14 mai 2020

Marion Dufresne OP1/2020 TAAF Kerguelen AmsterdamEvelyne Decorps administratrice supérieure préfète Crozet Kerguelen Saint Paul Amsterdam

Marion Dufresne OP1/2020 TAAF Kerguelen AmsterdamEvelyne Decorps administratrice supérieure préfète 

Le Marion Dufresne a quitté ce jour (30 mars 2020) La Réunion pour faire route vers les archipels Crozet et Kerguelen puis les îles Saint-Paul et Amsterdam, administrés par la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

Compte tenu du contexte épidémique, le départ s’est appuyé sur les recommandations des autorités de santé et des experts du CHU de La Réunion pour mettre en œuvre un protocole strict concernant les passagers et membres de l’équipage, afin de garantir la sécurité du navire et des bases.

Photo blog Crozet 

Escale à Crozet



Cette première rotation de l’année 2020 permettra d’assurer l’indispensable ravitaillement des districts ainsi que la relève d’une partie des personnels, déployés pour certains depuis près d’un an.

Le retour du navire à La Réunion est prévu pour la fin du mois d’avril.



Le début du mois d'avril a été marqué par le retour du Marion Dufresne à Crozet (du 4 au 6), pour la première OP (Opération Portuaire) de l'année. Madame la Préfète, Administratrice supérieure des TAAF, était présente ainsi que différents directeurs du siège: le directeur des Services Techniques, le directeur de la Direction de l'Environnement et de la Réserve Naturelle et le Médecin Chef des TAAF. Leur visite a été l'occasion, avec d'autres membres présents du siège, d'échanger sur différents points concernant le district de Crozet.

Le Marion Dufresne s’est présenté devant Port-Aux-Français le 9 avril au matin. Les opérations logistiques et de ravitaillement se sont déroulées jusqu’au 14 avril.  
Déchargement du fret avec l’Aventure II (Photo SD)

KERGUELEN

13 personnels ont débarqué sur Kerguelen pour assurer la relève des services infrastructure, cuisine, météo et CNES. 22 personnes des mêmes services ont embarqué, accompagnées des derniers campagnards d’été de l’Institut Polaire Français Paul Emile Victor et de la réserve naturelle.


Les hivernants ont eu le plaisir de découvrir qu’une dépêche postale particulièrement volumineuse avait pu être acheminée : 59 sacs postaux ont envahi la gérance postale de Kerguelen.

La dépêche postale : Un événement très attendu ! (photo: A. Cimbé)








Mariage de Aude et Fabien à Port-Aux-Français (photo: M. Nebot)

A l’occasion de cette OP, un événement peu courant s’est tenu à la résidence : L’ensemble des personnels présents ont été conviés à la célébration du mariage d’Aude et de Fabien. Ce fut l’occasion de partager un moment empreint de solennité et d’émotion.





Les opérations logistiques terminées, l’Aventure II a été chargé sur le Marion avant de lever l’ancre à destination de St Paul et Amsterdam puis de la Réunion.


La mission se compose maintenant de 45 membres qui se préparent à vivre les cinq mois d’hivernage jusqu’à l’OP2 prévue début septembre 2020.

L’au revoir des hivernants aux derniers campagnards d’été et au Marion Dufresne (photo SD)


St-PAUL  AMSTERDAM

L'OP1-2020 (première opération portuaire de l'année) s'est déroulée à Amsterdam du 17 au 20 avril à Amsterdam.
Ces escales sont destinées aux opérations logistiques et aux relèves de personnel.
Avec la présence de Mme la Préfète, administratrice supérieure des TAAF, des directeurs de l'environnement et des services techniques et le médecin-chef des TAAF,cette OP a été très Opérationnelle.



Elle a permis de travailler sur des sujets essentiels pour l'avenir d'Amsterdam et de sa base Martin de Viviès, tels que le futur :
- la réfection/rénovation/sécurisation de la cale,
- le renouvellement énergétique par un système photovoltaïque,
- le rajeunissement de son infrastructure (ensemble des bâtiments, notamment le centre de tri des déchets...),
- sécurisaton des cabanes,
- renforcement des mesures de biosécurité,
- l'étude de la restauration de la voirie et des réseaux (eau, électricité, courants faibles).



