03 janvier 2018

Donec Humour dans le carré Indochine Piastres

aux grands hommes la "piastrie" reconnaissante

‌Bonjour à tous,

La guerre d’Indochine fut particulièrement meurtrière pour le corps expéditionnaire. La génération de nos pères y payât un lourd tribu. Pourtant, ils y vécurent dans ces contrées lointaines des aventures exaltantes et inhumaines.

Pendant que nos commandos pataugeaient dans les rizières infestées de miasmes morbides et de Viet Cong, les affaires allaient bon train. L’affaire dite des piastres en est l’illustration. Voila l’histoire.



La monnaie locale émise par la banque d’Indochine coloniale, des comptoirs indiens, la piastre, était depuis 1945 maintenue à un cours surévalué de 17 francs. On pouvait par ailleurs s’en procurer à 10 francs, voir à 8. Inutile de vous dire qu’une telle manne faisait accourir les trafiquants de tout poil. Car s’ils obtenaient le transfert en métropole des piastres acquises à bas prix, ils faisaient une jolie culbute.




Bien entendu les responsables de la banque flanqués de commissaires aux comptes nommés par le gouvernement et les autorités politiques n’y voyaient pas malice. Il faut aussi savoir que ces trafics ont aussi bénéficié à Hô Chi Minh qui put ainsi acquérir un armement qu’il retourna contre nous.

René Pleven un des ces hommes politiques, plusieurs fois ministre et président du conseil, dont la quatrième république avait le secret eut le mot de la fin : « Je vous le répète, à l’échelon du président du conseil, il n’était pas possible de Paris de suivre ce qui pouvait être fait en Indochine ».

Je crois que tout est dit, et « Topaze* » reste encore d’actualité.

A la semaine prochaine

Donec

*Topaze pièce assez remarquable de Marcel Pagnol où un petit prof de rien franchit allègrement les barrières de l’affairisme.

La Commission centrale des Marchés industriels Guerre 14 18 Ministère de la Marine

La Commission centrale des Marchés industriels


La Commission centrale des Marchés industriels, instituée au Ministère de la Marine sous la présidence de l'inspecteur général des Constructions navales, a pour mission principale l'examen ou la préparation, suivant le cas, avant approbation par le Ministre, de tout marché de bâtiment, machines, matériel d'artillerie, constructions à terre, gros outillage et plus généralement de tout marché où l'élément industriel l'emporte sur l'élément commercial. D'autre part, elle exerce le contrôle a posteriori des marchés de cette nature qui ont été approuvés localement par les délégués du Ministre

Bureau de Poste rue Boissy d'Anglas Paris 18-6-1917
la rue Boissy d'Anglas est une rue parallèle à la rue Royale 
Longue de 372 mètres, elle commence à l'angle de l'avenue Gabriel et de la place de la Concorde et se termine au niveau du no 5 boulevard Malesherbes

Composition de la Commission centrale des Marchés industriels.



La Commission centrale des Marchés industriels est composée comme il suit : 

L'inspecteur général des Constructions navales, président; L'ingénieur général du Génie maritime, adjoint à l'inspecteur général; Un mécanicien général; L'ingénieur général du Génie maritime, directeur du Sercice de la Surveillance des travaux confiés à l'industrie ;

L'ingénieur général ou en chef d'Artillerie navale, inspecteur des fabrications d'Artillerie navale ; Le capitaine de vaisseau, président de la Commission des recettes; Un ingénieur en chef du Génie maritime ; Un ingénieur en chef d'Artillerie navale ; L'officier supérieur du Commissariat, membre de la Commission centrale des Marchés commerciaux; Un ingénieur en chef des Ponts et Chaussées ; Le capitaine de frégate, chef du Service des instruments nautiques; Un officier du Service central de l'Aéronautique maritime ; Le chef du Bureau que l'affaire concerne ; Un officier d'administration des Directions de Travaux, secrétaire.

Un fonctionnaire de la Direction du Contrôle assiste aux séances. Il a voix représentative et signe le procès-verbal.

