20 décembre 2012

Rencontre entre l'Arromanches et l'Elorn

Rencontre entre l'Arromanches et l'Elorn


Certains m'ont posé la question de savoir si le porte-avion(s) Arromanches avait un ou plusieurs avions

On peut effectivement se poser la question...


Le pétrolier Elorn a voulu vérifier d'un peu trop près... le 23 mai 1957 l'Elorn doit ravitailler l'escadre de retour des Etats-unis (Norfolk) 



Le PA Arromanches se présente pour le RAM

Le Ravitaillement à la mer consiste à passer une manche vers le bâtiment à ravitailler. On utilise pour cela un fusil lance-amarre qui projette un bout vers le bâtiment à ravitailler. Une aussière puis la manche sont tirées par le ravitaillé.



La vitesse des deux bâtiments doit être identique et l'écart doit rester constant. 
La manoeuvre étant relativement rapide, il faut fluidifier le carburant en le chauffant au alentours de 72 degrés. Le système de pompe était à vapeur.



L'Elorn possédait deux chaudières pour assurer la propulsion et la puissance nécessaire aux treuils, aux pompes ou au cerveau moteur du gouvernail.



Si changement de chaudière et que la vanne du servo moteur du gouvernail est fermé... on se retrouve immédiatement en avarie de barre et impossible de tenir la distance avec le PA.  Les deux bâtiments se rapprochent et le pont d'envol du PA vient écraser le côté bâbord de l'Elorn...








Et effectivement il y avait plusieurs avions à bord. 

Collection A. Robet

Mission Corymbe Le BPC MISTRAL au Togo

BPC Tonnerre Corymbe 96 1 avril 2009 Lomé centre de Tri 1


TOGO


République Togolaise
samedi 15 décembre 2012 7:17 GMT



Les côtes togolaises, terrain d’exercice pour l’EDAR 

Le bâtiment de projection et de commandement de la Marine française « Mistral » sera en escale au Port de Lomé du 28 décembre au 3 janvier, indique La Lettre de l’ambassade de France, parue vendredi.

Cette escale sera l’occasion pour la marine de manœuvrer avec l’un des derniers nés de l’industrie navale : l’EDAR (Engin de débarquement amphibie rapide). Réceptionné à la fin du mois de novembre 2011, c’est la première fois qu’un moyen de débarquement de ce type quitte son port base pour être déployé à bord d’un BPC sur le continent africain, en l’occurrence au Togo. Des tests grandeur nature avant validation et production.
La Russie a l’intention d’acquérir ces catamarans de débarquement français pour équiper ses futurs bâtiments de projection et de commandement du type Mistral,
Le Mistral, second plus gros navire de la Marine française, fait près de 200 mètres de long.

Télécharger le document joint: Lettre de l\'Ambassae N°6.pdf

BPC Tonnerre Corymbe 96 avril 2009 passage de la ligne Lomé centre de tri 1

et parfois les plis arrivent sans la moindre annulation togolaise sur le timbre Corymbe 105 TCD SIROCO
griffe linéaire 35-TINTENIAC



19 décembre 2012

GSBdD Brest Courrier Marine Brest

GSBdD Brest Courrier Marine Brest

Encore des changements dans l'organisation interne des bases de défense et dans les intitulés de la transmission des courriers. Brest Défense disparait au profit du GSBdD






Un groupement de soutien de base de défense (GSBdD) est un organisme interarmées de l'armée française, relevant du chef d'état-major des armées. Seule formation administrative disposant de l'autonomie financière au sein d'une base de défense (BdD), le GSBdD assure des fonctions mutualisées d'administration générale et de soutien commun (AGSC). Selon la taille de la BdD et la nature des missions des unités soutenues, le groupement de soutien peut être dirigé par un officier général, un officier supérieur ou un agent civil de catégorie A du ministère de la défense.

Les fonctions AGSC recouvrent notamment :
l'administration des ressources humaines et de la solde ;
la comptabilité des matériels communs ;
les finances ;
l'administration des déplacements ;
les achats ;
l'habillement, le campement, l'ameublement ;
la restauration, les loisirs, l'hébergement, l'hôtellerie ;
le suivi des marchés de soutien commun (espaces verts...) ;
la suppléance engagement et transport
le transport local ;
la maintenance infrastructure de niveau I ;
le courrier ;
la maintenance des matériels commissariat ;
la distribution du carburant terrestre ;
la sécurité et le gardiennage ;
la reprographie ;
le nettoyage des locaux.




