31 décembre 2012

Un nouveau blog est né

MARCOPHILIE DANIEL



Notre collègue Daniel de Brest  s'est lancé. Il vient créer un blog par lequel il va nous faire découvrir ses passions et collections des anciennes colonies françaises. 



Le royaume du Maroc encore divisé ou s'affrontent les puissances coloniales par prétendants interposés mais aussi Djibouti, Obock, l'ancien Territoires des Afars et des Issas, certainement la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie et pourquoi pas Mayotte.

Le blog illustré par des plis marcophiles et par des cartes postales nous fera découvrir le rôle de la Marine dans la prise de possession des colonies d'outre-mer. 



Allez lui rendre visite, les premières pages sont exceptionnelles.

http://marcophiliedaniel.blogspot.fr/

30 décembre 2012

La Grande Poste d'Alger Incendie Algérie décembre 2012

Incendie à la Grande Poste d'Alger 2012



Monument symbole de la capitale algérienne, la Grande Poste d’Alger a pris feu en fin de matinée le mercredi 19 décembre, jour de la visite de François Hollande.
De style néo-mauresque (encore dit Jonnart gouverneur général) elle est construite en 1910 par les architectes Voinot et Toudoire. C'est le point de rencontre du centre d'Alger. Combien de marins, combien de capitaines y ont fait escale?

Elle abrite aujourd'hui les services de la Poste Algérienne.




Eteintes une première fois à 13h30, les flammes sont reparties en début d’après-midi, selon nos partenaires des Dernières nouvelles d’Algérie avant d’être difficilement maîtrisées par les pompiers. Une partie de la prestigieuse façade est endommagée .



D’après le sous-directeur de l’information et des statistiques de la Protection civile cité par les médias algériens,« le feu a pris au niveau des câbles souterrains ». Il a également précisé que l’origine de l’incendie « reste méconnue ».



La Grande Poste d’Alger est située au cœur d'Alger. C’est le principal repère touristique du centre-ville dit Alger Centre.


L’édifice se situe au carrefour dit de la Grande poste (anciennement Plateau des Glières), à l’intersection des grands axes de la ville moderne :
Les rampes Tafourah à l’est, qui permettent l’accès au centre-ville depuis le port d’Alger situé en contrebas ;
La rue Larbi Ben M’Hidi (anciennement rue d’Isly), au nord, où se trouve le musée d'art moderne d'Alger (MAMA) et qui se dirige vers le quartier historique de la Casbah ;
Le boulevard Mohamed Khemisiti (anciennement La Laferrière), à l’ouest, qui enlace le Jardin de l'Horloge Florale avant de monter vers l'Esplanade d'Afrique que surplombe le Palais du gouvernement ;
L’avenue Abdelkrim El Khettabi, au sud, prolongement de la rue Didouche Mourad (anciennement rue Michelet), l’avenue commerçante d’Alger.



La Grande Poste a été construite à l’emplacement d'une église anglicane construite en 1870.
Jusqu'en 1962, la Grande Poste se situe au cœur du quartier européen d'Alger et à quelques centaines de mètres du siège du Gouvernement Général, au pied du "Forum d'Alger", constant lieu de rassemblement des manifestations en faveur de l'Algérie française. 


C'est pourquoi, au cours des différentes crises politiques marquant la fin de l'époque coloniale, le bâtiment apparaît régulièrement en arrière-plan des clichés d'actualité de l'époque. Ainsi, des barricades se dressent à quelques mètres du bâtiment pendant la Semaine des barricades, en janvier 1960. 
Le 26 mars 1962, pendant la fusillade de la rue d'Isly (actuelle rue Larbi Ben M'Hidi) qui fait suite à la signature des accords d'Evian, des dizaines de manifestants pieds-noirs blessés se protègent des tirs de militaires français, en se réfugiant sur le parvis de la Grande Poste. 80 morts et 200 blessés




29 décembre 2012


Ce que l'ASO est prête à faire et même à Toufaire



Rochefort ville d'histoire et de mer


son histoire


ses monuments


ses philatéliques de mer





Des sous et des tampons


Mme l'adjointe et le président


 Philatélie : le bar, le bistrot est-il timbré?


Les TAAF dans la ligne bleue du scruter



Le nom de cette rue est-il adapté à notre pollueur de fontaine?


Voeux de Toulon

Le PA CHARLES DE GAULLE et la FLF LA FAYETTE présentent leurs Voeux



Merci à C.A.



"Bon bou d'an e a l'an che vem

Diéu nous fague la gràci de vèire l'an que vèn, E se noun sian pas mai, que noun fuguen pas mens !" 






Bonne fin d'année et à l'année prochaine 
Que Dieu nous fasse la grâce de voir l'an qui vient. Si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins


28 décembre 2012

Humour dans le carré par Donec


Donec : enfin l'année nouvelle

Bonjour à tous,
La fin du monde était une blague. Seul l’acteur DEPARDIEU qui y voyait un bon moyen de mettre fin à ses ennuis fiscaux est déçu. Néanmoins ceux d’entre nous qui souhaiteraient la vivre en vrai peuvent toujours s’installer à Damas ou à Alep où s’en prépare une tout à fait présentable.





