte escale et puis il est reparti... vers Maurice et les Eparses




Vous n'avez jamais mis les pieds à La réunion?

Je vous invite à en découvrir quelques aspectsLe port s'appelle tout simplement Le Port, la préfecture est à Saint-Denis et le siège des TAAF est à Saint-Pierre. La zone volcanique active est au sud de l'île. 


A Saint-Pierre il y a le siège des TAAF mais bien d'autres choses 

Le siège des TAAF à Saint-Pierre photo JM Bergougniou



Les Réunionnais croient beaucoup aux âmes errantes (zom lé pa ramassé), celles qui ne sont pas montées au paradis. Dans l'île, les croyances existent sous différentes formes. Ce sont les coqs rouges ou noirs, la plupart du temps, qui en font les frais !


Fougères arborescentes photo JM Bergougniou
Pitons, cirques et remparts sont dans la zone centrale du Parc national de la Réunion. Il couvre une superficie de plus de 100 000 ha, soit 40% de la Réunion, une île composée de deux massifs volcaniques située dans le sud ouest de l'océan Indien.
Dominé par deux pics volcaniques, le site présente une grande diversité d'escarpements, de gorges et de bassins boisés qui, ensemble, créent un paysage spectaculaire. Il sert d'habitat naturel à une grande diversité de plantes présentant un degré d'endémisme élevé. On y trouve des forêts ombrophiles subtropicales, des forêts de brouillard et des landes, le tout formant une mosaïque d'écosystèmes et de caractéristiques paysagères remarquables.
Côté religieux, n'oublions pas les ti bon dié (petit bon Dieu). De tous les saints, Expedit est incontestablement le plus réputé de l'île.


Devant le siège des TAAF, un vrai petit Lourdes photo JM Bergougniou


Pour beaucoup d’anciens Réunionnais, la maladie n’est pas perçue comme un processus purement biologique. Elle est plutôt le fait d’un mauvais sort.


Au bord des routes, St Expédit photo JM Bergougniou



 Lorsque la médecine moderne se révèle impuissante, et que la famille croit au « mauvais œil », on préfère s’en remettre aux religions ou aux superstitions, voire au mélange de plusieurs religions. Le malade se tourne alors vers un sorcier (l’oreille du pays), à qui il peut se confier.


Savoir-vivre et coutumes

Le créole est très présent photo JM Bergougniou


La Réunion est indéniablement une île métissée. Voici quelques exemples de traditions spécifiques à la « créolie », toujours vivaces aujourd'hui.

- La pêche aux bichiques (d'octobre à mars) : les bichiques sont des petits alevins de la forme d'une anguille. Ils naissent en mer et pondent leurs œufs à l'embouchure des rivières. C'est là que les pêcheurs les guettent et les capturent avant qu'ils n'aient eu le temps de pondre.



Temple à Saint-Denis photo JM Bergougniou


- La « batay-kok » : comme aux Antilles, les combats de coqs constituent une tradition ancestrale de l’île. Les coqs combattent dans une arène de 8 m de côté. Gagne celui qui parviendra à mettre la crête de son adversaire à terre. Le championnat se déroule d’octobre à mi-mars, les matchs étant discrètement organisés le dimanche après-midi. Seuls cinq gallodromes officiels (les « ronds ») existent sur l’île. Les spectateurs font d’importants paris, en principe interdits par la loi, tolérés dans la pratique, un peu comme une exception culturelle.
Pour que les coqs blessés souffrent moins, les propriétaires leur font ingurgiter une mixture à base de zamal (le cannabis local).



- La chasse aux larves de guêpes : chaque année, en mars et avril, des centaines de chasseurs courent après les nids de guêpes. Ils grimpent aux arbres, observent les lieux, et sortent leur arsenal de braconnier. Cette activité rapporte pas mal aux chasseurs, mais elle n'est pas sans danger. Elle peut provoquer des incendies. Les larves se mangent frites ou préparées en rougail et auraient des vertus aphrodisiaques…



Distillation de géranium et autres huiles essentielles JY Bègue sur la route du Maïdo Petit France) photo JM Bergougniou

- Le Jacquot malabar : danseur grimé, de religion hindoue, qui se produit au début de l’année en l’honneur de son dieu, Hanuman. Son corps est recouvert de peinture à l’huile de toutes les couleurs. Il fait peur en parcourant les rues de son quartier. Si un badaud lui lance une pièce de monnaie, il doit la saisir avec sa bouche pour la déposer dans sa cagnotte. La tradition revit à Piton-Saint-Leu et à Saint-Benoît.