Les officiers des Services technique des Constructions navales et de l'Artillerie navale pour les affaires étudiées par ces Services et, d'une façon générale, les officiers ou fonctionnaires de l'Administration centrale ou du Service de la Surveillance, sont appelés, le cas échéant, sur convocation du président et après entente avec le directeur ou chef de Service intéressé, à assister à toute discussion où la Commission les juge qualifiés pour lui fournir des renseignements utiles. Ils sont entendus à titre consultatif, mais signent au procès-verbal de la séance, S 3. En cas d'absence ou d'empêchement du président, la présidence de la Commission appartient au membre le plus élevé en grade, ou, à grade égal, au plus ancien. 



Chacun des autres membres est suppléé par un officier ou fonctionnaire appartenant au même corps ou au même Service : ces suppléants sont désignés à l'avance.

L'ingénieur en chef du Génie maritime est rapporteur pour toute affaire concernant les Constructions navales, l'Aéronautique maritime et l'Intendance et pour les affaires communes aux divers Services. L'ingénieur en chef d'Artillerie navale est rapporteur pour toute affaire - spéciale au Service de l'Artillerie.

L'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées est rapporteur pour les fournitures ou travaux spéciaux au Service des Travaux hydrauliques. 



Sauf circonstances spéciales dont le président est juge, chacun des rapporteurs est pourvu de la délégation permanente de la Commission pour engager tous pourparlers avec les fournisseurs, au sujet des affaires dont il est chargé, discuter avec eux les clauses des contrats et les prix, leur faire connaitre les décisions de la Commission.

Il est tenu procès-verbal des séances de la Commission sur un registre spécial soumis, pour chaque séance, à la signature des membres présents.


Porte-avions Charles de Gaulle voeux 2018

Porte-avions Charles de Gaulle voeux 2018




Le Maintien en Condition Opérationnelle des plateformes et systèmes d'armes est l'un des facteurs de la supériorité militaire, en ce sens qu'il conditionne la disponibilité des matériels des forces pour les missions qui peuvent être ordonnées. Sur le plan naval, le MCO est la condition sine qua non pour durer à la mer, la matérialisation de la lutte permanente contre la moindre avarie, voire la survie d'un navire quand la casse est critique, même au bassin.




Dans un premier temps, précisons d'emblée ce que recouvre la notion de "budget MCO" grâce aux précisions apportées par Josselin DROFF (Chaire Économie de Défense). Il s'agit là d'une simplification car seuls les crédits pour l'Entretien Programmé des Matériels (EPM) ont une inscription propre. Ils sont le "socle" du MCO. S'il fallait calculer le coût global alors il s'agirait d'ajouter la main d'œuvre étatique (mécaniciens du Service Logistic de la Marine, marins des équipages travaillant sur leur bateau, voire marins d'autres équipages venant en renfort, éventuellement) mais aussi la part des infrastructures "consommée". C'est ainsi que le volume financier de 6 milliards d'euros de "budget" MCO (par accumulations de plusieurs postes budgétaires mobilisés) est dégagé chaque année. C'est-à-dire qu'il y en aurait pour, environ, 3,5 milliards d'euros pour les crédits EPM et près de 3 milliards d'euros pour la main d'œuvre étatique, le reste en 
infrastructures (sachant que la part de cette dernière est sous-évaluée car très difficile à calculée).


suite :


http://lefauteuildecolbert.blogspot.fr/2017/12/mco-disponibilite-strategique-des.html#more

01 janvier 2018

Voeux pour 2018

Le blog ENVELOPMER et la Marcophilie navale vous présentent leurs meilleurs voeux pour 2018

Avec une photo de la vallée des Saints en Carnoët, je vous souhaite une bonne et heureuse année à vous et à toute votre maison


Que souhaiter?


