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14 mai 2020

Djibouti campagne application Jeanne d'Arc 1971 - 1972

Campagne d'application 1971 - 1972 Djibouti

LA CAMPAGNE DE L'ÉCOLE D'APPLICATION
17
DJIBOUTI



Venant de Karachi, où elle avait été abandonnée par le « Victor Schoelcher », la « Jeanne d'Arc » retrouve des compagnons de route puisque, dans la nuit du 22 au 23 mars, elle effectue sa jonction avec le groupe « Mascareignes » composé des trois escorteurs "le Doudart", « La Bourdonnais », « Dupetit-Thouars » et « Tartu ". du pétrolier « La Seine » et du BSL « Rhin ».



C'est donc en tête d'une imposante file de bâtiments que la « Jeanne d' Arc» fait son entrée dans le port de Djibouti, le 13 mars au matin, et vient se mettre à quai. bientôt suivie du « La Bourdonnais » et des autres bâtiments, tandis que les hélicoptères de la «Jeanne» complètent cette majestueuse arrivée d'un défilé aérien. Sur le quai. les honneurs sont rendus par une section de la Marine, une section de l'armée de terre, une section de l'armée de l'air et la musique des forces du territoire français des Afars et des Issas.




 Dès l'amarrage, le chef d'escadron Richard monte à bord pour présenter au commandant les souhaits de bienvenue du haut commissaire de la République en T.F.A.I.



L'habitat rudimentaire du désert.
Le commandant, accompagnant le C.V. Ausseur, commandant le « La Bourdonnais » et le groupe « Mascareignes », se rend bientôt en visite officielle auprès du C.V. Baillât, commandant la Marine en Mer Rouge et Océan Indien nord, du général de brigade Muller, commandant supérieur des forces armées du T.F.A.I., de M. Thiercy, haut-commissaire de la République en T.F.A.L et de M. Ali Aref Bourhan, président du Conseil de gouvernement.
Pendant ce temps, M. Massias, conseiller aux Affaires politiques du haut commissariat, donne à bord de la « Jeanne d'Arc » une conférence sur le thème « Le T.F.A.I », passionnant son auditoire.



Après les visites en retour, un déjeuner officiel réunit à bord les autorités citées plus haut. auxquelles se sont joints le colonel Chevalier, commandant la base aérienne et les commandants des bâtiments du groupe « Mascareignes ».
Le soir, un cocktail dansant a lieu dans le cadre très agréable du jardin de la villa du C.V. Baillat, avec le concours de l'orchestre de la « Jeanne d'Arc ». Après avoir accordé, dans les studios de l'O.R.T.F., une interview en direct au journal télévisé, les commandants Ausseur et de Castelbajac sont reçus à dîner. dans sa très belle résidence, par M. Thiercy, en compagnie des personnalités civiles et militaires du T.F.A.I. et d'une délégation d'officiers de chaque bâtiment.
Le lendemain 24 mars, de bon matin, le commandant, le C.V. Ausseur et quelques officiers s'envolent pour Addis Abeba, capitale de l'Ethiopie. 



Ils sont accueillis à l'aéroport par le colonel Bœuf, attaché militaire près l'ambassade de France. Après une visite rapide de cette très belle ville, ils sont reçus par M. Treca, ambassadeur de France qui, à l'occasion d'un apéritif, leur présente S.A. le prince Desta, petit-fils de l'empereur Hailé Sélassié et commandant la marine éthiopienne. Un pittoresque repas, à base de « vatt » et d'hydromel, termine cette brève visite de courtoisie au pays du Négus. L'avion reprend ses passagers auxquels s'est joint S.A. le prince Desta, ce dernier vient en effet en visite non officielle à Djibouti à l'occasion du passage de nos bâtiments et de celui de quatre patrouilleurs côtiers éthiopiens arrivés de Massawa le même jour que nous.
Dix cadets de l'Ecole navale éthiopienne embarqués sur ces patrouilleurs sont d'ailleurs nos hôtes à bord de la « Jeanne d Arc" pendant les trois jours d'escale, ils participent à la vie quotidienne des officiers élèves français. Ce même jour, quatre officiers français sont invités à déjeuner chez S.E. M. Zadu Saburé, consul général d'Ethiopie.




La journée du 24 mars s'achève avec le traditionnel cocktail à" bord, qui voit se mêler aux nombreux uniformes classiques des officiers des armées de terre et de l'air présents sur le territoire, ceux plus exotiques des Méharistes du groupement nomade autonome. Le prince Desta et toutes les personnalités du T.F.A.L assistent à cette: réception.



Le 25 mars au matin, une gerbe est déposée par les commandants au monument aux Morts de Djibouti, en présence de trois sections de la « Jeanne d'Arc » et du groupe « Mascareignes » et de la musique des forces armées du T.F.A.I. Après cette cérémonie: le commandant reçoit à bord de la « Jeanne d'Arc » S.A. le prince Desta avec lequel il effectue un vol en hélicoptère au-dessus du lac Assal puis une visite détaillée du bâtiment. Un déjeuner réunissant les représentants de nos deux marines et au cours duquel sont évoqués les liens de profonde amitié unissant la France et l'Ethiopie termine cette visite.



La dernière journée d'escale prend fin avec un cocktail offert au quartier général par le général commandant supérieur, suivi d"un dîner chez le commandant de la marine.



Au cours de cette brève escale, de nombreuses excursions ont été organisées au profit des équipages par le haut commissariat, les armées ou le conseil du gouvernement. Elles ont permis de constater que le T.F.A.I. n'était pas constitué que d'étendues de sable arides, mais qu'il était plein de ressources touristiques : tour du territoire en avion avec escale à Obock, le plus ancien établissement français sur la côte des Somalis, où est installée la Légion. Visites agrémentées d'un méchoui aux cercles administratifs de Dikhil ou Ali Sabien. au sud du T.F.A.I., ou au lac Assal, réputé pour ses concrétions de sel, baignades et parties de pêche aux îles Musha et Maskali ou a Tadjourah, lieu de résidence des anciens sultans, excursions en avion, enfin, en Ethiopie, à Addis Abeba ou à Harrar, grande ville moyenâgeuse et pittoresque où se déroule l'action de « Fortune carrée » (It. Kessel et où Rimbaud vécut dix ans de sa courte existence.
Des rencontres sportives ont opposé dans une excellente ambiance nos représentants aux équipes des forces armées du T.F.A.I. en football, volley-ball, basket et handball.




Notre bâtiment a reçu 3.200 visiteurs en un après-midi, chiffre considérable compte tenu du chiffre de la population. S'y sont ajoutées des visites de groupes constitués des armées de terre et de l'air.
Nous avons beaucoup apprécié cette escale de Djibouti. Nous > avons retrouvé, après plusieurs mois de voyages et d'escales en pay- étrangers un petit coin de terre française, une place entourée de terrasses de cafés, des concours de pétanque. Un accueil particulièrement chaleureux nous a été réservé et cette escale nous a également permis de renforcer les liens d'amitié nous unissant à l'Ethiopie et à sa marine.
Le dimanche 26 mars, dans la matinée, la « Jeanne d'Arc » quitte Djibouti, en route vers les Comores et Diego Suarez. Pendant cette traversée, elle accompagne le groupe « Mascareignes » avec lequel elle fera de nombreux exercices.



L'étonnement de la petite fille du désert.

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