13 mai 2020

JDA KARACHI

ÉCOLE D'APPLICATION 1971 -1972

Escale à Karachi - Pakistan

La troisième guerre indo-pakistanaise, qui eut lieu en décembre 1971, aboutit à l'indépendance du Pakistan oriental sous le nom de Bangladesh. Les deux États issus de la partition de l'Inde s'étaient déjà affrontés en 1947-1948 et en 1965, au sujet du Cachemire.Le 3 décembre 1971, l'aviation pakistanaise attaque préventivement plusieurs bases aériennes indiennes, ce qui permet à l'armée indienne de répliquer : elle lance une offensive-éclair sur le Pakistan oriental le 4 décembre, le théâtre d'opération du Cachemiren'est pas concerné. 160 000 militaires indiens entrent au Pakistan oriental et affrontent une force pakistanaise de 73 000 hommes. 

Timbre pakistanaise 1971 surchargé Bengladesh


L'armée pakistanaise, isolée dans ce territoire, est assiégée à Dacca à partir du 10 décembre alors que la marine pakistanaise est neutralisée lors des opérations Trident et Python, accepte la défaite le 16 décembre, le président pakistanais Yahya Khan accepte le cessez-le-feu puis démissionne. Les opérations militaires ont coûté la vie à entre 10 000 et 30 000 soldats des deux camps. Le Bangladesh devient effectivement indépendant en janvier 1972, Mujibur Rahman prit la tête de son premier gouvernement.










KARACHI


Venant de Bombay, la « Jeanne d'Arc » et le « Victor Schoelcher » arrivent le 13 mars au matin à Karachi, au terme d'une traversée de 48 heures.

Karachi est la principale ville et le seul port du Pakistan, depuis que celui-ci a été réduit à sa partie occidentale, après la guerre indo. pakistanaise et la création de l'Etat du Bangla Desh. Accompagnant le pilote, un officier d'accueil de la marine pakistanaise et le lieutenant-colonel Vidal, attaché des Forces armées près l'ambassade de France, a Islamabad, sont les premiers à monter à bord pour nous souhaiter la bienvenue.




Après avoir salué la terre puis la marque du vice-amiral Ahmad, commandant en chef de la marine pakistanaise, les bâtiments s'amar.rent dans le port de commerce, à proximité de la base navale de Karachi. Le consul général de France, M. Gallas se trouve sur le quai pour nous accueillir.



Peu après, les commandants se rendent en visite officielle auprès de S.E. l'ambassadeur de France, M. Michel Legendre, qui s'est déplacé d'Islamabad à l'occasion de notre passage et séjournera à Karachi pendant la majeure partie de notre escale. 





Après la visite en retour de l'ambassadeur, prennent place les visites aux autorités navales pakistanaises, le commodore Shaik, commandant la Flotte pakistanaise (Compak), le commodore S.L.H. Rizvi, commandant la base navale de Karachi (Compak), et le vice-amiral Ahmad, commandant en chef (Cine).


Les commandants déposent ensuite une gerbe au mausolée du Quaid-I-Azam, fondateur de la nation, où repose la dépouille du héros national Ali Jinnah. Cette cérémonie a lieu en présence de quatre sections de la « Jeanne d'Arc » et des musiques de bord et de la marine pakistanaise, qui échangent les hymnes nationaux. Un déjeuner officiel réunit toutes les personnalités pakistanaises et françaises chez le consul général de France. Dans l'après-midi, une trentaine de journalistes sont présents à la conférence de presse donnée à bord de la « Jeanne d'Arc ».




Cocktail du commodore Shaik, dîners intimes avec des officiers pakistanais ayant séjournés en France et en gardant le meilleur souvenir, soirée offerte aux officiers élèves par l'Alliance Française, avec un excellent spectacle de danses folkloriques dominent la journée. 




Le lendemain, à l'issue des visites en retour des autorités navales pakistanaises, un déjeuner est donné à bord en leur honneur auquel prennent part les représentants français. Le soir, l'ambassadeur et le consul général offrent en la résidence de ce dernier une très belle réception où se pressent de nombreuses personnalités de la ville de

Karachi ainsi qu'une importante délégation de toutes les catégories de personnel du bord. Les commandants sont ensuite invitée à dîner par le vice-amiral Ahmad.


