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25 septembre 2014

Amiral Duperré La Rochelle Révolution Empire

Amiral Duperré

Nous continuons notre tour des certificats de bonne conduite et de capacité avec aujourd'hui le cuirassé Duperré









Le baron Victor Guy Duperré, né à La Rochelle le 20 février 1775 et mort à Paris le 2 novembre 1846, est un officier de marine français des 18e et 19e siècles. Amiral, pair de France et ministre de la Marine et des Colonies.

Il est le beau-frère de Pierre Choderlos de Laclos auteur des Liaisons dangereuses




La marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont se jouent de la société pudibonde et privilégiée dans laquelle ils vivent. Se livrant à la débauche, ils ne cessent, tout au long du livre, de se narrer leurs exploits au travers des lettres qu’ils s’envoient, car ils ne se fréquentent pas ouvertement, et qui constituent le corps de l’intrigue. Mais, pour rivaux qu’ils soient, ils n’en sont pas pour autant à égalité. Le vicomte de Valmont est un homme et, à ce titre, il peut se montrer un libertin flamboyant au grand jour et sans retenue. Les lettres qu’il écrit à la marquise de Merteuil ne sont que le récit triomphant de ses aventures.

Né dans une vieille famille rochelaise  vingt-deuxième enfant de Jean Augustin Duperré, conseiller du roi et trésorier de la guerre, et de Marie-Gabrielle Prat-Desprez, Victor Guy Duperré passe quelques années chez les Oratoriens du collège de Juilly, avant de s'embarquer comme mousse, dès l'âge de 16 ans (1791), sur un navire de commerce, le Henri IV, en partance pour une campagne dans l'océan Indien.




Il entre dans la marine militaire (novembre 1792) et sert, durant la guerre contre les Pays-Bas et le royaume de Grande-Bretagne, sur la corvette Le Maire-Guiton, puis sur la frégate Le Tartu, avant de passer en qualité d'enseigne de vaisseau auxiliaire à bord de La Virginie (mai 1796). Un mois plus tard, fait prisonnier par les Britanniques dans un combat de nuit, il est incarcéré en Angleterre, échangé deux ans après, et reçoit le brevet d'enseigne de vaisseau.



Il commande la corvette La Pélagie avant d'être nommé lieutenant de vaisseau (1804), puis adjudant du préfet maritime de Boulogne-sur-Mer. En 1806, il fait campagne au Brésil sur Le Vétéran sous les ordres de Jérôme Bonaparte et est promu, à son retour, capitaine de frégate (28 septembre 1806). En 1808, il dirige un convoi de troupes sur la Martinique et, en rentrant en France, il soutient, en vue de Lorient, un combat héroïque contre la croisière anglaise et ne peut se sauver qu'en s'échouant à la côte.




Napoléon Ier le nomme capitaine de vaisseau et chevalier de la Légion d'honneur, avant de le promouvoir directement au grade de commandant du même ordre. Le 6 décembre 1810, il le créebaron de l'Empire.


Chargé d'une mission à l'Île-de-France, sur La Bellone, il dispute longtemps cette île aux Britanniques, s'emparant ou coulant plusieurs de leurs bâtiments dans les mers de l'Inde, et remportant notamment, le 23 août 1810, la bataille de Grand Port, seule victoire maritime des guerres napoléoniennes
, ce qui lui vaut d'être promu contre-amiral à son retour en France, en septembre 1811.







Préfet maritime de Toulon pendant les Cent-Jours en 1815, il est mis en non-activité à la seconde Restauration, mais rappelé au service en 1818. Il commande l'escadre chargée du blocus de Cadix, lors de la guerre d'Espagne de 1823, et est promu vice-amiral en octobre 1823. Il est fait grand officier de la Légion d'honneur et commandeur de l'Ordre de Saint-Louis en 1824. Il est nommé inspecteur du 5e arrondissement militaire, puis envoyé à Brest comme préfet maritime (1827).