L'ensemble des chantiers à venir devront s’intégrer parfaitement avec les actions de réhabilitation menées par la réserve naturelle nationale et en lien avec les réseaux scientifiques de l'IPEV, notamment pour l'observatoire de renommée mondiale à Pointe Bénédicte.



Comme c'est le cas pour toute escale du Marion Dufresne, cette OP a été aussi l'occasion de mener à bien les opérations logistiques, à savoir le ravitaillement en denrées alimentaires, carburant, matériels techniques ou de chantiers, courrier et colis.















Alors qu’il faisait route vers La Réunion pour achever la rotation OP1-2020, le Marion Dufresne, navire ravitailleur des TAAF, a changé de cap pour repartir vers l’archipel des Kerguelen, afin d’assurer l’évacuation sanitaire d’un personnel de la base de Port-aux-Français et d’un marin blessé débarqué du navire de pêche Ile de la Réunion II   I

L’évacuation a eu lieu le 24 Avril au matin et le navire a repris sa route vers La Réunion.

L’état de santé des deux personnes évacuées est sans aucun rapport avec l’épidémie actuelle de covid-19 : l’agent TAAF était en mission depuis plus de 8 mois sur la base de Kerguelen ; le marin pêcheur avait suivi un protocole sanitaire strict (confinement et dépistage) avant de quitter La Réunion.

Après trois semaines de navigation dans les mers australes, aucun cas de contamination n’a été identifié sur le Marion Dufresne, à bord duquel le service médical assure une veille régulière.

Aucune base de la collectivité n’a de cas identifié de covid-19 ; les Terres australes et antarctiques françaises restent donc au stade 1 de l’épidémie.


L'enveloppe du retour est à la date du 04-05-2020

Sources 

TAAF 
Blog Crozet
Blog Kerguelen
Blog Amsterdam

Djibouti campagne application Jeanne d'Arc 1971 - 1972

Campagne d'application 1971 - 1972 Djibouti

LA CAMPAGNE DE L'ÉCOLE D'APPLICATION
17
DJIBOUTI



Venant de Karachi, où elle avait été abandonnée par le « Victor Schoelcher », la « Jeanne d'Arc » retrouve des compagnons de route puisque, dans la nuit du 22 au 23 mars, elle effectue sa jonction avec le groupe « Mascareignes » composé des trois escorteurs "le Doudart", « La Bourdonnais », « Dupetit-Thouars » et « Tartu ". du pétrolier « La Seine » et du BSL « Rhin ».



C'est donc en tête d'une imposante file de bâtiments que la « Jeanne d' Arc» fait son entrée dans le port de Djibouti, le 13 mars au matin, et vient se mettre à quai. bientôt suivie du « La Bourdonnais » et des autres bâtiments, tandis que les hélicoptères de la «Jeanne» complètent cette majestueuse arrivée d'un défilé aérien. Sur le quai. les honneurs sont rendus par une section de la Marine, une section de l'armée de terre, une section de l'armée de l'air et la musique des forces du territoire français des Afars et des Issas.




 Dès l'amarrage, le chef d'escadron Richard monte à bord pour présenter au commandant les souhaits de bienvenue du haut commissaire de la République en T.F.A.I.



L'habitat rudimentaire du désert.
Le commandant, accompagnant le C.V. Ausseur, commandant le « La Bourdonnais » et le groupe « Mascareignes », se rend bientôt en visite officielle auprès du C.V. Baillât, commandant la Marine en Mer Rouge et Océan Indien nord, du général de brigade Muller, commandant supérieur des forces armées du T.F.A.I., de M. Thiercy, haut-commissaire de la République en T.F.A.L et de M. Ali Aref Bourhan, président du Conseil de gouvernement.
Pendant ce temps, M. Massias, conseiller aux Affaires politiques du haut commissariat, donne à bord de la « Jeanne d'Arc » une conférence sur le thème « Le T.F.A.I », passionnant son auditoire.



