Cachet premier jour sur timbre Villeneuve sur Lot 30-10-2010 |
Fondée en 1253 par Alphonse de Poitiers, aux confins du Périgord et de la Guyenne, pour servir de point d'appui aux places fortes échelonnées dans le Haut-Agenais, Villeneuve-sur-Lot comptait parmi les plus vastes et les plus puissantesbastides du sud-ouest.
La ville de Villeneuve sur Lot est la ville marraine de la Frégate Georges Leygues
Georges Leygues
Georges Leygues est né à Villeneuve-sur-Lot dans une famille bourgeoise de tradition républicaine. Attiré par la littérature, et en particulier la poésie, il envisage une carrière d'officier de marine puis, sur le refus de sa mère, fait son droit et devient avocat.
Il se lance rapidement dans la carrière politique, devenant adjoint au maire de Villeneuve-sur-Lot à 26 ans. Il est député de Lot-et-Garonne de 1885 à sa mort en 1933.
À Paris, il fréquente les milieux littéraires où l'introduisent Sully Prudhomme et José-Maria de Heredia, à qui il avait envoyé ses premiers essais poétiques.
Elu en 1893 parmi les républicains modérés, il accède aux responsabilités ministérielles à 38 ans :
30 mai 1894 au 26 janvier 1895 : ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts dans le gouvernement de Charles Dupuy
26 janvier au 28 octobre 1895 : ministre de l'Intérieur dans le troisième gouvernement Alexandre Ribot
1er novembre 1898 au 7 juin 1902 : ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts dans le gouvernement de Pierre Waldeck-Rousseau : Son passage est marqué par la réforme de l'enseignement secondaire de 1902, qui vise notamment à moderniser l'enseignement des humanités et à rapprocher l'enseignement primaire et secondaire. Violemment contestée à la Chambre des Députés, la réforme est adoptée grâce à la ténacité de Georges Leygues.
14 mars au 25 octobre 1906 : ministre des Colonies dans le gouvernement Ferdinand Sarrien : Il travaille à consolider les ports de Bizerte, Dakar, Djibouti, Saïgon, conquiert le Tchad grâce à la conquête de l'oasis de Bilma, s'oppose au développement des comptoirs allemands en Afrique noire, entreprend d'organiser l'enseignement outre-mer.
Sa carrière ministérielle va s'interrompre pendant onze ans. En 1909, Alfred Chauchard, richissime fondateur des Grands Magasins du Louvre, lui lègue une somme de 12 millions de francs. En 1914, bien qu'il ait 58 ans, Georges Leygues s'engage comme capitaine dans les chasseurs alpins, mais il est rapidement rappelé à Paris comme président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des députés.
En 1917, Clemenceau lui confie le ministère de la Marine qu'il détiendra presque sans discontinuer jusqu'à sa mort brutale en 1933, si l'on excepte un bref intermède comme ministre des Affaires étrangères et président du Conseil des ministres du24 septembre 1920 au 16 janvier 1921 :
16 novembre 1917 au 20 janvier 1920 : ministre de la Marine dans le deuxième gouvernement de Georges Clemenceau
24 septembre 1920 au 16 janvier 1921 : Président du conseil et ministre des Affaires étrangères : voir gouvernement Georges Leygues
succédant à Alexandre Millerand (gouvernement Millerand) devenu Président de la République, et étant à son tour remplacé par Aristide Briand (6e gouvernement)
28 novembre 1925 au 21 février 1930 : ministre de la Marine dans les septième, huitième et neuvième gouvernementsAristide Briand, le quatrième et le cinquième gouvernement Raymond Poincaré, le dixième gouvernement Aristide Briandet le premier gouvernement André Tardieu
13 décembre 1930 au 27 janvier 1931 : ministre de l'intérieur dans le gouvernement Théodore Steeg
3 juin 1932 au 2 septembre 1933 : ministre de la Marine dans le troisième gouvernement d'Édouard Herriot, le gouvernement de Joseph Paul-Boncour et le premier gouvernement d'Édouard Daladier.
Lorsque Alexandre Millerand est élu à la présidence de la République en remplacement de Paul Deschanel, il entend assumer un rôle actif assez peu en accord avec la coutume de la IIIe République depuis Jules Grévy. Cette ambition explique son choix d'appeler Georges Leygues, qu'on sait dénué d'ambition personnelle, à la présidence du conseil. Leygues se prêtera au rôle qu'on entend lui faire jouer mais les prétentions de Millerand seront vivement combattues par les chambres qui le contraindront à appeler Aristide Briand en janvier 1921.
