06 septembre 2009

PSP Pluvier portraits d'équipage



les Gens du Bord
air connu

Pris dans l'action des manoeuvres, ils n'ont que rarement l'occasion de se prendre en photo.

Difficile de manoeuvrer un appareil photo et une lance à incendie quand on est pompier lourd...

Pour les remercier de l'accueil et de la disponibilité voici quelques portraits des gens du bord







































photos © JMB

PSP PLUVIER la jetée du port de Cherbourg rade

Le port de Cherbourg


La rade de Cherbourg est la plus grande rade artificielle du monde, avec une superficie d'environ 1500 hectares.
Elle a été commencée en 1783, la digue centrale a été achevée en 1853, et elle est pourvue de trois forts en 1860. Elle est construite à 4 km de la côte, la digue du large mesure 3 640 m, avec une largeur moyenne de 100 m à sa base et 12 m à son sommet, et une hauteur de 27 m. L'ensemble des trois digues fait plus de 6 kilomètres.

Photo JM Bergougniou

L'ouverture de la passe de l'Est et de 950 mètres, celle de de la passe de l'Ouest de 2,3 km. Sa profondeur maximale est de 13 mètres à marée basse

Photo JM Bergougniou


http://fr.wikipedia.org/wiki/Rade_de_Cherbourg

Fichier:Rade de Cherbourg-fr.svg



Photo JM Bergougniou


Désireux dans le contexte de la guerre d'indépendance des États-Unis, de disposer d'un grand port militaire sur la Manche, comparable à ce qu'est Brest sur l'Atlantique, Louis XVI décide l'édification d'un port militaire dans le Cotentin.





En 1777, deux projet lui sont présentés : l'ingénieur en chef des Ponts et chaussées et des ports de la généralité de Caen, Armand Lefebvre, prévoit dans le premier la fortification de la rade de Cherbourg autour du port de commerce agrandi. Choquet de Lindu, directeur du génie maritime, privilégie dans le second la construction d'un arsenal de première classe à la Hougue.

Photo JM Bergougniou


Une étude de comparaison entre les deux rades est alors ordonnée, sous l'autorité de La Couldre de La Bretonnière, qui conclut à la supériorité de la rade de Cherbourg, proposant qu'elle soit « couverte par une jetée de deux milles toises de long, située entre la pointe de Querqueville et les récifs de l'île Pelée », assise sur un fond de 20 mètres.


Photo JM Bergougniou

Pour La Bretonnière, il faut asseoir la digue sur des vieux bâtiments de guerre immergés et de pierres perdues, et de la maçonner sur sa partie supérieure. Mais on préfère le projet innovant de Cessart consistant une digue à claire-voie, par l'immersion de 90 cônes de bois lestés de pierres, de 30 mètres de diamètre à la base et 20 mètres de hauteur.

Photo JM Bergougniou


Les travaux débutent dans les années 1780. L'île Pelée est fortifiée tandis qu'on immerge, en présence du roi, des cônes en bois remplis de pierre au large du port pour servir de fondations à une digue. Mais les crédits s'épuisent rapidement, ne permettant l'immersion que de 18 cônes lorsque les travaux sont interrompus par la Révolution française.

Photo JM Bergougniou




Ils reprennent à la demande du Premier consul Bonaparte en 1803 (décret du 25 germinal an XI), avec pour objectif l'invasion de l'Angleterre. En 1815, la digue du large qui fait de la rade de Cherbourg la plus grande rade artificielle au monde est achevée. Il charge l'ingénieur Joseph Cachin du creusement, à l'ouest de la ville, de l'avant-port militaire, inauguré le 27 août 1813 par l'impératrice Marie-Louise, et décide de déplacer l'Arsenal au même endroit.
À l'abri des attaques anglaises, le port devient en 1803 un port d'attache de corsaires.
Les bassins Charles X (commencé en 1814 — 290 x 220 x 18 mètres) et Napoléon III (commencé en 1836 — 420 x 200 x 18 mètres) du port militaire sont respectivement inaugurés le 25 août 1829 en présence du dauphin, et le 7 août 1858 par le couple impérial.


Photo JM Bergougniou

Ces travaux titanesques de près d'un siècle, qui ont couté entre 3 et 4 millions de francs or par an, s'achèvent alors que la France s'engage dans la pacification de ses relations avec la Grande-Bretagne.

Photo JM Bergougniou

L'ancien port de pêche et de commerce modeste devient à la fin du XIXe siècle un pôle militaire et ouvrier dans un Cotentin rural. Au début du siècle suivant, la ville et son agglomération mutent socialement et politiquement au gré des 4000 ouvriers venus de toute la France sont employés par l'arsenal, devenu « colonne vertébrale de la ville ».

