14 janvier 2014

FDA FORBIN Voeux 2014 Paris armées les Loges

FDA FORBIN Voeux 
Paris Armées Les Loges


La Frégate FORBIN en escale au camp des Loges



le bureau postal interarmées "00484 PARIS ARMEES LES LOGES" (anciennement "Paris Armées 02"), est implanté au Camp des Loges à Saint Germain en Laye depuis 1969.


Saint-Germain-en-Laye, parce qu’elle était ville royale, a accueilli pendant des siècles une garnison : le roi était accompagné d’hommes d’armes chargés de le protéger et de "rendre les honneurs". Il faudrait des pages pour relater l’histoire détaillée de cette garnison.

N’en citons que quelques épisodes :15 octobre 1809 : Napoléon installe l’école de cavalerie au château de Saint-Germain (Louis XVIII la réunira par la suite à l’école de Saint-Cyr, et elle sera remplacée en 1815 par l’Ecole de Saumur).

Napoléon III choisit Saint-Germain pour l’un de ses régiments de cavalerie de la garde. Les régiments se succèdent de 1854 à 1870.

En 1902 arrive le 11e Cuirassiers, qui restera à Saint-Germain jusqu’à son départ pour le front, le 1er août 1914.

Après la guerre, le 16e Dragons est en garnison au quartier de Gramont et au Luxembourg. Le camp des Loges abrite trois escadrons d’autos mitrailleuses.

En 1932, le 1er bataillon de dragons portés, héritier du Royal-Dragons fondé par Louis XIV en 1656, s’installe dans notre ville.

La guerre : Saint-Germain voit partir le 8e cuirassiers et le 11e Dragons recréés en quelques jours.

Après la Libération : la 2e D.B. prend ses quartiers à Saint-Germain, avec son bataillon de renfort. Elle s’installe au quartier de Gramont.

Au camp des Loges, le 1er bataillon de chasseurs à pied précède les troupes d’appui du Shape (commandement des forces alliées en Europe) qui arrivent en 1951.

Restent aujourd’hui au camp des Loges, l’État-major du commandement militaire d’Ile-de-France et le Groupement de soutien de la Base de Défense Ile-de-France de Saint-Germain-en-Laye.
Quant au quartier Gramont (photo ci-dessous), occupé encore récemment par plusieurs services du commandement militaire d’Ile-de-France, le ministère de la Défense a décidé de le transformer en un parc de 168 logements locatifs et familiaux destinés aux militaires, agrémenté d’un vaste espace paysager.

Joël Moreau et la section Ile de France de la Marcophilie navale 

13 janvier 2014

Les Oubliés de Saint-Paul Une association est née pour en conserver le souvenir

Les Oubliés de Saint-Paul 
Une association est née pour en conserver le souvenir

Le Marion Dufresne était de passage à Saint-Paul Amsterdam aux mois de novembre et décembre 2013 au moment où la déclaration des statuts était enregistrée en préfecture et paraissait au Journal Officiel.










Faire Vivre le souvenir des Oubliés de Saint-Paul
Association déclarée par application de la

loi du 1er juillet 1901 et du décret du 16 août 1901.




A la fin du 19e siècle, la France pour affirmer sa souveraineté sur les îles australes de l’Océan Indien (Crozet Kerguelen Saint-Paul Amsterdam) convoitées par Anglais et Australiens donne la concession des îles Kerguelen aux frères Henry et René Bossières qui obtiendront plus tard la concession de l’île Saint-Paul. 



En 1928, les Bossières décident d’exploiter la pêche à la langouste. Ils fondent « La Langouste Française » qui recrute des pêcheurs bretons de la région de Concarneau et des ouvriers malgaches. 




Après une première campagne d’été relativement prometteuses, à la fin d’une nouvelle campagne estivale, en février 1930 , six Bretons et un Malgache acceptent d’assurer la maintenance des installations durant l’hivernage parmi eux un couple , Victor et Louise Brunou.