Les groupements de soutien de base de défense, comme les bases de défense, font l'objet d'une mise en œuvre progressive en trois phases :
phase expérimentale (2009) au cours de laquelle les GSBdD créés ont été nommés groupements de soutien de bases de défense expérimentales (GSBdDe) ;
phase pilote (2010) au cours de laquelle les GSBdD sont nommés groupement de soutien de bases de défense pilotes (GSBdDp) ;
généralisation (à compter du 1er janvier 2011), groupements de soutien de bases de défense (GSBdD) de plein exercice.



Merci à Claude Bélec pour le pli



18 décembre 2012

Joyeuses fêtes

Mise en condition opérationnelle  pour les fêtes de fin d'année 


Noël est à la fois une fête religieuse, une fête de la famille, celle des enfants, mais aussi une fête communautaire : elle réunit croyants et non-croyants autour d'un message de paix et d'amour.




La France est majoritairement rurale au XIXe siècle. Les différences entre les coutumes festives des campagnes et des villes s'affirment. Les festivités de Noël ont un caractère religieux : la messe de minuit est un temps fort du calendrier liturgique. Les réjouissances populaires se portent sur les crèches spectacles et la dévotion à la crèche familiale se développe avec un caractère régional marqué. Le repas de Noël en milieu rural n'a pas encore pris la forme du réveillon, coutume plus citadine.
De nos jours, le caractère religieux s'estompe devant la fête familiale réunissant adultes et enfants autour du sapin pour la traditionnelle distribution de cadeaux.



Au Canada, les traditions relatives à la fête de Noël nous sont parvenues de plusieurs pays. La France nous a transmis la célébration de la Nativité et ses vieux noëls, l'Allemagne l'arbre de Noël et ses divers ornements, et l'Angleterre les cartes de voeux. L'Irlande nous lègua cette ancienne coutume gaélique d'installer des lumières aux fenêtres. Puis, les États-Unis nous apportèrent le père Noël, la Tchécoslovaquie et le Japon déversèrent leur flot d'ornements de toutes sortes pour le sapin de Noël et la décoration des intérieurs domestiques.




Ancêtres de la carte de souhaits, les feuillets de bons voeux apparurent dès le début du XVe siècle. Leur succédèrent, au XVIIIe siècle, ces imprimés que les marchands envoyaient à leur clientèle pour le Nouvel An.

Faisant partie de nos traditions du temps des Fêtes, les cartes de voeux que l'on échange à l'occasion de Noël ou du Nouvel An tirent leur origine, une fois de plus, de l'Angleterre. L'évolution de cette coutume se fit d'ailleurs rapidement en Europe, notamment en Allemagne, grâce à un tout nouveau procédé d'imprimerie mis au point par Aloys Senefelder en 1796. Cette technique, appelée lithographie, permettait de reproduire en très grande quantité un dessin ou un texte tracé au préalable sur une pierre à grain très fin.






Au Canada, la production de cartes a débuté entre 1870 et 1880. Simples adaptations des oeuvres de Krieghoff, Bartlett, Massicotte et d'Henri Julien. Ces cartes montraient surtout des scènes hivernales d'activités typiques ou de sports. Jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, cependant, bon nombre des cartes vendues au Canada provenaient encore de la Grande-Bretagne et des États-Unis.



L'habitude d'envoyer des cartes de voeux aux parents et amis pour le Nouvel An se propagea assez rapidement en Angleterre, en Allemagne et en Amérique. Après 1880, la carte de Noël vint remplacer progressivement celle du Nouvel An et prit son véritable élan grâce à une commercialisation à plus grande échelle. Les grands magasins commencèrent même à offrir des assortiments de cartes de souhaits par le biais de leur catalogue.




En France, la carte de souhait n'a pas connu ce "glissement" vers Noël et ne s'envoie pratiquement que pour offrir les voeux de la nouvelle année.



En 1840, année où le premier timbre postal était lancé en Angleterre, on éditait une première série d'enveloppes décorées de motifs de Noël. Trois ans plus tard, la première carte de souhaits voyait le jour. Elle fut réalisée par John Calcott Horsley pour le compte de Sir Henry Cole. Cette carte montrait une famille en train de célébrer joyeusement Noël en levant son verre "pour une santé". Cette scène choqua vivement les défenseurs de la "tempérance", qui n'hésitèrent pas à la dénoncer.






La première carte de souhaits "américaine" serait l'oeuvre d'un lithographe allemand, Louis Prang, émigré aux États-Unis vers 1850. En 1860, Prang installa son atelier à Boston (Massachusetts) et commença à produire les premières cartes de souhaits en couleur. A cette époque, cependant, les cartes de souhaits étaient davantage rattachées au jour de l'An qu'à Noël.



Le goût des crèches est attesté en France dès le XVIIe siècle. Dans les maisons aristocratiques et bourgeoises, on voit apparaître des préfigurations de la crèche domestique, sous la forme de boîtes vitrées décorées, appelées grottes ou rocailles.