  • la santé à tous les maillons de la chaîne du courrier
  • dessinateurs, équipages, vaguemestres, postiers, adhérents
  • de nouveaux adhérents
  • le dynamisme des sections
  • le lancement de nouveaux bateaux
  • le maintien de la coopération avec les vaguemestres
  • et avec le SPID

  • la mise en valeur de la Marcophilie navale
  • avec de beaux tampons qui verront revenir le dessin, 
  • l'abandon du dessin assisté par ordinateur
  • l'absence de doubles oblitérations, 
  • le retour rapide des sacs postaux et des dépêches
  • et plein de nouvelles découvertes












Marcophilie navale Voeux 2018 Section Bretagne FREMM PROVENCE Brest

Marcophilie navale Voeux 2018 Section Bretagne







31 décembre 2017

Voeux section aéronautique navale pour 2018

Voeux section aéronautique navale pour 2018







Kerguelen prise de possession par l'aviso Eure 1er janvier 1893

Kerguelen prise de possession par l'aviso Eure

Une idée comme cela : réaliser un timbre à l'effigie de Louis Edouard Paul Lieutard pour célébrer la prise de possession des Kerguelen le 1er janvier 1893

Les Kerguelen
Baron Hulot

Revue des Deux Mondes tome 1, 1911







Nous sommes le 1er janvier 1893. 


Le gouvernement s’est enfin décidé à prendre officiellement possession de ces îles. Le commandant Lieutard, parti le 12 décembre de Diego-Suarez avec son aviso-transport l’Eure, arrive en vue de l’île Réunion (cap Bligh, de Cook), relève le mont Richard, la pointe de l’Arche, que le chevalier de Kerguelen avait signalée avant tout autre, et pénètre dans la baie de l’Oiseau (Port-Christmas). 




A son grand étonnement, il trouve au mouillage la goélette Francis Allen de l’Américain John Fuller, hardi pêcheur qui, depuis trente ans, s’approvisionne d’huile et de peaux de phoques dans l’Océan Indien. Une rafale retarde de vingt-quatre heures la descente à terre. Le 2 janvier, au point du jour, le vent tombe. La chaloupe, bondée de monde, gagne péniblement la terre, gênée dans sa marche par les amas de goémon, qui encombrent la baie. On échoue l’embarcation sur une belle plage de sable noir, et chacun suit son penchant de chasseur, de naturaliste ou d’explorateur. Mais voici le moment décisif :


« Tandis que nous parcourions les alentours de la baie, écrit le lieutenant de vaisseau Mercié, les marins travaillaient à planter en terre un mât bien goudronné, solidement maintenu par des haubans de fil de fer portant sur une tringle un pavillon métallique, qui pouvait tourner ainsi au gré des vents comme une girouette. Tout à côté fut enfoncée une bille de chêne, ornée d’une plaque de cuivre où sont gravés ces mots : Eure—1893.

« Le travail terminé, la compagnie de débarquement se rangea au pied du mât de pavillon, présentant les armes, baïonnette au canon. Le clairon sonna au drapeau et le lieutenant de vaisseau Delzons, entouré des autres officiers, prit solennellement possession des îles Kerguelen au nom de la France, tandis que l’Eure appuyait le pavillon de vingt et un coups de canon. Quelques hommes de la goélette américaine, descendus à terre, étaient aussi présens.


« Dans le paysage pittoresque et imposant qui en formait le cadre extérieur, cette cérémonie, d’apparence si simple, avait un caractère de grandeur saisissant. »

Ainsi, l’acte, accompli par Boisguehenneu en 1772, par Rochegude en 1774, se trouva confirmé. Pour la troisième fois, les îles Kerguelen étaient proclamées possessions françaises.

Le 3 janvier, après de nouvelles rafales, l’Eure quitta la baie de l’Oiseau, prit au large de l’île Howe, puis pénétra dans la grande baie du centre (baie Hillsborough), dont l’un des fjords forme le port de la Gazelle. Après quelques excursions dans l’intérieur, le commandant Lieutard fit placer près de la pointe Duck, le 7 janvier, un pavillon semblable à celui qui avait été arboré dans la baie de l’Oiseau. Trois bouteilles contenant chacune un duplicata de la prise de possession furent enterrées au pied du mât et, non loin de ce lieu, dans une excavation naturelle, un dépôt de vivres et de vêtements fut soigneusement établi.




