RPC KEREON
Construit de 1907 à 1916, il a été financé en partie par un don de 585 000 francs d'Amicie Lebaudy (à comparer à un coût total de construction de 941 000 francs). Il porte donc le nom de son grand-oncle, Charles-Marie Le Dall de Kéréon, un officier de marine guillotiné à l'âge de 19 ans pendant la Terreur. Ce don a aussi permis d'en faire le dernier phare-monument : son intérieur est luxueux, avec de la mosaïque dans la cage d'escalier, du parquet enchêne orné d'une rose des vents marquetée en acajou et ébène, ainsi que des lambris en chêne de Hongrie1.
Son feu est allumé pour la première fois en 1916. Il fonctionne au pétrole jusqu'en 1972, date de son électrification. Dès cette période, le feu s'allume en fonction de la luminosité, grâce à une cellule, et est alimenté par deuxgroupes électrogènes et une éolienne, mais les gardiens restaient chargés de veiller à son bon fonctionnement et de l'entretenir.
Il fut le dernier « enfer » (phare isolé en pleine mer) à être automatisé, le 29 janvier 2004, par la mise en place d'un télécontrôle depuis le phare du Créac'h. Depuis, ses planchers marquetés et ses lambris ne sont plus entretenus par les gardiens (il a été gardienné jusqu'en 2004), mais il reste chauffé et déshumidifié entre les visites d'entretien qui ont lieu par beau temps
Construit de 1907 à 1916, il a été financé en partie par un don de 585 000 francs d'Amicie Lebaudy (à comparer à un coût total de construction de 941 000 francs). Il porte donc le nom de son grand-oncle, Charles-Marie Le Dall de Kéréon, un officier de marine guillotiné à l'âge de 19 ans pendant la Terreur. Ce don a aussi permis d'en faire le dernier phare-monument : son intérieur est luxueux, avec de la mosaïque dans la cage d'escalier, du parquet enchêne orné d'une rose des vents marquetée en acajou et ébène, ainsi que des lambris en chêne de Hongrie1.
Son feu est allumé pour la première fois en 1916. Il fonctionne au pétrole jusqu'en 1972, date de son électrification. Dès cette période, le feu s'allume en fonction de la luminosité, grâce à une cellule, et est alimenté par deuxgroupes électrogènes et une éolienne, mais les gardiens restaient chargés de veiller à son bon fonctionnement et de l'entretenir.
Il fut le dernier « enfer » (phare isolé en pleine mer) à être automatisé, le 29 janvier 2004, par la mise en place d'un télécontrôle depuis le phare du Créac'h. Depuis, ses planchers marquetés et ses lambris ne sont plus entretenus par les gardiens (il a été gardienné jusqu'en 2004), mais il reste chauffé et déshumidifié entre les visites d'entretien qui ont lieu par beau temps