Photo JM Bergougniou


En parallèle, la grande surface d'eau dédiée à protéger des navires de guerre qui n'existe plus accueille les paquebots de l'épopée transatlantique reliant l'Europe du Nord à la côté est des États-Unis




Photo JM Bergougniou

http://fr.wikipedia.org/wiki/Port_militaire_de_Cherbourg
http://www.ville-cherbourg.fr/fr/tourisme_decouverte/architecture_parc_et_jard/patrimoine_architectural/la_grande_rade/default.asp
photos JMB

05 septembre 2009

PSP PLUVIER VIGIMER Contrôle des pêches Cherbourg Manche Mer du nord

PSP PLUVIER VIGIMER

Ça y est, me voila revenu après une semaine passée en mer (assez forte) et avec des vents bien établis (force 8)
C'était pour moi, l'occasion de découvrir le PSP Pluvier, VIGIMER, les côtes de la Manche de Cherbourg à Fécamp, le contrôle des pêches et la vie à bord des petites unités.


Les articles de la semaine passée sur les actions de l'Etat en Mer préparaient cette semaine de mer,






Oui c'est bien moi avec une TPB (à ma taille! et la cagoule de protection)







Le patrouilleur du service Public est mis sur cale en 1995, aux chantiers des Construction Mécanique de Normandie à Cherbourg, le patrouilleur de service public (PSP) Pluvier est le troisième d'une série de 3 patrouilleurs type OPV54. (54 mètres)



Commandés par la Marine nationale en août 1993, ces patrouilleurs ont pour mission principale la surveillance des pêches et de la zone économique des 200 nautiques.



merci au second de m'avoir prêté son épaule secourable pour une representation de l'écusson d'épaule.


Le Pluvier a été lancé en 1996 et est entré en service le 18 décembre 1997. Il est rattaché organiquement, depuis le 1er juin 2000, à la Force d'Action Navale.



Dans une premier temps basé à Brest, il est désormais basé à Cherbourg (permutation avec l'Audacieuse) depuis le 4 septembre 2001.



Ses missions sont essentiellement des missions de service public en Manche, qui se décomposent en : 

  • surveillance des pêches (contrôle à bord des navires de pêche étrangers et nationaux), 
  • recherche et sauvetage, 
  • et lutte contre la pollution. 
  • Le bâtiment joue également un rôle dans la défense maritime du territoire.

la pomme de touline semble attendre l'appareillage.

Nous allons sortir du bassin vers la Grande rade après que chaque chef de quart ait effectué un accostage et appareillage aux postes 13 et 14






photos (c) JM Bergougniou


28 août 2009

Tarif lent et Fausse direction retardent la Lyre


Au courrier aujourd'hui

Fausse Direction La Lyre ne voulait pas quitter la Bretagne?





La Lyre est une constellation ancienne. Les civilisations antiques en Moyen-Orient et en Inde y voyaient un vautour. Les astronomes grecs y voyaient une lyre (ou plutôt une « kithara ») et les cartes du ciel les plus vieilles la représentent généralement tenue dans les griffes d'un vautour.

Sous la forme d'un vautour, cette constellation s'est raccrochée à la légende d'Hercule qui, pour son 6e travail, tua les oiseaux du lac Stymphale. La constellation est d'ailleurs proche du Cygne et de l'Aigle.

La lyre représenterait pour sa part l'instrument de musique d'Orphée.




La constellation se reconnaît directement à sa forme : Véga est une étoile très brillante, qui se reconnaît par son association avec les deux étoiles plus faibles (mag 3) β et γ Lyr, l'ensemble évoquant très nettement un club de golf. Quand les conditions de visibilité sont meilleures, Véga se trouve à la pointe d'un petit "V" qui rappelle son nom.

A plus longue distance, la constellation est sur l'alignement qui part de la Grande Ourse, suivant la diagonale SO-NE de la "casserole". Cet alignement passe par le cœur du Dragon et par sa tête, pour venir toucher Véga, puis plus loin Altaïr de l'Aigle.

Véga est l'un des sommets du grand triangle d'été, facilement repérable par lui-même.


on parlait de l'action de l'Etat en Mae, Tahiti Presse publie un article ce matin



Les officiers de la Marine nationale formés à la surveillance des pêches

le 27 août 2009 à 17:40 | source: Tahitipresse | Un commentaire
Une trentaine d'officiers de la Marine nationale ont suivi, jeudi, une journée de formation au contrôle et à la surveillance des pêches en Polynésie française. Crédit photo : Christian DUROCHER - Tahitipresse

Une trentaine d'officiers de la Marine nationale ont suivi, jeudi, une journée de formation au contrôle et à la surveillance des pêches en Polynésie française. Une manière pour les commandants des bâtiments de prendre connaissance des singularités polynésiennes, et l'occasion de rencontrer les marins de la flottille, dont ceux du thonier "Mata'u".