Patrimoine colonial architectural à St-Denis photo JM Bergougniou


- La « batay kréol » ou moringue : d'origine afro-malgache, cet art guerrier, pratiqué au son des percussions et des tambours, met en scène des combattants dont les gestes et les mouvements ancestraux évoquent à la fois la danse et les arts martiaux.
La batay kréol a été influencée par la lutte bretonne et par l’art malgache du combat à mains nues. On peut assister à des démonstrations de moringue lors des grandes fêtes réunionnaises (kabar Sida, kabar Réunion, 20 décembre).

Décor des maisons une vraie dentelle photo JM Bergougniou

avec la complicité du guide du routard

http://whc.unesco.org/fr/list/1317


et un clin d'oeil à Jef Baron et à ses rougails saucisses aux brédes


Jean Gabin un acteur engagé cinéma guerre fusilier marin DBFM Char

Jean Gabin 
et la Marine 




Le 2 février 1941, refusant de tourner pour les Allemands pendant l'occupation, il s'expatrie à Hollywood aux États-Unis où il va retrouver les Français Jean Renoir, Julien Duvivier, Charles Boyer, Jean-Pierre Aumont…



Là-bas, il tourne deux films, La Péniche de l'amour avec Ida Lupino, et L'Imposteur, de Julien Duvivier, long-métrage de propagande gaulliste saluant aussi la bénéfique entrée en guerre des États-Unis. Ce film est produit par le service de propagande américain. Au générique seulement deux français : Julien Duvivier et Jean Gabin.

Durant cette période, il fréquente Ginger Rogers brièvement, puis Marlène Dietrich pendant l'été 1941 jusqu'en février 1947. Le 18 janvier 1943, il divorce de sa deuxième épouse Jeanne Mauchain.




Après l'attaque anglaise sur Mers el-Kébir le 3 juillet 1940, une partie des marins rejoignent la France libre. À Diego-Suarez, des marins sont faits prisonniers par les Britanniques et internés en Angleterre (au camp d'internement no 1 de Grizedale Hall).
Le 8 novembre 1942, les troupes anglo-américaines débarquent en Afrique du Nord ; c’est un nouvel élan qui se présente pour cette poignée de marins 
(45 officiers, 333 officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots) 
qui veulent en découdre avec l’Allemagne. Les hommes emprisonnés indiquent leur désir de rejoindre Alger où ils seront acheminés dans le but de créer un bataillon de fusiliers-marins pour la prise et la tenue des batteries d’artillerie de marine de Bizerte. S'il ne manque pas de marins pour embarquer, nombreux sont ceux qui vont aller combattre à terre, dans la grande tradition des fusiliers-marins.


Déjà très célèbre, il pourrait tenter une carrière d'acteur aux États-Unis, mais ce serait compter sans son ardent patriotisme. Il s'engage en avril 1943 dans les Forces navales françaises libres du général de Gaulle pour libérer son pays. Embarqué comme canonnier chef de pièce sur le pétrolier militaire Elorn, il traverse l'Atlantique en convoi à destination de Casablanca, attaqué au large par les sous-marins et par les avions allemands aux approches de la Méditerranée. 





Jean Gabin est né le 17 mai 1904 à Paris. A l'âge de 20 ans, il effectue son service militaire dans le bataillon de fusiliers marins à Lorient. Afin de pouvoir être aux côtés de sa compagne de l'époque, il l'épouse et se retrouve basé au Ministère de la Marine à Paris.
En 1939, il est rappelé comme quartier-maître et envoyé à Cherbourg. Il divorce et épouse une autre femme.
En 1941, il parvient à quitter la France pour rejoindre les Etats-Unis, en passant par l'Espagne et le Portugal. C'est aux Etats-Unis qu'il fait la rencontre d'une femme qui marquera toute sa vie : Marlène Dietrich.








La France lui manque et il désire se battre pour elle. Il se rend à New-York afin de pouvoir rejoindre les Forces Françaises Libres, ce qui lui est refusé, on préfère le voir au cinéma plutôt que dans des unités combattantes !

Ne baissant pas les bras, il part rencontrer le représentant des Forces Navales Françaises Libres et lui exprime son souhait de rejoindre.






Il embarque sur l'escorteur ELORN, qui accompagne des convois de cargos et de pétroliers jusqu'à Alger. Il est chef de pièce antiaérienne de 40mm. Une fois arrivé à Alger, il souhaite débarquer de l'ELORN pour intégrer une unité de combat. Il rencontre Louis Jacquinot, Ministre de la Marine qui veut le faire entrer au centre artistique de la France Libre d'Alger, il refuse catégoriquement, et émet le souhait de rejoindre le centre Siroco. Il est finalement accepté. Il aura en charge la formation des jeunes recrues, qui se souviendront de son instruction, menée à la dure !

Marlène Dietrich viendra le rencontrer rapidement à Alger, en uniforme de WAF, elle partira ensuite sur le front Italien pour y rencontrer la 1ere DFL.

