31 juillet 2011

Monaco Musée des timbres et des Monnaies

Visite au musée des timbres et des monnaies de Monaco


 Nous avons suivi l'Étoile dans son périple vers la Méditerranée et le mariage princier, nos marins en ont certainement profité pour visiter le musée des timbres et des monnaies.


Dans ce charmant petit village blotti au creux du rocher, à deux pas d'une mer limpide et toujours calme, se tient le musée des timbres de MC. MC étant le sigle désignant la principauté de Monaco
Photo (c) JM Bergougniou


Photo JM Bergougniou


Il existe aussi un musée automobile,



Photo (c) JM Bergougniou
un musée naval, n'oublions pas que le Prince Albert fut enseigne de vaisseau sur le PH Jeanne d'Arc 




un casino, un zoo, un jardin botanique, un musée océanographique, et des musées imaginaires  comme un musée de la fortune où les "pov" ne sont pas très bien vus, un musée "des policiers carabiniers pas très aimables", un musée de "comment faire des sous" et un musée de "comment ouvrir son porte-monnaie"... mais un musée des timbres et des monnaies que j'ai beaucoup apprécié





L'entrée du musée des Timbres, un peu bunker de l'extérieur... vraiment bunker de l'intérieur, mais un personnel souriant, serviable et aimable. C'est maintenant chose assez rare pour être signalée.

Remontons les années



Photo (c) JM Bergougniou

La Principauté de Monaco, située entre la Ligurie et Antibes, connaît un trafic postal important dès le milieu du XVIIe siècle. La première marque postale connue date de 1704.

Le service postal monégasque est assuré par la France, suite au Traité d’amitié franco-monégasque de Péronne en 1640, signé par le Roi Louis XIII et le Prince Honoré II.



 La façade évoque les timbres et les monnaies et la dynastie régnante.



La perception de la taxe d’acheminement du courrier a longtemps été effectuée auprès du destinataire ; des courriers étaient ainsi acheminés sans pouvoir être remis et payés. Sir Rowland Hill, responsable de la Poste britannique, eut l’idée de percevoir cette taxe auprès de l’expéditeur et d’apposer une « vignette » ; le premier timbre est le « Black Penny », à l’effigie de la Reine Victoria et émis le 6 mai 1840. Le système se généralisera peu à peu sur l’ensemble du globe.




Les premiers timbres monégasques - à l’effigie du Prince Charles III - apparaissent en juillet 1885. Ils sont utilisés seuls ou conjointement avec des timbres français durant 6 mois ; depuis lors, ils assurent exclusivement les affranchissements au départ de la Principauté, sur les courriers toujours acheminés et distribués par l’Administration postale française à Monaco.




 pour consulter l'histoire postale de MC


http://www.oetp-monaco.com/index.php?route=information/information&information_id=10



Photo (c) JM Bergougniou


Photo (c) JM Bergougniou

Ce musée abrite la collection particulière du Prince Rainier III. 




Créé selon sa volonté, ce musée fait appel aux techniques les plus modernes pour présenter un patrimoine d’une valeur inestimable. Ainsi le délicat problème de l’éclairage a été résolu grâce à la fibre optique qui évite l’échauffement des documents et favorise un excellent rendu des couleurs.

Photo (c) JM Bergougniou


Photo (c) JM Bergougniou

Le Musée des Timbres et des Monnaies se compose de deux grands espaces :

- la Grande Salle d’Exposition



Photo (c) JM Bergougniou

 
- la Salle des Timbres rares

La Grande Salle d’Exposition permet au visiteur de découvrir deux expositions fixes, celle des pièces et monnaies de Monaco et celle de la production philatélique monégasque des origines (1885) à nos jours.



Photo (c) JM Bergougniou
 


La partie gauche de cette salle est réservée à des expositions ponctuelles qui permettent au public de mieux connaître les multiples facettes de la philatélie monégasque. 



Photo (c) JM Bergougniou

Ainsi la première exposition a été consacrée au Prince Rainier III, fondateur du musée, où tous les timbres à Son Effigie mis en circulation depuis Son accession au trône, toutes les maquettes et essais de couleur retraçant leur réalisation, y sont présentés.