Le bateau ravitailleur promis ne passe pas. Louise  Brunou donne naissance à une petite Paule qui décédera au bout de 2 mois,  Emmanuel Pulloc’h, François Ramamonzi, Victor Brunou, Pierre Quillivic décèdent du béribéri ou périssent en mer.



Les difficultés financière et de gestion rencontrées par les Bossières font que la relève ne se fait que le  6 décembre 1930. Les survivants restent à trois, Louis Herlédan, Julien le Huludut et Louise Brunou. La nouvelle des décès arrive en métropole, c’est le scandale.



Une nouvelle campagne de pêche est cependant organisée par les Bossières. Julien Le Huludut et Louise Brunou décident d’y prendre part jusqu’en mars 1931.  Une épidémie de béribéri décime les travailleurs malgaches. En 1931, l’exploitation de la pêcherie est abandonnée. Les Bossière sont ruinés et déshonorés.  La justice va condamner la Langouste Française à indemniser les survivants et les familles.




A ce jour, malgré les nombreux écrits et récits, la mémoire de cette triste aventure s’efface inexorablement. Les concessions des tombes des survivants ne sont pas renouvelées, le souvenir de ces évènements s’efface dans la mémoire collective.  Aucune rue, aucune plaque, aucune stèle ne sont dédiées aux oubliés de Saint-Paul.





Contact  et adhésion

Personne physique :  10 €
Personne morale    :   20€



Dominique Virlouvet
12 rue d'Helliant

29140  Rosporden

adresse mail

oubliesdesaintpaul@live.fr




Anne de Bretagne… après avoir attendu si longtemps le timbre, voila la rupture de stock!

Anne de Bretagne… 
après avoir attendu si longtemps le timbre, voila la rupture de stock!

Flamme du centre de tri de Rennes en date du 11-1-2014 premier jour de la vente anticipée à Rennes

Rupture de stock? Une faute professionnelle?

OUEST FRANCE









12 janvier 2014

Patrouilleur OSIRIS ISIS 03/2013 
Kerguelen TAAF


Le 9 décembre 2013 le Patrouilleur OSIRIS était à Kerguelen




Basé à la Réunion, l’Osiris est un ancien palangrier reconverti en navire de surveillance, armé depuis 2003 par le Groupement d’Intérêt Economique Protection Légine et Ressources Halieutiques (GIE PLRH), qui a confié sa gestion opérationnelle à SAPMER.

Constitué par les armateurs autorisés à la pêche à la légine, le GIE assure pour l’Etat la conduite et la gestion complète du navire (avitaillements, personnel, technique, gestion administrative et financière).


Photo Patrick FONTOIN


L’Osiris effectue des missions de surveillance, en appui des bâtiments de la Marine nationale, dans les zones économiques exclusives des Terres Australes et Antarctiques Françaises, mais aussi des missions d’études scientifiques des ressources halieutiques.

L’Osiris a été construit en 1968 dans les chantiers Maritima del Musel de Gijon (Espagne). Transformé en 1998, il a fait l’objet en 2003, sous le nom de Lince, d’un jugement de confiscation au profit de l’Etat français. Un financement européen et régional a contribué à sa reconversion en patrouilleur.


photo JM Bergougniou

Port de Gijon Photo JM Bergougniou

L’Osiris est servi par 10 hommes d’équipage. Deux officiers de police judiciaire, représentant de l’Etat français embarquent à chaque mission, d’une durée moyenne de 50 jours.


Le Patrouilleur Albatros aux TAAF 2013 Kerguelen Amsterdam Saint-Paul

Le Patrouilleur Albatros aux TAAF 2013 Kerguelen Amsterdam Saint-Paul


L'Albatros a touché Kerguelen le 19 novembre 2013






puis Saint-Paul Amsterdam le 1er décembre 2013










PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...