"Il faut protéger la ressource des pêcheurs polynésiens", a indiqué d'emblée le formateur Dominique Person, chef du service des Affaires maritimes, dont les cours qui se sont échelonnés toute la journée, avaient pour objectif de rappeler aux commandants des bâtiments de la Marine nationale et officiers, la règlementation en matière de surveillance maritime dont la compétence est partagée entre l'Etat et le Pays.
Cette surveillance est assurée par les patrouilleurs de la Marine nationale qui se concentrent essentiellement sur la zone économique exclusive (ZEE). Rappelons que l'étendue de la zone économique exclusive de Polynésie française est de 5 millions de km2. Pour leur part, les thoniers effectuent également leurs contrôles et signalent toute intrusion éventuelle de navires étrangers.


Peu d'infractions en 2008
"Les commandants de bâtiments militaires sont habilités à constater les infractions dans le domaine des pêches maritimes", a expliqué le capitaine de vaisseau Bertrand Mopin, commandant de la Marine qui souligne que la Marine nationale contrôle également les thoniers polynésiens lors de leur campagne.
"En 2008, nous avons enregistré peu d'infractions", a souligné le commandant Mopin dont les bâtiments effectuent six missions de surveillance annuelle. Les deux prochaines auront lieu avant la fin de l'année dans l'archipel des Australes.
Initiation à la pêche à la palangre
L'armateur du thonier "Mata'u", Henri Bitcher a guidé les officiers de la Marine nationale qui, à bord de son navire, se sont initiés aux techniques de pêche à la palangre en Polynésie française. "Le plus difficile pour les capitaines de thonier, est de trouver des pêcheurs polynésiens qui acceptent de partir pour des campagnes d'un mois", a expliqué le capitaine du "Mata'u", le Wallisien Petero Keletulona qui, selon ses dires, est obligé de faire venir des pêcheurs de son île natale.
Pour les officiers, le programme de formation s'est poursuivi avec les procédures à appliquer lors d'une rencontre avec un navire étranger se livrant à une activité de pêche illicite en zone économique exclusive de Polynésie française. Fort heureusement, les infractions des bateaux de pêche étrangers sont rarissimes. "La présence de la Marine nationale est dissuasive", a tenu à remarquer le commandant de la marine.
CD


26 août 2009

le service public




un petit article dans son journal de bord en date du 26 août signale le départ de l'Arago


  • VIGIMER Corse :

    L’Arago a appareillé de Toulon le 18 août 2009 pour une mission « VIGIMER » en Corse. Son rôle est de patrouiller près des côtes pour assurer la surveillance de l’activité maritime, contrôler l’activité de pêche ou encore porter assistance à des bâtiments en détresse.


    Il m'a semblé utile de reparler de l'action de l'Etat en mer








L’action de l’Etat en mer

Le dispositif français d’action de l’Etat en mer repose sur deux fondements : la coordination entre administrations disposant de compétences et de moyens en mer et l’implication du ministère de la défense.







Une décision du 17 juin 2003 signée par le Premier ministre prévoit que les bâtiments qui participent à l'action de l'Etat en mer portent une marque de coque distinctive sous forme d'une bande oblique tricolore avec comme référence le pavillon national. C'est la traduction visuelle du principe de coordination régissant l'organisation de l'action de l'Etat en mer (AEM).

Ces trois bandes obliques aux couleurs du pavillon national symbolisent l'unicité de l'action, malgré la diversité des administrations d'appartenance.



Pour ce qui concerne la Marine, les navires concernés sont les bâtiments affrétés (remorqueurs et bâtiments de surveillance de haute mer), les patrouilleurs de service public, les vedettes de gendarmerie maritime.



Au 1er février 2005 les bâtiments concernés étaient l'Albatros, la Sterne, le Grèbe, le Flamant, le Cormoran, le Pluvier, l'Arago, l'Abeille Flandre, l'Abeille Languedoc, l'Ailette, l'Alcyon, l'Argonaute, la Carangue et le Mérou.







Les hélicoptères Dauphin de service public arborent également ces marques.

C

es trois bandes inclinées sont parallèles à l'étrave si celle-ci à une inclinaison comprise entre 50° et 70° par rapport à la ligne de flottaison. Dans le cas contraire, elles sont inclinées à 60°. La premiere bande de couleur bleue débute à une longueur égale au tiers de de la longueur hors tout de la coque du navire, puis viennent s'ajouter une bande blanche et une bande rouge.

La largeur des bandes est définie en fonction de la longueur du bâtiment vec comme référence, la bande rouge qui sert d'étalon pour les autres bandes :



- Patrouilleur de plus de 30 m : 1/40ème de la longueur de la coque ;
- Vedette de 20 à 30 m : 1/30ème de la longueur de la coque ;
- Vedette de 10 à 20 m : 1/25ème de la longueur de la coque ;
- Vedette de moins de 10 m : 1/20ème de la longueur de la coque.
La bande blanche a une largeur de 20 % de celle de la bande rouge. La bande bleue a une largeur correspondant à 50 % de celle de la bande rouge.






PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...