Photo (c) JM Bergougniou



Dans cette salle, les visiteurs peuvent également admirer :

- une rotative en taille douce (impression des timbres par poinçon d’acier gravé) ayant servi, durant plus ou moins cinquante ans, à imprimer les timbres de Monaco ;




Photo (c) JM Bergougniou


Photo (c) JM Bergougniou

- divers poinçons de timbres et monnaies ;



Photo (c) JM Bergougniou




Photo (c) JM Bergougniou

- une presse à bras avec laquelle des artistes invités, lors d’animations régulières, pourront faire des épreuves de poinçons ou de gravures qui seront ensuite vendues aux visiteurs.



Presse Photo (c) JM Bergougniou


Photo (c) JM Bergougniou

La Salle des Timbres Rares constitue le haut-lieu du Musée où sont exposées des pièces d’une valeur inestimable, dont “une bande de 5 du 5 francs CHARLES III” ou bien encore une enveloppe expédiée de Menton le 12 avril 1851 avec un exemplaire de la première émission du timbre Sarde, alors utilisé en Principauté.




Photo (c) JM Bergougniou


Photo (c) JM Bergougniou


Photo (c) JM Bergougniou

L’origine de la Collection Privée des Princes de Monaco est tout à fait surprenante. A la fin du siècle dernier, un pasteur anglais, le Révérend G.G. BARBIER, grand habitué de la Principauté, avait rassemblé une importante collection spécialisée de Monaco qui comprenait, outre les émissions classiques d’alors, quelques timbres sardes antérieurs à 1860.



Photo (c) JM Bergougniou
Le Prince Albert Ier fit procéder, à la mort du pasteur, au rachat de la collection qui fut enrichie de façon considérable par Louis II. Lorsqu’il en hérita, le Prince Rainier III la compléta par de nombreux achats de timbres anciens faisant encore défaut.


Photo (c) JM Bergougniou
photos (c) JM Bergougniou


Si vous passez par Monaco, n'hésitez à pousser la porte du musée, il en vaut le "coût".


sources :


musée des timbres et des monnaies

http://www.gouv.mc/devwww/wwwnew.nsf/c3241c4782f528bdc1256d52004f970b/0ce9864a57cad12fc125706f0044edeb!OpenDocument


office des émissions de timbre-poste


http://www.oetp-monaco.com/

29 juillet 2011

Cartes postales de Vacances 2011Ecosse Grèce

canal de Corinthe - Ecosse - Juillet se termine, Août se profile




deux cartes venues de chaque extrémité de l'Europe,


L'une de Grèce et du canal de CorintheLa première tentative de construction d'un canal à cet endroit est attribuée à Néron en 67, qui inaugura les travaux avec une pelle en or. Elle mobilise 6 000 prisonniers juifs envoyés par Vespasien. L'année suivante, à la mort de Néron, son successeur Galba abandonne le projet, jugé trop onéreux.

En 1829, Pierre Théodore Virlet d'Aoust, membre de la Commission de Morée, dresse un projet de canal présenté au gouvernement grec dirigé par Ioánnis Kapodístrias après l'indépendance de la Grèce. Ce projet est estimé à 40 millions de francs-or.




En novembre 1869, l'ouverture du canal de Suez amène le gouvernement grec à faire voter une loi sur l'ouverture de l'isthme de Corinthe. Le gouvernement grec désigne les entrepreneurs français E. Piat et M. Chollet pour en faire la réalisation mais elle reste à l'état de projet.

Le général d'origine hongroise, naturalisé italien, István Türr rencontre en 1880 le gouverneur de la Banque nationale de Grèce pour étudier la possibilité de réaliser le canal dans le cadre de la loi de concession de 1869. Il fait étudier le projet par l'ingénieur Béla Gerster en partant du projet de Virlet d'Aoust. En 1881, le gouvernement grec confie le projet à Türr et signe un accord de concession de 99 ans.




En avril-mai 1882, le Comptoir national d’escompte de Paris lance la campagne d’émissions d’actions destinée à la constitution du capital de la Société internationale du canal maritime de Corinthe, compagnie française au capital de 30 millions de francs-or fondée en 1882 par Istvan Türr et le banquier français Jacques de Reinach1.

Les travaux, commencés le 29 mars 1882, sont officiellement lancés le 23 avril en présence du roi de Grèce Georges Ier.



la seconde du Nord-ouest de l'Écosse où il est habituel de sonner face aux montagnes en absence de spectateurs
Le kilt est le costume traditionnel des Ecossais. Il est d’usage de penser qu’ils le portent sans sous-vêtement. A tort ou à raison?“Est-ce que les Ecossais portent quelque chose sous leur kilt ?” Cette question revient quasi systématiquement lorsqu’il s’agit d’évoquer ce vêtement traditionnel du nord des Iles britanniques.