Malgré l’attrait de ce havre, tranquille et sûr, égayé par un site ravissant, la mission dut reprendre la mer le surlendemain pour se rendre à Port-Mary sur la côte orientale de l’île Adalbert, dans la baie Rhodes. Les trois jours passés dans ce mauvais mouillage furent les derniers que le commandant consacra à notre archipel. Sa tâche était remplie. L’Eure profita de la première accalmie pour gagner le large et poursuivre sa route.




Le récit de la prise de possession officielle des Iles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam, au travers du rapport du capitaine de frégate Lieutard, commandant l'aviso-transport l'Eure. Le passage du navire aux Kerguelen s'est déroulé du 1er au 15 janvier 1893.

Louis Edouard Paul LIEUTARD

(1842 - 1902)

Né le 21 juin 1842 à BRIGNOLES (Var) - Décédé le 23 octobre 1902.


Entre dans la Marine en 1859.

Aspirant de 2ème classe le 1er août 1861; port TOULON.

Enseigne de vaisseau le 1er septembre 1865.

Lieutenant de vaisseau le 11 août 1869.

Chevalier de la Légion d'Honneur le 5 mars 1874, étant sur le "VAUDREUIL".

Au 1er janvier 1879, sur le cuirassé "GAULOISE", Escadre d'évolutions (Cdt Léopold PALLU de la BARRIÈRE).

En 1881, sur le cuirassé "PROVENCE", Division navale du Levant (Cdt Arsène REYNAUD de BARVARIN).

Le 17 novembre 1884, Commandant la goélette "AORAI", Station locale de TAHITI.

Capitaine de frégate le 23 décembre 1885.

Au 1er janvier 1886, port TOULON.

Le 26 juin 1891, Commandant la canonnière cuirassée "FUSÉE", en réserve 2ème catégorie à TOULON.

Officier de la Légion d'Honneur le 10 juillet 1891, étant sur la canonnière.

Il quitte Diego-Suarez le 12 décembre 1892

En 1893, Commandant l'aviso "L'EURE", prenait définitivement possession de la "Terre Australe" au nom de la France

Au 1er janvier 1894, port TOULON.

Commande le transport "SHAMROCK"

Le 27 novembre 1895, Sous-directeur des mouvements du port de TOULON.

Capitaine de vaisseau le 10 juin 1896.

Le 1er août 1896, Directeur des mouvements du port de BREST.

Aux 1er janvier 1899, 1900, 1901, 1902 port TOULON.


http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_lieutard_louis.htm

Voeux de Rochefort voyage de l'Hermione 2018

Voeux de Rochefort voyage de l'Hermione 2018 Méditerranée 

figure de proue Hermione photo JM Bergougniou


L'association Hermione - La Fayette s'inscrit ainsi dans le programme de l'OIF « Libres ensemble »qui favorise les projets et expériences entre jeunes francophones aux nationalités et origines sociales diverses.













Ce programme épouse totalement les valeurs portées par l'Association Hermione - La Fayette, telles que le partage, la diversité, la liberté, la solidarité, la citoyenneté, l'insertion sociale et l'ouverture au monde.



L'équipage de l'Hermione sera composé à la fois d'une quinzaine de marins professionnels, sous le commandement de Yann Cariou, et de près de 350 gabiers volontaires. Parmi ces derniers, une partie a été formée lors des précédents voyages.




https://www.hermione.com/voyage/voyage-2018/

En escale L'Hermione photo JM Bergougniou

L'Hermione à Saint-Malo photo JM Bergougniou


30 décembre 2017

boite à lettre LISA Musée de la Poste

LISA Musée de la Poste 

Boite à lettres  Dejoie 


Les vignettes Libre service d’affranchissement (LISA) du Musée de La Poste continuent de revisiter les boîtes aux lettres du XXe siècle. Celle émise en mars dernier était illustrée des « fameuses » Mougeotte (1900) et Simyanette(1908), ainsi nommées en référence aux ministres des Postes Mougeot et Symian qui avaient souhaité leur installation.
Les nouvelles nous apportent plus Dejoie...


