Le Patrouilleur Polaire L'ASTROLABE au Iles Australes mai 2019
Revenus par la dernière rotation du Marion Dufresne (OP2) en septembre 2019, plusieurs plis déposés par L'Astrolabe à Kerguelen et Amsterdam-Saint-Paul me sont revenus ces derniers jours.
L’Astrolabe rentré le 27 avril à La Réunion en est parti le 30 avril pour sa première mission TAAF 2019. Il est arrivé à Kerguelen le 7 mai. Il apportait des sacs de courrier
Sur une enveloppe illustrée représentant le bateau (d'après un dessin de Piriou-Concept Design Marine Assistance Navire polaire) et sur le timbre TVP L'ASTROLABE le timbre à date manuel de Kerguelen en date du 7-5-2019.
L'enveloppe porte le cachet Police des pêches et le cachet du Commandant François Trystram dont ce devait être l'une des dernières missions à Kerguelen.
Au verso un cachet à l'encre rouge représentant le bateau et son logo.
Lors du transfert des sacs de courrier vers la base "Port aux Français", le 7 mai, un des sacs est tombé à l’eau et de ce fait des enveloppes de philatélistes ont été mouillées. Le gérant postal a reçu la consigne d’appliquer sur ces plis endommagés, une griffe : "PLIS DEGRADES ENTRE L’ASTROLABE ET LA BASE – 7 MAI 2019". Mes plis n'ont pas eu à subir les effets de cet incident... je le regrette bien!
L'Astrolabe a donc fait escale à l’île Amsterdam le 18 mai où il apportait des sacs de courrier et une accalmie des conditions météo a permis que ces sacs et du frêt soient transférés sur la base.
Du courrier philatélique a pu être fait à cette occasion (il reviendra avec l’OP 2 du Marion Dufresne fin septembre. Si les choses se passent comme l’an passé, une seconde mission TAAF devrait se faire vers les îles Cro-Ker-Ams.
Phylica arborea est la seule plante ligneuse arborescente indigène des Terres australes et antarctiques françaises sur l'île Amsterdam dans l'Océan Indien. La même espèce est également l'une des deux seules espèces arborescentes indigènes présentes sur les îles de l'archipel Tristan da Cunha dans l'Océan Atlantique.
Le Phylica arborea est présent en particulier sur le versant Est de l'île d'Amsterdam.
« En 1726, Valentyn décrit une forêt de phylicas formant une ceinture sur 1 500 ha (environ 27 % de la surface de l'île) entre 100 et 250 m d'altitude, dense au point d'être quasiment impénétrable.
En 1875, Velain estime que la forêt dense ne couvre plus que 250 ha. »
Au milieu des années 1980, il ne restait que quelques arbres résiduels.