17 octobre 2011

En parcourant Rochefort de la Charente à la Marine

Rochefort en quelques sites






Fichier:Drapeau Arsenal Rochefort.svg




la ville de Rochefort s'est organisée autour de l'arsenal voulu par Louis XIV. Une porte monumentale dite porte du Soleil ouvre l'accès au site et au chantier de l'Hermione. Elle a été reconstruite entre 1829 et 1831 par Auguste Giral
.





Dommage que le bâtiment du conservatoire du littoral gâche la perspective

L'office du tourisme 
Depuis cette porte on accédait à l’arsenal et une grande partie des Rochefortais la traversait au quotidien pour se rendre sur leur lieu de travail dans l’Arsenal.

Elle tire son nom de la configuration particulière du soleil les 4 mars et 10 octobre. Le soleil se lève ces jours exactement dans son axe.





Détail des sculptures de la porte de l"Arsenal






Hôtel de Cheusses
1, place de la Galissonnière
17300 Rochefort


http://www.musee-marine.fr/site/fr/rochefort_histoire_hotel_de_cheusse


D'un point de vue architectural, l'Hôtel de Cheusses présente un plan en U, fréquent dans les hôtels particuliers des officiers de marine rochefortais, repris à la fin du XVIIe d'un premier édifice des années 1625. Logement en même temps qu'institution, il est ouvert à la fois sur la ville et sur l'Arsenal.

L'ancre rappelle que Rochefort était un arsenal regroupant tous les corps de métier et pas uniquement la corderie. Les forges forgeaient ancres et chaînes. On y coulait les canons que l'on trouve tout au long de la Charente jusqu'à l'estuaire.
Escalier en chêne du 
musée de la marine




Maquette en pierre calcaire du Fort Boyard 
musée de la marine  (sans le père Fouras)
Le fort Boyard est aujourd’hui l’un des plus célèbres monuments de France. L’exceptionnel succès d’un jeu télévisé dont la popularité ne se dément pas depuis 22 ans en est la cause. Mais ce succès lui-même tient à la force particulière d’un monument dont l’histoire, la forme, l’atmosphère sont sans pareils. Retour sur un destin.

Sa construction peu banale sur un banc de sable mobilise des ressources humaines, financières et techniques colossales. Le pays rochefortais voit son paysage se transformer par un chantier d’une ampleur gigantesque, interrompu par les aléas de l’Histoire, durant 63 années. De la nécessité de protéger Rochefort contre la menace anglaise, nait un monument dont la construction reste un défi de part sa situation géographique et l’évolution des techniques tour à tour appliquées à ce chantier innovant.


Malgré l’effort humain et financier, le fort Boyard devient dès son achèvement un monument militaire inutile à cause des progrès réalisés en matière d’artillerie. La Marine l’emploie quelques mois comme prison, et 30 ans comme base de défense passive. Déclassé, il est abandonné, pillé et finalement vendu. Le cinéma, dès 1966, et surtout la télévision depuis 1990 le font brutalement passer de l’ombre à la lumière. Il est aujourd’hui une icône médiatique et touristique, porteuse de l’image de tout un département.


Buste de Victor-Marie, duc d'Estrées (1660-1737)
Atelier de sculpture de Brest photo JM Bergougniou

Buste de Roland-Michel Barrin, marquis de la Gallissonnière (1693-1756),
 atelier de sculpture de Bres 
photo JM Bergougniou



maquettes et plans sont les outils des arsenaux








Photo JM Bergougniou

qui possédaient des ateliers de sculpture pour la décoration des unités et des logements

Figure de proue Cariatide, bois sculpté venant de
l'ancien atelier de sculpture de Rochefort
Photo JM Bergougniou




tableau présentant la machine à mâter

La Vestale Figure de proue photo JM Bergougniou

figure de proue en ivoire sur une maquette en bois noir surement de l'ébène


la cour de l'hôtel de Cheusse devenu musée de la marine




Accrochée au mur, il est sur que vous l'entendrez sonner si vous ne l'évitez pas...


Bertholet est plus fier
sous ses protections
Le musée faute des crédits nécessaires ne peut rénover une grande partie de ses bâtiments qui servent de réserve. Les objets dont des figures de proue attendent restauration et locaux pour être exposés. Les mesures de conservation sont prises afin d'éviter l'outrage du temps et des insectes mais les moyens manquent. Avis aux sponsors.


Dryade ne cache que sa tête



La Résolue photo JM Bergougniou


Figure de proue de la Résolue...







toujours la même et toujours Résolue


certains y voient même une représentation de "Jeanne d'Arc"...