Le jeudi 16 mars au matin, notre fidèle compagnon de route, le « Victor Schoelcher » a des vélléités d'indépendance. Il appareille pour les Seychelles, où il fera escale du 22 au 25 mars, puis Diego Suarez où il entrera en disac et où la « Jeanne d'Arc » le rejoindra.

Le 17 mars le commandant et quelques officiers visitent le PNS c Randar », l'académie navale pakistanaise, où ils restent à déjeuner. L'escale se termine avec un dernier dîner offert par le commodore Rizvi, commandant la base navale. Ce programme officiel qui fait ressortir la qualité de l'accueil de la marine pakistanaise, serait incomplet si l'on ne citait également toutes les occasions de rencontres entre les personnels des deux marines : échanges de déjeuners entre les officiers de la « Jeanne d'Arc > et ceux de son navire hôte, le « Badr >, visites de l'académie navale, de l'arsenal, de la « Jeanne d'Arc » par les cadets et officiers pakistanais, rencontres sportives en voile, aviron et football.



La marine pakistanaise s'est également chargée de l'organisation des distractions et de très belles excursions. Enfin, grâce à l'aide apportée par l'armée pakistanaise certains d'entre nous ont pu découvrir dans les meilleures conditions possibles, Lahore, capitale du Penjab.

Le samedi 18 mars à midi, la « Jeanne d'Arc » quitte Karachi pour prendre la route de Djibouti, 011 elle est attendue le 23 mars. Nous retiendrons de cette escale à Karachi les témoignages constants de sympathie de la part des Pakistanais, surtout de la marine pakistanaise dont la disponibilité, l'organisation et la sollicitude à notre égard sont d'autant plus remarquables que ce pays connaît actuellement les difficultés d'une période douloureuse d'après-guerre.

La deuxième promotion de L'E.M.F. a embarqué à Colombo

LES quarante-deux enseignes de vaisseau qui constituent la deuxième promotion is-

sue de l'Ecole Militaire de la Flotte ont embarqué sur la « Jeanne d'Arc » le 2 mars au cours de l'escale de Colombo.

Cette promotion comporte 23 enseignes de vaisseau de la branche « opération armes » et 19 de la branche « services techniques » ; répartie en quatre groupes, elle porte ainsi à 137 le nombre d'officiers-élèves embarqués à bord du groupe école d'application.



Dès le 3 mars au matin aussitôt après l'appareillage de Colombo, le capitaine de frégate Jammayrac, directeur des études, a présenté les nouveaux élèves au capitaine de vaisseau de Castelbajac, au cours d'une inspection de l'ensemble des officiers élèves sur le pont d'envol.

Prononçant une allocution à l'issue de l'inspection, le commandant du groupe école d'application a mis l'accent sur ce que doivent chercher à acquérir pendant cet embarquement des officiers possédant déjà une excellente formation technique puisqu'ils sortent des écoles de spécialité.

Au cours des deux mois et demi qui nous séparent du retour à Brest, les enseignes de vaisseau E.M.F. vont suivre un cycle d'instruction analogue dans son principe à celui des autres officiers-élèves mais adapté à leur formation particulière. Ils assureront en particulier les fonctions de quart à la mer et participeront à de nombreux exercices en commun avec les E.V. issus de l'école navale. A partir de Dieno Suarez, ils embaraueront par binôme sur le « Victor Schoelcher ».

Après les examens de sortie, fin mai, ils rallieront leur première affectation d'officier sur nos bâtiments de combat.


je viens de trouver un film d'amateur sur cette campagne 1971 1972 Cliquez sur le lien ci-dessous.

https://www.cinematheque-bretagne.bzh/Base-documentaire-426-23313-0-0.html

12 mai 2020

FLF Guépratte Djibouti mars 2020 EVASAN mission Jeanne d'Arc Alindien PHA Mistral

FLF Guépratte PHA Mistral 
Djibouti mars 2020 




Le 8 mars 2020, le porte-hélicoptère amphibie Mistral et la frégate Guépratte en transit en mer Rouge se sont trouvées au cœur d’une opération complexe d’évacuation sanitaire (EVASAN), conduite avec le soutien des forces françaises à Djibouti (FFDj) et des forces françaises aux Emirats Arabes Unis (FFEAU), au profit d’un pétrolier maltais. 

