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21 novembre 2018

LISA la cathédrale de l’assomption Zagreb Dubrovnik étiquette libre service sous-marin Curie guerre 14 18 Pola Croatie salon philatélique automne

France-Croatie Zagreb Dubrovnik du foot au sous-marin Curie 


Le salon d'automne a fêté les relations entre la France et la Croatie (peut-être pour atténuer la déception croate d'avoir perdue la coupe du Monde?) Une vignette illustrée par la cathédrale de l’assomption érigée sur les hauteurs de Zagreb et le centre historique de Dubrovnik, classé au patrimoine mondial de l’Unesco et une édition conjointe sur le verre et les vases sont sorties à Paris. Mais n'oublions pas que la Croatie lors de la première guerre mondiale était dans le camp austro-hongrois.






Le 15 juillet 2018, au stade Loujniki de Moscou, la France battait la Croatie 4 buts à 2... Pour beaucoup c'était l'occasion de découvrir ce petit pays au bord de l'Adriatique, ancien état de l'empire austro-hongrois, ancien pays de la confédération de Yougoslavie. Mais aussi de découvrir sa Présidente Kolinda Grabar-Kitarovic qui je crois a séduit beaucoup de monde.


Kolinda Grabar-Kitarovic,
présidente de la République de Croatie,
Darko Bandic / AP
Il y a ceux qui le savaient déjà, ceux qui venaient « avant » (du temps de la Yougoslavie) et reviennent aujourd’hui dans le pays pour le savourer à nouveau. Et puis ceux qui y viennent en Croatie pour la première fois et découvrent un pays à la situation unique, fascinante transition entre Europe centrale et Méditerranée, carrefour de cultures et d’influences assez exceptionnel ! Illyriens, Celtes, Grecs, Romains, Vénitiens, Italiens, Ottomans, Hongrois, Français, Autrichiens y ont tous laissé leur marque en Croatie .
Mais la Croatie, c'est aussi une côte merveilleuse, tournée vers le soleil couchant et constellée de 1 185 îles et îlots sur 1 750 km.


Multipliez plages et criques par 5, par 10. Une côte qui égrène de petits bijoux architecturaux qui ont pour noms Pula, Rovinj, Zadar, Šibenik, Trogir, Split et la « perle de l’Adriatique » : Dubrovnik.





À l’intérieur des terres de la Croatie, Zagreb ravira aussi par son éclectisme architectural, la richesse de ses musées et de sa vie culturelle.
Quant aux amoureux de la nature, ils seront comblés. Les parcs naturels regorgent d’une faune que l’on croyait réservée aux lointaines contrées : ours, chamois, mouflons, chats sauvages, loups et lynx à profusion, jusqu’aux mangoustes qui se dorent la pilule sur l’île de Mljet.
Ah, les lacs de Plitvice et leurs 92 chutes ! Quant aux îles de la Croatie, elles r


L’Adriatique, mer pratiquement fermée, partagée entre plusieurs souverainetés politiques et divisée ethniquement, n’en constitue pas moins un enjeu majeur de la Grande Guerre. Ses îles et ses ports possèdent en effet une valeur géostratégique, politique et nationale des plus précieuses. Même si les opérations navales y sont très réduites, les rivalités politico-nationales s’exacerbent autour du futur partage entre Italiens et Yougoslaves, ce qui complique passablement les divers plans militaires et entretient un état de tensions redoutables dans le camp de l’Entente.

DEMPFER X  Kriegs Marine Feldpostamt Pola 19 juin 1915Le DAMPFER X ancien AFRICA servait de résidence aux équipages de sous-marins quand ils relâchaient à POLA

Le commandement français, en charge des opérations navales en Méditerranée, désire neutraliser la flotte austro-hongroise au plus vite, mais il se heurte à une stratégie ennemie plus proche de la guérilla maritime que de la grande bataille décisive et qui s’appuie sur la possession des ports dalmates, principalement de Cattaro. C’est à partir de ce port que la flotte austro-hongroise, et notamment ses sous-marins, agissent et empêchent les navires français de s’engager en profondeur dans l’Adriatique, en gênant le ravitaillement du Monténégro par Antivari. Pola, d’ailleurs très bien protégé par une série de régions minées, reste inaccessible.









Mais le port de POLA/PULA fut aussi lors de la première guerre mondiale l'un des ports importants de l'empire austro-hongrois.  La Marine française a largement contribué au blocus de l'Adriatique pour empêcher la sortie des sous-marins et bateaux vers la Méditerranée.

Décembre 1914

le sous-marin français Curie attaqua le barrage du port de Pola et attendit de pouvoir s’introduire dans le port. Deux jours plus tard, le 20 décembre, lors d'une tentative pour se faufiler dans le port, il s'empêtre dans un filet anti-sous-marin et ne peut se libérer. Forcé de faire surface pour avoir de l'air frais, il est coulé par le destroyer autrichien SMS Magnet et le torpilleur Tb 63T. Il y eut trois victimes.


Les Austro-Hongrois eurent vite fait de réaliser une carte postale...


L'attaque du sous-marin français est repoussée . 
Le Curie est coulé et sera renfloué pour devenir le U-14


Pola cité romaine. L’histoire de la ville de Pula remonte à près de 3 000 ans. Une légende locale place le mythe des Argonautes, en quête de la Toison d'or, non pas en mer Noire, mais en mer Adriatique, et en fait les fondateurs de Polis, la future Pula






À l’aube du XXe siècle, l’Art nouveau impose une grammaire ornementale largement puisée dans le monde végétal, sans référence aux styles antérieurs. Le vase conçu par le Français Émile Gallé (Nancy, 1846-1904) évoque l’art des estampes japonaises.

Le vase de la Croate Antonija Krasnik (Lovinac, 1874-Zagreb, 1956) affirme une stylisation radicale, annonciatrice de l’Art déco. Formée à l’Académie des beaux-arts de Zagreb, Krasnik fut à Vienne l’élève de Koloman Moser, un des fondateurs de la Sécession. Peintre et sculpteur, elle fut en Croatie la première femme artiste dans le domaine des arts décoratifs. 



Fils d’un négociant en cristaux et porcelaine, Émile Gallé fit son apprentissage à Weimar et à la manufacture de Meisenthal. Verrier mais aussi céramiste, ébéniste et industriel, il fonda l’École de Nancy, école d’arts appliqués à l’industrie, qui joua un rôle majeur dans la diffusion de l’Art nouveau. Les œuvres de ces deux créateurs figurèrent dans les plus prestigieuses expositions internationales de leur époque.

Encore Merci à Jean-Michel Jehan pour la LISA

Source :

Guide du routard
La Poste 
Le Monde


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