L’année nouvelle se présentant donc sous les meilleurs auspices,  j’en profite pour vous souhaiter à tous une
TRES BONNE ANNEE 2013


Qu’elle soit propice en déclarations d’intention et en bonnes fortunes !
A l’année prochaine
Donec

Qu'est-ce que je vais bien pouvoir vous dire aujourd'hui

Un tour à Lanvé avec L'Ours?
Peut-être vous inviter à faire un tour à Lanvé sur un air d'An Dro?

Parrainé par Catherine Maunoury et Albert Uderzo, l’Ours va vivre jusque fin 2012 des aventures aussi bien civiles que militaires, relayées par les médias partenaires, afin de se constituer un « Curriculum Vitae » le rendant unique et exceptionnel.Au terme de ses aventures, l’Ours sera vendu aux enchères avec son album photo, ses carnets de vol et tous les souvenirs qu’il aura pu collecter lors de ses nombreuses rencontres…Le produit de cette vente sera réparti entre l’ADAPEI d’Ille-et-Vilaine, une ou plusieurs associations d’aide aux militaires blessés et le service de Chirurgie vasculaire du CHU de Rennes.

Nous aurions peut-être pu lui faire un cachet? Est-il encore temps?

L ours





Merci à Jef pour son envoi 




Si tu cherches un peu de sécurité
Viens donc faire un tour à Lanvé
Si tu cherches un
 peu de sécurité
Viens donc faire un tour à Lanvé



Si t'as quelque chose à fêter
Viens donc faire un tour à Lanvé
Si t'as quelque chose à fêter
Viens donc faire un tour à Lanvé





Y'a du secours à volonté
Viens donc faire un tour à Lanvé
Y'a du secours à volonté
Viens donc faire un tour à Lanvé


Sources  et photos :

http://www.loursbook.com/2012/03/en-mission-lanveoc-poulmic-episode-1.html



Dragueur côtier classe Sirius PHENIX

Dragueur Côtier PHENIX

dragueurs type « D » classe Sirius 


Pli du Phénix mission en Océan Indien 1982


Si au début des années 1960, la marine nationale française comptait dans sa flotte 101 dragueurs de mines, la majorité était d'origines étrangères (États-Unis, Grande-Bretagne et Canada). Seul les 34 dragueurs côtiers type D, classe Sirius (plus trois construits pour la marine Yougoslave), et un dragueur côtier type DB, le Mercure (plus six construits pour la marine d'Allemagne fédérale) furent construits en France de 1952 à 1956, par l'arsenal de Cherbourg et dans des chantiers privés. Ils furent mis en service entre 1954 et 1958. Toutes ces unités portaient des noms d'étoiles ou de constellation.



Q 765 ex M 749 PHENIX  (Cherbourg 2006)
(c) JM Bergougniou

Ils étaient conçus selon les plans du constructeur britannique Thornycroft et assez semblables aux dragueurs classes Ton de la Royal Navy britannique et Dokkum de la Koninklijke Marine néerlandaise, d'où parfois l'appellation de dragueurs "type Europe occidentale".

Ces bâtiments étaient groupés organiquement en divisions de dragueurs (Didra) de trois à cinq unités. La 1re escadrille de dragage (Esdra) était basée à Cherbourg et la deuxième Esdra, à Brest. Aucun n'a été basé à Toulon. Outre-mer, deux bâtiments étaient stationnés à Fort-de-France et un à Dakar.

Caractéristiques : les dragueurs D avaient une longueur de 46,30 mètres pour 8,55 m de large. Leur tirant d'eau était de 2,50 m et leur tirant d'air de 15 mètres. Ils déplaçaient 400 tonnes (440 tonnes à pleine charge). Pour diminuer la signature magnétique, ils étaient équipés d'un circuit d'immunisation. La coque et le pont étaient en bois, les membrures en duralumin et les superstructures en contreplaqué marine et en alliage d'aluminium.


Q 765 ex M 749 PHENIX (Cherbourg 2006)
(c) JM Bergougniou

Machines : 

21 étaient propulsés par deux générateurs à pistons libres Sigma-Pescara, 

et 13 par deux moteurs Diesel SEMT Pielstick de même puissance, développant au total 2 000 ch. Leur vitesse maximum en route libre était de 15 nœuds, 9 nœuds en dragage mécanique et 6,5 nœuds en dragage magnéto-acoustique. leur rayon d'action était de 3 000 nautiques à 10 nœuds. Ils avaient deux hélices à trois pales fixes sauf sur les M734, M735, M736 et M737 dont les hélices étaient à pas variables.