Un jour d'hiver à Montélimar Photo JM Bergougniou


L’Adresse Musée de La Poste dispose d’un espace timbres situé au 21 avenue du Maine dans le quinzième arrondissement de Paris. L’entrée y est libre du lundi au vendredi de 10h à 18h, fermé le samedi, dimanche et les jours fériés. Un point de vente, proche de la gare Montparnasse qui propose à toutes et à tous :
Tous les modèles de timbres en cours de validité, dont les dernières nouveautés.
Tous les timbres originaux de St Pierre et Miquelon, Andorre, Monaco, TAAF, Nouvelle Calédonie, Polynésie Française, Wallis et Futuna.
Un service de libre affranchissement (Lisa) qui délivre une vignette d’affranchissement dont le visuel est une exclusivité du Musée.
Un service de « Timbre à date » à la marque du Musée pour l’oblitération du courrier.
Un conseil permanent délivré par des professionnels.
Un lieu de découvertes culturelles autour du timbre.





LISA représentant des boites à lettres Dejoie 1962 et 1985.

http://www.ladressemuseedelaposte.fr/Le-Blog-48


http://www.ladressemuseedelaposte.fr/La-nouvelle-LISA-du-Musee-de-La-2654

29 décembre 2017

salon automne Lisa

salon automne Lisa 

Sabine de Gandon



Cette vignette est dédiée aux 40ans de la Sabine de Gandon.

La Sabine de Gandon est un timbre-poste d'usage courant qui a servi en France de décembre 1977 au retrait de la vente des derniers timbres en décembre 1982.








Elle met en exergue la célèbre Sabine de Gandon et représente un extrait du tableau peint par Jacques-Louis David entre 1796 et 1799 : "Les Sabines". C'est une création de Elsa Catelin.




20 000 exemplaires de chacune des deux vignettes ont été tirés pour chaque type de papier, thermosensible pour LISA2 et non thermosensible pour LISA1.


http://libreserviceactualite.blogspot.fr/2017/11/71-salon-philatelique-dautomne-paris.html#more

Humour dans le carré par Donec

Bonne année 1968



Bonjour à tous,

Je crois que ce début d’année est propice à un petit voyage dans le temps vers une époque où l’on risquait sa vie sans vergogne sur des routes improbables.




Pour cela, je viens de retrouver un petit opuscule de la collection « Marabout » qui nous fait l’éloge d’une gloire oubliée : l’Alfa Roméo 1750. Un petit texte y évoque une course vers le soleil dans des conditions et à une allure que l’on n’imagine même pas aujourd’hui.



Le texte s’intitule modestement : A la poursuite du temps.

A lire en pièce jointe

En attendant je vous souhaite une année 2018 qui exauce vos vœux les plus secrets…

A la semaine prochaine

Donec

Les brumes du ciel s’effilochaient doucement. La lumière pointait peu à peu.La grande aiguille du compte-tours semblait somnoler. Depuis plus de cent kilomètres, elle restait immobile ou presque : 5.000, 5.200 tours, soit une vitesse de croisière de 180/190 km/h. Une cinquième vitesse, juste assez longue pour soutenir un tel rythme, sans souffrance aucune pour le moteur.