Après les visites en retour, un déjeuner officiel réunit à bord les autorités citées plus haut. auxquelles se sont joints le colonel Chevalier, commandant la base aérienne et les commandants des bâtiments du groupe « Mascareignes ».
Le soir, un cocktail dansant a lieu dans le cadre très agréable du jardin de la villa du C.V. Baillat, avec le concours de l'orchestre de la « Jeanne d'Arc ». Après avoir accordé, dans les studios de l'O.R.T.F., une interview en direct au journal télévisé, les commandants Ausseur et de Castelbajac sont reçus à dîner. dans sa très belle résidence, par M. Thiercy, en compagnie des personnalités civiles et militaires du T.F.A.I. et d'une délégation d'officiers de chaque bâtiment.
Le lendemain 24 mars, de bon matin, le commandant, le C.V. Ausseur et quelques officiers s'envolent pour Addis Abeba, capitale de l'Ethiopie. 



Ils sont accueillis à l'aéroport par le colonel Bœuf, attaché militaire près l'ambassade de France. Après une visite rapide de cette très belle ville, ils sont reçus par M. Treca, ambassadeur de France qui, à l'occasion d'un apéritif, leur présente S.A. le prince Desta, petit-fils de l'empereur Hailé Sélassié et commandant la marine éthiopienne. Un pittoresque repas, à base de « vatt » et d'hydromel, termine cette brève visite de courtoisie au pays du Négus. L'avion reprend ses passagers auxquels s'est joint S.A. le prince Desta, ce dernier vient en effet en visite non officielle à Djibouti à l'occasion du passage de nos bâtiments et de celui de quatre patrouilleurs côtiers éthiopiens arrivés de Massawa le même jour que nous.
Dix cadets de l'Ecole navale éthiopienne embarqués sur ces patrouilleurs sont d'ailleurs nos hôtes à bord de la « Jeanne d Arc" pendant les trois jours d'escale, ils participent à la vie quotidienne des officiers élèves français. Ce même jour, quatre officiers français sont invités à déjeuner chez S.E. M. Zadu Saburé, consul général d'Ethiopie.




La journée du 24 mars s'achève avec le traditionnel cocktail à" bord, qui voit se mêler aux nombreux uniformes classiques des officiers des armées de terre et de l'air présents sur le territoire, ceux plus exotiques des Méharistes du groupement nomade autonome. Le prince Desta et toutes les personnalités du T.F.A.L assistent à cette: réception.



Le 25 mars au matin, une gerbe est déposée par les commandants au monument aux Morts de Djibouti, en présence de trois sections de la « Jeanne d'Arc » et du groupe « Mascareignes » et de la musique des forces armées du T.F.A.I. Après cette cérémonie: le commandant reçoit à bord de la « Jeanne d'Arc » S.A. le prince Desta avec lequel il effectue un vol en hélicoptère au-dessus du lac Assal puis une visite détaillée du bâtiment. Un déjeuner réunissant les représentants de nos deux marines et au cours duquel sont évoqués les liens de profonde amitié unissant la France et l'Ethiopie termine cette visite.



La dernière journée d'escale prend fin avec un cocktail offert au quartier général par le général commandant supérieur, suivi d"un dîner chez le commandant de la marine.



Au cours de cette brève escale, de nombreuses excursions ont été organisées au profit des équipages par le haut commissariat, les armées ou le conseil du gouvernement. Elles ont permis de constater que le T.F.A.I. n'était pas constitué que d'étendues de sable arides, mais qu'il était plein de ressources touristiques : tour du territoire en avion avec escale à Obock, le plus ancien établissement français sur la côte des Somalis, où est installée la Légion. Visites agrémentées d'un méchoui aux cercles administratifs de Dikhil ou Ali Sabien. au sud du T.F.A.I., ou au lac Assal, réputé pour ses concrétions de sel, baignades et parties de pêche aux îles Musha et Maskali ou a Tadjourah, lieu de résidence des anciens sultans, excursions en avion, enfin, en Ethiopie, à Addis Abeba ou à Harrar, grande ville moyenâgeuse et pittoresque où se déroule l'action de « Fortune carrée » (It. Kessel et où Rimbaud vécut dix ans de sa courte existence.
Des rencontres sportives ont opposé dans une excellente ambiance nos représentants aux équipes des forces armées du T.F.A.I. en football, volley-ball, basket et handball.




