Bagad de Lann-Bihoué
L'enveloppe souvenir du dernier jour du timbre représente un sonneur
La Jeanne quai Malbert et un ponton grue pour charger l'hélicoptère Sikorsky HSS1
Le bagad de Lann-Bihoué est un ensemble traditionnel de musique bretonne, un bagad, de la marine nationale française et le seul bagad militaire français encore existant. Il a vu le jour en 1952 sur la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué près de Lorient. Cette formation représente la Marine nationale et la culture celtique avec un répertoire varié et multi-culturel dans diverses manifestations nationales et internationales.
Les 30 sonneurs, qui signent un contrat d'un an renouvelable trois fois, écrivent et arrangent eux-mêmes les 90 minutes du répertoire du bagad, en apportant toute leur personnalité et leurs connaissances dans leur terroir de prédilection, ou dans un style de musique qui leur est cher.
À ses débuts en 1952, le Bagad était composé de quelques bénévoles qui se réunissaient sur leur temps libre. Mais au fil des années, le groupe s'agrandit pour ressembler aux pipe bands écossais. Il fut officialisé par décision ministérielle le 11 septembre 1956. Dès lors, les conscrits viennent faire leur service militaire au sein du bagad, qui aura alors la mission de représenter la Marine nationale française et le patrimoine culturel breton.
En 1969, sur décision du Ministre d'État chargé de la Défense nationale Michel Debré, la dissolution est ordonnée. Mais la décision fut annulée suite aux pressions d'élus, de la presse et du public. Avenir qui sera encore remis en question à la professionnalisation des armées. Ici encore, élus, amiraux et officiers apportèrent leur soutien au Bagad, qui bénéficiera de l'ouverture de trente-deux postes.
En 1977, Alain Souchon écrivit et enregistra une chanson intitulée Le Bagad de Lann-Bihoué dans laquelle le bagad ne joue pas, contrairement à l'opinion la plus répandue. En fait, Alain Souchon contacta quelques sonneurs de la diaspora bretonne à Paris et un mixage fut réalisé afin de donner l'impression qu'un bagad entier jouait. La chanson a depuis été reprise par Soldat Louis.
Rapportée sans doute d'Orient au retour des croisades (cousine de la raïta), elle est présente un peu partout en Europe. Traditionnellement en ébène ou buis, elle est composée d'un tube conique débouchant sur un pavillon évasé et à l'autre extrémité, d'une double anche en roseau qui, pincée par les lèvres du sonneur,donne un son mordant, riche en harmoniques. La bombarde existe en différentes tonalités.
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| photo (c) JM Bergougniou |
La Jeanne quai Malbert et un ponton grue pour charger l'hélicoptère Sikorsky HSS1
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| photo (c) JM Bergougniou |
Le bagad de Lann-Bihoué est un ensemble traditionnel de musique bretonne, un bagad, de la marine nationale française et le seul bagad militaire français encore existant. Il a vu le jour en 1952 sur la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué près de Lorient. Cette formation représente la Marine nationale et la culture celtique avec un répertoire varié et multi-culturel dans diverses manifestations nationales et internationales.
Les 30 sonneurs, qui signent un contrat d'un an renouvelable trois fois, écrivent et arrangent eux-mêmes les 90 minutes du répertoire du bagad, en apportant toute leur personnalité et leurs connaissances dans leur terroir de prédilection, ou dans un style de musique qui leur est cher.
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| photo (c) JM Bergougniou |
À ses débuts en 1952, le Bagad était composé de quelques bénévoles qui se réunissaient sur leur temps libre. Mais au fil des années, le groupe s'agrandit pour ressembler aux pipe bands écossais. Il fut officialisé par décision ministérielle le 11 septembre 1956. Dès lors, les conscrits viennent faire leur service militaire au sein du bagad, qui aura alors la mission de représenter la Marine nationale française et le patrimoine culturel breton.