Plaque du constructeur de l'EE Guépratte
photo (c) JM Bergougniou

Déployé dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc, le Mistral a été contacté en milieu d’après-midi par le bâtiment de commerce, se trouvant alors à plus de 50 nautiques du groupe Jeanne d’Arc pour secourir un membre d’équipage dans un état grave. Sous contrôle opérationnel d’ALINDIEN (Amiral commandant la zone océan Indien), le PHA a pu rapidement porter assistance au bâtiment maltais.

La coop du Guépratte photo (c) JM Bergougniou

En moins de trente minutes, un hélicoptère NH90 du détachement italien affecté à bord du PHA, a été déployé. Après avoir rallié le pétrolier en quelques minutes, l’hélicoptère a hélitreuillé le blessé qui a ensuite été pris en charge par l’équipe médicale du bord dont deux médecins et trois infirmiers. Simultanément, les FFDj ont été mises en alerte pour être prêtes à recueillir la victime au centre médicochirurgical interarmées (CMCIA) sur la base aérienne 188.
la frégate à quai à Ajaccio  Guépratte
photo (c) JM Bergougniou


Après un premier examen médical effectué au sein de l’hôpital du Mistral, le blessé a été évacué par un hélicoptère Puma des FFDj, en présence d’un médecin militaire, vers le CMCIA (rôle 2) pour une prise en charge complète. Dans un délai très court, à plus de 150 nautiques des côtes djiboutiennes, l’équipage de l’hélicoptère a procédé à un hélitreuillage de nuit.




Cette intervention illustre la haute capacité opérationnelle des armées et les capacités de coordination interarmées et de réaction rapide des forces françaises présente dans cette région. Cette opération met également en avant le niveau d’interopérabilité avec un hélicoptère de la Marine italienne.

Les échappées Guépratte photo (c) JM Bergougniou


La mission Jeanne d’Arc est un déploiement opérationnel de longue durée, qui illustre le large spectre de missions assurées par la Marine dans un cadre interarmées avec un volet spécifique porté sur la formation des officiers-élèves.

Avec près de 650 militaires déployés, les FFEAU constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. En tant que commandant de la zone maritime océan indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du Sud du canal de Suez à l’Ouest, et à l’Est jusqu’aux limites Ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie.

Les 1 450 militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) sont implantés à Djibouti conformément au traité de coopération de défense signé en 2011 avec ce pays. La base opérationnelle avancée (BOA) qui les accueille, offre aux armées, à l’instar de la BOA de Côte d’Ivoire, des capacités diverses : véritable réservoir de forces, elle participe à la défense des intérêts français, au soutien logistique des opérations sur le continent, tout en contribuant aux actions de coopération militaire au profit notamment de plusieurs pays africains.

SNA Emeraude Brest 2020 cycle 3C11 mai 2020 TàD 29-BREST-RECOUVRANCE SAGRE 20

SNA Emeraude Brest 2020 cycle 3C11 - SAGRE 20

TàD 29-BREST-RECOUVRANCE-FINISTERE * 7-5 2020

le
code de la mission 3C11 signifie que le sous-marin effectue le 11e cycle après la 3e IPER...

Ce submersible est utilisé par la Marine nationale pour des missions de renseignement, d’attaque et de repérage. Il fait partie de la flottille de six sous-marins nucléaires d’attaque français, les SNA.

photo Ouest-France

« Ce n’est pas une arme de dissuasion nucléaire, il n’y a que des missiles, des torpilles et des mines à bord » , mais attention à ne pas divulguer toute information dite « classifiée ».

À quelle profondeur va ce sous-marin français ? « Suffisamment profond. » En réalité, 300 mètres en immersion maximale. Et quelle vitesse ? « Assez rapide pour se déployer ».







De la Méditerranée à l’Atlantique, d’Haïfa, en Israël, à Mindelo au Cap-Vert, le sous-marin parcourt tous les océans et toutes les mers du globe pour ses opérations. Lesquelles exactement ? « Joker ! »  Silence radio.




« Les SNA sont là pour le soutien à la dissuasion assurée par les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE). » Ces quatre navires de guerre, équipés de missiles balistiques à charge nucléaire, sont basés dans le Finistère, à l’Île Longue. « On patrouille dans les zones pour connaître le milieu, les fonds marins, la température ou la salinité de l’eau. On surveille ce qui doit être surveillé ».