Notre bâtiment a reçu 3.200 visiteurs en un après-midi, chiffre considérable compte tenu du chiffre de la population. S'y sont ajoutées des visites de groupes constitués des armées de terre et de l'air.
Nous avons beaucoup apprécié cette escale de Djibouti. Nous > avons retrouvé, après plusieurs mois de voyages et d'escales en pay- étrangers un petit coin de terre française, une place entourée de terrasses de cafés, des concours de pétanque. Un accueil particulièrement chaleureux nous a été réservé et cette escale nous a également permis de renforcer les liens d'amitié nous unissant à l'Ethiopie et à sa marine.
Le dimanche 26 mars, dans la matinée, la « Jeanne d'Arc » quitte Djibouti, en route vers les Comores et Diego Suarez. Pendant cette traversée, elle accompagne le groupe « Mascareignes » avec lequel elle fera de nombreux exercices.



L'étonnement de la petite fille du désert.

13 mai 2020

Gazette aéro 163 PA Charles de Gaulle GAé flottille AF 11F 12F 31F 35F Brest Foch 2020


Gazette N° 163 Section Aéronautique Navale ( Confinement Terminé)




Mission FOCH du CDG logo N° 1

Le coronavirus a chamboulé la mission et les envois des plis et courriers de la Mission FOCH 2020

Vous avez tous reçu le Logo 2 provenant du GAé . le confinement étant terminé j’ai enfin pu me rendre chez Claude BELEC pour récupérer mes enveloppes.

Je vous signaler que les enveloppes de la mission « FOCH I » (233 E) ont été "oblitérées" par notre ami Claude BELEC. Les enveloppes de la Mission « FOCH II » (195 E) ont été oblitérées par notre ami Jean Marc EGRET. 

Je les en remercie. 

Départ de la mission FOCH 2020 Tampon réalisé par la Section de Toulon





4 F, avec le patch officiel servant de support pour la mission FOCH

4 F, et le dessin modifié servant pour toutes les Flottilles mais avec les modifications suivantes : 

le N° de la Flottille, l’Aéronef de la Flottille, le Blason de la Flottille. 
Pour le GAé Groupe Aérien Embarqué, tous les N° des Flottilles, et le Logo du GAé

Vous constaterez que pour la 4 F affranchissement avec le timbre 4 F. pour la 11 F affranchissement avec la timbre Blason de la 11 F mais également ave le timbre réalisé par la Base de Landivisiau 




Vous constaterez que pour la 11 F affranchissement avec la timbre Blason de la 11 F mais également ave le timbre réalisé par la Base de Landivisiau « Tiger Meet »






La Flottille 12 F nous demandant à chaque mission de représenter son symbole qui figure dans son blason « Le Canard », le tampon est donc différent des autres Flottilles.





Pour la 35 F, le dessin est identique à celui des Flottilles : 4 F, 11 F et GAé. Seuls changement l’Hélicoptère et le Blason






le tampon du GAé avec les Flottilles composants le Groupe Aérien Embarqué

le tampon marquant le passage à BREST, réalisation de la Section Bretagne

F.S. NIVÔSE aux TAAF février 2020 CROZET - KERGUELEN - SAINT-PAUL - AMSTERDAM

F.S. NIVÔSE aux TAAF février 2020  CROZET - KERGUELEN - SAINT-PAUL - AMSTERDAM






Du 1er au 3 février 2020, la frégate de surveillance (FS) Nivôse, déployée en mission de souveraineté dans les Terres Australes et Antarctiques françaises (TAAF) jusqu’à la fin du mois de février, a mouillé à proximité de la base Alfred Faure, archipel de Crozet. Sa présence permet de vérifier l’absence de pêche illégale tout en participant à la préservation de ce sanctuaire de biodiversité, en liaison avec les districts résidants sur les îles.



Les terres et mers australes françaises (archipel Crozet, îles Kerguelen et îles Saint-Paul et Amsterdam ainsi que leurs zones maritimes protégées) sont inscrites depuis 2019 sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO. Ecologiquement préservées, présentant une faune et flore exceptionnelles, elles représentent 95% des réserves naturelles françaises et représentent un véritable laboratoire à ciel ouvert pour comprendre les écosystèmes subantarctiques.