La Résolue est une frégate de 12 armée avec des canons de 12 livres, mise en service en 1778. Capturée par les Anglais en 1798, elle est transformée en ponton  l'année suivante avant d'être désarmée en 1811.


Figure de proue de la Résolue





Cette frégate à hélice a servi de navire école de 1881 à 1888

son socle

10-1872 à 11-1873 : campagne au Pacifique.    1878 : machine et chaudières débarquées,    9-1878 : école de matelotage en remplacement de l'Isis.    26-8-1882 : désarmé à Brest.    10-9-1883 à 1890 : école des gabiers.    10-9-1890 : de Quiberon à Rochefort pour transférer le 15 les élèves sur la Melpomène (CV Châteauminois).    20-9-1890 : désarmé à Rochefort.    31-12-1890 : rayée - charbonnière.    1893 : ponton.    1913 : démolition

le pont transbordeur du Martrou
photo JM Bergougniou

Le pont transbordeur du Martrou est l’œuvre de l’ingénieur et constructeur Ferdinand Arnodin. Situé entre Rochefort et Échillais en Charente-Maritime, il a été inauguré le 29 juillet 1900.

Le pont transbordeur et sa nacelle
Photo JM Bergougniou

point d'eau

réhabilitation des bâtiments de l'arsenal en zone industrielle photo JM Bergougniou
.Dans les années 1660, lorsque Colbert convainc Louis XIV de mettre en place une Marine de guerre permanente, ses préoccupations sont clairement économiques : il s’agit avant tout de protéger le commerce atlantique vers les « Isles à sucre » et de doper la production nationale autour de pôles de production de navires de guerre. Pour le roi, ces considérations sont un peu grossières, mais il trouve aisément dans la Marine le moyen d’affirmer sa haute majesté et, à travers sa personne, celle de la Nation, en étant aussi grand sur mer que sur terre.

La corderie au fil de la Charente
photo JM Bergougniou

Usine de séchage des blés à l'exportation
photo JM BERGOUGNIOU


point de vue photo JM Bergougniou

terminal ferroviaire photo JM Bergougniou
ancien ponton des établissements ZODIAC pour mise à l'eau des "Zod" pour essais


la Corderie en fond de Charente
photo JM Bergougniou

Troupeau sous les volutes de vapeur d'eau de l'usine de séchage de grains


la tour à signaux de l'ancienne résidence du préfet maritime devenue direction des écoles de la Gendarmerie





La direction des écoles de la Gendarmerie



un petit tour au port où Fort La pointe rouille...


peut-être avant dedevenir ferraille à charger sur l'AM LARAFALE



photos JM Bergougniou

Philatéliques de Mer Rochefort Marcophilie navale

Philatéliques de Mer Rochefort

Bernard et son équipe avaient tout prévu... même le soleil!




En chemisette, les visiteurs ont apprécié les collections présentées dans la salle Colbert du palais des congrès de la Ville.


Le bureau temporaire était tenu par JB Thévenin.





L'exposition a été inaugurée en présence de Madame Wiss-Vrignaud  première adjointe au Maire excusé, du commandant de la vedette de la Gendarmerie Maritime Charente, des représentant de la SNSM de l'île d'Aix et du Président du Musée de l'aéronautique navale.





La salle Colbert et les expositions



Exposition de photos sur les Terres australes

le stand SNSM


Moules et mises en bouteille... Denis Lemonnier, breton expatrié à La Rochelle a présenté ses réalisations


Raymond présente ses lettres

une partie de l'assistance au coquetèle

lors duquel le Président Doray présenta la marcophilie navale en remerciant les collectionneurs et les invités de leur présence

il fallait parfois se tordre le cou pour pouvoir voir...


Madame Wiss-Vrignaud l 1ère adjointe au Maire de Rochefort

même Rosine devenue le temps d'une exposition "femme de gendarme"

Le commandant de la VCSM  Charente


une partie de la délégation bretonne

Gendarme d'un jour, gendarme toujours... une magnifique collection d'insigne de la gendarmerie

visite surprise de Pierre Le Galle


Mme Bayle montant son exposition de peinture

photos JM Bergougniou

Humour dans le carré par Donec

Humour dans le carré par Donec


Bonjour à tous,
La marine de demain est l’œuvre des matelots d’aujourd’hui. C’est un plaisir de voir l’attention et l’amour que mettent les mécaniciens à élever leurs futurs submersibles en faisant appel aux techniques les plus modernes.