SAGRE 20 Exercice de lutte anti-sous-marine 



Du 27 au 30 avril, un exercice de haute intensité s'est tenu en Atlantique. Dans des conditions exigeantes, les bâtiments de la force d'action navale continuent de s’entraîner, au large des côtes bretonnes.

Autour de la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville, embarquant un détachement hélicoptère WG-13 Lynx, de la frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine et d'un sous-marin nucléaire d’attaque, l’exercice SAGRE 20 s’est déroulé en coopération interalliée, avec la présence de la frégate HMS Sutherland et le ravitailleur RFA Tideforce de la Royal Navy. Cet exercice a permis d’entraîner les équipages à évoluer et coopérer ensemble ainsi qu’à échanger des savoir-faire en matière de lutte sous la mer, tout en démontrant notre capacité d’assurer la maitrise de nos approches maritimes.




L’exercice SAGRE 20 comportait deux enjeux :


• L'entraînement à la conduite d'une force aéronavale interalliée sous une menace sous-marine (comme la capacité du bâtiment à escorter une unité précieuse) ;



• La mise en pratique des réactions face à une menace de sous-marins perturbants les opérations en temps de crise.

Conduit dans des conditions environnementales exigeantes, la FASM Latouche-Tréville a su intégrer les unités participantes au sein d'un dispositif anti-sous-marin cohérent pour atteindre les principaux objectifs de l'exercice.




Ainsi, ce ne sont pas moins de cinq exercices qui ont eu lieu, depuis le commandement d’un ensemble de bâtiments afin d’assurer une bulle de protection anti-sous-marine (fonction assurée par le rôle d’Official Tactical Command, à savoir l’unité assurant le commandement de la force navale, ici, la frégate Latouche-Tréville) à la protection de navires possédant un intérêt stratégique.




Cet exercice fut l’occasion de l’un des derniers déploiements à la mer du Lynx. Il sera remplacé par l’hélicoptère Caïman Marine, hélicoptère de combat embarqué multirôle, parfaitement adapté à la lutte anti-sous-marine actuelle. Après le couple FASM-Lynx, le couple FREMM-Caïman Marine, un nouveau standard dans ce domaine de lutte particulièrement exigeant.


Sources 

Cols Bleus
Marine nationale 

JDA Campagne 1971 - 1972 BOMBAY

CAMPAGNE 1971 -1972 Bombay 
PH Jeanne d'Arc - EE Victor Schoelcher


BOMBAY

Même si beaucoup continuent à l’appeler Bombay, la capitale du Maharashtra se nomme Mumbai depuis 1995.

Mumbai, est aussi l’une des villes d'Asie qui accueille le plus de bidonvilles : les plus grosses fortunes y côtoient la misère la plus rude.
Il faut se balader, aux heures d’affluence, dans les quartiers foisonnants de Church Gate ou de Victoria Station, véritable marée humaine, qui, toutes « castes » confondues, évolue parmi les vestiges de la présence anglaise…... Vieux bus à impériale, parties de cricket plein air, anciennes maisons coloniales ou immeubles Art déco donnent un cachet anachronique à la ville.
Cette richesse architecturale foisonnante a été distinguée par l’Unesco en 2018 : une vaste zone située autour du parc d’Oval Maidan, classée au Patrimoine mondial pour ses « ensembles néogothique victorien et Art déco ».




TROIS jours après avoir quitté Colombo, le lundi 6 mars, la « Jeanne d'Arc » et le « Victor Schoelcher » se présentent devant Bombay, Le paquebot « France », qui accomplit également un tour du monde, mais en 88 jours, est arrivé quelques heures avant nous et se trouve sur rade, au large de la porte de l'Inde, symbole de l'Empire britannique des Indes.




Après avoir salué la terre, puis la marque du vice amiral Kohli, commandant la zone maritime de l'Ouest, les bâtiments s'amarrent au quai Ballard, très proche de la Fontaine de Flore, cœur de la vie trépidante de Bombay. Le colonel Chauvin, attaché des Forces armées près l'ambassade de France à New Dehli, nous accompagnait déjà depuis Colombo, ce sont donc M. Kebaili, consul général de France, et l'officier de liaison indien qui sont les premiers à monter à bord pour nous souhaiter la bienvenue.