Le kilt écossais trouve son origine dans les Highlands (les hautes terres), région située à l’extrême Nord-Ouest de l’Ecosse, d’où il est le costume traditionnel depuis le XVIe siècle. Mais sa forme actuelle remonterait à 1727, lorsqu’un Maître de forges du Lancashire, à la recherche de charbon de bois, conclut un accord avec un chef de clan écossais pour l’exploitation des forêts des Highlands. Il découvrit alors que les ouvriers locaux, pauvres, n’étaient habillés que d’un plaid ceinturé, peu pratique pour le travail qui leur était demandé. Aussi, il fit appel à un tailleur militaire pour donner quelques coups de ciseaux bien intentionnés : le kilt écossais était né. Il allait devenir une tradition et un des emblèmes de cette région.



Quand on pose la question aux Ecossais de savoir s’ils portent ou non quelque chose sous leur kilt, les réponses ne sont jamais directes, mais plutôt “imagées”. Par exemple “rien n’est abîmé, tout est en parfait état de marche” ou encore “des chaussures et des chaussettes” ou enfin “the future of Scotland” (l’avenir de l’Ecosse) !


avec un collant timbre de sa majesté gracieuse pour Postcard dans le monde entier

http://www2.royalmail.com/

4 x Worldwide (cartes postales-avion)

£ 3.04

God save the queen!

Entre Terre et Mer

Le Mutin et la Grande Hermine

La baie de Morlaix vivra des instants magiques du 28 au 31 juillet 2011. Tel un majestueux pont joignant deux rives, « Entre Terre et Mer » réunira marins et paysans, autour d'un fastueux programme. Du Trégor au Léon, la fête, entièrement gratuite, offrira au public un bouquet d'animations aux fragrances estivales.

Sur l'eau comme à terre, les visiteurs iront de surprises en découvertes : parades nautiques, démonstrations agricoles, expositions, conférences, soirées à thème... La première édition de ce grand rendez-vous de l'été breton promet d'être dense et intense.

Près de trois cents bateaux, traditionnels et voile-aviron, évolueront dans la baie, tout en élégance. Fiers témoins d'un précieux patrimoine, ils mettront en lumière la saisissante beauté des lieux.




Quatre jours d'animations

D'une escale à l'autre, de Roscoff à Morlaix, en passant par Saint-Pol-de-Léon, Carantec, Plougasnou et Plouezoc'h, paysans et marins dévoileront les secrets de leurs métiers, les conjuguant au présent comme au passé.

Deux villages dresseront leur toile, à Roscoff et au coeur de la cité du Viaduc. Hissant leur pavillon aux couleurs de la mer et de la terre, ils fourmilleront d'activités ouvertes à tous.

Durant ces quatre jours de festivités, les acteurs de la vie maritime et du monde agricole mettront ainsi en exergue ensemble leur région trégorroise et léonarde.

Entre saveurs du terroir et parfums d'embruns, la fête - parole de Breton - ne manquera pas de sel


http://www.entreterreetmer2011.com/


Le TélégrammeSicaPrince de BretagneBrittany FerriesBritairArmor LuxCCI MorlaixRégion BretagneConseil Général du FinistèreMaison du tourisme MorlaixRoscoffPays de Morlaix

Humour dans le Carré par Donec

Bonjour à tous,
Quand au XVème siècle, dans une communauté paysanne, un drame se profilait à l’horizon : peste bubonique, choléra, sècheresse ou l’arrivée inopinée d’une bande de pillards en rupture de contrat avec le souverain de l’époque, les habitants prenaient les mesurent qui s’imposaient. Tous réunis autour du « padre » qui avait revêtu ses plus beaux habits sacerdotaux,  ils partaient en procession autour du village sans ménager ni génuflexions ni prières, chantant à tue-tête pour que la tragédie les épargne. 