Jean Moncorgé apprend qu'un bataillon va être transformé pour devenir le Régiment Blindé de Fusiliers Marins, qui sera ensuite rattaché à la 2e Division Blindée du Général Leclerc. Il souhaite rejoindre cette unité en formation, mais trop tard, l'unité part pour l'Angleterre sans lui. Il obtiendra la possibilité de suivre une formation de conducteur de char.

Il embarque alors sur le croiseur GLOIRE à destination de Brest. Une fois arrivé, il rejoint Paris où il y retrouve Marlène Dietrich.



Le Régiment Blindé de Fusiliers-Marins (ou RBFM) est une ancienne unité de la 2e division blindée française. Il appartient aux unités de fusiliers marins qui sont des unités de marine française
Le RBFM est composé à partir de marins français dont les navires sont immobilisés ou détruits, et équipé de matériel américain.


Le 19 septembre 1943, le bataillon Bizerte devient le Régiment blindé de fusiliers-marins, le RBFM (par décision 97 EMG/3 du 19 septembre 1943). Ils sont ensuite acheminés sur Casablanca (Maroc) où ils percevront des tenues américaines et leur futur matériel. 
Ils sont rejoints par de nombreux volontaires (évadés de France, etc.).
C'est à Berkane qu'ils partent afin de se former enfin sur les chasseurs de chars TD M10. Cette instruction se fera auprès du 11e RCA (Régiment de chasseurs d’Afrique). D'abord équipés du vieux matériel du RCA, ils finissent par recevoir du matériel neuf, en vue de leur intégration dans la 2e DB.

Le RBFM était composé de cinq escadrons :
  • Escadron d'état-major : LV Brisset et Carsin
  • Escadron Hors-Rang : LV Ollieu et Mounié
  • Premier Escadron : LV Pauly et Divorne
  • Deuxième Escadron : LV Guillon et Gélinet
  • Troisième Escadron : LV Bonnet
  • Quatrième Escadron : LV Richard
L'Escadron hors-rang comporte un peloton féminin d'ambulancières, les Marinettes, homologue des Rochambelles, commandé par l'EV féminin Carsignol. Ce sont "les filles de la 2e DB" appartenant au 13e Bataillon Médical de la 2e Division Blindée de Leclerc.




Les hommes du RBFM sont des marins, et reprennent donc les grades et couvre-chef de ce corps de troupes. Les officiers portent les casquettes d'officiers de marine et les hommes du rang le bachi (à pompon rouge).
Les ambulancières/infirmières rattachées à ce régiment sont les Marinettes, qui également portent les effets d'uniforme de la Marine.
Au printemps 1945, il participe à la libération de la poche de Royan puis à la campagne d'Allemagne qui le conduira au Nid d'aigle d'Hitler à Berchtesgaden. À la fin de la guerre, il est décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. En juillet 1945, âgé de 41 ans, le « plus vieux chef de char de la France Libre » est démobilisé et revient au monde du spectacle avec des cheveux blancs. Toute sa vie, il restera très attaché à la marine nationale et proche de celui qui fut son chef, le vice-amiral Gélinet et sa famille.







Jean Gabin s'éteint le 15 novembre 1976. Incinéré, ses cendres seront dispersées au large de Brest depuis le pont de l'aviso DETROYAT.


22 août 2014

Humour dans le carré par Donec

Hommage à Simon Leys 




Bonjour à tous,

Il y a quelques jours disparaissait à Camberra, en Australie, Simon Leys, sinologue distingué. Il avait publié en 1971 un ouvrage très intéressant : Les habits neufs du président Mao. Avec courage y était décrite la monstruosité de ce régime de terreur.




Immédiatement l’ouvrage est brûlé à la faculté de Vincennes. L’ineffable Sartre, l’acariâtre Beauvoir, les petits nouveaux Bernard Henri Levy, André Glucksmann, Philippe Sollers déversèrent tout ce qu’ils pouvaient de boue, d’insultes et de fiel sur ce livre courageux. Naturellement ces mondains, beaux esprits, petits marquis de la plume et chouchou des médias poursuivent aujourd’hui encore, avec la même morgue, sans remord, leur œuvre de maîtres-à-penser-conseiller-du-prince…Et ça marche !



En tout cas Simon Leys a dit la vérité et n’a pas été exécuté.

J’ajouterai que Simon Leys fait une brève apparition entre deux pages d’un livre de Nathalie Nothomb (dont le père était ambassadeur en Chine).

Le 23 août 1914 la bataille de Charleroi bat son plein, les armées françaises plient. La supériorité tactique des Allemands est patente. Notre remarquable général Charles Lanrezac ordonne la retraite qui se fera en bon ordre. Elle évitera un autre Sedan.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.

Donec








PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...