C'est avant tout comme ministre de la Marine que Georges Leygues s'est illustré. Il est notamment à l'origine du Statut Naval, présenté en 1920 au parlement, qui permettra la renaissance de la flotte française, durement éprouvée par la Première Guerre mondiale. L'amiral François Darlan en sera l'artisan.
Il a voté le 3 juillet 1905 la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des églises et de l'état.
Georges Leygues
Georges Leygues est né à Villeneuve-sur-Lot dans une famille bourgeoise de tradition républicaine. Attiré par la littérature, et en particulier la poésie, il envisage une carrière d'officier de marine puis, sur le refus de sa mère, fait son droit et devient avocat.
Il se lance rapidement dans la carrière politique, devenant adjoint au maire de Villeneuve-sur-Lot à 26 ans. Il est député de Lot-et-Garonne de 1885 à sa mort en 1933.
À Paris, il fréquente les milieux littéraires où l'introduisent Sully Prudhomme et José-Maria de Heredia, à qui il avait envoyé ses premiers essais poétiques.
Elu en 1893 parmi les républicains modérés, il accède aux responsabilités ministérielles à 38 ans :
30 mai 1894 au 26 janvier 1895 : ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts dans le gouvernement de Charles Dupuy
26 janvier au 28 octobre 1895 : ministre de l'Intérieur dans le troisième gouvernement Alexandre Ribot
1er novembre 1898 au 7 juin 1902 : ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts dans le gouvernement de Pierre Waldeck-Rousseau : Son passage est marqué par la réforme de l'enseignement secondaire de 1902, qui vise notamment à moderniser l'enseignement des humanités et à rapprocher l'enseignement primaire et secondaire. Violemment contestée à la Chambre des Députés, la réforme est adoptée grâce à la ténacité de Georges Leygues.
14 mars au 25 octobre 1906 : ministre des Colonies dans le gouvernement Ferdinand Sarrien : Il travaille à consolider les ports de Bizerte, Dakar, Djibouti, Saïgon, conquiert le Tchad grâce à la conquête de l'oasis de Bilma, s'oppose au développement des comptoirs allemands en Afrique noire, entreprend d'organiser l'enseignement outre-mer.
Sa carrière ministérielle va s'interrompre pendant onze ans. En 1909, Alfred Chauchard, richissime fondateur des Grands Magasins du Louvre, lui lègue une somme de 12 millions de francs. En 1914, bien qu'il ait 58 ans, Georges Leygues s'engage comme capitaine dans les chasseurs alpins, mais il est rapidement rappelé à Paris comme président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des députés.
En 1917, Clemenceau lui confie le ministère de la Marine qu'il détiendra presque sans discontinuer jusqu'à sa mort brutale en 1933, si l'on excepte un bref intermède comme ministre des Affaires étrangères et président du Conseil des ministres du24 septembre 1920 au 16 janvier 1921 :
16 novembre 1917 au 20 janvier 1920 : ministre de la Marine dans le deuxième gouvernement de Georges Clemenceau
24 septembre 1920 au 16 janvier 1921 : Président du conseil et ministre des Affaires étrangères : voir gouvernement Georges Leygues
succédant à Alexandre Millerand (gouvernement Millerand) devenu Président de la République, et étant à son tour remplacé par Aristide Briand (6e gouvernement)
28 novembre 1925 au 21 février 1930 : ministre de la Marine dans les septième, huitième et neuvième gouvernementsAristide Briand, le quatrième et le cinquième gouvernement Raymond Poincaré, le dixième gouvernement Aristide Briandet le premier gouvernement André Tardieu
13 décembre 1930 au 27 janvier 1931 : ministre de l'intérieur dans le gouvernement Théodore Steeg
3 juin 1932 au 2 septembre 1933 : ministre de la Marine dans le troisième gouvernement d'Édouard Herriot, le gouvernement de Joseph Paul-Boncour et le premier gouvernement d'Édouard Daladier.
Lorsque Alexandre Millerand est élu à la présidence de la République en remplacement de Paul Deschanel, il entend assumer un rôle actif assez peu en accord avec la coutume de la IIIe République depuis Jules Grévy. Cette ambition explique son choix d'appeler Georges Leygues, qu'on sait dénué d'ambition personnelle, à la présidence du conseil. Leygues se prêtera au rôle qu'on entend lui faire jouer mais les prétentions de Millerand seront vivement combattues par les chambres qui le contraindront à appeler Aristide Briand en janvier 1921.
C'est avant tout comme ministre de la Marine que Georges Leygues s'est illustré. Il est notamment à l'origine du Statut Naval, présenté en 1920 au parlement, qui permettra la renaissance de la flotte française, durement éprouvée par la Première Guerre mondiale. L'amiral François Darlan en sera l'artisan.
Il a voté le 3 juillet 1905 la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des églises et de l'état.