Montélimar sous la neige photo JM Bergougniou

Les pneus avalaient l’asphalte de l’autoroute fonçant vers le soleil. Au volant un homme détendu, légèrement fatigué cependant par une nuit passée à toute allure sur les routes, avec lui deux passagers, plongés chacun dans un profond sommeil…Régulièrement le pilote jette un regard sur sa montre, un autre sur le compteur kilométrique. Il reste vingt minutes pour arriver à Montélimar, à trente kilomètres de distance ? « Si tout va bien, pense t’il, j’aurai rattrapé complètement le retard pris jusqu’à maintenant, et avec un peu de chance, je reprendrai la nationale 7 avec quelques minutes d’avance. »


L’Alfa Roméo berline 1750 fonçait toujours. Elle avait accepté de tenter l’aventure : relier Bruxelles à Nice en moins de 10h30.
Depuis 0h02 mn, elle avalait allègrement les kilomètres. Toute la nuit, comme la chèvre de Monsieur Seguin, elle a lutté de toutes ses forces. Jusqu’à Avallon, la route était presque déserte. Plus loin par contre, ce fut beaucoup moins gai. Les poids lourds se succédaient en file ininterrompue dans les deux sens.Tenir la moyenne imposée par le tableau de marche (120 km/h) demandait un effort constant et éprouvant. A ce moment à cause d’une erreur de 25 km l’Alfa était en retard sur l’horaire prévu. Elle tentait de grignoter une à une les secondes. Mais pour chacune c’était un dur combat.A Lyon, la situation s’était légèrement améliorée.


Montélimar le nougat sous la neige photo JM Bergougniou

Mais l’autoroute était là avec ses 150 km de ligne droite, pied à la planche.
 
Montélimar, la cité du nougat : la moyenne a remonté et même dépassé 120 km/h.Le petit capital (7 minutes) lui permettait de respirer. Les gendarmes s’étaient levés avec l’aube. Ils pullulaient tout au long de la route du soleil. La circulation augmentait au fur et à mesure des minutes. Les limitations de vitesse dans les villages, les lignes blanches, autant de secondes perdues. Il fallait les rattraper. Le moteur se mit à chanter plus vite ; L’aiguille du compte-tours haussa son rythme d’un cran. Les changements de vitesse se faisaient plus sèchement, et jusqu’à Aix-en-Provence, le petit capital (7 minutes fut préservé)… 
Un fou ?
Faut-il être fou pour tenter une pareille aventure ? pas le moins du monde.L’idée de cette randonnée me travaillait depuis quelques mois lorsque sa réalisation fut décidée.C’était pour moi une aventure comme une autre. Je l’avais préparée très sommairement, pas plus que si j’avais choisi cette route sans autre but que le soleil et les vacances. Physiquement j’étais prêt, bien reposé, et habitué à produire des efforts de cette durée. Le coup de pompe, je l’ai eu comme chacun, mais sur l’autoroute heureusement. Là avec une Alfa Roméo il est possible de se décontracter en roulant à 180, 190 km/h (sic !).Un ravitaillement, le tour de la voiture pendant le plein d’essence et la forme revenait. Mon ravitaillement personnel ? Trois sandwiches grignotés au milieu de la nuit, deux tasses de café bien chaud et c’était tout. Le plus dur la finale, lorsqu’il fallut foncer au maximum pour annuler le retard pris entre Aix-en-Provence et l’autoroute de l’Estérel. Elle vaut la peine d’être raconté en détail. 
Au finish 
L’entrée d’Aix, j’avais 7 minutes d’avance. A la sortie, hélas ! je les avais perdues. Une circulation intense, des bouchons m’avaient fortement retardé. Je croyais que les choses iraient s’améliorant, mais je me trompais… ce fut pire encore. Les petits villages provençaux aux rues étroites, les camions gros et multiples, les lignes blanches, ne me laissèrent pas de répit. Le chrono tournait et, les secondes s’échappaient. Je pensais que tout était perdu. Le silence s’établit dans la voiture. Le moteur ronronnait rageusement.A l’entrée de l’autoroute de l’Estérel, j’avais presque un quart d’heure de retard. J’étais furieux car si j’étais parti deux heures plus tôt de Bruxelles, tout cela ne serait pas arrivé. 
Saint-Jeannet photo JM Bergougniou
En démarrant pour le sprint final vers Nice, j’étais bien décidé à jouer le tout pour le tout. La 1750 a été cravachée. « Si elle doit exploser, c’est ici ! » ai-je annoncé. Les grandes courbes se prenaient à 180/190 km/h comme sur un circuit. Il fallait rattraper les minutes perdues. Quelle course ! Les pneus criaient sur l’asphalte brulant. Finalement l’aéroport apparut au loin. Un dernier coup d’œil au chrono, un ultime virage et un profond soupir collectif : top ! nous y voilà.Le verdict : 9h33, soit exactement un peu moins de 120 km/h.