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| photo (c) JM Bergougniou |
En 1969, sur décision du Ministre d'État chargé de la Défense nationale Michel Debré, la dissolution est ordonnée. Mais la décision fut annulée suite aux pressions d'élus, de la presse et du public. Avenir qui sera encore remis en question à la professionnalisation des armées. Ici encore, élus, amiraux et officiers apportèrent leur soutien au Bagad, qui bénéficiera de l'ouverture de trente-deux postes.
En 1977, Alain Souchon écrivit et enregistra une chanson intitulée Le Bagad de Lann-Bihoué dans laquelle le bagad ne joue pas, contrairement à l'opinion la plus répandue. En fait, Alain Souchon contacta quelques sonneurs de la diaspora bretonne à Paris et un mixage fut réalisé afin de donner l'impression qu'un bagad entier jouait. La chanson a depuis été reprise par Soldat Louis.
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| photo (c) JM Bergougniou |
Rapportée sans doute d'Orient au retour des croisades (cousine de la raïta), elle est présente un peu partout en Europe. Traditionnellement en ébène ou buis, elle est composée d'un tube conique débouchant sur un pavillon évasé et à l'autre extrémité, d'une double anche en roseau qui, pincée par les lèvres du sonneur,donne un son mordant, riche en harmoniques. La bombarde existe en différentes tonalités.
http://bombarde.free.fr/
Le bagad se compose de trente-deux personnes. Un Penn-Bagad, que l'on peut apparenter à un régisseur général ; un adjudant, chargé de la vie militaire du groupe ; 29 sonneurs, répartis dans les trois pupitres : cornemuse (9 en 2007), bombarde (11) et batterie (5) ; enfin un porte-drapeau, jouant également d'un instrument (violon ou accordéon diatonique par exemple). À l'instar de toute formation militaire, un officier est en charge du groupe.
Après l'arrivée des nouvelles recrues, les premiers jours voient se dérouler trois votes : le répertoire du bagad, les morceaux écrits par quelques sonneurs sont proposés à l'ensemble du groupe ; le Penn Soner ; enfin les chefs de pupitres, élus par leur pupitre respectif. L'année se divise en deux : la préparation et les sorties. Durant les premiers mois, le groupe travaille les 90 minutes du répertoire. De mars à mi-novembre, les sorties commencent, avec un pic de juin à septembre avec en moyenne une sortie tous les trois jours.
La bannière du bagad
la cornemuse écossaise
http://bagpipe.free.fr/instrument.htm
http://bagpipe.free.fr/Accueil.htm
http://www.netmarine.net/g/dossiers/bagad/programme2010.htm
photos (c) JM Bergougniou
sources :
net marine
Wikipedia
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| photo (c) JM Bergougniou |
Le bagad se compose de trente-deux personnes. Un Penn-Bagad, que l'on peut apparenter à un régisseur général ; un adjudant, chargé de la vie militaire du groupe ; 29 sonneurs, répartis dans les trois pupitres : cornemuse (9 en 2007), bombarde (11) et batterie (5) ; enfin un porte-drapeau, jouant également d'un instrument (violon ou accordéon diatonique par exemple). À l'instar de toute formation militaire, un officier est en charge du groupe.
Après l'arrivée des nouvelles recrues, les premiers jours voient se dérouler trois votes : le répertoire du bagad, les morceaux écrits par quelques sonneurs sont proposés à l'ensemble du groupe ; le Penn Soner ; enfin les chefs de pupitres, élus par leur pupitre respectif. L'année se divise en deux : la préparation et les sorties. Durant les premiers mois, le groupe travaille les 90 minutes du répertoire. De mars à mi-novembre, les sorties commencent, avec un pic de juin à septembre avec en moyenne une sortie tous les trois jours.
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| photo (c) JM Bergougniou |
La bannière du bagad
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| photo (c) JM Bergougniou |
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| photo (c) JM Bergougniou |
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| photo (c) JM Bergougniou |
la cornemuse écossaise
http://bagpipe.free.fr/instrument.htm
http://bagpipe.free.fr/Accueil.htm
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| photo (c) JM Bergougniou |
http://www.netmarine.net/g/dossiers/bagad/programme2010.htm
photos (c) JM Bergougniou
sources :
net marine
Wikipedia