Cela dit la technique ne se laisse pas facilement dompter en dépit de la prudence des meilleurs.


A la semaine prochaine
Donec

12 octobre 2011

Journée du Patrimoine 2011 Saint-Mandrier Toulon Marine nationale arpete bagne PACA Méditerranée

 Journée du Patrimoine à Saint-Mandrier



La chapelle Saint-Louis



La chapelle du CIN Nord de Saint-Mandrier se situe à flanc de colline, côté nord, dans un écrin de verdure qui fut longtemps le jardin botanique de l’hôpital militaire Saint-Louis, elle fut construite entre 1825 et 1829 par les bagnards de Toulon, selon les plans de l’ingénieurs maritime Honoré Bernard (1789-1866) après un premier projet de Raucourt de Charleville (1818) qui dut être abandonné en cours de chantier pour défauts de conception et mauvaise appréciation des dépenses,




la réalisation définitive fut menée à bien par la réquisition de 600 bagnards. Les forçats taillaient eux-mêmes les pierres et fabriquaient la chaux grasse. Ils étaient logés sur le chantier durant tous les travaux.

Les architectes s’accordent à reconnaître dans cette chapelle une pièce maîtresse de l’art religieux en Provence au XIXème siècle. L’édifice est une rotonde posée sur un soubassement de 1,30 mètre de haut, recouvrant une citerne souterraine destinée autrefois à alimenter l’hôpital en eau potable. Ce soubassement porte 24 colonnes à chapiteaux ioniques et ménage un large passage qui sert de péristyle. La hauteur totale de la chapelle est de 17 mètres sous voûte. On y accède par trois perrons situés au nord, à l’est et à l’ouest. L’édifice, ce qui est peu fréquent, est orienté au sud. On remarquera les portes latérales à double vantaux, chefs-d’œuvre de l’ébénisterie classique.
L’édifice est en calcaire blanc, pierre dure de Saint-Rémy-de-Provence, taillée en grand appareil bosselé sur la face extérieure. La voûte est faite d’un calcaire jaune plus tendre à sculpter et plus léger.

A l’intérieur, on est frappé par l’équilibre des proportions. La voute en demi-sphère est ornée de caissons autrefois à rosaces et percés d’un oculus circulaire central qui sert d’unique source de lumière, elle repose sur un tambour ajouré par une série de huit ouvertures en plein cintre avec balustrade et donnant sur une galerie intérieure qui permet de faire le tour complet de la chapelle en surplombant l’ensemble. Le sol est dallé de belles plaques de marbre de diverses couleurs avec un motif central en forme d’étoile octogonale et croix tréflée. Les bénitiers sont deux gros coquillages ramenés lors d’une expédition dans l’Océan Pacifique et placés de chaque côté de la porte d’entrée nord en 1840. 

L’autel de marbre gris, est surmonté d’un tableau de 1857 signé Clinchamp représentant le baptême de Saint-Mandrier par Saint-Cyprien de Toulon. L’architrave qui court sous la coupole et sur lequel s’appuient des colonnes à chapiteaux corinthiens, est richement orné de frises et de modillons sculptés.

La chapelle, actuellement fermée, attend les crédits nécessaires qui permettront de rendre sa coupole étanche et d’autoriser ainsi sa réouverture. 



Statue de Notre Dame de la Paix


La statue de ND de la Paix est due au ciseau de François Chardigny, elle fut exécutée en 1788 pour être placée sur un autel latéral de l’église Saint-Louis de Toulon.

Vendue comme bien national à la Révolution, elle fut rachetée par un particulier qui en fit don plus tard à l’hôpital militaire de Saint-Mandrier pour y être placée dans la chapelle. Elle se trouve actuellement dans une niche située sous l’escalier à l’extérieur de la chapelle.

C’est une statue de style gréco-romain montrant la Vierge Marie vêtue de la robe antique, de la tunique et du manteau. Celui-ci retombe sur le bras droit, à la manière romaine.

La statue est en pierre de Calissane et de dimensions imposantes avec ses 1,95 mètres de haut. Debout, la Vierge écrase la tête du serpent sous son pied gauche. L’attitude est grandiloquente et sent l’académie de cette fin du XVIIIème siècle ; tête levée vers le ciel, main droite posée sur la poitrine, main gauche ouverte et tendue en avant dans un geste théâtral, typique de la statuaire de cette période néo-classique. 


Paul ROY, le CNI et Inter Net pour le texte et PR seul pour les photos

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...