Mais en faisant le compte exact des kilomètres perdus lors de l’erreur de parcours commise entre Tonnerre et Avallon, la moyenne remontait et le verdict définitif était 1 165 km en 9h33 soit la moyenne de 122 km/h.Ce qu’il fallait démontrer

LISA entrée en guerre des Américains étiquette distributeur Saint-Mihiel Gondrecourt Bar le Duc Meuse USA

LISA entrée en guerre des Américains

A l'occasion du centième anniversaire de l'entrée en guerre des américains à Gondrecourt-le-Château et à Saint-Mihiel (Meuse) une étiquette de distributeur LISA 2 est éditée par la Poste.
La Lisa a été commercialisé à Bar-le-Duc et Saint-Mihiel les 29 et 30 septembre.





Sophie Beaujard photo JM Bergougniou


Cette Lisa a été réalisée par Sophie Beaujard



Cette vignette a pu être obtenue sur les machines suivantes :

- LISA2 et NABUCCO Wincor Nixdorf dans le bureau de Bar-Le-Duc ,
- NABANCO dans le bureau de Saint Mihiel.
A noter que le bureau de Bar-le Duc a assuré la commercialisation de la vignette en lieu et place de celui Gondrecourt-Le-Château, non équipé de machine.








Les machines ont délivré des vignettes courrier avec les mentions et les valeurs correspondant au tarif du 1er janvier 2017 et des vignettes en complément d'affranchissement. Toutes les machines ont été bridée à 0,71 €.
- vignettes courrier

http://libreserviceactualite.blogspot.fr/2017/10/centenaire-de-lentree-en-guerre-des.html



John Joseph Pershing est né le 13 septembre 1860 à Linn Country, un village du Missouri. Sa famille était d'origine alsacienne - un de ses ancêtres avait émigré en Amérique au milieu du XVIIIe siècle. A 22 ans, après avoir été instituteur, il entre à l'Académie militaire de West Point. Il en sort en 1886 et suit alors une carrière militaire classique : sous-lieutenant en Arizona, professeur de science militaire et de tactique à l'Université du Nebraska (1891) où il étudie également le droit, 10e Régiment de cavalerie du Montana. Lieutenant à Washington (1897), il participe à la guerre de Cuba, puis à la répression de l'insurrection des Moros aux Philippines.




En 1901, le capitaine Pershing est attaché militaire à Tokyo et suit de près la guerre russo-japonaise. En 1906, il est nommé général de brigade et remplit une nouvelle mission aux Philippines avant de faire un séjour en Europe où il étudie le français et, en 1914, il reçoit le commandement de la Division de l'Ouest, à San Francisco. Il participe à la répression de la révolte de Pancho Villa au Mexique. En août 1915, sa femme et trois de ses enfants périssent dans un incendie à San Francisco.




Le 10 mai 1917, le président Wilson le charge de commander le Corps expéditionnaire américain en Europe. Le 13 juin 1917, le général Pershing arrive à Paris.



Treize jours plus tard, les premières troupes américaines débarquent à Saint-Nazaire. Jusqu'au 11 novembre 1918, le général Pershing n'aura de cesse de créer sur le front français une grande armée américaine autonome.

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/john-pershing

Aviso Le Jouffroy bateau à moteur propulsion montagne pelée Martinique bateau à moteur

  Aviso Le Jouffroy Claude François de Jouffroy d'Abbans, né le 30 septembre 1751 à Roches-sur-Rognon (actuel Roches-Bettaincourt) en Ch...