Le mouillage dans l’archipel de Crozet, première escale aux TAAF de la mission, a été l’occasion pour le Nivôse de mettre à profit des vols de surveillance ou d’entraînement de l’hélicoptère Panther du détachement 36F/Nivôse afin d’apporter un soutien logistique au district. Un transport de charge sous élingue a ainsi pu être réalisé au pied des Monts Jules Verne, dans le Nord-Est de l’île de la Possession, pour dépolluer cette zone isolée des derniers vestiges de projets scientifiques antérieurs.

Un exercice d’évacuation médicale a ensuite été réalisé, permettant d’entraîner les équipes de Crozet et du Nivôse à la prise en charge d’un blessé dans cet environnement hostile. Le lendemain, c’est un vol de surveillance maritime qui a permis, outre la relocalisation des navires de pêche présents dans l’archipel, de procéder à une mission d’évaluation de la taille des nombreuses colonies de manchots présentes dans la réserve naturelle intégrale de l’île aux Cochons, habituellement interdite de survol.





Le 11 février 2020, la frégate de surveillance Nivôse, déployée en mission de souveraineté dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) jusqu'à la fin du mois de février 2020, a ravitaillé « en flèche » au mouillage à Port-aux-Français, situé sur les îles Kerguelen.

Les Terres et mers australes françaises (archipel Crozet, îles Kerguelen et îles Saint-Paul et Amsterdam ainsi que leurs zones maritimes protégées), situées entre les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants, constituent une zone de navigation exigeante et unique où tous doivent se remettre en question chaque jour. L'équipage y aiguise son sens marin afin de mener à bien une patrouille imposant une endurance de 34 jours sans escale et le tout, dans une zone isolée, à la météo changeante et hostile. Dans cette aventure humaine et technique où toute action impose l’adaptation de son savoir-faire, la durée en mer est le principal défi.

L'expérience de chacun des membres de l'équipage est mise à profit pour conserver une disponibilité maximale et affronter la mauvaise mer. Dans ce combat, le groupement des « mécanos », sont en première ligne. Il leur faut faire preuve de détermination, de technicité et d’ingéniosité pour conduire les opérations de maintenance correctives et préventives nécessaires à la disponibilité du bâtiment. Il faut être « à l’écoute » du matériel, que ce soit les osmoseurs, pour la production d’eau douce, dont le rendement chute dans une eau à quatre degrés, les stabilisations mises à rude épreuve par une houle de plus de six mètres, les moteurs dont les fluides n’apprécient guère les basses températures, ou encore l’hélicoptère Panther qu’il a fallu mettre sur vérins pour changer son train gauche fatigué d’apponter « à six heures ».




Pour tenir 34 jours à la mer, être en mesure d’intercepter des pêcheurs illégaux ou intervenir en cas de demande d’assistance, il est optimal de ravitailler en cours de mission. Seulement cette manœuvre nécessitant de venir mouiller à moins de 250 mètres de la côte, n’est réalisable que par des vents inférieurs à 25 nœuds, phénomène rare par ces latitudes. Le ravitaillement en flèche, qui a pu être réalisé le 11 février sur les îles Kerguelen en profitant d’une fenêtre météorologique fugace, a illustré l’investissement de l’équipage dans son combat pour repousser sans cesse les limites du bâtiment.
 


Dans ce cadre, le Nivôse, l'une de ces frégates de surveillance, a participé dans les eaux du district de Saint-Paul et Amsterdam, aux missions de souveraineté et de protection de intérêts de la France.

Ⓒ Geoffroy Cammarata
Son passage a permis une halte sur la base Martin de Viviès et des échanges conviviaux entre les marins et les hivernants du district, à terre comme sur le navire.

Ⓒ Cécile Baron

L'escale a été courte (deux jours) et les conditions climatiques n'ont pas permis de réaliser toutes les opérations programmées : - participation à un exercice d'évacuation sanitaire par voie héliportée ;
- maintenance du relais radio (26) ;
- embarquements ou débarquements pour un nombre important de marins et hivernants.



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