21 dragueurs "Pescara"


M701 Sirius (1952-1971), M702 Rigel (1953-1974), M703 Antares (1953-1981), M704 Algol (1953-1976), M705 Aldébaran (1953-1970), M706 Régulus (1952-1974), M707 Véga (1953-1981), M708 Castor (1953-1973), M709 Pollux (1953-1970), M740 Cassiopé (1953-1976), M741 Eridan renommé Aldébaran en 1977 (1953-1979), M742 Orion (1953-1970), M743 Sagittaire (1953-1979), M744 Achernar (1953-1970), M745 Procyon (1953-1970), M710 Pégase 1955-1974), M750 Bellatrix (1955-1974), M751 Denébola (1955-1974), M752 Centaure (1955-1970), M753 Fomalhaut (1955-1970).

13 dragueurs "Pielstick"


M746 Arcturus (1954-1981), M747 Bételgeuse (1954-1989), M754 Canopus (1955-1982), M749 Phénix (1955-1992), M755 Capella (1955-1987), M759 Céphée (1956-1988), M757 Verseau (1956-1988), M758 Ariès (1956-1988), M759 Lyre (1956-1981), M734 Croix du Sud (1956-1981), M735 Etoile Polaire (1956-1978), M736 Altaïr (1956-1982), M737 Capricorne (1956-1988).
Q 765 ex M 749 PHENIX plage avant
et emplacement du 40 mm Bofors (
Cherbourg 2006) 

photo (C) JM Bergougniou

Effectif : 

ils étaient généralement commandé par un lieutenant de vaisseau. Leur équipage (avant le repyramidage des grades de 1974) était de trois officiers, huit officiers mariniers et vingt-huit quartiers-maîtres et matelots. Ces derniers étaient logés dans deux postes équipages avec chacun quatorze couchettes au lieu de hamacs, une nouveauté, à cette époque, sur des bateaux militaires de construction française...

Équipements de dragage :
 

les dragueurs D étaient équipés de dragues mécanique, magnétique, acoustiques et d'une drague explosive.

Drague mécanique : 
Capables de sectionner les orins des mines à contact, ces dragues étaient de type Oropesa (OD1). Les brins de drague étaient armés de cisailles, explosives ou non. Il était possible de faire du dragage attelé à deux ou plusieurs dragueurs.

Drague magnétique : au début de leur carrière, ils étaient équipés de dragues à boucles symétriques MB1, MB3 et MB4. 

À partir de 1960, le dragage acoustique se faisant à la traîne, ils ont reçu des dragues MB5 dissymétriques dont la boucle était déployée sur tribord. L'alimentation de la drague magnétique était assurée par un groupe électrogène de 550 ch.

Drague acoustique : 
d'abord équipés de dragues à l'aplomb (AM1, AO1, AP1). Ce type de dragage étant trop dangereux car la mine pouvait exploser sous la coque, ils ont été équipés de dragues à la traîne AM1 et AP1 modifiées, filées sur bâbord. Le touret du câble d'alimentation avait été installé sur le rouf de drague derrière la cheminée, à la place du canon de 20 mm.

Drague explosive :
 
la drague AE1 était destinée à influencer les mines acoustiques.

Artillerie : 
leur artillerie d'origine était constituée par un canon de 40 mm Bofors sur la plage avant et un canon de 20 mm Oerlikon sur le rouf de drague, puis un seul canon de 40 mm ou de 20 mm à partir de 1960, sur la plage avant. 

Les stationnaires outre-mer (M734, M736, M746 et M754) avaient conservé leur armement d'origine car étant utilisés comme patrouilleurs, ils n'avaient pas été modifiés pour le dragage acoustique à la traîne.
Avec le Mercure, les 34 dragueurs de mines D, classe Sirius ont été les premiers et les derniers dragueurs construits en France aptes à la fois au dragage mécanique et au dragage à influences magnéto-acoustiques. À la construction, une soute avait été prévue pour un appareil de détection asdic, mais celui ci-n'a jamais été installé. Ils ont été progressivement remplacés à partir de 1970 par 5 dragueurs océaniques (MSO) refondus en chasseurs de mines classe Dompaire et en 1972 par la mise en service des cinq chasseurs de mines classe Circé. 
Certains « sous cocon », qui ont été rayés des listes de la flotte dès 1970, ont eu une carrière active assez brève. D'autres, basés à La Pallice ont servi à la surveillance du champ de tirs de Centre d'essais des Landes (CEL) au large de Biscarrosse, de 1964 à 1981. Il s'agissait de dragueurs à turbines à gaz « Pescara », à la mécanique fragile. 

Les dragueurs à Diesels Pielstick, plus fiables, ont fait une carrière beaucoup plus longue et opérationnelle dans la guerre des mines ou comme patrouilleurs outre-mer. Le Phénix est celui qui a servi le plus longtemps. Reclassé patrouilleur à Cherbourg, il a été désarmé en 1992 après 37 ans de service.

sources :




Photos (c) JM Bergougniou

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

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