Il accepte de devenir ministre de la Marine et des Colonies le 18 novembre 1834 dans le ministère du duc de Trévise, et conserve ce portefeuille dans le ministère du duc de Broglie puis dans le premier ministère Thiers et tombe avec ce dernier le 6 septembre 1836. Il retrouve ce portefeuille du 12 mai 1839 au 29 février 1840 dans le deuxième ministère Soult. Comme ministre, il prit d'importantes mesures d'administration. Après le rejet du projet de dotation pour le duc de Nemours, qui entraîne la chute du cabinet, il déclare : « Le ministère a reçu dans le ventre un boulet qui est allé se loger dans le bois de la couronne. »2 Il reprend une troisième fois le portefeuille de la marine dans le troisième ministère Soult le 29 octobre 1840, jusqu'à sa retraite définitive le 6 février 1843, pour raisons de santé. Il meurt trois ans plus tard le 2 novembre 1846 à Paris.



L’Amiral Duperré était le premier cuirassé à barbettes de la Marine nationale française. Il fut construit à La Seyne-sur-Mer aux Forges et Chantiers de la Méditerranée.
Il fut baptisé du nom de l’amiral français Guy-Victor Duperré (1775-1846), pair de France et ministre de la Marine et des Colonies.






Il a été lancé à Toulon le 12 septembre 1879. C'est un vaisseau cuirassé dont les 4 canons de 340 mm sont installés dans des tourelles à barbettes. Les plans de ce navire sont de Sabattier.

Il a servi dans l’Escadre de la Méditerranée. Le 13 décembre 1888, lors d'un exercice, un de ses canons a explosé, tuant 6 marins.
En 1898, il a été transféré à la Flotte du Nord. En décembre 1906, sorti du service actif, il a été utilisé comme cible. Il fut démantelé en 1909.








L'Amiral Duperré est le plus grand vaisseau de la flotte française; ses dimensions, l'épaisseur de sa cuirasse, la puissance de son artillerie sont analogues à celles des vaisseaux anglais "Inflexible" et italien "Duitie et Dandolo". Mais, tandis que ces derniers vaisseaux ne sont protégés par un blindage que dans leur partie centrale correspondante aux appareils moteurs, L'Amiral Duperré est revêtu de sa cuirasse de bout en bout de sa flottaison, depuis l'extrémité arrière jusqu'a l'éperon. Son pont, cuirassé de telle sorte qu'il est impénétrable aux plus gros projectiles, est placé à la hauteur du can supérieur de la cuirasse au dessus de la flottaison.






Ses dimensions principales sont les suivantes :
Longueur entre perpendiculaire à la flottaison 97.5 m
Largeur extérieure maxima 20.4 m
Creux sur quille à la ligne droite des baux du pont cuirassé 8.38 m
Creux sur quille à la ligne droite du pont supérieur 13.41 m
Tirant d'eau moyen 7.85 m
Déplacement correspondant 10 487 tonneaux.
2 machines compound à 3 cylindres, 2 hélices, 8320 CV, 15.5 nd, 12 chaudières
Poid total : 2900 tonnes
artillerie : 4 pièces de 340 mm en barbettes, 14 pièces de 140 mm en batteries non protégées, 1 pièce de 160 mm en chase, 4 tubes



L'Amiral Duperrré est d'un type unique dans la marine française, il est armé de 4 canons de 34 cm établis dans 4 tourelles barbettes, celles de l'avant symétriquement de chaque bord, celles de l'arrière dans l'axe. On peut donc présenter 2 canons en chasse, 3 par le travers et en retraite. La batterie contient 14 canons de 14 cm.
La cuirasse de 55 cm règne sur toute la flotaison; les 4 tourelles portent un blindage de 30 cm. Le pont est blindé à 6 cm, l'entourage de la cheminée et les pasages à 10 cm.
Les plans sont de Mr Sabattier
En 1888 il est affecté à l'escadre du nord puis rayé de la liste de la flotte et vendu en 1909


sources :

http://jose.chapalain.free.fr/pageprin109.htm

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