La première matinée, traditionnellement consacrée aux échanges de visites officielles, voit les commandants se rendre auprès du vice. amiral Kohli, du contre-amiral Kuruvilla, commandant l'escadre de l'Ouest, de S.E. M. de Lagarde, ambassadeur de France à New Dehli, de S.E. le Nawab Ali Yawarjung, gouverneur de l'Etat du Maharashtra et du docteur H. Gupte, maire de la ville de Bombay. 



Pendant ce temps, M. Prem Shankar Jha, rédacteur en chef adjoint du « Times of India », nous passionne en présentant l'Inde ainsi que la récente guerre indo-pakistanaise. M. l'ambassadeur de France, après avoir rendu visite au commandant, reprendra ces mêmes événements sous un éclairage différent, dans une conférence qui nous tiendra en haleine.

la gare Victoria






Un déjeuner officiel clôt cette matinée, offert par le commandant de la « Jeanne d'Arc » aux autorités navales et civiles indiennes dont le gouverneur du Maharashtra en personne, l'ambassadeur de France, le commandant du « France », et quelques personnalités françaises assistent également à ce déjeuner. Dans la soirée, un brillant cocktail, offert par le consul général, se déroule dans les salons de l'hôtel Taj Mahal.



Le lendemain, les commandants sont invités à déjeuner par le commandant du « France », en compagnie de l'ambassadeur et du consul général. Dans la soirée, le cocktail à bord nous permet d'accueillir nos amis indiens, dans une excellente ambiance.

Le jeudi 9 mars, le colonel Chauvin reçoit à déjeuner officiers indiens et français à l'hôtel Taj Mahal. Enfin, le dernier jour, c'est la marine indienne qui nous offre une réception très élégante à bord de l'lN.S. « Mysdre », puis, pour les commandants un dîner chez le vice-amiral Kohli, auquel assistent également, le gouverneur et la bégum Ali Yawar Jung.






Pour donner une idée exacte de la cordialité de l'accueil de la marine indienne, il faut ajouter au chapitre des réceptions officielles les multiples échanges de visites entre marins qui marquèrent cette escale : visite de deux jours d'une importante délégation d'officiers élèves à l'académie nationale de Défense, à Poona, à 200 kilomètres de Bombay, réception des commissaires élèves par l'I.N.S. « Hamla », à la fois école du commissariat et école des fourriers, visite par nos médecins de l'I.N.S. « Asvini », hôpital maritime, déjeuner offert par le mess des officiers de l'I.N.S. « Mysore » à nos officiers élèves, échanges de déjeuner entre les officiers du PA « Vikrant » et ceux de la « Jeanne d'Arc ».




Nos bâtiments reçurent également la visite de nombreux groupes de cadets ou d'officiers de la marine indienne, très intéressés par notre matériel.

Plusieurs rencontres sportives et amicales ont été organisées entre nos équipes et celles de la marine indienne, qui se sont partagé les succès.



D'autres visites ont conduit nos équipages au centre de recherche atomique de Bhabha, à Trombay, au musée du Prince de Galles, au musée océanographique et au centre de dessin pour les textiles. Enfin, un spectacle de danses et de musique a été organisé à notre intention par le centre national d'art dramatique, de musique et de danse, en collaboration avec l'Alliance française et l'Indo-French Technical Association.


Un grand choix d'excursions a permis au personnel de rayonner dans le grand Bombay, de visiter l'île d'Elephanta, à 10 kilomètres du port, et ses temples souterrains voués au culte de Siva, ou les très anciennes grottes bouddhistes de Kanheri. 


Grottes d'Ellora
Les plus heureux ont pris l'avion jusqu'à Aurangabad, pour ensuite parcourir ces merveilles de l'art religieux bouddhiste, hindouiste ou jainiste que sont les grottes Ajanta ou d'Ellora.



Mais l'attrait premier de cette escale en Inde reste encore la découverte du peuple indien, carrefour de toutes les races, de toutes les langues et de toutes les religions. Les contacts officiels ont en effet été prolongés sur le plan privé par de nombreuses invitations dans les familles indoues ou parsis, qui nous ont permis de découvrir et de mieux comprendre la complexité indienne.
Le 11 mars à midi, nous appareillons pour Karachi, regrettant de mettre fin si vite à une escale cordiale, animée et enrichissante.






















Sous-Marin Duguay-Trouin Toulon premier jour SNA timbre

 Sous-Marin Duguay-Trouin Toulon premier jour SNA timbre Les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), dont Toulon est le port-base, sont dest...