On y trouve des représentations de l'enfant Jésus, ou des scènes de la vie du Christ et des saints. Les figurines, réalisées en cire, en mie de pain ou en verre filé, apparaissent dans un décor imaginaire de fleurs, de cascades d'animaux évoquant le paradis. 




Les crèches napolitaines connaissent notamment un grand succès. Avec l'apparition des santons provençaux au XVIIIe siècle, la crèche familiale prend davantage d'envergure, certaines comptant même parfois une quarantaine de personnages différents.





Au Québec, la crèche de Noël faisait déjà partie de nos traditions religieuses au début de la Nouvelle-France. Toutefois, c'est seulement à partir de 1875 qu'elle commença à pénétrer dans les maisons et à s'intégrer aux usages familiaux. Avant même qu'on prit l'habitude de dresser un sapin de Noël, la crèche occupait déjà une place de choix dans les intérieurs domestiques.

La coutume de monter une crèche sous le sapin se généralisa au cours des années 1930. De nombreuses familles confectionnèrent elles-mêmes des étables pour abriter les personnages achetés sur le marché. Par la suite, on vit apparaître au pied du sapin les villages, constitués de maisonnettes dispersées autour de la crèche.



Noël c'est aussi l'espoir du retour des Prisonniers  Noël 1942 Quimper



Carte spéciale émise à l'occasion du SALON DU PRISONNIER organisé pour NOËL 1941






Avec l'invention des guirlandes d'ampoules électriques, l'Amérique donna un nouvel aspect à l'arbre de Noël traditionnel. Dès 1912, les premiers arbres illuminés apparaissaient sur les places publiques de la ville de Boston. Les sapins extérieurs devinrent rapidement monnaie courante en Amérique. Après la Première Guerre mondiale, cette nouveauté gagna l'Europe et se généralisa finalement vers le milieu du XXe siècle.



Vers la fin du XIXe siècle, une autre variante de l'arbre de Noël traditionnel apparut également sur le marché : le sapin artificiel. Les plus anciens proviennent d'Allemagne et sont fabriqués à partir de fil métallique et de plumes d'oie ou de dinde, teintes en vert pour imiter les aiguilles du conifère.
Entre 1900 et 1950, la production de grands arbres, en plumes d'autruche ou de cygne, était destinée aux hôtels, magasins et grandes demeures bourgeoises.



A l'origine, la crèche familiale se limitait aux personnages de la Nativité. Au Québec, les premiers personnages de la crèche étaient fabriqués en cire par les congrégations religieuses.
Puis, au XVIIIe siècle, apparut dans le Midi de la France une petite industrie qui se mit à fabriquer tous les personnages de la crèche. Le véritable essor des santons est lié à la révolution qui interdit la Messe de Minuit et les crèches d'église. Les Marseillais étaient restés très fidèles à leurs crèches et créèrent des "crèches publiques", réalisées par des particuliers qui les faisaient visiter. L'usage se développa alors de monter une crèche dans chaque foyer.




Grâce au travail d'habiles artisans, les fameux santons de Provence, apparus pour la première fois à la foire de Noël à Marseille en 1803, gagnèrent rapidement la faveur populaire : ils concurrençaient les santons de cire, plus raffinés, mais aussi plus coûteux. Bientôt, ces petits personnages aux couleurs vives garnirent les crèches provençales, mais aussi celles du Dauphiné, du Roussillon et du Languedoc.
En 1798, Louis Lagnel conçut des moules en plâtre pour fabriquer ses santons. Cette nouveauté technologique révolutionna complètement cette industrie artisanale. Favorisant la production de masse, elle permit une plus grande diffusion des produits lors des foires aux santons. L'oeuvre de Lagnel a influencé les santonniers jusqu'à nos jours, que ses modèles aient été copiés ou surmoulés.




Parmi les principaux producteurs d'ornements de Noël figure en tête de liste l'Allemagne qui, de 1875 jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, fournit une bonne partie des décorations ornant les sapins de Noël canadiens. Viennent ensuite l'Autriche, les États-Unis, le Japon, l'Italie, la Tchécoslovaquie et le Canada.

Les kugels, sorte de boule en verre destinée à protéger la maison des esprits maléfiques, furent les premiers ornements en verre fabriqués pour le sapin de Noël. Ils étaient produits à Lauscha, en Allemagne, vers 1830. Par leur forme, ces kugels et autres boules de Noël rappellent les pommes rouges décorant l'arbre du Paradis.