Aujourd’hui les esprits forts sont de retour et le Dieu de nos ancêtres est réservé aux primitifs et aux Polonais. L’homme du XXIème siècle a inventé une nouvelle divinité multiforme, prédatrice et impitoyable sœur des Erynnies : le Marché. Ce nouveau paganisme a ses grands prêtres : les économistes. Dans un langage souvent abscond, ils nous prédisent l’avenir économique. Comme bien sur cet avenir ne se réalise pas ils nous en expliquent, dans le même langage les raisons. Où nos ancêtres se confondaient en prières et en sacrifices, les hommes politiques modernes se réunissent pour injecter des capitaux destinés à « calmer le marché ».
A les voir réunis à Bruxelles satisfaits d’eux même je ne sais pourquoi ils m’ont rappelé DALADIER  débarquant de Munich en 1939.


Tout cela pour vous dire que l’homme du moyen âge était victime de maux qui le dépassait quand l’homme moderne est victime des maux qu’il s’est inventé.
On sonne à ma porte, c’est le kiné qui vient faire son office, alors à la semaine prochaine
Donec

BREST juillet 2011 ce n'est pas les vacances pour tout le monde

TOURVILLE LA PEROUSE

Notre reporter Bernard Hily à l'oeil! Si il suit les mouvements des bateaux depuis le phare du Petit Minou ou du fort du Meingant, son objectif est toujours attentif aux mouvements du port et de l'arsenal.

BH Laperouse en cale de radoub
Coût de fraîcheur pour le BH, en espérant que sa tenue blanche fera venir le soleil

Construit par La Sobec et doté d'une coque en acier et de superstructures en aluminium, le bâtiment mesure 25.5 mètres de long et 6 mètres de large pour 80 tonnes. Ses deux lignes d'arbres lui assurent une autonomie de 40 heures à 10 nœuds. Ces caractéristiques permettent les mêmes comportements à la manœuvre que les frégates de type Horizon ou FREMM: appareillage, accostage, mouillage, exercices d’homme à la mer… Armée par 1 à 3 membres d'équipage, l'Engageante peut accueillir 23 élèves et dispose d'une salle de formation.

Le prochain BIM, la Vigilante , sera livré à l’automne 2011. Les deux bâtiments remplaceront à terme les Chimère et Fardafet , en service à l’École navale depuis le début des années 70.



BIM VIGILANTE en construction par la SOBEC.

BIM La Vigilante

La frégate TOURVILLE en désarmement.

Admis au service actif en juin 1975, le Tourville(D610) est le septième du nom et la première unité de trois frégates anti sous-marines (FASM) type F67. Affecté à la Force d'Action Navale (FAN), il fréquente plus particulièrement les eaux de l'Atlantique, mais effectue régulièrement des déploiements significatifs sur des théâtres extérieurs. Profondément modernisé en 1994-1995, c'est un bâtiment de combat puissant doté de systèmes d'armes efficaces et modernes.


La frégate anti-sous-marine Tourville a effectué, hier après-midi, son dernier transit opérationnel. La frégate de type (F67), lancée en 1972 pour une mise en service trois ans plus tard (juin1975), va entrer en phase de désarmement dans les prochains jours pour un retrait définitif de la flotte, programmé cet été. Combien de marins sont passés par l'une des plus emblématiques frégates brestoises? Plusieurs milliers puisque le navire a fonctionné pendant 36 ans avec près de 300 marins à son bord. On imagine l'émotion de son dernier équipage et du commandant, Thierry Durteste, lorsqu'il a fallu prononcer hier soir l'inévitable «stopper machines». Le navire de combat revenait d'une dernière escale de représentation organisée, ce week-end, à Saint-Malo. Le retrait du service actif du Tourville sera compensé par l'arrivée de la première frégate multimissions construite à Lorient, l'Aquitaine, courant 2012.

sources : le Télégramme

http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/fregate-tourville-dernier-accostage-hier-15-06-2011-1337156.php





VIR DOUFFINE en Penfeld

 Rappel du 3 mai 2010 


Le chantier Socarenam de Boulogne-sur-Mer a achevé deux vedettes d'intervention de rade (VIR) destinées aux marins-pompiers.

Livrées à la Direction Générale pour l'Armement, les deux bateaux ont été remis à la Marine nationale. Les Douffine et Las ont été livrées aux marins-pompiers de Brest et Toulon et admises au service actif les 21 et 23 avril. « Les deux vedettes viennent renouveler et moderniser les moyens de lutte contre les sinistres de type incendie ou voie d'eau au profit des navires, civils ou militaires, présents dans les ports et rades de Brest et Toulon. Leur mission s'étend également à l'assistance et au secours des victimes », précise la DGA. 

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=113045



Photos Bernard Hily

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...