L'aéro vient parfois en aide au Père Noël





Joyeuses fêtes à tous




http://www.culture.gouv.fr/culture/noel/franc/noel.htm

16 décembre 2012

Escorteur d'Escadre Du Chayla bar OM guerre Amérique Martinique Chesapeake Italie révolution Egypte Aboukir

E. E. Du Chayla Le Bar est ouvert


Armand-Simon-Marie, chevalier de Blanquet du Chayla

Né à Marvejols (Lozère) le 9 mai 1756. Entré au service comme aspirant-garde de la marine en juin 1775, garde en mars 1777, il fut attaché à la personne du comte de Provence lors du voyage de celui-ci à Toulon cette même année. Enseigne de vaisseau en avril 1778, il servit en Amérique sous les ordres de d'Estaing et fut fait prisonnier en novembre 1778. Libéré en avril 1780, il embarqua sur le Languedoc dans l'escadre De Grasse avec laquelle il prit part au combat du Fort-Royal de la Martinique (29 avril 1781). Passé sur le Palmier, il combattit à la Chesapeake et, à nouveau sur le Languedoc, à la prise de Saint-Christophe (janvier 1782). Blessé aux combats des Saintes (9-12 avril 1782), il devint major de division sur le Destin dans l'escadre rassemblée à Cadix.




Après la paix de 1783, il fit campagne sur la Belette dans les mers du Nord et au Levant. Lieutenant de vaisseau en mai 1786, il servit en Méditerranée sur la Sensible. Second de la Belette, il livra combat à des pirates sur les côtes d'Albanie (décembre 1786). Commandant la Flèche en Méditerranée en novembre 1791, 
 il fut promu capitaine de vaisseau en juillet 1792 et reçut le commandement du Tonnant avec lequel il prit part à l'expédition de Truguet sur les côtes d'Italie et de Sardaigne où il fut blessé.

Destitué comme noble en 1793, il fut réintégré après le 9 thermidor. Adjoint du ministre de la Marine de mai 1795 à avril 1797, chef de division en avril 1796, contre-amiral le 22 septembre suivant, il commanda une division dans l'escadre de Brest aux ordres de Morard de Galles (avril 1797). 
Nommé inspecteur général des côtes de la Méditerranée en mars 1798, il reçut en avril le commandement du Franklin dans l'escadre de Brueys armée pour l'Égypte et dirigea les opérations contre Malte (juin 1798). Lors de l'attaque de Nelson contre l'escadre concentrée en rade d'Aboukir (Ier août 1798), Du Chayla s'efforça vainement de convaincre Brueys d'appareiller. Il combattit avec la plus grande valeur, fut grièvement blessé et fait prisonnier. Rentré en France, il critiqua vivement l'inertie de Villeneuve, de Decrès et de Ganteaume, et quitta le service en octobre 1803. Napoléon lui rendra tardivement justice à Sainte-Hélène. Promu vice-amiral honoraire le 1er mai 1816, il mourut à Versailles le 29 avril 1826.

sources :
http://www.netmarine.net/bat/ee/duchayla/celebre.htm






Dixième d'une série de 18 escorteurs d'escadre, le Du Chayla fut conçu comme escorteur anti-aérien, avant de devenir escorteur d'escadre lance-missiles. Mis sur cale à Brest dans la forme Laninon en juillet 1953, lancé le 27 novembre 1954 en compagnie du D'Estrées, il est admis au service actif le 4 juin 1957. Il a effectué toute sa carrière avec comme port-base Brest.




Le 4 juillet 1973, le bâtiment aborde l'escorteur rapide Le Corse qui voit son étrave sectionnée.





En 1984, le centre de rééducation fonctionnelle de Brest a été parrainé par l'équipage du Du Chayla.



Le Du Chayla a parcouru durant sa carrière 913 860 milles, dont 30 700 durant la Guerre du Golfe en 1990-1991 où il aura participé à 100 visites de bâtiments durant ses 184 jours d'absence de Brest.





La dernière cérémonie des couleurs a eu lieu le 15 novembre 1991. Après avoir servit de brise-lames à l'Ile Longue (rade de Brest), il a été coulé en septembre 2001 au large de la Bretagne. Une grenade sous marine, avec 80 kg d'explosifs, a cassé le navire en deux.







Sources :


http://www.netmarine.net/bat/ee/duchayla/index.htm

Humour dans le carré par DONEC


Humour dans le Carré par Donec



Bonjour à tous,
Les puristes connaissent le système d’injection eau-méthanol qui transforme un moteur d’avion plan plan en fusée. Malheureusement ce carburant est sous la responsabilité d’un homme soucieux de ses prérogatives : le maître commis.


A par cela il y a les incontournables dictons qui illustrent le niveau de réflexion de certain de nos compatriotes.

en attendant vous pouvez écouter Georgius...

A la semaine prochaine
Donec

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...